Dernier ajout : 28 mars.
Lancé en 2013 sur Wii U et 2014 sur 3DS, l’eShop était le successeur de la Chaîne Boutique Wii, à savoir l’interface de vente des jeux dématérialisés de Nintendo.
Après dix années de service et des restrictions de fonctionnement progressives, la boutique de vente en ligne de la Wii U et de la 3DS est aujourd’hui fermée.
Mon affect avec la chaîne était moindre qu’avec la Chaîne boutique Wii ou Miiverse, pour la simple raison que, contrairement aux deux services pré-cités, l’eShop proposait beaucoup moins d’interactions (Chaines Nintendo originales sur Wii et possibilités créatives et communautaires de Miiverse).
Le shop Wii U proposait les jeux Wii U en dématérialisé, de nombreux jeux dits "indépendants" et une Console Virtuelle (V2) bien fournie avec des jeux NES, SNES, N64 et même Game Boy Advance, Nintendo DS et Wii !
Je vous propose de faire une dernière balade dans l’interface avant sa fermeture.
Et c’est la dernière fois qu’on pourra récupérer des points argent via la mission mensuelle sur le site My Nintendo !
Nintendo sort un remaster de Metroid Prime (2002) de bien bonne facture. Le jeu est toujours aussi impressionnant ! Découvrons-le en vidéo !
à lire : La saga Metroid
Sur Twitch, nous avons refini ensemble The Legend of Zelda : Breath of the Wild !
(22 janvier - 25 février)
Juste avant Tears of the Kingdom !
L’occasion aussi de fêter mes 1 an de stream sur la plateforme !
à lire : Je me lance sur Twitch
Surprise du Nintendo Direct du 8 février, des chaînes Game Boy et Game Boy Advance ont été ajoutées pour les possesseurs d’un abonnement Nintendo Switch Online (GB) et pack additionnel (GBA) !
Découvrons tout cela en vidéo !
Jeu de lancement de la Wii développé par Ubisoft, Red Steel est un FPS qui utilise avec réussite le combo Wiimote/Nunchuk ! Retour sur un coup de cœur !
Et découverte de sa suite, sortie en 2010, que je n’avais pas encore eu l’occasion de lancer ! Red Steel 2 utilisait le Wii Motion Plus (ou Wiimote Plus), une manette qui était beaucoup plus précise dans la reconnaissance de mouvements.
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Le mythique Goldeneye 007, sorti en 1997 sur Nintendo 64, est enfin de retour dans le giron de Nintendo ! En effet, le jeu appartient à Microsoft depuis le rachat du développeur Rare en 2002 ! Et un accord semble avoir été aujourd’hui trouvé puisque le titre est désormais disponible sur la chaîne Nintendo 64 du Nintendo Switch Online ! Du multijoueur en ligne entre amis a été ajouté. Le jeu bénéficie d’un polish visuel bienvenue et bien que daté, il est toujours aussi plaisant à jouer !
J’en ai profité pour rebrancher Goldeneye 007 sorti en 2010 sur Wii, une nouvelle version alors, développée par Activision, qui reprennait entre autre les niveaux de la version 64, et qui ajoutait du multijoueur en ligne. C’était un de mes jeux de l’année 2010. Et c’est toujours très agréable à jouer !
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Mon mot d’ordre de cette année était "finir les jeux en suspens". C’est ainsi qu’après avoir fini le médiocre Sonic Forces commencé il y a peu, ou repris Hyrule Warriors l’ère du Fléau, j’ai entrepris de terminer un titre laissé abandonné en 2004 : Metroid Prime 2 !
C’est également pour cette raison que je décide de relancer The Legend of Zelda sur NES, le tout premier épisode de la saga, que je n’avais jamais fini ! Je lance à cette occasion ma chaîne Twitch pour avoir du soutien dans cette épreuve. Avec l’aide des spectateurs qui interagissent dans le tchat, je viens à bout du jeu ! Galvanisé par cette victoire, j’enchaîne avec The Adventure of Link, autre épisode que je n’ai jamais fini. Au bout d’incroyables efforts, je parviens à vaincre le vil Ganon (dans la foulée, je refais mon Zelda 3 d’amour) !
