Dernier ajout : 27 avril.
C’est avec une grande joie que nous accueillons désormais la trilogie BioShock sur console Nintendo ! Tout comme avec les collections Bordelands et XCOM, 2K Games propose les jeux à l’unité sur l’eShop ou en sortie boite impliquant immanquablement des téléchargements. Pour BioShock, ce sont les premiers chapitres de chaque jeu qui sont sur la cartouche ce qui oblige à télécharger le reste. Que ce soit en full démat ou en téléchargements complémentaires de la version boite, il va falloir préparer les cartes SD !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Bienvenue à Rapture
1960. Suite à un accident d’avion, notre personnage échappe de justesse à la mort et dérive en plein milieu de l’océan Atlantique. Devant lui un phare majestueux, qu’il s’empresse de rejoindre pour découvrir l’accès à une incroyable ville sous-marine : Rapture !
Une fois sur place, un voix nous accueille pour nous guider. L’environnement, très art-déco, est certes magnifique, mais laissé à l’abandon depuis des années. Des humanoïdes appelés les Chrosômes, dégénérescences des anciens occupants, veulent nous tuer dès notre arrivée. Armé au départ d’une clef à molette et d’un simple pistolet, nous découvrons une seringue de plasmide qui nous confère des pouvoirs surnaturels, le premier étant de lancer des éclairs pour immobiliser les ennemis et interagir avec les environnements.
Plus loin, nous faisons la rencontre d’un terrifiant duo : un mastodonte en scaphandre accompagné d’une toute petite fille, aussi frêle que dérangeante. C’est une "petite sœur" et son "protecteur". Quand vient le moment de les affronter, et que le géant est tué, vous avez le choix d’épargner la fillette comme de la tuer pour en récolter un maximum de ressource, le fameux "adam" qui va vous permettre d’évoluer génétiquement.
Si votre but premier est de sortir d’ici vivant, la voix vous demande rapidement de l’aider et va vous guider dans les différentes zones qui sont autant de pièces digne d’un paquebot géant... ou d’un manoir hanté. Plus on avance dans l’histoire et plus on en apprend sur les origines de ce sinistre endroit.
Des pouvoirs phénoménaux
Pour survivre dans ces environnements sanglants et aliénés, nous allons progressivement obtenir de nombreux pouvoirs et armes aux effets aussi fantastiques que variés.
Il y a tout d’abord les plasmides, créations génétiquement modifiées qui vont vous permettre de lancer des sort avec votre main gauche. La première récupérée vous permet donc de lancer des éclairs. Puis viendront d’autres éléments, comme le feu ou la glace, qui amène à interagir avec les environnements comme des flaques d’huile à enflammer ou des blocs de glace à faire fondre. L’un d’entre eux vous permet d’attirer des éléments par télékinésie pour les projeter sur vos cibles. D’autres plasmides encore plus mystérieux sont à débloquer, sachant qu’au départ vous êtes limité dans leur nombre, ce qui implique de devoir choisir ou changer de pouvoir auprès de bornes dédiées.
Leur utilisation est limitée, symbolisée par la barre d’énergie bleue, et vous oblige d’utiliser une seringue pour la régénérer. Autant dire que les Seringues d’Eve comme elles s’appellent, tout comme les trousses de soin, sont vivement recherchées parmi d’autres objets dans les décors, quand on ne peut carrément pas les acheter contre quelques dollars dans des stands ornés du visage d’un clown.
Les pouvoirs spéciaux peuvent être sélectionnés en passant de l’un à l’autre avec la gâchette gauche, ou en la maintenant pour faire apparaitre une roue les représentant. Même chose avec les armes de votre main gauche, attribués à la gâchette gauche. Il est vrai que l’on s’emmêle un peu les pinceaux au départ, mais l’efficacité, autant que la variété, est fulgurante.
