Dernier ajout : 28 mars.
La Nintendo DS est la console la plus vendue de Nintendo. Avec plus de 150 millions, elle est même la console la plus vendue, au coude à coude avec la PlayStation 2. Abandonnant la génération Game Boy, elle ouvre de nouvelles possibilités techniques et lance une nouvelle famille, qui perdure encore aujourd’hui.
Avant la Nintendo DS
La Game Boy Advance, sortie en 2001, est sans réelle rivale dans le secteur du jeu-vidéo portable, et ce jusqu’en 2003 lorsque Sony annonce l’arrivée prochaine de la PlayStation Portable (PSP). Nintendo, qui développait sa prochaine console dans l’ombre, se doit alors d’accélérer le calendrier.
Nintendo annonce ainsi dès novembre 2003 l’arrivée de la nouvelle génération portative. Satoru Iwata, le président de Nintendo, parle tout d’abord d’un "produit étonnant" avant même de parler de console de jeu.
Quelques semaines plus tard le nom temporaire du produit est dévoilé. Il est appelé "DS", ou Dual Screen, pour les deux écrans dont sera doté la nouvelle machine, un peu comme c’était le cas avec les Game & Watch. Le nom de Game Boy, en service depuis 1989, est abandonné.
Les fans imaginent les plus grands délires :
Les particularités principales de la console fuitent quelques semaines avant l’E3 : la console double écran aura un écran tactile, un micro, accès au wifi et sera plus puissante qu’une Nintendo 64 ! Nom de code : Nitro.
Présentation et sortie de la console
La console est finalement présentée à l’E3. Reggie Fils Aimé, une nouvelle personnalité qui fera date, sort la machine de sa poche et la présente à un public stupéfait ! Il faut dire que la démo de Metroïd Prime : Hunters correspond exactement à ce que le public américain attend : pouvoir jouer à Metroïd Prime sur portable ! En outre, les premiers jeux utilisant le tactile sont présentés. La console arbore un design assez moche, qui sera à peine retouché jusqu’à la sortie.
Le prototype à l’E3 :
Le modèle final :
La console sort fin 2004 aux États-Unis et au Japon et le 11 mars 2005 en Europe (au pris de 149 euros). Même si les premiers jeux n’incitent pas particulièrement à l’achat (un remake de Super Mario 64, un Rayman 3D, un Wario Ware, le très étrange Project Rub), la console est un véritable succès ! La PSP n’est même pas sortie.
La communication est audacieuse (aux USA en tous cas) :
Avec ces jeux en 3D, l’unique croix directionnelle s’avère un peu juste. L’écran tactile manque d’ergonomie (du moins dans les premiers jeux). La console est retro-éclairée, mais cela reste moins efficace que les derniers modèles de Game Boy Advance SP (et ne parlons pas de la GBA Micro). La compatibilité Game Boy n’est plus, reste celle avec les jeux Game Boy Advance. Le design si particulier de la console (elle est grosse et moche) lui donnera quelques années plus tard le surnom de "DS Tank".
Fermée, elle ressemble à un tank non ?
Pour ce qui est de l’interface, un menu apparaît avec l’heure et on peut enregistrer quelques informations personnelles (comme sa date d’anniversaire, ce qui lance une alarme le jour J). Le logiciel de dessin intégré Picto Chat amuse quelques instants.
Les premiers jeux, s’ils utilisent les fonctionnalités tactiles ou le micro, peinent à convaincre. Pac Pix offre un concept intéressant de dessin interactif, mais vite limité. Yoshi Touch and Go, qui propose de tracer des trajets de nuage sur l’écran tactile, est uniquement axé scoring. Another Code utilise de jolie manière toutes les fonctionnalités de la DS dans un jeu d’aventure un peu court.
Le déclic va s’opérer en octobre 2005 avec Nintendogs, une sorte de tamagotchi canin très bien élaboré qui va réussir à séduire de très nombreux joueurs (et joueuses !). Ce n’est absolument pas ce que l’on attendait et pourtant la sauce prend. Avouez, vous aussi vous avez appelé votre chiot via le micro et vous aviez l’air bien fin !