Fin janvier sort Légendes Pokémon : Arceus, un jeu d’aventure qui dynamite la saga avec des zones de très grande envergure à explorer, des montures pour varier cette exploration, et une quête/capture de Pokémon qui s’affranchit du système ancien en nous permettant de capturer à la volée sans combat les créatures qui se baladent à même le terrain. J’ai adoré l’ambiance, même si l’histoire est, tout du long, un gros foutage de gueule (mais soit).
On l’a vu avec Zelda, les chaînes Nintendo Switch Online tournent à plein régime. C’est aussi le cas de la chaîne Nintendo 64 sur laquelle était sorti fin d’année précédente Paper Mario, autre jeu que je n’avais jamais fini. Ravissement de bout en bout, je termine enfin le jeu en début d’année !
Autre chaîne Nintendo Switch Online sortie en 2021, la chaîne Megadrive me permet de rejouer à mes titres préférés comme Sonic 2, Toe Jam & Earl, Decapt Attack ou Earthworm Jim. La chaîne proposera tout au long de l’année 2022 des titres que j’ai pu découvrir ou terminer pour la première fois (merci le rembobinage) comme Contra Hard Cops, Strider, Musha Aleste, Altered Beast, Super Fantasy Zone ou Zero Wings ("All your bases belong to us") ! Je n’ai jamais au autant l’impression de redécouvrir la Megadrive, une de mes machines préférées !
Et puisque sur Twitch on est lancé sur les Zelda, avec une communauté sympathique qui me suit, je refais The Legend of Zelda : Ocarina of time sur Nintendo 64 ! Un jeu que je connais-sais "par cœur" mais que le temps a visiblement éprouvé au vu de ma difficulté à poursuivre l’aventure ! De très bons moments, et le plaisir de le finir une nouvelle fois !
C’est là que je me laisse tenter par le seul jeu PS4 qui me faisait de l’œil : Kena Bridge of Spirit, un Zelda-like justement. Malheureusement, même si le jeu est de qualité, visuelle, artistique, et tient la route manette en mains, rien n’aura su m’empêcher de bailler d’ennui. Je ne l’ai pas terminé à ce jour, et ce n’est vraiment pas bon signe.
En mars sort la première fournée de nouvelles courses en DLC de Mario Kart 8 Deluxe, DLC que j’obtiens gracieusement parce que je suis abonné Nintendo Switch Online "Expansion Pack". Je profiterai avec plaisir des ajouts de courses sympathiques (sans plus) tout au long de l’année.
Et puis il est là, fin mars, le nouveau Kirby ! Kirby et le monde oublié ne me dit trop rien au départ, puis je craque finalement. Et je ne regrette pas un instant ! Ce Kirby est de très haute qualité de réalisation, et surtout un plaisir à jouer de bout en bout ! Le coup de cœur de l’année !
Bugsnax m’avait fait de l’œil à la conférence de présentation de la PlayStation 5 en 2020. J’étais donc content d’apprendre que le jeu sortait sur Switch en avril. J’ai pu en faire le test pour Puissance-Nintendo. Au final une petit aventure sympathique, non sans défauts.
En avril sur Twitch je me relance dans (presque) tous les Sonic 2D puisque j’enchaine Sonic The Hedgehog 2, Sonic 3 et Knuckles (sur Wii U) et je boucle avec Sonic Mania.
En mai sur Twitch je me relance dans The Legend of Zelda : Majora’s Mask sur Nintendo 64, et on le termine en un mois ! Encore une sacrée aventure partagée avec les membres de la communauté !
En juin sort Wonder Boy Collection et j’en ai fait le test. Je suis très content de retrouver les jeux de cette série que j’affectionne particulièrement. Après c’est dommage qu’il n’y ait pas Wonder Boy III the Dragon’s Trap dans cette compilation...
Fin juin j’ai une furieuse envie de jouer à un Mario 2D. Je craque alors que Super Mario Maker 2, que j’avais zappé lors de sa sortie en 2019. J’avais alors juste la preview du jeu pour PN.
Au passage j’essaie de me replonger dans Céleste, que j’avais essayé via l’offre "jeu à l’essai" des abonnés Nintendo Switch Online, profitant d’une promotion eshop. Je vais à peine plus loin, le jeu devenant trop dur pour moi passé un certain stade.
