Dernier ajout : 21 juin.
Série existant depuis vingt ans, les jeux "Atelier" sont des RPG avec pour cœur la notion d’alchimie. Ses jolies héroïnes sont les reines du mélange d’ingrédients pour concocter des objets toujours plus variés et puissants. Les différents épisodes de cette série sont d’ailleurs disponibles en grande partie sur Switch. Le dernier en date, Atelier Ryza, franchit la barrière du JRPG avec un univers beaucoup plus grand et ambitieux que d’habitude. Pari réussi ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Jeunes adolescents débordant d’énergie, Ryza et ses amis Lent et Tao passent un été tranquille dans le petit village de l’île Kurken. Ils rêvent d’aventures et se demandent comment ils pourraient passer à l’action. Ce serait pour Ryza une occasion de se débarrasser des corvées que ses parents souhaitent lui faire faire dans les champs. L’arrivée de deux étranges alchimistes sur leur île va être le point de départ de leur première aventure.
Atelier Ryza nous propose de faire connaissance avec nos héros tout au long de très nombreuses cinématiques qui ne manqueront pas d’intervenir en cours de jeu. Le titre est doublé en japonais et sous-titré en anglais, tous les menus étant d’ailleurs également en anglais, cela nécessite pour le joueur une très bonne maîtrise de cette langue, tant les textes sont nombreux.
Bienvenue à Kurken Island !
La première dizaine d’heures du jeu se déroule dans le village et ses proches alentours, ce qui en fait les préparatifs les plus longs que l’on ait jamais eu l’occasion d’observer de mémoire de joueur RPG ! Il faut dire que les missions qui nous sont proposées sont à même de nous apprendre tous les rouages du jeu, ainsi que de nous poser les relations entre les personnages, et leurs très vastes ressentis sur l’existence. Les fans d’animation japonaise seront aux anges, quoique l’histoire navigue ici dans un style qui pourrait ne pas plaire à tout le monde, sans parler du rythme particulièrement lent de l’ensemble.
Nous voilà face à un jeu d’aventure plutôt joli, avec un accent particulier porté à Ryza et ses compagnons, mais qui montre rapidement ses faiblesses techniques. Nous renvoyant plus de dix ou quinze ans en arrière, nous voilà avec un personnage qui saute de manière très raide, qui est incapable de sauter une corniche, et qui ramasse des objets posés à terre en se penchant légèrement avant que l’objet ne disparaissent. Une description qui quand on y pense convient également aux récents Pokémon Épée et Bouclier, preuve que même une réalisation datée n’empêche pas de s’amuser.
L’excitation liée à l’exploration bat donc son plein, et l’on s’amuse à découvrir les différentes zones du village, malheureusement séparées des murs invisibles et de longs temps de chargement. Ses habitants courent un peu partout pour ce qui est des plus jeunes, les autres vaquent à leurs occupations et vous proposent même une mission par-ci par-là. L’ensemble est bon enfant. Partout en bordure des chemins, des éléments sont à collecter et à ramener chez vous pour les stocker dans votre coffre. De l’herbe, au légume, au minerai, tous vous serviront d’une manière ou une autre.
Ryza dispose comme première arme d’un bâton qui lui sert autant à frapper des ennemis qu’à collecter des éléments. Certains objets ne peuvent être ramassés qu’avec un outil spécifique et il faut attendre quelques temps avant de pouvoir utiliser une faucille ou une hache à même de vous permettre de récupérer les matériaux issus de plantations, arbres ou grosses pierres. Passer d’un outil à un autre se fait d’ailleurs avec une combinaison de touches pas très heureuses, ce qui s’avère un peu désagréable sur le long terme.
Concernant les missions ou même le fil rouge de l’histoire, elles sont toute consignées dans deux pages de l’inventaire accessibles en une ou deux pressions de touches. Il y a beaucoup d’informations à appréhender au fur et à mesure, et cela prend du temps. Les tutoriels viennent souvent vous expliquer de quoi il retourne, tout comme la pratique et la recherche personnelle, qui peut être un peu fastidieuse pour un nouveau venu. C’est ainsi que nous avons découvert qu’il était possible de savoir où trouver un ingrédient particulier en affichant une sous-page, sans avoir encore tous les lieux du jeu en tête et surtout savoir où les retrouver.
Même chose pour équiper les différents outils, pour lesquels plusieurs manipulations infructueuses seront effectuées avant d’arriver à trouver comment arriver à ses fins. Pour ce qui est de l’histoire principale, on retrouve rapidement son chemin puisque la porte à prendre est clairement affichée en bleu sur la carte. Au début Ryza doit utiliser des panneaux d’affichage pour aller d’une zone à une autre, puis plus tard il est enfin possible de se téléporter via une carte du monde.
La parfaite alchimiste
Après avoir rencontré deux énigmatiques personnages en visite sur l’île, Ryza trouve sa vocation : elle sera alchimiste. Équipée d’un chaudron dans sa chambre à l’étage de la maison familiale, la voilà en train d’utiliser tous les ingrédients précieusement ramassés.
Quelques tutoriaux et beaucoup de pratique plus tard, nous voilà en train de manipuler des éléments pour confectionner de nouvelles recettes. De fait, l’histoire nous offre ces recettes lorsqu’elles s’avèrent nécessaires pour la progression : celle par des bombes pour débloquer une route obstruée par exemple. La recette s’affiche ainsi dans la liste des créations possibles, et une fois sélectionnée, un organigramme s’ouvre avec différentes sphères où placer des ingrédients pour finir une chaîne d’éléments. Selon la valeur et la quantité des ingrédients, il sera possible de débloquer des maillons supérieurs et obtenir des résultats aux statistiques plus élevées.
Tous les objets consommables, outils et armes que Ryza et ses compagnons vont utiliser sont confectionnés par vos soins. Par la suite, il est également possible de modifier des objets déjà créés pour les améliorer. Il n’est pas rare que des habitants vous demandent également de l’aide en leur fournissant un objet à même de leur servir, de la tôle pour calfeutrer une toiture à un peu de glu pour colmater une fissure ! Plus tard, Ryza et ses amis élaborent eux-même les matériaux pour construire leur propre repaire, ce qui leur permet d’avoir enfin un coin à l’abri des indiscrets et des incrédules. C’est que quand on devient alchimiste, on s’expose à l’incompréhension de ceux qui vous traiter de sorcière !
Crafter ou combattre
S’ils ont soif d’aventure, nos jeunes héros n’ont aucune idée de ce qui les attend. Quelques monstres déambulent d’un air débonnaire dans la forêt, et s’ils se font la main dessus, c’est uniquement parce que Ten le guerrier veut s’entraîner à la pratique de l’épée. Le petit Tao est quant à lui un érudit et n’a d’yeux que pour les livres et les textes à déchiffrer. C’est donc avec plein d’appréhension qu’ils vont se lancer dans la mêlée et affronter quelques monstres.
