Dernier ajout : 20 juillet 2021.
Au début des années 90 je lisais Picsou Magazine ! Dans les numéros de septembre 1991 à février 1992 débutèrent les premières pages liées au jeu-vidéo avec des reviews de jeux NES, SMS, Megadrive et micro !
Dans le numéro 236 c’est bien évidemment la sortie de Ducktales sur NES qui fait la sensation ! Il y a ainsi un concours Nintendo pour gagner des NES et des Game Boy et les jeux Duck Tales.
Dans un numéro suivant on trouve une page de publicité de présentation de la hot-line Nintendo.
La double-page qui traite de l’actualité jeu-vidéo sur consoles Nintendo, SEGA et micro de l’époque. On y découvre Sonic sur Megadrive pour la première fois !
Il y a aussi une page (de publicité) SEGA où Maître SEGA nous parle (et où c’est plus fort que nous, vous savez) ! Et même des hit-parade, en partenariat avec le mag Joypad !
Pendant quelques mois ça a été ma principale source d’informations de l’actualité vidéoludique, et puis je suis vite passé à Consoles+, Joypad et Player One !
Se replonger avec délice dans Player One !
Le changement de maquette de la rentrée 1993, aux couleurs bien chargées !
La folie DBZ, Street Fighter 2, et le duel Donkey Kong Country/Earthworm Jim !
Il y a tout juste 20 ans, le 17 novembre 2000, sortait le fabuleux Zelda : Majora’s Mask sur Nintendo 64 ! Je l’achetais jour J... et revenais peu de temps après au magasin pour rajouter la nécessaire expansion pack à la facture !
Deux magazines de début 2000 qui font leur couverture avec Majora’s Mask. Avec les incontournables soluces !
Novembre c’est le mois de tous les anniversaires... C’est ainsi que - entre autres - MarioKart DS a eu 15 ans, tout comme Pokémon XD sur Gamecube !
Ce 13 novembre est également sortie la Game & Watch spéciale Super Mario Bros (à l’occasion des 35 ans de Super Mario Bros) !
Je parle rapidement du Club SEGA dans les articles sur la Master System ou encore la saga Sonic.
Mais j’ai eu l’occasion de me replonger dans toutes les lettres que (Maître) SEGA envoyait aux membres du Club SEGA français à l’époque, soit entre les années 1991 et 1994.
Quatre formules principalement, une par an : celle de l’ère pré-Sonic avec l’espèce de kangourou bleu moche, puis celle de Sonic, celle de Maître SEGA lui-même avec l’œil du club, puis enfin "Select Round". Cette dernière formule est un livret de quatre page, là où les autres étaient de simples lettres recto-verso.
J’étais à l’époque membre du Club SEGA, et pas de Nintendo qui proposait lui également des feuillets devenus aujourd’hui cultes. Ce club m’a vraiment donné le sentiment d’appartenir à un groupe, même s’il n’était qu’épistolaire.
Sega, c’était vraiment plus fort que moi !
J’ai d’autre part retrouvé dans mon agenda scolaire de l’époque une petite mention assez sympathique !
Je vous ai parlé le mois dernier de l’exposition "Game" à la fondation EDF à Paris, une exposition qui revient sur l’histoire du jeu-vidéo. C’est au sein de cette expo qu’à été accueilli un des acteurs majeurs du jeu-vidéo mondial, Tomohiro Nishikado, le créateur notamment de Space Invaders. Celui qui est aussi considéré comme le pionnier du jeu-vidéo japonais est venu sur Paris pour donner une master classe dans le cadre de la sortie de la biographie qui lui est consacrée, écrite par Florent Gorges.
La conférence est revenue sur la carrière de Monsieur Tomohiro Nishikado, qui est resté pendant longtemps dans l’ombre de ses premiers succès et du carton planétaire de Space Invaders (1978), le tout au sein de la société Taito. Chargé de la division console de Taito pendant une décennie, celle des années 80-90, le créateur se lasse d’être un superviseur. Il quitte Taito pour fonder sa société et renouer avec quelques succès pendant dix ans, avant de partir à la retraite.
Après la conférence, une séance de dédicace permettait de récupérer la biographie "Space Invaders" de Florent Gorges, disponible aux Editions Omake Books.
D’ailleurs, mon Atari 2600 fonctionne toujours bien !
À Kyoto, l’une des plus belles expériences reste la visite du sanctuaire shintoïste Fushimi Inari-taisha. Ce sanctuaire est dédié au dieu renard qui veille sur les récoltes ou tout simplement la réussite de ceux qui viennent le prier, notamment les premiers jours de l’an.