Après avoir terminé Majora’s Mask, j’enchaîne avec The Legend of Zelda : the Wind Waker HD sur Wii U ! J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à refaire cette aventure, tout au long de l’été, c’était parfait !
Sorti au cours de l’été 2022, Pocky & Rocky Reshrined est un remake d’un jeu Super Nintendo apprécié que j’attendais depuis son annonce. Le jeu s’avère franchement ardu et pas très fun. Je le termine, sans grande envie d’y retourner ensuite.
Pendant l’été je me relance également dans Metroid Dread, mon GOTY 2021. Je ne l’ai pas encore reterminé mais cela ne saurait tarder.
Fin août sort Xenoblade Chronicles 3, peut-être le jeu Switch le plus attendu de l’année, avec Splatoon 3 ? Je me lance dans l’aventure, mais très vite quelque chose ne va pas, et ce sentiment ne me quittera jamais de l’aventure, s’accentuera même. Je vous invite à retrouver mes impressions détaillées dans mon test complet du jeu !
Autre jeu que j’attendais beaucoup, et qui a su se faire désirer, Teenage Mutant Ninja Turtles : Shredder’s Revenge est une réinterprétation du beat’em up façon Tortues Ninja à la Turtles in Time. J’ai bien aimé mais j’ai largement préféré Streets of Rage 4 (2020) au niveau du feeling de jeu et de l’ambiance.
Et pour rester dans les Tortues Ninja, la superbe compilation TMNT The Cowabunga Collection regroupe TOUS les titres Tortues Ninja des années 80-90, pour mon plus grand bonheur. Je vous invite à lire mon test du jeu.
Début septembre sort Splatoon 3. J’avais pu tester le jeu fin août à l’occasion d’un World Fest Premiere, qui m’avait bien refroidi. En effet, les annulations en plein match pour déconnexion de joueurs en début de partie, les matchs tricolores inexistants et aucune réelle nouveauté ont fait pour moi de ce jeu une grande déception.
Alors c’est original, mais j’ai envie de parler d’une démo que j’ai faite. Tinykin est un jeu de plateformes en 3D, mélange entre un Pikmin-like et un Paper Mario-like. J’ai adoré l’heure que j’ai pu faire grâce à cette démo, mais je n’ai pas encore transformé l’essai. J’aimerais bien que ça puisse sortir en boite, ou alors qu’il y ait une promotion significative sur l’eshop.
Sur Twitch, après avoir fini Wind Waker, j’étais bien embêté. En effet, cela faisait un an que j’avais commencé un Let’s Play de Twilight Princess HD, et que je voulais le terminer sur ce format. J’ai donc terminé Zelda TP HD sur Youtube et j’ai fait un live de debrief sur Twitch. La boucle était bouclée et cette aventure de longue haleine terminée !
Fin octobre il y a enfin une promo sur la collection de jeux Pac-Man sortie plus tôt dans l’année, Pac-Man Museum +. Je reviendrai sur cette excellente compilation !
Bayonetta 3 sort le 28 octobre sur Switch, et c’est bon et foutraque ! Vous pouvez lire mon test que j’ai fait du jeu.
Après Twilight Princess HD, je peux tranquillement enchaîner sur Twitch sur Skyward Sword HD ! Je en sais pas si c’est le jeu lui-même, mais contrairement à nos live Zelda qui se bouclaient en un mois, là on n’y est toujours (mais sur le point de boucler au moment d’écrire ces lignes) ! Il est vrai que je ne porte pas particulièrement Skyward Sword dans mon cœur... vivement Breath of the Wild !
Sonic Frontiers. Au début je n’arrivais pas à me hyper sur ce nouvel épisode de Sonic. La série 3D m’a tellement déconcerté (faut voir la gueule de Sonic Forces) et cette volonté de singer Breath of the Wild n’arrivait pas à me rassurer. Et puis j’ai eu la chance de pouvoir faire le test pour PN. Et j’ai a-do-ré le jeu. Passé un début un peu bancal, le jeu a vraiment quelque chose à nous proposer et surtout offre un gameplay vraiment fun. Ma plus grosse surprise de l’année !