Le système de combat au tour par tour est assez classique avec un timing à respecter avant de pouvoir lancer une attaque. Il est possible de jongler d’un personnage à l’autre en appuyant sur les gâchettes, et ce afin de pouvoir gérer au mieux le combat.
Plusieurs attaques sont disponibles : celle de base mais aussi deux attaques qui consomment des points d’énergie qui se remplissent avec le temps. Plus le temps passe et plus ces points d’action ("AP") sont importants et à même de nous permettre de varier les attaques. Des objets consommables et créés à l’atelier peuvent être attribués à chaque de nos personnages.
Avec d’autres personnages qui vont rejoindre l’équipe, nous nous retrouvons toujours avec un trio basé sur l’attaque, la défense et le soin. Même si on y retrouve tous les classiques du genre, à raison d’enchaînements, combos, stratégies, et actions de groupe, les combats ne sont pas l’aspect le plus mémorable du jeu. Sans doute la faute à l’aspect très statique et au manque de clarté de l’ensemble. Les ennemis au design assez générique et répétitif ne donnent pas plus envie que ça de se lancer dans l’action. La plupart du temps on évite les combats en contournant les ennemis. Quant aux boss, ils sont très peu nombreux, ce qui s’avère assez décevant au final.
Une histoire au rythme franchement inégal
Force est de constater que l’histoire qui s’enlise sur l’île Kurken est du même acabit. Plutôt que de simplement partir de l’île et vivre l’aventure loin de chez elle, Ryza doit continuer de subir pendant des heures et des heures les réprimandes de ses parents, de ses rivaux de l’école, d’une guerrière sur le retour ou encore des différents pontes de l’île. Heureusement, sa propre volonté de s’en sortir nous donne envie de l’aider. C’est sans doute pour cette raison que l’on évite de sauter les dialogues alors que cela nous est proposé pour chaque cinématique.
En parallèle de toutes ces petites misères bien humaines, une menace semble poindre sur la région. Elle met du temps à arriver, mais lorsque l’action se décide à commencer, l’aventure prend une autre tournure, exploitant toutes les thématiques et caractéristiques du jeu qui nous ont été inculquées jusqu’ici. La question est de savoir si vous arriverez à tenir jusque là !
En injectant des notions d’open world à sa saga, le dernier né du studio Gust gagne en ampleur mais manque cruellement de finitions. Néanmoins le jeu dispose de suffisamment de charme et d’efficacité dans son système d’alchimie pour nous tenir en haleine. Quant à l’histoire, comme on dit "ça passe ou ça casse", le rythme particulièrement lent et haché de l’aventure pourrait en décourager plus d’un. Dommage qu’une traduction française n’ait pas été envisagée, cela aurait clairement aidé.
Certes la fin de la décade aura lieu dans un an, au 31 décembre 2020. Mais comme tout le monde j’ai plus de plaisir à la compter de cette manière. Retour donc sur les jeux sortis entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019.
Cet article ne retient des jeux sortis cette décennie que ceux auxquels j’ai joué et qui se sont avéré les plus marquants pour moi. Chaque année, un ou plusieurs titres ressortent malgré tout du lot, et je les ai mis en gras. Ce sont les jeux de la décennie.
– Heavy Rain (PS3)
– Final Fantasy Crystal Bearers (Wii)
– Pokémon Or Heartgold et Argent Soulsilver (DS)
– No More Heroes 2 (Wii)
– Monster Hunter 3 (Wii)
– Red Dead Redemption (XB360/PS3)
– Sin & Punishment 2 (Wii)
– Super Mario Galaxy 2 (Wii)
– Dragon Ball Z Attack of the Saiyans (DS)
– Metroïd Other M (Wii)
– Donkey Kong Country Returns (Wii)
Red Dead Redemption est mon premier jeu "bac à sable" sur console HD, et une claque monumentale. Je suis plus sensible aux aventures de cowboys de John Marston qu’à celles des banlieusards d’un GTA.
– Kirby au fil de l’aventure (Wii)
– Pokémon Noir & Blanc (DS)
– Xenoblade Chronicles (Wii)
– Sonic Generations (XB360/PS3)
– Super Mario 3D Land (3DS)
– Zelda Skyward Sword (Wii)
– Skyrim (PS3)
– Minecraft (PC, puis multi)
Xenoblade Chronicles renoue avec le sens de la grande aventure, avec ses héros au grand cœur qui remontent le corps d’un titan de pierre déchu. J’attendais énormément The Legend of Zelda : Skyward Sword mais il m’aura finalement laissé plutôt mitigé. Vivement un remaster HD plus jouable !
– Resident Evil Revelations (3DS)
– Pandora’s Tower (Wii)
– The Last Story (Wii)
– Pokémon Noir & Blanc 2 (DS)
– Nintendo Land (Wii U)
The Last Story est une belle aventure pleine de sensibilité et de charme, chant du signe de la Wii avec Pandora’s Tower (un autre coup de cœur sur Wii). Nintendo Land sur Wii U s’inscrira sur la durée avec de nombreuses soirées entre potes.
– Monster Hunter 3 Ultimate (Wii U)
– Fire Emblem Awakening (3DS)
– Animal Crossing New Leaf (3DS)
– Pikmin 3 (Wii U)
– The Wonderful 101 (Wii U)
– Rayman Legends (Multi)
– The Legend of Zelda : Wind Waker HD (Wii U)
– The Legend of Zelda : A Link between Worlds (3DS)
– Super Mario 3D World (Wii U)
– Journey (PS3)
– The Last of Us (PS3)
– Beyond Two Souls (PS3)
Une année 2013 de qualité avec ici pas moins de quatre jeux qui rejoignent mon panthéon de la décennie. Animal Crossing New Leaf sur 3DS reprend le flambeau de l’épisode DS avec un jeu qui ne quitte plus la console. Pikmin 3 sur Wii U est un excellent titre d’aventure-réflexion. The Last of Us est un choc visuel et narratif. Quant à Journey, véritable ode à la contemplation, il s’agit ni plus ni moins de mon jeu de la décennie.
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (Wii U, Switch)
– Kirby : Triple Deluxe (3DS)
– Child of Light (Multi)
– Mario Kart 8 (Wii U, Switch)
– Hyrule Warriors (Wii U, Switch)
– Bayonetta 2 (Wii U, Switch)
– Pokémon Rubis Oméga / Saphir Alpha (3DS)
J’ai adoré Donkey Kong Country : Tropical Freeze, jeu de plateformes 2D qui n’invente rien mais relève la sauce avec une alchimie parfaite. Quant à Mario Kart 8, il s’agit du meilleur épisode de la série, à tel point qu’on continue d’y jouer encore aujourd’hui sur Switch cinq ans après !