D’autres fortifiants peuvent être trouvés sur place, achetés ou obtenus par l’expérience. Comme les plasmides, ils sont à attribuer dans des espaces limités et boosteront toutes vos capacités. Force, puissance, déplacements, interactions avec les machines, capacité à pirater les systèmes qu’ils soient robots, coffres fermés et distributeurs en tout genre. A vous de choisir ce que vous préférez, nous avons opté pour une invisibilité lorsque immobile (pratique pour laisser passer les sentinelles robotiques qui vous traquent) ou encore de l’électricité mortelle dégagée pour tout contact ennemi, entre autres réjouissances.
De fait, la quête de pouvoirs s’avère particulièrement palpitante, de par leur variété et leur interactions toujours intéressantes d’un point de vue ludique.
Les dessous de l’affaire
Interdit aux moins de 18 ans, BioShock présente un univers sombre, glauque, véritablement malsain et dérangeant. Les créatures qui nous assaillent semblent toutes droit sorties d’un asile d’aliénés. Le sang gicle de toute part. L’utilisation de drogues vous confère des pouvoirs obtenus dans une souffrance perceptible. Tous les repères de bien et de mal sont brouillés.
Ce malaise est d’autant plus fort que cette violence se déroule au sein d’un endroit autrefois riche et luxueux aujourd’hui laissé à l’abandon. Les salons de danse sont en décrépitude, mais la musique romantique des années 50 continue d’être diffusée. Poussant le contraste jusqu’au bout, certaines séquences proprement hallucinées vous feront combattre des hommes masqués et ultra-violent virevoltant sur la plus intense des valses.
Et surtout, ce monde autrefois idyllique est le vestige d’un monde ultra-contrôlé où ses habitants étaient manipulés de toute part, que ce soit leurs corps avec de la chirurgie ou leurs esprits avec une propagande à base de publicités très orientées. Un endroit où tout esprit sensé n’aurait pas envie d’être.
En ce sens Bioshock est, au delà de sa violence, fascinant. Sa réussite est d’avoir réussi à distiller cet univers dans des niveaux rigoureusement échafaudés. La progression est toujours mue par le scénario, que ce soit la recherche d’un personnage, d’une arme ou d’une faculté. Les environnements restent variés malgré le fait que tout se passe dans les tuyaux de cette ville de plomb. Si le début nous a sérieusement perturbé, et même un peu perdu, toute la deuxième partie du jeu est si intense qu’il a été impossible de lâcher la manette avant d’avoir le fin mot de l’histoire.
Le jeu n’est pas très long, comptez un peu plus de dix heures. Mais il est fort probable que vous ayez envie de le refaire pour le voir sous un autre œil ou prendre des décisions différentes, tant scénaristique avec le sort que vous faites aux petites sœurs que ludique avec la gestion des plasmides.
Quand il n’y en a plus...
Le jeu propose d’office les trois DLC : "Individualisme" où l’on doit vaincre un Protecteur quasiment à mains nues, "Des événements épouvantables" où l’on doit sauver des petites sœurs en situation inconfortable, et "Mondes de douleur" où l’on dispose de toutes ses armes dans une série d’arènes.
Les commentaires audio des réalisateurs sont disponibles, à condition d’avoir trouvé les bobines cachées dans le jeu. Plusieurs spot promotionnels filmés de l’époque sont également de la partie.
Enfin, la galerie des personnages 3D et des illustrations nous est présentée de manière bien originale puisque nous arpentons un musée avec le moteur du jeu !
Encore un jeu majeur de l’histoire vidéoludique qui rejoint les rangs de la Switch ! BioShock est un très bon jeu qu’il est encore temps de découvrir, puisqu’il s’agit désormais d’un "classique".
Pour terminer, je vous propose de découvrir le début du jeu en vidéo !
Xenoblade Chronicles est pour moi un jeu majeur des années 2010, et c’est avec grand plaisir qu’on l’accueille aujourd’hui sur Switch, dans une version remasterisée. Ajustements graphiques, de l’interface, ajout d’un épilogue disponible d’entrée pour les plus pressés.