Et après ce très bon Sonic, quel plaisir de pouvoir faire une nouvelle aventure Pokémon ! Je choisis Pokémon Écarlate et m’éclate littéralement sur cette aventure en mode ouvert pleine de générosité ! Un excellent épisode, malgré ses évidents défauts techniques.
Ah, et pour le réveillon j’ai opté pour le petit jeu sympathique Kirby’s Dream Buffet, qui était en promo. Sympathoche, j’y reviendrai en vidéo sur Youtube.
Il est temps de conclure ! Cette année 2022 aura bien sûr été marquée par mon engagement sur les live Twitch, une aventure très différente de celle que je mène sur youtube depuis dix ans, puisqu’elle implique une interaction avec les personnes qui regardent, et qui restent pour la plupart, pour créer une petite communauté. Les temps forts étaient évidemment les jeux Zelda, et on continue en 2023 avec Breath of the Wild, en attendant Tears of the Kingdom en mai !
Sur Switch cette année, mes jeux préférés ont clairement été Légendes Pokémon : Arceus, Kirby et le monde oublié, Sonic Frontiers et Pokémon Écarlate ! Mes déceptions Xenoblade Chronicles 3 et Splatoon 3.
En 2023, j’attends bien évidemment The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, mais aussi Pikmin 4 et Final Fantasy VII Remake partie 2 (même si ce sera exclue PS5 et que je ne compte pas prendre la machine).
Merci de m’avoir lu jusqu’ici, et merci de votre soutien. Je vous souhaite une bonne année 2023 !
Suite : L’eShop Wii U / 3DS ferme ses portes
Mes jeux de 2023
J’ai terminé Pokémon Écarlate et je vous ai fait une petite vidéo pour vous donner mon avis sur le jeu !
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Après son passage en 3D réussi avec les Sonic Adventure fin des années 90, la saga Sonic s’est enfermée depuis dans de sempiternelles suites dont la 3D ne servait plus qu’à habiller de longs couloirs de jeu de moins en moins intéressants. En dehors de revival 2D ou de changements de design, jamais rien n’avait osé être entrepris par les équipes de chez SEGA pour véritablement emmener la saga autre part. Les mauvais épisodes se succédaient, enterrant la patience des fans du hérisson bleu, résolus à ce que plus rien ne passe pour leur héros et leur saga préférés. En choisissant le mode ouvert, Sonic Frontiers sort enfin la licence de son entêtement, pour notre plus grand plaisir.
Test publié sur Puissance-Nintendo
Sonic sans frontières
Pour mettre les choses au clair tout de suite, Sonic Frontiers n’est pas un open world où tout se passe en une seule carte gigantesque comme Zelda Breath of the Wild ou encore The Witcher 3.
Le jeu propose plusieurs mondes bac à sable, généralement de très grande envergure. Ils le sont assez pour que l’on ait en permanence ce sentiment d’immensité et d’euphorie. Ils sont remplis de reliefs et de choses à faire, si bien que l’on peut se sentir très souvent perdu.
Contrairement à ce que le titre indique, il y a bien des frontières dans ce Sonic : ce sera soit la mer, soit des falaises, soit, exceptionnellement, des limites invisibles rappelées par une voix mystérieuse. Rien qui ne soit choquant puisque même Breath of the Wild nous indiquait par un petit message les bordures du monde explorable.
Une carte peut nous aider à nous repérer, mais pour la dévoiler progressivement il faut résoudre des petites énigmes ça et là. En soit, c’est motivant, tant les énigmes sont amusantes, mais la révélation de la carte est si avare que l’on regrette presque qu’il ne suffise pas de marcher dans une zone pour en dévoiler les dessous. Ne plus savoir où se situent certains points clés par lesquels on est déjà passé parce que l’énigme du coin n’a pas été trouvée ou résolue peut s’avérer frustrant. On parcourt ainsi beaucoup les lieux, parfois pour rien, mais heureusement jamais avec déplaisir. Des ordres de missions et des halos lumineux sont là pour nous aider à nous repérer.
Car Sonic peut enfin courir à toute vitesse dans des environnements géants et ouverts, ce qui est particulièrement agréable en soit. La super vitesse est même débloquée un peu plus tard, ce qui renforce ce plaisir d’exploration à vitesse grand V. Quel bonheur de pouvoir juste tracer sa route pour rejoindre un objectif au loin quand c’est nécessaire.