Les gamers doivent attendre novembre et Mario Kart DS pour se faire des circuits en ligne ou en local avec la Wi-Fi Connexion. Un "dongle" est d’ailleurs nécessaire pour que la DS puisse utiliser votre connexion internet. C’est en fait la première console Nintendo dont le Wi-Fi marche réellement bien.
L’envolée de la Nintendo DS : la DS Lite
La montée en puissance de la DS va se faire tout le long de l’année 2006. C’est à ce moment que j’ouvre RyogameOver et par-ci par-là quelques articles sur les jeux de la console. Tetris DS est mon coup de cœur d’avril. Le jeu est la meilleure reprise du titre phare et permet de jouer en Wi-Fi local et réseau. Super Princess Peach est la surprise de mai.
Annoncée fin janvier 2006, la DS Lite, une version remaniée de la console, va relancer les ventes de la machine. Elle sort le 23 juin 2006 en Europe et est "la star de l’été". Plus petite, plus fine, mieux rétro-éclairée, mieux designée, la machine est telle qu’elle aurait du être dès son lancement, si celui-ci n’avait pas été précipité.
La DS Lite sort avec New Super Mario Bros, sorte de reboot de la série 2D, qui va tout dévaster sur son passage (niveau ventes car sinon c’est un habile mais sans génie retour aux sources de la série). C’est un carton.
L’autre surprise c’est le Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashima : Quel âge a votre cerveau ?, un jeu de réflexion qui mélange tests de QI, sudoku, exercices de lecture et qui utilise l’écran tactile avec reconnaissance d’écriture, le micro et nous fait parfois prendre la console comme un livre. Si je vous dis : "Bleu ! Vert ! Rouge ! Jaune !", ça vous rappelle quelque chose ? Surfant sur la vague des jeux de réflexion et sudoku alors en vogue, le titre est un énorme succès, porte-étendard des jeux de la "Touch Generation", les jeux qui se pratiquent au tactile.
Même Nicole Kidman est conquise !
Des jeux, des milliards de jeux
À partir de ce moment-là, plus rien ne peut arrêter la Nintendo DS qui est lancée telle un boulet de canon.
Les licences de Nintendo : The Legend of Zelda - Phantom Hourglass et Spirit Tracks, Fire Emblem, Wario Ware Do it Yourself, Metroid Prime : Hunters, Animal Crossing : Wild World, Mario Party, Mario & Luigi, Golden Sun : Obscure Aurore, Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land !, Donkey Kong : Jungle Climber, Kirby Mass Attack, Tingle, Yoshi’s Island DS, deux épisodes de Advance Wars et une tripotée de Pokémon (deux générations - la 4e avec Diamant/Perle et la 5e avec Noir & Blanc et même Noir & Blanc 2, mais aussi des remakes : HeartGold & SoulSilver et des spin-of : Pokémon Donjon Mystère et Pokémon Ranger) !
De nouvelles sagas apparaissent : la trilogie Phoenix Wright, Trauma Center, Professeur Layton, Inazuma Eleven.
On y trouve aussi les remake en 3D de nombreux jeux comme les sagas Final Fantasy (3, 4 et spin-off) et Dragon Quest (4, 5, 6). Le 9e épisode de Dragon Quest est d’ailleurs sorti exclusivement sur DS, preuve de la force de la machine. Pour rester chez Square Enix on trouve aussi un remake de Chrono Trigger (je peux enfin jouer à ce rpg mythique !), des Kingdom Hearts (358/2 et Re:coded) et même une nouvelle licence comme The World ends with you !
Les éditeurs tiers s’en donnent à cœur joie. On peut citer dans les meilleurs jeux Sonic Rush, Sonic Rush Adventure, Sonic Colours, Ghost Trick : Détective Fantôme , Disgaea, Megaman ZX, Etrian Odyssey, Age of Empire : Age of Kings, Dragon Ball Attack of the sayiens, Grand Theft Auto : Chinatown Wars, Okamiden, Phantasy Star Zero, SolatoRobo : Red the Hunter. Castlevania revient dans trois épisodes. Les jeux sont innombrables et ce serait une gageure de tous les citer.