Des arches géantes dites "torii" s’y trouvent un peu partout. Il est possible, moyennant quelques milliers d’euros, d’en acheter une à titre personnel ou celui d’une entreprise pour solliciter la bonne fortune.
L’ascension du sanctuaire et ses milliers de marches est assez longue, presque éprouvante, mais apporte une réelle satisfaction, de par sa beauté. Des milliers de torii surplombent les marches. Ils sont d’un orange très dense.
Quand on regarde l’arrière de la colonne on voit le nom en japonais des personnes ou des sociétés qui les ont acheté.
On grimpe, on grimpe. Avec de temps en temps de belles choses.
Arrivé en haut, en sueur, le souffle court, on savoure le calme d’une petite place.
On y trouve un petit restaurant avec une vue magnifique sur Kyoto.
Et on commande les fameuses "nouilles du renard". (Inutile de dire qu’il n’y a pas de renard dedans)
Alentours se trouvent les lieux les plus anciens du sanctuaire. Les renards ont des bavoirs.
Dans un petit autel, un store dans lequel les gens glissent leur carte de visite. Pour leur bonne réussite professionnelle. Je ne sais pas si les chasseurs de tête montent jusqu’ici !... En tous cas la mienne, toute orange, y est !
Il ne reste plus qu’à tout redescendre !
Je n’ai pas résisté aux petites figurines du renard, qui sont propices à l’accomplissement des souhaits.
Bon et du coup, quel rapport avec Starfox ?
Tout simplement qu’un jour de l’an au début des années 90, Shigeru Miyamoto est venu se recueillir au temple Fushimi Inari-taisha pour solliciter le dieu renard. Il travaillait en effet sur un projet de jeu en 3D pour la Super Nintendo qui était très important pour la société. Ce projet, c’était bien sûr Starfox. Et c’est là que Miyamoto s’est dit qu’il pourrait tout à fait prendre le renard comme animal personnage pour son jeu ! Cela ne pouvait que placer le jeu sous les meilleures auspices !
Miyamoto reprendra aussi l’idée des arches sous lesquelles on passe... pour avoir des bonus !
Notre petit groupe se rend ensuite vers un magasin de jeux vidéo rétrogaming et c’est là que je prends une Famicom, la toute première console de salon de Nintendo (équivalente à notre bonne vieille NES) ! Tout un symbole !
À suivre !
Chroniques rétrogaming du Japon
#3 Sur les pas de Nintendo à Kyoto
#2 Les bornes d’arcade Namco
#1 Den-den Town à Osaka
Troisième chronique (rétro)gaming du Japon ! Après les quartiers rétrogaming d’Osaka et les salles d’arcade Namco à Kyoto, nous voilà aujourd’hui sur les traces de Nintendo !
Au cours de notre voyage rétrogaming "Omaké Books" au Japon, notre groupe a eu le plaisir, que dis-je l’incommensurable bonheur, d’aller visiter les différents bâtiments de Nintendo à Kyoto. L’excitation était palpable, ce n’est pas tous les jours que l’on peut approcher les locaux de l’entreprise qui vous a fait rêver depuis des décennies ! Vous excuserez donc le petit côté fanboy qui peut transpirer de cet article !
La première petite surprise réservée par notre guide Florent Gorges : à peine sortis de notre rame de métro, il nous demande de nous retourner. Tadam ! Le tout nouveau bâtiment de Nintendo, avec le beau logo argenté, nous fait face. Il a été fini en 2014. Plein de petites fenêtres fermées... On ne rigole pas chez Nintendo, chez qui la sécurité doit être particulièrement renforcée.
Nous nous dirigeons donc d’un pas guilleret vers le bâtiment, situé dans l’arrondissement Minami-ku de Kyoto. Nous faisons d’abord le tour pour voir l’entrée principale de leurs précédents locaux, ceux de l’ère Gamecube/Wii.
Alors que nous contournons l’immense barrière qui garde les bâtiments, Florent nous indique que nous allons passer devant une entreprise de métallurgie qui a influencé Nintendo lors du développement d’un de ses jeux... Nous assistons en effet à l’œuvre d’aimants ferromagnétiques qui tractent les matériaux d’un bord à un autre. Mais de quel jeu peut-il bien s’agir ?
Vous souvenez-vous du temple de Zelda : Twilight Princess où grâce au magnétisme des bottes de plomb Link se retrouve la tête en bas ? C’est de là que serait née l’idée dans la tête des game designers du jeu ! Ravis de l’anecdote, nous prenons nos photos discrètement mais les employés de l’usine ont du se demander ce que voulait cette dizaine de touristes !