Les zones sont pleines de relief et Sonic s’adapte assez bien en gravissant les collines, remontant même les montagnes ou des ennemis géants quand c’est possible. Il y a bien sûr de nombreuses chutes dans le vide mais le jeu nous remet toujours à l’endroit le plus proche pour ne pas nous faire perdre de temps.
Le jeu propose également énormément de structures flottantes et de rails de glisse, le tout bondé de bumper, ce qui concourt à la richesse de la proposition ludique faite par le jeu.
Nous pourrions résumer cette première approche par "aucune frontière pour le plaisir de jeu" tant c’est ce qui ressort de l’expérience une fois manette en main. La Sonic Team propose des environnements de jeu de grande envergure, remplis d’objectifs, certains obligés pour progresser, d’autres juste pour le plaisir d’explorer. Et ce, sans parler des affrontements avec les ennemis de toutes tailles, de toute sorte et des boss de fin de zone épiques.
C’est le chaos
Un point sur l’histoire, qui vient rythmer l’exploration de manière régulière et légère. Elle puise sa source dans l’essence même de toute la saga, et s’avère particulièrement gratifiante pour les fans.
Eggman a activé malgré lui un portail vers le cyberespace, une zone chaotique dans laquelle il se retrouve coincé. C’est également le cas des amis de Sonic, condamnés à vivre dans le réel sous forme de fantômes dématérialisés. Sonic se charge de rétablir leur consistance et la stabilité des zones gardées par des titans à l’origine de la corruption.
Pour cela, vous devez récolter des jetons "souvenirs" pour débloquer une petite scène avec un ami de Sonic et faire progresser l’histoire. Sonic fait la connaissance des Kocos, sortes de Korogus, dont l’origine et le sort ne manquera pas de vous interpeler. Les titans ne peuvent être battus que par les Chaos Emeralds, dispersées à chaque fois sur les îles. On est par ailleurs bien content de retrouver les acolytes de Sonic, surtout quand leurs souvenirs sont évoqués avec autant de générosité. Enfin, nous faisons la connaissance de Sage, une jeune fille dont les intentions sont bien énigmatiques.
Sonic part donc en quête des émeraudes et doit pour cela activer différents portails successifs. Des "mécanismes de portail" se ramassent ainsi sur les ennemis. Ils ouvrent les portails qui abritent des niveaux Sonic 2D/3D classiques dont les missions permettent d’obtenir des clés. Ces dernières que l’on trouve également dans les environnements, ouvrent les stèles qui renferment les émeraudes. Une fois les sept réunies, Sonic peut partir affronter le titan, boss de fin de monde. Voilà le programme !
Sonic Collect
En dehors de la découverte des environnements et de s’amuser de ce qu’il proposent, l’objectif de Sonic Frontiers est donc de collecter différents items en masse.
D’un côté il y a les items qui font avancer l’histoire, et de l’autre ceux permettent d’améliorer la condition de Sonic. Il y a tant de choses que l’on a vite fait de se sentir dépassé et excité par la multitude choses à récupérer. C’est comme lancer un chiot dans une piscine de ballons !
Il y a bien sûr les mythiques anneaux qui servent de protection à Sonic lorsqu’il se fait toucher, mais aussi à activer la super vitesse quand la capacité est au maximum.
Puis viennent les points d’expérience que l’on ramasse sur les ennemis vaincus. Ils servent à débloquer dans un menu dédié des compétences d’attaques qui améliorent grandement les capacités offensives et de déplacement de Sonic, notamment au moyen de combos toujours plus pratiques et puissants pendant les combats au corps à corps.
Il y a ensuite les fruits, de deux types : offensifs et défensifs. Ils sont à apporter à un ermite qui va les transformer en points d’attaque et de défense, ce qui a pour effet d’améliorer progressivement la puissance de Sonic. Revenir dans le premier monde avec l’expérience acquise et détruire en deux temps trois mouvements un ennemi qui nous avait donné du fil à retordre est particulièrement jouissif.