Ah si, comment oublier cette vague de jeux moisis destinés aux tous jeunes enfants à base de "Bébé machin bébé bidule", Alexandra Lederman et ses poneys, j’en passe et des meilleures. Merci Ubisoft ! La console figure d’ailleurs au palmarès de la machine la plus piratée de façon décomplexée par les parents : "On peut avoir tous les jeux sur une R4 ? Allez, je prends ça !". La rançon du succès.
Pour quelques millions de plus
Histoire de relancer régulièrement les ventes de machines et afin d’implémenter de nouvelles fonctionnalités, la famille Nintendo DS verra deux modèles supplémentaires rejoindre sa généalogie.
La Nintendo DSi (i pour "eye") sort fin novembre 2008 au Japon et courant 2009 partout ailleurs. Elle se voit dotée de deux caméras (une devant une derrière) pour prendre des photos à retoucher dans le logiciel inclus, de compétences hardware légèrement améliorées, de l’ajout d’un port de carte SD pour gérer les photos, sons, mais aussi jeux téléchargeables par internet via le DsiWare (qui préfigure l’eShop). Un navigateur web est intégré d’office (là où il fallait une cartouche pour l’utiliser sur Ds Lite). Le logiciel Mii apparait pour la première fois sur portable. La rétro-compatibilité avec les cartouches GBA est enlevée. C’est le modèle bling-bling.
Quoique, avec la Nintendo DSi XL qui sort le 5 mars 2010, Nintendo joue un sacré coup marketing. Des écrans presque deux fois plus grands séduiront les seniors ou ceux qui en ont marre de s’esquinter les yeux ! La publicité en Europe est délicieuse avec des teintes de consoles "bordeaux" ou "chocolat", et ce stylet si grand, si puissant !
Je résiste quelques mois, puis la charnière de ma DS Lite rendant l’âme (défaut de fabrication largement répandu), je me procure le modèle 25e anniversaire de Mario qui sort alors en fin d’année.
L’apport principal de la Nintendo DS a été une navigation dans les menus ou dans certains jeux via l’écran tactile, en remplacement ou en apport des boutons classiques. Les modèles successifs ont dessiné ce qu’allait devenir la Nintendo 3DS. L’énorme succès de la machine auprès de nombreux publics a amené de très nombreux jeux, de toutes sortes. Un succès qui allait être perpétué avec la Wii, en véritable effet boule de neige.
Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs et jeux de la machine ?
Ah voilà un jeu que je l’aime ! Faisons le premier trajet ensemble !
Encore un très bon jeu Super Nintendo ! Tiny Toon Adventures : Buster Busts Loose !
Passons une heure dans Aladdin version Capcom ! (c’est le temps pour le finir !)
Vous pouvez également visionner une vidéo de la version Megadrive. Sinon on ranime le débat sur la meilleure version ? Je vous invite enfin à (re)lire le petit article que j’avais fait sur les jeux Disney sur Megadrive !
Parce que je n’y jouais que de temps en temps, j’ai mis trèèèès longtemps à finir Shenmue. Je n’avais pas ma Dreamcast sous le coude, ce qui rendait la chose plus difficile. Mais il est vrai que le jeu m’a accompagné pendant ces quelques trois années, comme une nouvelle petite bulle de plaisir que je savourais lentement. La joie et la tristesse de finir ce jeu exceptionnel.
Monument de la Dreamcast, la dernière console de SEGA, Shenmue est un jeu d’exploration/aventure qui se déroule dans le Japon contemporain en 1986. On y incarne Ryo Hazuki, un jeune disciple en arts-martiaux dont le père est tué au début de l’aventure par un mystérieux ennemi qu’il n’aura cesse de poursuivre. Pour retrouver sa trace, Ryo va questionner tout son voisinage et remonter la piste petit à petit.