Après cette petite trotte, nous arrivons devant l’entrée du bâtiment qui a vu naître les Gamecube, Game Boy Advance, Wii et DS, et qui renferme aujourd’hui les archives de Nintendo. Nous faisons notre petite séance photo.
En face, un petit restaurant où ont du aller pendant longtemps les employés de Nintendo. Miyamoto lui-même devait s’y rendre, avant que la société ne lui demande d’arrêter d’arriver au travail à vélo à cause des risques potentiels, comme de nombreux fans déchaînés !
Nous continuons notre route pour revenir vers l’entrée des nouveaux bâtiments. Quand on croise un parc vert non tondu, on pense évidemment à Link qui n’a pas fait son boulot !
Les bâtiments proprets de Nintendo se sont intégrés au sein d’un quartier résidentiel et industriel. Un contraste amusant à observer.
On s’approche... (ça doit être sympa d’habiter juste à côté de chez Nintendo !)
Une dernière petite usine traditionnelle juste avant le nouveau building de Nintendo.
Et voilà les nouveaux locaux de Nintendo !
C’est là qu’est en train d’être développée la nouvelle console de Nintendo, la bien mystérieuse NX. Nous avons là encore pris nos photos, à quelques pas des futurs projets de Nintendo !
Nous reprenons ensuite le métro pour rejoindre Shōmen-dōri Ohashi, un autre arrondissement de Kyoto, qui a vu naître l’entreprise Nintendo.
C’est dans un quartier beaucoup plus résidentiel que nous allons visiter les tous premiers locaux de Nintendo, alors que la société ne faisait encore que des cartes à jouer. Oh mais tiens !... Un Gamepad abandonné sur la chaussée !
Après avoir traversé ce qui était jusque dans les années 70 un "quartier des plaisirs" (avec des petites maisons à un étage d’où les dames haranguaient leurs clients depuis la fenêtre), nous voilà devant les premiers locaux de Nintendo. Que Nintendo se soit retrouvé au milieu de tout ça n’était pas un hasard : la prostitution était proche de la mafia locale, laquelle avait besoin de cartes à jouer pour organiser ses jeux d’argent.
Séquence émotion face à la vieille pierre noircie des locaux.
La société de cartes à jouer "Hanafuda" est fondée en 1889 par Fusajiro Yamauchi. Elle est reprise en 1929 par le gendre de ce dernier, Sekiryo Kaneda, qui au passage prend le nom de Yamauchi. Les locaux n’étaient alors qu’une petite boutique en bois (et qui fut détruite en 2004). Ils deviennent cette usine en pierre sous Sekiryo Kaneda Yamauchi en 1933 afin de répondre à la demande toujours grandissante, notamment à l’étranger. Hiroshi Yamauchi, le petit-fils, reprend la société en 1949, à l’âge de 22 ans. Il signe en 1959 un contrat pour développer des cartes sous licence Disney, puis se tournera dans les années 70 vers les jouets mécaniques et électroniques, puis les jeux vidéo.
L’usine est très grande, il suffit d’aller sur les côtés du bâtiment pour s’en rendre compte !
Pour la suite et fin de l’aventure, il faut se rendre dans le bâtiment de Nintendo sans doute le plus aimé par les gamers. Nous traversons le pont au dessus de la rivière Kamo.
Et nous y voilà !
Voilà le bâtiment dans lequel ont notamment été créés les premières machines de jeux vidéo de Nintendo : les Color TV Game, les Game & Watch ou encore la Famicom ! C’est ici aussi que va naître la Super Nintendo et tous ses jeux emblématiques ! Les locaux ont ensuite abrité un temps les studios d’Intelligent System. Aujourd’hui c’est le Mario Club, testeurs de Nintendo, qui occupent les lieux.
Merci Nintendo !
À Kyoto, les différents bâtiments de Nintendo peuvent être observés depuis les hauteurs du sanctuaire Fushimi Inari-taisha. Ici les récents.
Mais ça c’est une autre histoire ! À suivre !
Suite #4 Sur les pas de Starfox
Chroniques rétrogaming du Japon #2 Les bornes d’arcade de Namco
Chroniques rétrogaming du Japon #1 Den-den Town à Osaka
Quelques photos persos liées aux jeux vidéo : Micromania Game Show, Pokélord Masters, Nintendo Show.
RYoGAMEOVER, le blog de RYoGA sur les jeux vidéo !