La capacité de stockage d’anneaux et la vitesse de Sonic peuvent également être améliorées en ramassant des Kocos et en les présentant à un deuxième ermite. Les Kocos sont souvent posés à même le sol un peu partout dans la nature et ruines abandonnées. Contrairement aux Korogus de Zelda, il n’y a pas besoin de résoudre une énigme pour les faire apparaitre.
Des pièces violettes enfin servent à faire des parties de pêche, accessibles dans chaque monde par un sanctuaire dédié. La pêche s’avère être un mini-jeu simple et agréable et l’on s’étonne à y passer plus de temps que nécessaire. Une fois la ligne lancée, il suffit de presser une touche pour ferrer le poisson, puis de nouveau, une à trois fois dans le bon timing d’une cible qui s’élargit.
Les jetons de pêche gagnés peuvent être échangés contre des anneaux, des points d’expérience, des Kocos, des fruits, des mémos d’Eggman (pour en savoir plus sur l’histoire du professeur), ou, encore plus intéressant pour la progression, contre des jetons, des clés ou des mécanismes de portail. Un moyen simple et rapide d’obtenir ceux dont vous auriez besoin pour la quête principale.
Des boss et des jeux, même combat !
La pêche est un mini-jeu récurrent, mais d’autres viennent nous surprendre tout au long de l’aventure. Impossible de tous les citer tant ils sont variés et nombreux, mais je vais essayer d’évoquer la joie qu’ils procurent.
Chaque zone de la carte contient des énigmes à même l’exploration : petits jeux de puzzle, de ballon, de mécanismes à activer en temps limité... La diversité et le renouvellement au fur et à mesure du jeu est tout simplement incroyable et mérite d’être largement rappelé, au même titre que le gameplay qui ne cesse de s’améliorer et de citer tout au long du jeu des mécanismes de jeux Sonic que l’on croyait oubliés.
Si certains jeux sont subsidiaires et ne servent qu’à obtenir des items ou dévoiler des secrets, d’autres jeux sont impératifs pour faire avancer l’histoire. C’est ainsi que l’on rencontre dans le premier monde un jeu où il faut orienter des rayons pour... à vrai dire on ne sait pas vraiment, car l’indice donné ne nous aide pas vraiment. Après un retour à tête reposée, on se laisse guider par une forme et une logique qu’un Zelda ne renierait pas, et la solution apparait. Je cite cet exemple pour vous dire que tout n’est pas parfait dans Sonic Frontiers, mais que le sentiment global est vraiment très positif.
D’autres jeux, à base de Kocos à gérer sont aussi légers qu’amusants. Plus tard, c’est carrément à un shoot’em up de très bonne facture auquel on a droit (et qui trouve sa raison scénaristique) ! Je ne vais pas tout citer, c’est juste impossible. Sonic Frontiers est à ce titre d’une générosité incroyable.
Généreux et qui tente des choses ambitieuses, à l’image des combats contre les ennemis, différents et très marqués les uns par rapports aux autres. Et surtout les boss, dont chaque titan de fin de monde est un morceau de bravoure à part entière chaque fois renouvelé.
Ces séquences mêlant plateformes en plusieurs étapes puis QTE final sont absolument dantesques et rendent autant hommage à des jeux comme Shadow of the Colossus, qu’à la série Neon Genesis Evangelion qu’à la saga Sonic elle-même. Point d’orgue du monde en cours, ces affrontements, tout aussi impressionnants soient-ils, restent avant tout une séquence de jeu fun à jouer.
Le Sonic d’avant
On en oublierait presque de parler plus en avant des niveaux 2D/3D classiques, au nombre de sept itérations par monde, qui peuvent aider à obtenir des clés pour débloquer les émeraudes. Proposant sans aucun ordre logique des parcours issus de - seulement - quatre univers : Green Hill, Chemical Plant, Sky Sanctuary et Speed Highway. Les niveaux se parcourent très rapidement et sont quasiment des reprises de ceux développés dans de précédents épisodes.
L’avantage est que l’on a pas le temps de s’y ennuyer. Moins de deux minutes suffisent pour terminer le parcours et y glaner des clés en réussissant les missions récurrentes liées au temps, et nombre d’anneaux et de médailles rouges récoltés.