– Captain Toad (Wii U)
– Shantae and the Pirate’s Curse (Wii U / 3DS)
– Splatoon (Wii U)
– Xenoblade Chronicles X (Wii U)
Carton plein pour Nintendo qui réussi à imposer sa nouvelle licence Splatoon dès son premier jeu sur Wii U ! Qu’est-ce que j’ai pu jouer au rouleau ! Quant à Xenoblade Chronicles X, qui n’a plus grand chose à voir avec le premier Xenoblade, c’est une œuvre de science-fiction remarquable !
– Uncharted 4 : A Thief End (PS4)
– Inside (PS4, Switch)
– Shovel Knight (multi)
– Pokémon Go (mobile)
– The Last Guardian (PS4)
– Kingdom New Lands (PC, PS4, Switch)
2016 n’est pas une année dont on se souviendra particulièrement (Nintendo y est totalement absent), si ce n’est pour Pokémon Go et la sortie de l’arlésienne The Last Guardian. Mais c’est en 2016 qu’est sorti Inside, l’œuvre fondamentale des créateurs de Limbo. À noter que je ne découvre Kingdom New Lands qu’en 2019 sur Switch, et j’adore !
– The Legend of Zelda : Breath of the Wild (Wii U / Switch)
– Splatoon 2 (Switch)
– Super Mario Odyssey (Switch)
– Thimbleweed Park (Multi)
– What Remains of Edith Finch (Multi)
2017 est bien sûr l’année de la Switch, et l’année de Zelda : Breath of the Wild.
– Detroit : Become Human (PS4)
– Fortnite (Multi)
– Xenoblade Chronicles 2 : Torna (Switch)
– Shenmue I & II HD (PS4)
– Gris (Multi)
C’est à la fois un certain étonnement mais aussi une évidence quand je vois que Fortnite est mon jeu de l’année 2018. Rallié, décrié, Fortnite a pourtant réussi à créer chez moi une envie de jouer rarement atteinte, et une fascination quant à son univers en perpétuel changement.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
– Luigi’s Mansion 3 (Switch)
– Pokémon Épée et Bouclier (Switch)
– Shenmue III (PS4)
J’ai énormément joué en 2019, sur Switch, PS4, la plupart du temps séances de rattrapage de jeu sortis il y a quelques années ou sur d’autres supports. Luigi’s Mansion 3 est un excellent titre, et mon jeu préféré de 2019. Quant à savoir s’il est un jeu de la décennie, c’est peut-être un peu trop tôt !
Réflexion faite, mes trois jeux de la décennie sont :
– Journey (chef d’œuvre intemporel)
– The Legend of Zelda : Breath of the Wild (si intense la première fois)
– Mario Kart 8 Deluxe (inusable)
Bonne fin d’année à tous !
Edit : On rajoute 2020 ?
– Animal Crossing New Horizons (Switch)
– Final Fantasy VII Remake (PS4)
– Kingdom Two Crowns (multi)
2021
– Xenoblade Chronicles Definitive Edition (Switch)
– Super Mario 3D World + Bowser’s Fury (Switch)
– Miitopia (Switch)
– Metroid Dread (Switch)
– Story of Seasons : Pioneers of Olive Town (Switch)
2022
– Légendes Pokémon : Arceus
– Kirby et le monde oublié
– Sonic Frontiers
– Pokémon Violet/Écarlate
2023
– Metroid Prime Remastered
– The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom
– Pikmin 4
– Super Mario Wonder
2018 avait été une grosse année, Switch et PS4 oblige. Je pensais alors même nécessaire de mettre un peu le holà. Mais rien à faire, le combo nouveautés, eShop, rattrapages et remasters a encore frappé.
Il y a tout d’abord les jeux commencés fin 2018 que j’ai terminés début 2019 : A Way Out et Detroit : Become Humain sur PS4, GRIS et Monster Boy sur Switch. Tous excellents. J’ai fait également d’autres jeux PS4 sortis les années précédentes.
Il faut dire que le début d’année fut plutôt calme sur Switch entre l’indémodable New Super Mario Bros U Deluxe, le très moyen Travis Strikes Again et le sympathoche ToeJam & Earl Back in the Groove.
New Super Mario Bros U Deluxe (Switch)
No More Heroes : Travis Strikes Again (Switch)
ToeJam & Earl Back in the Groove (Switch)
En février, pour ne pas finir idiot, je tente l’aventure du cultissime Undertale sur Switch, mais sans en ressortir particulièrement convaincu. En mars j’enchaîne le mignon Kirby au fil de la grande aventure sur 3DS et Yoshi’s Crated World sur Switch, ce dernier m’ayant laissé plus froid que je ne l’aurais cru. Enfin Baba is You est l’ovni de ce début d’année, un très bon jeu même si je ne suis pas allé au bout.
Undertale (2015, Switch 2018)
Yoshi’s Crated World (Switch)
Baba is You (Switch)
Sur Switch, il y a aussi eu ces jeux en coopération dans lesquels je me suis lancé à deux joueurs : Deru the Art of Cooperation, Unravel 2 et Brothers a Tale of Two Sons. Trois bons moments !
Deru the Art of Cooperation (Switch)
Unravel 2 (Switch)
Brothers a Tale of Two Sons (Switch)
Alex Kidd in Miracle World, James Pond II, Castlevania Collection, Virtua Racing, Collection of Mana, Phoenix Wright Trilogy, les Resident Evil, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on en a bouffé de la compile rétro cette année sur Switch !
Mais mon grand chantier cette année aura été sans aucun doute d’attaquer les épisodes PlayStation de la saga Final Fantasy enfin disponibles sur Switch. Je commence en avril avec le mythique Final Fantasy VII, que j’avais déjà fait il y a dix ans sur PS1, mais sans l’avoir fini. Ce sera fait trois mois plus tard ! J’enchaîne avec Final Fantasy X, qui me déconcerte pour finalement conquérir mon cœur ! Je poursuis avec Final Fantasy XII, mais passé le système de combat plutôt prenant, ce fut l’ennui scénaristique. J’ai commencé Final Fantasy VIII mais ce n’est pas super bien parti pour l’instant.
Final Fantasy VII (Switch)
Final Fantasy X (Switch)
Final Fantasy XII (Switch)
Il y a ensuite ces jeux que j’ai essayé d’entreprendre, mais sans forcément aller jusqu’au bout, faute d’enthousiasme. C’est le cas de Team Sonic Racing et même Ghostbusters Remastered dont je me lasse vite. Les jeux SNES sortent sur le Nintendo Switch Online et ça c’est plutôt cool !
Team Sonic Racing (Switch)
Ghostbusters Remastered (Switch)
Nintendo Switch Online (Switch)
Je découvre un "petit" jeu, Kingdom New Lands, dispo pour un euro et des brouettes... Avec 100h de jeu en cette fin d’année, on peut parler d’un bon investissement ! Sorti en 2016 sur Steam, et 2017 sur Switch, je tombe totalement accro de ce tower defense qui vous met aux commandes d’un roi qui doit construire et défendre le royaume !