Le jeu est entièrement en 3D, ce qui, vu le degré réaliste des environnements est, encore aujourd’hui, exceptionnel. Le jeu n’est composé que de quelques localités mais on prend un plaisir fou à visiter les centres résidentiels, la rue principale, les entrepôts et les quelques surprises, d’autant plus que tout est en temps réel et que les habitants, nombreux, vaquent chacun à leurs occupations. Les personnages sont tous animés et doublés avec un soin particulier. La mise en scène est excellente : le choix des angles de caméra est certes scolaire mais judicieux et d’une qualité assez rare pour le souligner !
Beaucoup de choses sont interactives, on peut rentrer dans beaucoup de maisons, sonner aux portes, ouvrir des placards, prendre des boissons dans les distributeurs. L’intrigue et les dialogues des personnages évoluent au fur et à mesure que l’on découvre les bons indices. Avec Majora’s Mask, Shenmue est le seul jeu que je connaisse à créer une ambiance de jeu supérieure qui soit autant immersive. D’ailleurs question immersion, Shenmue se classe en haut du podium avec des dialogues réalistes variés et abondants, et sa galerie de personnages hauts en couleur. Pour nous occidentaux, ce n’est pas notre quotidien, c’est celui d’un jeune idéaliste japonais des années 80 dans un village typique : cela ne peut qu’être dépaysant.
Shenmue abonde de cinématiques, de cinématiques interactives (à dose de QTE, quick time event), de choses à faire en fonction du calendrier. Le seul défaut du jeu est la lourdeur de Ryo qui est un peu raide et délicat à manœuvrer (les chariots que l’on conduit un peu plus tard dans le jeu le seraient presque plus !). Comme on passe son temps à courir dans les ruelles avec la gâchette gauche de la manette Dreamcast, on en sort avec quelques crampes ! L’histoire est joliment écrite, les séquences variées et la contemplation jamais bien loin.
Un remake HD est attendu depuis belle lurette... en vain. J’ai donc eu le temps de le finir dans sa version d’origine. Et je pense enchaîner avec la suite qui réserve visiblement beaucoup de surprises !
(le dessin issu de mon livre Game & Draw !)
Edit 2018 : J’ai réalisé une vidéo du début du jeu (version HD) !
20 ans déjà ! Secret of Mana, tu me prends un peu de cours, mais je t’aime tant !
Allez, on se prévu un petit RYoGA World d’ici la semaine prochaine !
Un an et demi après, j’en ai fait une vidéo dans "Excuuuuse-me, Princess !"
C’est bon je suis le Maître de la Ligue de ROSA ! Découvrez mon test du jeu publié sur Puissance Nintendo !
Sortis en 2003 sur Game Boy Advance, Pokémon Rubis et Saphir étaient alors très attendus. Premier épisode sur un nouveau hardware, RS avait finalement autant ravi que déçu. Plus de dix ans après, la nostalgie aidant, nombreux sont ceux qui finalement attendaient un remake. Sa principale caractéristique : revêtir l’habillage 3D créé pour Pokémon X & Y. Alors au final, ROSA, ça vaut le coup ou pas ?
Retour à la nature
2003. Après deux épisodes fondateurs, Pokémon Rubis et Saphir amène alors son lot de nouveautés. Parmi les plus marquantes, citons une troisième génération de Pokémon, les premiers combats en duo, les Pokéblocs à fabriquer à partir des baies, les centres de beauté qui nous amènent à se pavaner pour remporter des prix ou encore les planques qui nous permettent de créer et décorer notre repaire.
Dans la peau d’un jeune dresseur dont l’ambition est (toujours) de compléter l’index de tous les Pokémon et de devenir le nouveau Maitre de la Ligue, nous croisons le chemin de deux organisations ennemies : la Team Magma et la Team Aqua veulent réveiller des Pokémon légendaires capables de détruire le monde.