Je commence l’aventure en vidéo, on verra jusqu’où ça nous mènera !
La Wii U est certes morte et enterrée (et ce d’autant plus que la Switch lui "pique" toutes ses exclues !), mais j’avais envie de revenir sur quelques uns de ses titres qui figurent parmi mes préférés, et qui n’ont pas - encore - été adaptés sur Switch !
The Wonderful 101 est un incroyable beat’em up par Platinum Games, les créateurs entre autre de Bayonetta. J’en avais fait le test enjoué à l’époque de sa sortie sur Puissance-Nintendo, mais pas de vidéo. Erreur réparée. Et le jeu sort sur Switch cet été !...
Pikmin 3 est l’un de mes titres préférés sur Wii U, et on l’attend de pied ferme sur Switch tout de même ! Edit 5 août : c’est fait, il sortira le 30 octobre 2020 sur Switch !
Et enfin Splatoon, remplacé depuis sans vergogne par Splatoon 2 sur Switch... mais j’avais envie de retrouver l’ambiance des premiers instants de la série !
Splatoon fête d’ailleurs ce 28 mai ses 5 ans sur Wii U !
C’est en 1980 que Namco publie le jeu Pac-Man dans les salles d’arcade. Après celui de Space Invaders un an auparavant, c’est un incroyable succès.
Le jeu est d’ailleurs devant Space Invaders en terme de ventes, mais il faut dire que le jeu a été publié sur tous les supports possibles et imaginables au fil des années.
Pour ma part je n’ai découvert le jeu que sur Atari 2600 bien des années plus tard. La version n’était pas très bonne, mais je n’en savais rien et j’y ai bien joué à l’époque !
Avant ça, Pac-Man, c’était surtout le dessin-animé qui fut diffusé à la télévision pendant plusieurs années (avec le générique interprété par William Lenergie). J’en avais fait des dessins !
Notez que j’avais déjà fêté les 35 ans de Pac-Man en 2015, avec le test du jeu NES sur la console virtuelle de la Nintendo 3DS !
Je vous laisse avec une petite vidéo de la version NES de Pac-Man (disponible sur NES Mini) !
Je parle rapidement du Club SEGA dans les articles sur la Master System ou encore la saga Sonic.
Mais j’ai eu l’occasion de me replonger dans toutes les lettres que (Maître) SEGA envoyait aux membres du Club SEGA français à l’époque, soit entre les années 1991 et 1994.
Quatre formules principalement, une par an : celle de l’ère pré-Sonic avec l’espèce de kangourou bleu moche, puis celle de Sonic, celle de Maître SEGA lui-même avec l’œil du club, puis enfin "Select Round". Cette dernière formule est un livret de quatre page, là où les autres étaient de simples lettres recto-verso.
J’étais à l’époque membre du Club SEGA, et pas de Nintendo qui proposait lui également des feuillets devenus aujourd’hui cultes. Ce club m’a vraiment donné le sentiment d’appartenir à un groupe, même s’il n’était qu’épistolaire.
Sega, c’était vraiment plus fort que moi !
J’ai d’autre part retrouvé dans mon agenda scolaire de l’époque une petite mention assez sympathique !
La Wii est sortie il y a treize ans, et j’avais envie de revenir en vidéo sur quelques titres d’il y a dix/huit ans et pour lesquels j’ai beaucoup d’affection.
Final Fantasy The Crystal Bearers (2010)
Voilà un jeu que j’avais attendu depuis son annonce en 2006, et apprécié presque envers et contre tous, en raison de son côté foldingue.
The Last Story (2012)
Pas le j-rpg que l’on aurait pu attendre du créateur de la saga Final Fantasy, et c’est sans doute ce qui a déplu à l’époque, mais pour moi une grande fresque humaniste super fun à jouer ! Voir mon test d’alors !