Kingdom New Lands (Switch)
Avec The Legend of Zelda : Link’s Awakening, c’était un vrai plaisir de reparcourir ce jeu que je connais par cœur (via l’original sur Game Boy) dans une version remastérisée de toute beauté.
The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
Quant à Luigi’s Mansion 3, c’était une grosse attente, et le jeu a fait mieux que de répondre à ces attentes, il les a dépassées ! Nintendo a vraiment soigné son titre tout en le rendant le plus ambitieux possible. Le jeu de l’année sur la console !
Fortnite a continué à me happer durant toute l’année 2019. J’ai trouvé incroyable de vour fonctionner cet univers en perpétuelle évolution, de pouvoir vivre en direct dans le jeu les événements de transition, notamment les fins de saison. En octobre, après un teasing de fou où le jeu se voit carrément arrêté, débarque la "Saison 2" avec une toute nouvelle carte. Le changement m’a plutôt déconcerté et j’y joue beaucoup moins depuis.
Fortnite Chapitre 2 (Switch)
Jeu d’aventure sportif étonnant et très bien conçu, Ring Fit Adventure m’a vite fatigué physiquement, ce qui malheureusement m’a amené à arrêter l’expérience. À charge de revanche !
Ring Fit Adventure (Switch)
Impossible de résumer What Remains of Edith Finch en une phrase, et pourtant il va bien falloir que je présente ce jeu incroyable. Walking simulator, le jeu nous met dans la peau de la jeune Edith Finch qui revient sur les pas de son enfance alors qu’elle vivait avec toute sa famille dans ce qui n’est plus qu’aujourd’hui qu’une maison abandonnée.
What Remains of Edith Finch (Switch)
Chaque pièce de la maison est propice à revivre certains moments de cette famille via des petits contes décalés absolument hors-normes qui réussissent à nous faire vivre des émotions contrastées tout en proposant des phases de gameplay aussi différentes qu’hallucinantes. J’y ai joué sur PS4 en début d’année, et j’ai rempilé sur Switch cet hiver après qu’il soit sorti cet été sur l’eShop. Mon coup de cœur de l’année !
Shenmue 1 et 2 sur la SEGA Dreamcast étaient des jeux d’aventure incroyables lors de leurs sorties en 1999-2000. Cela m’a pris plusieurs années en dilettante pour finir le premier sur Dreamcast, et enchainer alors avec le deuxième épisode dans la foulée. En 2018 les jeux sont ressortis dans une compile HD sur PS4 et j’ai refini les deux épisodes, le deuxième à peine une semaine avant la sortie du 3 !
Shenmue III (PS4)
Largement décrié depuis plusieurs mois, ce Shenmue 3 est en effet largement perfectible. Un mélange de joie de retrouver l’univers et de malaise devant une réalisation à la fois ambitieuse techniquement mais quand même à la ramasse sur de nombreux points. Il faut donc du temps pour passer les premières impressions et rentrer dans l’histoire proprement dite. En nous faisant vivre bloqué dans un village de haute montagne chinois, nous apprenons petit à petit à nous intégrer à cette communauté... quitte à subir un léger syndrome de Stockholm. A l’heure actuelle je suis toujours bloqué dans ce village. On verra ce que l’avenir réserve à notre cher Ryo !
Je me suis laissé tenter par Atelier Ryza (voir mon test complet), un RPG très classique sur fond de collecte et de craft d’objets. Plein de rudesses de gameplay, manquant clairement de moyens, et à la limite du soporifique d’un point de vue narratif, le jeu ne manque néanmoins pas de charme et pourrait convenir aux fans hardcore de RPG qui n’ont pas peur de plonger dans un univers joyeux et ultra bavard en japonais où ses héros au grand cœur expriment tous leurs sentiments à grand renfort de cinématiques.
Atelier Ryza Ever Darkness And The Secret Hideout (Switch)
Et enfin, Pokémon Épée m’a bien occupé pour toute la fin d’année. Le jeu est dynamique et joyeux, il perfectionne une formule déjà bien rodée et apporte plein de petites nouveautés comme de grands chantiers : les Terres Sauvages, un premier monde-ouvert Pokémon, les stades et le Dynamaxing. Beaucoup ont craché sur ses imperfections (avec une immense mauvaise foi) ou son Pokédex de "seulement" 400 créatures (dont 80 nouvelles), amené sans doute à être complété d’une manière ou d’une autre à l’avenir. Mais rien de tout ça n’a pu empêcher ma joie de vivre face à un épisode que j’ai trouvé particulièrement réussi et agréable à jouer, du début à la fin.
Pokémon Épée et Bouclier (Switch)
En voilà encore une grosse année... Si l’avenir de la PS4 semble planifié (et ne m’intéresse pas vraiment), 2020 garde encore des surprises sous la main pour la Switch ! Mais pour l’heure une seule date, un seul jeu m’importe : celle du 20 mars prochain pour Animal Crossing New Horizons !
Voir également :
– Les jeux Nintendo oubliés de 2019
– Les jeux mobile de Nintendo 2018-2019
– Mes jeux de la décennie
La suite : En attendant de nouveaux horizons
Après les jeux Switch, petit retour sur les jeux mobile de 2019 développés par la Pokémon Company et DeNA. L’occasion de faire le point sur ces jeux différents du catalogue de Nintendo.
Hormis Miitomo qui n’existe plus, et Super Mario Run il me semble, tous les autres titres sortis jusqu’à présent sur mobile continuent à être régulièrement mis à jour. Tous ne sont pas des succès en terme de rentabilité, mais il semblerait que Nintendo ne souhaite pas abandonner ce nouveau public qu’il cherche à conquérir (et si possible ramener vers la Switch).
C’est ainsi que Fire Emblem Heroes continue d’être alimenté en histoires régulièrement. Pour ma part cela fait longtemps que je l’ai abandonné, passée la première vague de contenus.
Même chose pour Animal Crossing Pocket Camp, qui ne cesse de s’améliorer d’un point de vue contenu mais aussi gameplay, ce qui est aussi rare qu’étonnant. J’ai continué d’y jouer beaucoup en 2018, puis j’ai commencé à lâcher en 2019, le jeu s’avérant particulièrement chronophage sans véritablement apporter de véritable plaisir. Le coup de poignard a été l’annonce de sa non compatibilité avec le futur Animal Crossing New Horizons sur Switch.
Quant à Pokémon Go, j’ai arrêté depuis que je n’arrive plus à accéder à mon compte et que j’en ai eu marre des démarches à faire pour le réactiver. Mon tour d’honneur a été de transférer mes Pokémon de Go vers le jeu Let’s Go Pikachu sur Switch.
Les nouveautés 2018-2019
Dragalia Lost est un RPG sorti fin 2018 au Japon et aux États-Unis et a été un très gros succès. Il est sorti en février 2019 au Royaume-Unis, en Irlande et au Canada... mais toujours pas chez nous ! Si ceux qui le veulent vraiment peuvent trouver un moyen d’y jouer, j’avoue ne pas avoir particulièrement cherché à le faire.