Narrativement parlant, Pokémon Rubis et Saphir est certes plus développé que les deux premiers jeux, mais peine à renouer avec l’enthousiasme des jeux originaux. L’histoire est plus sombre, plus sérieuse. Même l’aspect visuel des Pokémon, sans parler des choix de créatures fait, semble plus terne, loin de la bonhommie des personnages précédents. Nous ne sommes pas encore au niveau de l’assez tiède Diamant et Perle, mais la série commence à perdre un peu de sa superbe. La métamorphose s’opère progressivement, entre remake et épisodes suivants.
Puis Pokémon X & Y passent par là...
Sortis l’année dernière, Pokémon X & Y ont quant à eux apporté de toutes nouvelles choses, à commencer par un habillage entièrement 3D pour les décors et les Pokémon. L’interface tactile refait peau neuve et inclut toutes les fonctionnalités online. Même les mini-jeux comme la Poké Récré, l’entraînement ou le jeu en ligne s’y trouvent.
Quelques maladresses de réalisation et une histoire très enfantine nous faisaient espérer une suite un peu moins sage, aussi bien visuellement que dans sa narration. Le contenu fut aussi pointé du doigt : moins de quêtes annexes, peu ou prou de Pokémon légendaires à traquer dans des cavernes éloignées.
Reprendre le meilleur des deux
Nos premières impressions passées et la Ligue bouclée, nous pouvons immédiatement conclure : Pokémon ROSA sait tirer le meilleur de Rubis/Saphir et le meilleur de Pokémon X & Y.
Le moteur 3D de X & Y a été optimisé. Plus à l’aise, les développeurs se sont permis de varier la distance focale ou les angles de vue des lieux que l’on explore. Mise à part la vision de l’intérieur du centre Pokémon (qui change de cadrage de façon tout à fait aléatoire lorsque l’on parle à l’infirmière) on a toujours des angles de vue agréables qui mettent en valeur les panoramas très bucoliques de la région de Hoenn.
Comme pour reprendre le gigantisme de la ville de Illumis de X & Y, c’est ici Lavandia qui a été choisie pour être développée et proposer une vue utilisant de nombreux angles 3D. Heureusement, cette fois-ci, pas de caméra qui part dans tous les sens, les développeurs ayant minimisé les situations à risque.
On sera donc ravi de voir des cut-scenes aux moments importants de l’histoire. Bien senties, pas envahissantes, elles rendent clairement hommage au titre d’origine qui ne se voit jamais dénaturé. Les nouvelles mimiques animées des personnages (certes à la modélisation parfois encore un peu rude) sont absolument charmantes. Les artworks qui représentent les adversaires sont toujours aussi frais et classes.
De même, si l’on pouvait trouver les décors d’inspiration française de X & Y un peu tape-à-l’œil (finies les cabines d’essayage des magasins de fringues !), le retour de la nature majestueuse de Pokémon Rubis et Saphir fait du bien ! Hoenn n’est quasiment composé que de forêts et de zones maritimes, ce qui, il faut l’avouer, fait un bien fou. Des cabanes côtières de Pacifiville aux arbres de Cimetronelle, on prend un certain plaisir à arpenter des environnements qui respirent le grand air.
La deuxième partie du jeu nous propose d’explorer l’Est d’Hoenn, qui n’est composé quasiment que d’îles. C’est là que le scénario s’accélère et que vous débloquez de nouvelles capacités très intéressantes, notamment le fait de plonger sous l’eau pour explorer des zones sous-marines ou encore de remonter des cascades.
On peut aussi citer les Méga-évolutions, qui font leur retour, mais de manière assez discrète. En effet, elles n’existaient pas du temps de Rubis et Saphir et s’introduisent dans le jeu sans chercher à en faire un point crucial du scénario. Des gemmes de méga-évolution sont dispersées un peu partout dans Hoen, dévoilant les créatures de cette génération aptes à bénéficier d’une nouvelle forme exclusive.