En l’état ces niveaux vont directement à l’essentiel et c’est sans doute ce qui fait leur intérêt. Ils sont également une coupure dans l’ambiance plus réaliste qu’offre la Nature au sein des différentes îles. On ressent aussi le besoin de la Sonic Team de les inclure, n’étant pas encore prêt à se passer de cet héritage. Peut-être pour le prochain épisode ?
Le jeu terminé, ces niveaux peuvent être parcouru à loisir dans un mode arcade dédié.
Une sensation de progression et de respect de la licence
Quand j’ai parcouru le premier monde, je ne voyais que les défauts du jeu. Les graphismes avec leur affichage vraiment limite, l’absence de musique, la caméra qui partait en vrille, l’impression de ne pas contrôler Sonic comme on le souhaite alors qu’il tombe dans un ravin, un semi-boss impossible à battre, les énigmes hermétiques, les références largement appuyées à Breath of the Wild, le design trop sage et le doublage français un poil irritant de Sonic...
Et puis est arrivé le deuxième niveau. Et là tout à changé. Comme si une autre équipe s’était chargée de cette partie. Devant la bonne volonté évidente, on ne peut qu’apprécier : par exemple cet affrontement avec un ennemi qui vous propulse haut dans les airs lançant ainsi une séquence de descente en chute libre dans la plus pure tradition des anciens Sonic.
La variété et une certaine maîtrise des environnements prend le dessus. Sonic gagne en puissance. Le level-design change une nouvelle fois au troisième monde, avec une expérience plus portée 2D bien intégrée au monde ouvert. Le jeu ne cesse de surprendre et ravir.
J’ai passé le doublage en japonais, moins agressif. Et on sourit finalement de ces Kocos avec leur tintements de carillon, de cette nuit d’étoiles filantes qui comme une Lune de sang régénère tous les ennemis abattus en plus de nous permettre de gagner des jetons de pêche dans une séquence inspirée des casinos chers à la saga.
Sonic a bien fait de singer certains aspects de Breath of the Wild, parce qu’il ne s’est pas contenté de bêtement copier, il a cherché à puiser dans ce qui est Sonic pour pouvoir se retrouver, sous une autre forme pas si éloignée de ce qu’il a été en substance il y a vingt ans.
Je me suis vraiment beaucoup amusé avec Sonic Frontiers. Sa générosité et son respect de la licence l’a emporté sur les considérations techniques. Car oui, Sonic Frontiers aurait clairement pu être peaufiné pour le rendre plus stable. Mais peut-être aurait-il perdu un peu de la joie et de la folie qu’il réussi à nous transmettre. Peu importe les ventes, ce renouveau véritable de la saga ne peut qu’inciter SEGA à entreprendre une deuxième itération de ces nouvelles frontières. En attendant, on y retourne pour le 100% !
Attendu depuis des années, Bayonetta 3 est enfin disponible ! Les fans de la saga vont découvrir de nouvelles facettes de leur héroïne préférée dans un épisode qui se veut un point d’orgue à tous les combats menés par la plus belle des envouteuses. Cette fois, elle n’est plus seule !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Une histoire de famille et de destruction
La sorcière de l’ombre, Cereza pour les intimes, est de retour. La belle, de repos à New York après avoir affronté tout type de démons, assiste à l’invasion de créatures biologiques appelées Homonculus. Ces dernières viennent détruire le monde, mais pas seulement : toutes les autres dimensions passées, futures et alternatives sont en danger. La nouvelle nous est rapportée par Viola, une jeune femme habillée en punk qui masque son identité (sans que personne ne soit dupe).
Nous voilà ainsi embarqué dans une quête pour empêcher la destruction du Multivers, en parcourant les dimensions pour sauver les siens et récupérer des artéfacts à même de stopper l’envahisseur. Un scénario à la mode et absolument prétexte à toutes les fantaisies, histoire de renouveler un peu l’univers de la saga, coincées entre père et mère et forces de l’ombre et de la lumière.
Une ode aux incantations
Bayonetta 3, tout comme ses prédécesseurs, est un beat’em up qui alterne en permanence séquences d’action en tout genre et cinématiques chorégraphiées de haute volée. Si les niveaux ne sont pas particulièrement longs, ils sont systématiquement entrecoupés de cinématiques faisant évoluer l’histoire, le tout si possible avec beaucoup de fureur et d’humour propre à son héroïne complètement libre et déchainée. Si la belle s’est peut-être un poil assagie depuis le premier épisode (interdit à raison aux moins de 18 ans pour sa violence et son contenu explicite), on reconnaît un contenu efficace de bout en bout.