Et de fait, c’est un peu ce qui est arrivé à tous les jeux mobile proposés par la suite : que ce soit Pokémon Rumble Rush, Pokémon Masters ou même Mario Kart Tour, je les ai gentiment snobbés.
J’avais même oublié l’existence de Dr. Mario World, sorti en juillet 2019 ! Quant à Mario Kart Tour, il est sorti en septembre, après une phase de beta.
Cela pourrait paraître étonnant surtout avec Mario Kart Tour, mais passé un essai rapide sur le téléphone d’un ami, je n’ai vraiment pas eu envie de m’embarquer là dedans. Pour le coup, jouer à Mario Kart avec les contrôles et les règles classiques me suffit amplement. J’ai bien saisi que l’objectif à présent était de faire le meilleur score tout au long de différentes saisons thématiques. Mais non, pas envie, j’ai donné avec Pocket Camp.
Je pense qu’avant la sortie de la Switch, j’avais un certain attrait pour jouer sur les écrans bonne définition des mobiles (comparé à la 3DS). Une fois la Switch sortie, cet attrait s’est vite estompé face à la qualité de l’écran de la Switch. Mais aussi, les titres en questions se sont à mon goût avérés moins intéressants que prévu. Sans parler de la philosophie propre aux jeux mobile avec leurs systèmes d’achats intégrés et cette volonté de fidélisation avec des contenus renouvelés et souvent addictifs (mais sans véritable plaisir comme dit précédemment). On est mieux sur Switch donc !
Chiffres
En terme de revenus, c’est Fire Emblem Heroes qui décroche le pompon (chiffres août 2019, avant Mario Kart Tour).
Je ne crois pas que l’on ait encore les chiffres de Mario Kart Tour, mais il s’est illustré avec un démarrage record en terme de téléchargements au premier jour (même moi je l’ai téléchargé mais pas lancé) !
Aucun nouveau jeu mobile n’a été annoncé pour le moment.
Joyeux Noël avec Kingdom New Lands !
Je vous reparle du jeu très vite !
Edit : Quelques mois plus tard sort enfin la version boite de Kingdom New Lands, qui regroupe également sa suite, Kingdom Two Crowns, dans une compilation appelée Kingdom Majestic !
On fait le point en vidéo !
Avant de vous livrer mes jeux de l’année 2019, je reviens sur les autres jeux qui sont sortis cette année sur Switch, mais pour lesquels je n’ai pas emboité le pas. Un petit hommage, puisqu’il s’avère que j’oublie souvent ces jeux avec le temps qui passe.
Super Mario Maker 2 : Ma Preview du jeu
Sorti en juin alors que j’étais en plein périple sur les différents Final Fantasy, Super Mario Maker 2 a pu faire le bonheur des fans de cette licence née sur Wii U en 2015. Pour ma part j’avais aimé le premier épisode, mais sans plus. Je pense que j’aurais aimé faire le mode histoire du jeu, afin de pouvoir goûter aux niveaux concoctés par les développeurs de chez Nintendo.
Tetris 99
Sorti en février 2019, Tetris 99 est un jeu gratuit pour les possesseurs d’un abonnement Nintendo Switch Online. Succès incroyable, le jeu propose de mettre en compétition 100 joueurs de Tetris qui s’affrontent en ligne pour la survie. J’y ai joué un petit peu, mais je n’ai jamais été très compétiteur, donc j’ai vite laissé tomber. Le jeu est sorti en septembre en version boite et dispose d’un mode solo offline (disponible via dlc en ligne). Je pourrais éventuellement me laisser tenter.
Cadence of Hyrule
Joli spin-of du jeu d’aventure rythmique Crypt of the NecroDancer, Cadence of Hyrule est le mariage du jeu indépendant et de la licence la plus prestigieuse de Nintendo. Ses graphismes sont superbes. Ses musiques sont démentielles. Mais pour ce qui est du gameplay, ça passe ou ça casse. N’ayant pas le sens du rythme, je n’ai pas pu m’amuser autant que je le voulais en essayant la démo, et ce même en mode "arythmique". Dommage pour moi !
Fire Emblem Three Houses
Encore un mis de côté du fait des Final Fantasy, et pourtant, en cette fin d’année, Fire Emblem Three Houses semble faire l’objet d’un véritable plébiscite. L’autre problème pour moi est sans doute d’avoir fait trop d’épisodes de cette série ces dernières années : Fire Emblem Fates, Echoes, Warriors pour ne citer que les derniers. J’aimerais beaucoup y jouer, mais l’engagement d’une centaine d’heures minimum me fait un peu peur (dit le gars qui vient de passer cent heures sur Pokémon Épée !...)
Astral Chain : Ma Preview E3 du jeu
Sorti à la fin de l’été, Astral Chain semble avoir pas mal passionné les joueurs qui s’y sont frotté. Pour ma part, passé la preview réalisée à l’E3 d’après une présentation de gameplay, je n’ai pas été plus que ça convaincu. Chez Platinum Games, j’aime bien Bayonetta (1 et 2), mais le beat’em all furieux n’est pas mon genre préféré non plus. J’ai donc passé, lui et dans un autre genre le Daemon X Machina de Marvelous sorti début septembre et dont la démo ne m’avait particulièrement emballé.
Dragon Quest S Les Combattants de la destinée – Édition ultime
Je n’ai jamais été un grand fan des Dragon Quest. Néanmoins la présence d’une démo de Dragon Quest S Les Combattants de la destinée – Édition ultime m’a permis de m’essayer au début du jeu... et de confirmer que la série n’est pas particulièrement pour moi. Je suis plus à l’aise dans l’univers Pokémon !
Untitled Goose Game
Si je devais citer tous les jeux uniquement disponibles sur l’eShop à côté desquels je suis passé on ne s’en sortirait pas. Je pourrais citer The Stretchers ou encore The Tourist. Le plus drôle restera sans conteste Untitled Goose Game sorte de jeu d’infiltration qui nous met dans la peau d’une oie très farceuse.
Mise à jour : ce fut mon "jeu des fêtes" pour quelques heures de drôlerie
Mise à jour 2 : la première vidéo de 2020 lui est consacré !
The Witcher 3 : Wild Hunt - Complete Edition
Cette année 2019 a vu naître de nombreux portages de titres triple AAA sortis sur d’autres supports ces dernières années. Le plus impressionnant reste sans doute celui de The Witcher 3 : Wild Hunt. Prouesse technique pour certains, version au rabais pour d’autres, j’avoue être toujours aussi tenté par l’aventure. Possédant le jeu sur PS4, je pense que The Witcher 3 sera un de mes jeux de rattrapage de 2020.
Et je n’ai même pas parlé de jeux mobile sortis en 2019 comme Mario Kart Tour ! C’est à voir dans l’article consacré aux jeux mobile 2018-2019 !