Notez qu’un Pokémon Méga-Évolué est toujours aussi "cheaté", comprenez qu’il devient alors vraiment très fort et qu’il vient facilement à bout de nombreux adversaires. Couplée au Multi-ex (qui fait augmenter l’expérience de tous les Pokémon de l’équipe), la Méga-Evolution facilite grandement le jeu, déjà largement abordable. Les deux légendaires de ces épisodes auront eux-aussi droit à une évolution - la Primo-Résurgence de son petit nom - histoire de rendre cela plus mystérieux. Dans les faits, c’est la même chose.
Multi Navi, il fait le maximum !
Pour vous aider et aiguiller dans votre quête, le Multi-Navi d’origine affiche de nombreuses informations sur l’écran tactile. Il suffit de passer de l’un à l’autre d’une simple pression du stylet. La chaîne Navi-Show et ses informations locales est de retour, de même que le Navi-Fun de X & Y, qui comprend la Poké Récré, l’entraînement Pokémon et le Player Search System et ses fonctionnalités de jeu en ligne.
La Map vous permet de repérer et d’afficher en détails les chemins et ville de Hoenn, mais aussi d’afficher la localisation des espèces Pokémon par zones, de savoir si vos adversaires veulent une revanche, de situer vos bases-secrètes ou encore de vérifier l’avancement de la culture des baies. Notons que les bases-secrètes, décorées par vos soins, pourront être le lieux de rencontres et de combats online à même de former des communautés de joueurs.
Le Navi-Dex vous indique combien d’espèces restantes sont à attraper dans la zone mais surtout si un Pokémon est caché dans les hautes herbes. Une queue de Pokémon dépasse des fourrés ? Cliquez sur la cible de l’écran tactile pour savoir de quelle créature il s’agit ! Si elle vous intéresse, approchez-vous délicatement en marchant sur la pointe des pieds (il faut incliner doucement le stick gauche) pour lui tomber dessus ! Le système s’améliore avec l’expérience et vous révèle les caractéristiques des Pokémon dévoilés.
Les petites icônes en bas de l’écran tactile correspondent au menu de base du jeu, accessible de manière plus classique avec le bouton X. On y trouve le Pokédex de Hoenn présenté de façon bien plus que pratique : la liste sur l’écran du bas et les visuels de tous les Pokémon en un coup sur l’écran du haut ! Le Pokédex national se débloque une fois la Ligue terminée. Des Pokémon de toutes les générations débarqueront alors dans Hoenn !
Vole, vole, mon Latios !
Mais la plus grosse nouveauté a été largement présentée par Nintendo : la possibilité de voler librement au dessus de l’île de Hoenn. Elle arrive de fait quasiment à la fin de l’aventure, alors qu’on l’avait presque oubliée, la Capacité Spéciale "Vol" étant elle toujours de la partie. Comme d’habitude, votre personnage file d’une maison Pokémon à une autre par l’utilisation de cette capacité.
Ce n’est qu’après l’obtention d’un Latios ou d’un Latias, mais surtout de la flûte Éon, que vous pourrez véritablement vous envoler dans les airs. Méga-transformé, le Pokémon survole l’île représentée en 3D. Les lieux d’atterrissage sont indiqués lorsqu’on passe au dessus, de même que la carte sur l’écran tactile qui évite de se perdre trop vite. Les quatre boutons de droite permettent d’accélérer, de descendre et de faire des pirouettes que l’Arwing de Fox Mc CLoud n’aurait pas reniées. En l’air, pas grand chose à faire mis à part quelques combats contre des Pokémon volants. On repère des îles secrètes dont quelques unes d’entre elles abritent aléatoirement des Pokémon légendaires issus d’autres épisodes. Les amoureux des vols à dos de Flammy de Secret of Mana seront ravis.
Les jeux Pokémon sont connus pour proposer du contenu très complet et ce même passé le générique de fin. Pokémon ROSA ne déroge pas à la règle. Avec sa réalisation plus soignée, le jeu sait tirer le meilleur des épisodes passés et bénéficie de l’extrême variété de son environnement. ROSA peut très bien être le titre qui vous fera aimer Pokémon, tout comme il est capable de réunir à la fois les anciens et les nouveaux joueurs autour d’un titre très agréable à parcourir et à approfondir.
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