Metroid : Other M (2010)
Encore un jeu mal aimé que j’avais littéralement adoré à sa sortie. J’ai grand plaisir à vous en parler aujourd’hui ! La vidéo rejoint l’article de la saga sur le site !
Pandora’s Tower (2012)
On continue avec Pandora’s Tower, un jeu d’aventure/action marquant qui nous met aux mains d’un chevalier armé d’une chaîne qui part affronter les monstres d’un donjon pour délivrer sa bien aimée d’une horrible malédiction. Dit comme ça, rien d’extravagant, or le jeu l’est assurément : on manie la chaine au combo wiimote/nunchuck et notre dulcinée se transforme en créature repoussante à moins que l’on ne lui amène la chair de monstre qu’elle doit ingurgiter ! Un excellent jeu que je vous propose de redécouvrir en vidéo. J’en avais écrit le test à l’époque de sa sortie.
Voir toutes les autres vidéos !
Tiens j’ai une histoire à raconter sur le jeu Taz Mania sur Megadrive !
Pour un magazine (sûrement Megaforce), j’avais voulu faire un "Highscore", soit un nombre de points le plus important possible sur le jeu. Le magazine spécifiait qu’il fallait réaliser la photo du score lors du dernier boss.
Oui oui on réalisait une photo argentique de son écran. Et c’était flou une fois sur deux... voire plus. Bref.
J’avais repéré qu’il était possible à un certain stade du jeu de faire grimper les points en réalisant l’attaque tornade de ce cher Taz face à une souris pygmée qui balance des flèches à l’infini sans bouger. Je pose une altère sur le bouton de la manette et je laisse faire.
Je laisse tourner la Megadrive toute une nuit. Le lendemain le transformateur de la console est bien chaud, mais le jeu est toujours branché et Taz continue d’engranger les points qui ont atteint un score pharaonique. Mais ce n’est pas fini. Il faut maintenant finir le jeu.
Et pour ceux qui connaissent Taz Mania, il y a ce satané niveau des mines de l’enfer, avec le chariot. Un niveau où tu joues tout puisqu’il est très facile d’y perdre toutes ses vies et de faire Game Over. Autant dire que c’est hors de question.
Je passe le niveau des mines.
Il ne reste "plus" qu’à finir le jeu et se présenter devant le boss final, faire pause et prendre une photo. Il n’était même pas obligé de battre le boss pour le challenge, mais j’imagine bien que je l’ai eu une énième fois.
J’ai envoyé ma photo au magazine mais je n’ai pas gagné le concours. Quelqu’un a réussi à faire encore plus ! (Mais comment ?!)
Pas grave, mais c’était rigolo comme challenge ! Rigolo aussi de retrouver ces photos et ce souvenir !
PS : Il parait que cette anecdote est nulle parce que j’ai perdu. Triste je suis !
Bonus : une photo (encore floue) de ce cher Sparkster que j’ai réalisé sous l’antique logiciel de retouche Kid Pix !
Lors de son annonce officielle à l’E3 2019, j’étais tout content à l’idée de retrouver ce cher Panzer Dragoon dans une version refaite sur Switch. Prévu pour la fin 2019, le jeu ne donne plus de nouvelles jusqu’à l’annonce de sa sortie immédiate lors d’un Nintendo Direct Mini surprise le 26 mars 2020.
Je me jette donc sur la bête. L’essentiel est là : il s’agit toujours d’un shoot’em up 3D avec une ambiance "atmosphérique". Le remake est plutôt bon, même si inégal : on perd totalement le charme du premier niveau, tandis que certains sont plus réussis en terme d’ambiance que les originaux.
Au final c’est un bon jeu, forcément marqué par les années même si il y a eu une mise au goût du jour. Je ne sais pas si il pourra plaire à d’autres personnes en dehors des fans de base. J’espère que oui !
Je vous propose de découvrir le début du jeu avec moi !
Pokémon Épée / Bouclier est sorti le 15 novembre dernier - et j’ai adoré ! Quatre mois après il était temps de faire un point sur le jeu !
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