Mon année 2019 sur Switch a été plutôt drôle : j’ai privilégié les petits jeux et les portages plutôt que les titres majeurs proposés. Je vous propose de revivre tout ça dans mon article à venir sur mes jeux de 2019 !
J’avais envie de faire un article focalisé sur les jeux PS4 que j’ai faits cette année car hormis Shenmue III ce sont tous des jeux sortis il y a déjà quelques temps. Vous ne les retrouverez donc pas forcément dans l’article à venir sur les jeux 2019, qui promet d’être très très fourni !
Après des débuts sur la console en 2018 avec Shenmue HD et Red Dead Redemption 2, j’ai pas mal profité de la PS4 pour rattraper mon retard.
Début 2019, j’ai donc terminé deux jeux commencés en fin d’année dernière : A Way Out et Detroit : Become Human.
Sorti en mars 2018, A Way Out est un jeu coopératif en local en écran splitté où l’on incarne deux détenus qui cherchent à s’évader de prison. Pour cela ils vont devoir coopérer en se répartissant les rôles de part et d’autre des environnements ou en s’alliant le temps d’une action commune. Le jeu est très bien réalisé et l’histoire est tout à fait satisfaisante. Je me suis bien pris à l’aventure avec Gaspard et nous avons passé un très bon moment !
Sorti en avril 2018, Detroit : Become Human est le nouveau jeu d’aventure à choix multiples de David Cage au sein des studios Quantic Dream après Heavy Rain et Beyond Two Souls. Nous incarnons ici plusieurs héros dont les choix ont plus que jamais une importance sur la suite du récit. Si pour nous l’aventure semble couler de source, elle est en fait un véritable casse-tête narratif mené avec brio. Personne ne vivra la même histoire, et j’avoue que certains embranchements qui me restent inconnus après ma première partie me donnent envie d’en refaire une... mais ne vais-je pas refaire les mêmes actions ?!
La peinture d’une société peuplées de cyborgs malmenés par des humains sur le fil du rasoir est en tout cas saisissante. Je l’ai fini en début d’année 2019 mais rétroactivement Detroit : Become Human avait toutes les chances d’être au plus haut de mon podium des meilleurs jeux 2018.
Il y avait également Abzû, sorti en 2016, qui me faisait de l’œil. Sorte de "Journey sous l’eau", l’aventure est très jolie, assez simple et courte. Le jeu n’égale pas son modèle et s’oublie très facilement. Ce ne sont que les captures d’écran prises sur le moment qui m’ont rappelé quelques bons souvenirs de cette petite balade.
Et puisque l’on parle de Journey, impossible de ne pas y rejouer également dans sa version PS4, qui aura été l’occasion pour moi de faire le fameux mode en ligne. Un ou plusieurs joueurs auront donc rejoint ma partie le temps de quelques minutes pour se balader et "philosopher" ensemble. Je vous ai dit que c’est mon jeu de la décennie ? Non ? Voilà c’est dit.
Il faut croire que j’avais envie de revoir mes classiques puisque je me suis également relancé dans Shadow of the Colossus, mais version PS4 cette fois-ci. Sortie en janvier 2018, cette version est plus qu’une version remastérisée puisque c’est une totale refonte du jeu original sorti en 2006, tout en restant le plus fidèle possible. Bref, le deuxième jeu de Fumito Ueda est toujours un chef d’œuvre.
The Last Guardian est sorti il y a déjà trois ans ! Quand on pense qu’alors on l’avait attendu pendant sept longues années, cela fait quand même tout drôle. J’y avais donc joué un peu fin 2016, et ce que j’en avais vu m’avait alors immédiatement envie d’en faire mon GOTY. Me faisant ensuite prêter une PS4 en 2017, j’avais pu le faire en entier, et le résultat était nuancé. J’étais quand même content de l’avoir parcouru. Je l’ai relancé cette année, sans forcément le terminer de nouveau, lui.
C’est également en ce finalement très riche début d’année de gamer que j’ai découvert pour la première fois What Remains of Edith Finch. Sorti en 2017, le titre est un "walking simulator", un jeu de marche, où l’on incarne une jeune femme qui retourne sur les pas de ses ancêtres dans la maison que sa famille a occupé pendant plusieurs décennies. Chaque pièce de la maison évoque les souvenirs d’histoires racontées par la famille, qui sont autant de moments que nous allons revivre au travers de séquences narratives interactives toutes plus étonnantes les unes que les autres. Impossible d’en dire plus sans spoiler les événements, que l’on qualifiera d’incroyables ! Le jeu n’est pas long du tout mais vaut toutes les aventures ! Le titre est sorti sur Switch cette année, ce qui me permet d’en faire officiellement un de mes jeux préférés en 2019 !
En 2018 j’avais tout de même enchaîné les trois Uncharted sur PS3. Il ne manquait plus que le quatrième épisode (sorti en mai 2016 sur PS4) pour boucler la boucle ! Si Uncharted 4 : A Thief End est le plus beau et le plus impressionnant (quoique le 2e avait fait très fort), il est peut être aussi le plus poussif d’un point de vue narratif, à force de vouloir nous raconter plein de choses sur Nathan Drake. L’aventure n’est néanmoins pas désagréable du tout à suivre et j’ai passé un bon moment. En revanche je ne ferai pas The Lost Legacy, la suite parallèle avec les demoiselles de l’aventure.
Avant l’arrivée du troisième opus, j’ai reparcouru Shenmue II via la compilation PS4 sortie l’année dernière. Cela m’a bien pris plusieurs mois tout au long de cette année, et je l’ai terminé une semaine avant la sortie de Shenmue 3. C’était parfait ! Toujours une grande aventure, que j’aime un poil moins que le premier épisode, mais dont la toute dernière partie vaut tous les jeux vidéo du monde !
Et enfin, parce que ce sera le dernier jeu PS4 que je ferai cette année, Shenmue III. Je me garderai bien de donner mon avis final tout simplement parce que je suis actuellement en train de le découvrir. Pour faire court, les premières heures ont été très douloureuses, le jeu n’étant comme prévu pas à la hauteur du mythe. Mes dernières parties m’ont laissé toutefois apercevoir la possibilité que le jeu puisse révéler son potentiel avec le temps. A suivre donc !
Je pense avoir à peu près rattrapé tous les jeux PS4 que je souhaitais faire. Il est possible que je me refasse un jour The Last of Us Remastered et Beyond Two Souls sur PS4. Les jeux annoncés sur PS4 en 2020 ne me faisant pas particulièrement de l’œil, il est donc plus que probable que je commence enfin The Witcher 3, qui m’attend déjà sagement depuis quelques mois...
Voir les (autres) jeux 2019 (sur Switch) !
Le jeu Donkey Kong Country sur Super Nintendo a aujourd’hui 25 ans ! C’est l’occasion de revenir sur cette saga !