Le système de combat reprend donc le meilleur de la série, sans pour autant nous donner l’impression d’un copier-coller. Bayonetta est toujours agile de ses pieds et de ses flingues (entre autres armes disponibles), et à même de faire des combos toujours plus dévastateurs pour éliminer les vagues d’ennemis.
Elle peut cette fois invoquer directement des créatures géantes et leur faire mener le combat tant que l’énergie magique est disponible. On ne voit alors pas toujours ce que l’on fait, mais chaque coup porté à l’ennemi fait mal, très mal. Il arrive parfois que les boss soient si agressifs qu’ils tuent nos invocations, ce qui nous oblige à combattre dans les règles de l’art. Un autre attaque chargée d’énergie de l’ombre peut être déchaînée en appuyant sur les deux sticks. En combat, le jeu perd un peu en fluidité par rapport aux précédent opus qui s’avéraient virtuoses.
Les différentes et nombreuses incantations sont à la fois utilisées en combat, mais aussi lors de séquences d’actions qui sortent du beat’em all pour nous divertir. Plateformes, runner, shoot’em up, versus fighting et autres surprises, le jeu n’est pas avare quand il s’agit de varier le système de jeu. Les premiers Bayonetta nous avaient surpris de la même manière, mais les séquences sont ici beaucoup plus nombreuses et variées. Toujours aussi pataudes dans leur gameplay, elles ont néanmoins le mérite de surprendre et d’être - presque toujours - fun.
Le meilleur des multi mondes ?
Bayonetta 3 cherche ainsi à concilier à la fois le plaisir et le dynamisme de la mise en scène grandiose du deuxième épisode, mais aussi l’intérêt de l’exploration et des énigmes dont le premier opus n’était pas avare.
Nous nous retrouvons ainsi avec des zones d’explorations beaucoup plus vaste qu’auparavant, dans lesquelles nous allons pouvoir nous surprendre à errer pour aller cueillir des items qui seront monnaie d’échange au bar / magasin des enfers, trouver des zones de combat ou de plateformes subsidiaires et collecter des items spéciaux.
La séquence de puzzle / énigme du monde se résous systématiquement avec l’incantation que l’on vient de récupérer, et puis ce sera fini. On peut faire difficilement plus expéditif. Un seul combat alterne deux incantations, mais jamais il n’y a de sentiment de progression des mécaniques que le jeu a amené. Seuls les combos achetés concourent à la sensation de puissance.
Mais peut-être parce qu’il cherche justement à nous faire jouer sur trop de tableaux à la fois, le jeu a du mal à trouver son rythme. Passant de phases de jeu d’action connues avec Bayonetta, à de l’exploration, aux phases de créatures de toute sorte, à un mini jeu d’infiltration franchement mauvais où l’on incarne Jeanne, à d’autres niveaux d’action avec la sabreuse Viola, l’ensemble s’avère quelque peu chaotique. Il faut attendre le dernier tiers du jeu pour que toute la sauce prenne, alors que le scénario se concrétise, que les séquences sont plus fluides et que le jeu gagne en réelle folie.
Une fois le jeu terminé, assez rapidement il faut bien avouer, on se surprend à en redemander. Le jeu semble ainsi taillé pour être rejoué dans la foulée. Tout est allé si vite que l’on a envie de revenir sur les événements qui se sont déroulés pour la famille Bayonetta. Tout l’argent utilisé pour débloquer des techniques ne demande qu’à être à présent employé pour que les personnages puissent déchainer leurs nouveaux combos, pouvoirs d’incantation et d’attaque. Un mode arène se débloque et de nombreuses missions sont proposées pour ceux qui ne seraient pas rassasié par le pur plaisir que le jeu procure.
S’encrant parfaitement dans la saga et néanmoins accessible à tous, Bayonetta 3 est un jeu généreux et délicieusement drôle qui, s’il part un peu dans tous les sens et perd de fait en fluidité, prend son envol en chemin et n’oublie jamais d’en mettre plein la vue.
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