Sorti en 1994, Donkey Kong Country déterre le personnage du mythique jeu d’arcade Donkey Kong pour en faire le héros d’une nouvelle aventure de jeu de plateformes. Leu est développé par le studio britannique Rare qui développait depuis de nombreuses années sur consoles, que ce soit NES, GameBoy, Megadrive ou Super Nintendo. Le jeu est un énorme projet, et un gros carton.
J’ai déjà eu l’occasion de vous parler du jeu dans ces colonnes, mais voici une vidéo spéciale à l’occasion de cet anniversaire.
Donkey Kong Country 2
L’année suivante sort Donkey Kong Country 2 : Diddy’s Kong Quest, une suite où l’on ne contrôle plus Donkey Kong qui s’est fait enlever, mais Diddy et sa cousine Dixie. Cette dernière peut planer avec sa queue de cheval. Le jeu est plus beau encore, plus riche, mais aussi plus difficile.
Donkey Kong Country 3
Et encore une année plus tard, en 1996, sort Donkey Kong Country 3 : Dixie Kong’s Double Trouble !, l’épisode final d’une trilogie. Malgré une volonté de continuer à faire évoluer la formule, l’épisode - très bon au demeurant - commence à lasser un petit peu. C’est aussi l’un des derniers jeux officiels de la Super Nintendo. Retrouvons-le également en vidéo !
La suite avec Retro Studio
La trilogie s’achève et même si d’autres jeux de plateformes Donkey Kong sortent entre temps (DK 64 ou DK Jungle Beat sur Gamecube), il faudra attendre 14 années le retour de cette franchise avec Donkey Kong Country Returns sur Wii en 2010. Cette fois-ci c’est Retro Studio qui est aux commandes. Le studio de développement acouchera d’une suite encore meilleure avec Donkey Kong Country Tropical Freeze en 2014 sur Wii U.
Deux jeux que je vous propose de retrouver également en vidéo dans l’article qui leur est consacré !
Les autres jeux Donkey Kong [pas country]
Succédant à la trilogie Donkey Kong Country, Donkey Kong 64 a la tâche de faire passer la série à la 3D. Personnellement, je n’aime pas, mais le jeu a su marquer les esprits, notamment grâce à son humour et sa réalisation.
Pour la suite, ce sera Donkey Konga et Donkey Kong Jungle Beat, avec les bongos !
Sim City est ce jeu culte sorti sur à peu près tous les supports à la fin des années 80 et années 90 et qui vous met dans la peau d’un maire chargé de construire une ville. La version Super Nintendo a été spécialement travaillée par Nintendo pour la rendre plus sympathique. J’adore ce jeu ! Le voici enfin raconté en vidéo sur ma chaîne !
Voir toutes les autres vidéos !
Vous aimez chasser les fantômes un aspirateur à la main dans les couloirs sombres d’un hôtel enchanté ? Vous aimez vous faire peur ou rire de ceux qui comme Luigi s’effraient du moindre bruit ? Vous aimez enfin ressentir cette satisfaction qui survient alors que vous venez de résoudre des énigmes joliment agencées ? Luigi’s Mansion 3 est alors très certainement fait pour vous !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Plus jamais seul
En entrant dans cet hôtel aux allures champêtres, Luigi est tombé dans un guet-apens : le bâtiment est un nid à fantômes et ses amis ont été enlevés. Prenant son courage et son aspirateur à deux mains, Luigi peut compter sur son chien ectoplasmique pour l’aider à progresser, mais également sur un allié de choix pour le guider au travers des différents étages : le Professeur K.Tastroff est de la partie et prodiguera à Luigi ses précieux conseils. De ceux qui sont liés à l’histoire et qui permettent à Luigi d’augmenter progressivement les capacités de son attirail à ceux qui nous aident ponctuellement à résoudre une énigme (et qui sont désactivables dans les menus), vous ne serez jamais abandonné.
Ses objectifs clarifiés, Luigi est lâché dans la nature et peut à loisir explorer les salles qui se dévoilent toujours plus nombreuses. La plupart du temps, Luigi arpente un étage spécifique de l’hôtel pour récupérer l’élément qui lui permet d’aller au suivant via l’ascenseur principal.
Sur son chemin, il doit déloger les différents fantômes, ramasser un maximum de pièges, billets ou autres lingots d’or qui traînent dans tout le mobilier, et débloquer les différents accès jusqu’à atteindre le boss de la zone. Même si l’hôtel est un seul et même lieu dans lequel on peut revenir à travers les étages comme on le souhaite histoire de chercher des choses que l’on aurait pas vu au premier passage, le jeu est décomposé en moments forts qui suivent généralement les différentes ambiances propres à chaque niveau.
Une réalisation Triple AAAAAAAAAHHHHH
Je vous laisse l’entière surprise de ces environnements. Or on imagine tout à fait les concepteurs du studio Next Level Games avoir arpenté différents hôtels quatre étoiles de Vancouver pour chercher leur inspiration tant les lieux sonnent juste. Chaque salle est différente, dispose de son propre mobilier et d’énigmes conçues en conséquence. Aux lieux communs, salles de loisir ou de repos viennent s’ajouter des environnements beaucoup plus hors-normes, que l’on imagine pas trouver un seul instant dans la réalité !
D’un point de vue technique et artistique, Luigi’s Mansion 3 est un merveilleux travail d’orfèvre sans aucune fausse note, et quand on repense à toutes les situations incongrues que l’on peut vivre dans ce donjon géant, on ne peut que tirer son chapeau à l’équipe de développement.
Je mettais également l’accent dans ma preview sur l’incroyable travail d’animation sur les personnages. En jeu, Luigi dispose de très nombreuses animations s’adaptant en permanence aux éléments qui l’entourent, que ce soit son regard, ses émotions, ou son attitude générale quand il se met par exemple à courir ou encore réagir à un obstacle impromptu. C’est encore un pas en avant en terme d’animation et d’interaction de personnage avec son environnement. Les cinématiques ne sont pas en reste puisqu’on atteint là également un niveau supérieur dans tout ce que l’on a pu voir chez Nintendo : nombreuses et toujours d’excellente qualité, elles rivalisent presque avec ce que l’on a l’habitude de voir au cinéma.
N’oublions pas l’incroyable capital sympathie et comique de notre bon vieux Luigi, téméraire et froussard, poussé malgré lui dans l’action. Ses adversaires sont facétieux, comploteurs, grotesques, dépassés par les événements ou au contraire machiavéliques, mais toujours follement drôles. Il suffit de voir leurs attitudes pendant les cinématiques ou encore alors qu’ils sont sur le point de se faire aspirer pour en être convaincu. Ajoutons à cela toutes les blagues ou références plus ou moins évidentes ajoutées par les développeurs qui s’en sont donné à cœur joie pour nous faire rire le plus souvent possible.
De nombreuses mécaniques de gameplay au service d’un level-design soigné
Aspirer (ou souffler) n’aura bientôt plus de secrets pour vous ! Si l’on commence gentiment en explorant l’hôtel avec sa lampe torche, très vite on récupère l’Ectoplast 3000 à même de nous permettre d’aspirer les fantômes. Pour cela, il faut au préalable les éblouir avec l’énergie concentrée de la lampe, puis les ferrer comme des poissons : le fantôme se débat et voit ses points de vie fondre comme neige au soleil. A vous de maintenant le stick droit dans la position inverse du déplacement du fantôme - et ce même s’il change de direction - pour faire monter une jauge qui une fois remplie vous permet d’envoyer valser l’ectoplasme violemment contre le sol. C’est d’ailleurs l’occasion de le projeter sur ses comparses pour faire des dommages collatéraux. Ils perdront d’ailleurs sûrement au passage leur objet de protection comme des boucliers ou des lunettes qu’en temps normal vous devez leur enlever par la ruse. Il existe différentes familles de fantômes, lesquels ont des comportements différents et nécessitent de les approcher d’une manière bien spécifique. Il arrive souvent que plusieurs fantômes aux attaques complémentaires s’y mettent à plusieurs pour tenter de vous piéger.
Que ce soit pendant les combats ou pendant l’exploration, il faut souvent jongler entre les différentes capacités que l’on apprend au fil de l’eau. Ainsi, le saut brutal de Luigi lui permet autant de se débarrasser d’ennemis un peu trop collants que d’ouvrir des passages que l’on avait tenté d’aspirer sans succès. La ventouse que l’on peut balancer un peu partout pour viser et atteindre des cibles vous aide à tracter toute sorte d’éléments comme vous défendre contre certains types d’ennemis. Le révéloscope fait apparaître des objets invisibles dont vous avez soupçonné la présence par un détail, comme c’est le seul moyen de vous débarrasser de certains monstres à la force surnaturelle.
Déjà remplis de petites énigmes très ingénieuses, le jeu gagne en puissance dès lors que Luigi se voit offert un acolyte de poche, le fameux Gooigi. Double de lui-même disposant de toutes ses capacités, l’entité verte certes craint l’eau, ce qui nous oblige à penser nos déplacements, mais s’avère capable de traverser grillages, tuyaux ou bouches d’égouts pour aller explorer plus en avant. L’exploration des mécanismes dissociés ou à actionner en plusieurs temps nous renvoie à ce que Nintendo sait faire de meilleur en terme de level-design. Les deux moustachus doivent parfois agir en même temps, ce qui même en mode solo reste possible : un Luigi s’immobilise en train d’aspirer une zone et il ne nous reste plus qu’à prendre le contrôle de l’autre pour venir aspirer à ses côtés. L’intérêt de Gooigi est aussi qu’il peut être incarné par un deuxième joueur en mode duo, un deuxième joueur qui cette fois-ci ne se sentira pas délaissé !
Je n’ai pas rencontré de difficulté particulière pour avancer dans le jeu, mais il faut bien avouer que les énigmes proposées par ce Luigi’s Mansion 3 sont de celles que nous raffolons. Totalement dans l’esprit des deux premiers épisodes, mais aussi de nombreux autres jeux du même type comme Captain Toad ou Pikmin, elles demandent le sens de l’observation et de comprendre la logique propre à la thématique du niveau, tout en ayant conscience de ses propres capacités, quitte à jongler entre les pouvoirs. Les habitués seront ravis de voir Nintendo au top de sa forme. Les nouveaux joueurs peuvent s’aider de quelques indices de K. Tastroff dans le menu de pause. L’ingénieur ne recule d’ailleurs devant rien pour aménager votre navigation et rendre plus confortable votre progression au fur et à mesure de l’aventure, évitant ainsi les écueils des joueurs amenés à faire de trop nombreux aller-retours.
Le jeu n’est pas difficile mais sait donner du répondant. Il m’est arrivé une seule fois dans l’aventure de tomber sur un os avec une énigme franchement plus complexe qui demande un certain enchaînement d’éléments. Je ne serai probablement pas le seul à rester bête sur celle-là, mais gageons que toutes les cellules grises de la communautés se mobiliseront pour se sortir de ce mauvais film. En dehors de cela, tout s’enchaîne parfaitement bien, et avec un plaisir non dissimulé. Il faut environ une quinzaine d’heures pour terminer le jeu, sans les à côtés (gemmes cachées qui demandent pour certaines un peu plus de réflexion, et le retour d’ennemis "boolversifiant"). Profitez-en bien car elles passent à toute vitesse !
Sauf erreur de ma part, pas de New Game Plus proposé à la fin de l’aventure : il faut reloader un point de sauvegarde précédent la fin du jeu pour pouvoir retourner explorer l’hôtel et compléter ses quêtes annexes. Pensez à récolter le plus d’argent possible, on ne sait jamais, ça pourrait servir !
Pour quelques lingots de plus
Les modes multijoueurs sont semble t-il devenus la norme même dans les jeux d’aventure à la base solo. Luigi’s Mansion 3 est un jeu incroyable, mais de nombreux joueurs continuent d’en demander toujours, ce qui a amené Nintendo à développer deux façons supplémentaires de jouer à plusieurs.
Tout d’abord une section multi en local. Les "jeux de l’étrange" sont trois arènes qui permettent de deux à huit joueurs de s’affronter aux points. "Tombes à la pelle" est une chasse aux fantômes dans un cimetière. "Grands canons" vous demande d’aspirer des boulets au sol pour les déposer dans des canons à actionner pour détruire des cibles mouvantes. "Bassin miné" est une piscine géante dans laquelle il faut ramasser des pièces tout en faisant attention à ne pas se faire toucher par des bombes. Les jeux sont honnêtes et égaieront quelques soirées. Le dicton "plus on est de fous plus on rit" est de circonstance.
Le mode multi en ligne est autrement plus intéressant puisqu’il propose d’explorer un dédale de salles jusqu’à quatre joueurs en coopération. Chaque mission en temps limité a un objectif différent, qui va du nettoyage de fantômes, au ramassage de pièces à la libération de Toad. Chaque joueur peut explorer librement et communiquer avec les autres joueurs par de petites phrases pré-enregistrées pour demander de l’aide ou de se rassembler. Un mode sympathique dont il faudra profiter les premiers mois avant que les joueurs ne deviennent trop rares sur les serveurs.
Du grand Nintendo ! Artistiquement et techniquement irréprochable, Luigi’s Mansion 3 est un bijou soigné dans tous ses détails. De son exploration palpitante à ses énigmes variées et recherchées, on ne s’ennuie jamais, seul ou à deux. Des modes multi local et en ligne ont été ajoutés pour prolonger un peu l’expérience, mais moi je n’ai qu’une envie, c’est de "boocler" le jeu à 100% puis le refaire, parce que c’est tout ce qu’il reste à faire... un nouvel épisode n’étant pas prêt d’arriver !
RYoGA – ryogasp 2025 | Mentions légales