Dernier ajout : 28 mars.
Et voici le tout dernier épisode du PN Cast, l’ultime ! S3E5 !
On y parle de l’actualité, du dernier Nintendo Direct, de Shovel Knight et de Smash Bros for Wii U, sans bien sûr oublier de célébrer la fin du programme, avec tous vos mots d’au revoir !
La SAGA trouve aussi sa conclusion ! N’hésitez pas à réagir à tout ça sur les réseaux sociaux et notamment Twitter #PNCast !
Comme je le disais dans mon article résumant l’évolution du dématérialisé sur consoles Nintendo, il n’y a jamais eu autant de contenu de qualité exclusif en téléchargement, en parallèle des sorties boite.
– L’eShop est en effet le seul moyen de se procurer Shovel Knight. 14 euros 50.
– Le 13 novembre c’est la sortie du premier DLC de Mario Kart 8, avec ni plus moins quatre circuits dont F-Zero, Zelda. 12 euros le pack des deux DLC (et je parle pas des DLC Hyrule Warriors).
– La Console Virtuelle se réveille avec la sortie successive de jeux Super Nintendo exclusifs : la trilogie DKC, les Megaman 3 et 7, Castlevania Vampire’s Kiss (8 euros chaque).
Hé ho ! Stop !
Dessin : après Luigi’s Mansion, voici Luigi’s Stock Options !
J’ai pu jouer à Smash Bros for Wii U avec des gens et des amiibo ! Voir l’article sur Puissance-Nintendo !
Après la version 3DS, c’est au tour de la version Wii U de se montrer en détail. Au programme : beaucoup de Smash, les amiibo, le menu Extra et l’Odyssée Smash !
Les possesseurs de la version 3DS de Smash Bros ne seront pas dépaysés. On y retrouve quasiment à l’identique le contenu de la version portable, présenté de la même façon. Voyons donc plutôt ce qui change !
Quoi de neuf docteur ? Huit !
C’est dans le mode Smash que l’on va découvrir le menu qui nous permet de jouer jusqu’à huit joueurs ! Nous ne sommes alors que quatre possesseurs de manettes Gamecube, reliées à l’adaptateur de pads GC. En manque de combattants pour tester ? Qu’à cela ne tienne, les amiibo viennent prendre la place des quatre autres combattants ! Après avoir choisi nos propres personnages, nous posons les uns après les autres quatre Amiibo qui viennent faire office de joueurs supplémentaires.
La baston débute sur l’une des dizaines d’arènes "grand format" disponible uniquement pour les mêlées de nombreux combattants. La planète de Mario Galaxy, la Plaine de Gaur, le Temple d’Hyrule sont quelques unes des arènes sur lesquelles les groupes peuvent aller ça et là pour se battre. Tout est clair une grande télévision haute définition, la fluidité de l’animation et le plaisir de jeu intact. Le niveau de Mario Galaxy donne envie d’avoir Un Super Mario Galaxy 3 très bientôt !
Le mode Smash Spécial permet de configurer toutes les règles et objets du jeu pour une partie jusqu’à quatre joueurs. Tous les joueurs en mode accéléré ? En mode ralenti ? Avec de la gravité et tous les objets défensifs du jeu ? C’est un peu vous qui faites votre tambouille !
Les amiibo, ces assistants de luxe
Les amiibo présents pour la séance de test attirent l’attention. On les regarde tout d’abord, prêt à déceler la moindre imperfection depuis les visuels trompeurs. Ces versions commerciales ne sont certes pas aussi flamboyantes que les prototypes dévoilés à l’E3, mais restent absolument jolies et bon marché. Dans la catégorie des ratés on retiendra Link, qui se coltine un visage complètement raté (à ajouter à la barre "jaune pipi"), Marth, qui tire toutefois moins la gueule que sur les visuels récents, et le Villageois qui hérite d’yeux démesurés. En revanche Fox fourmille de détails, et la Wii Fit trainer et Peach le font bien. Les coups de cœur sont incontestablement Pikachu, Kirby, Samus et Yoshi, magnifiques.
Oui, mais je vous entends déjà hurler : "À quoi ils servent les amiibo ?!" Réponse : les amiibo sont des joueurs indépendants que vous pouvez faire participer quand vous le voulez en le matérialisant dans l’écran de sélection des personnages. Point question d’incarner son amiibo, il reste une sorte de créature dont vous pouvez vous occuper en élaborant sa customisation et en le faisant participer aux combats. Imaginez-vous débarquer chez des amis, choisir votre personnage pour affronter d’autres joueurs et, sortant un amiibo, leur dire : "Voyons donc si vous arrivez à battre le champion que j’ai entraîné !" Vous le posez alors sur la partie NFC du Gamepad, l’amiibo se matérialise en joueur supplémentaire et rejoint les combattants.
Vous avez créé un monstre !
Vous pouvez enregistrer et customiser un amiibo dans le menu "EXTRA" (Games & More).
Tout nouvel amiibo présenté obtient un nom et un skin propre (les différentes facettes d’un personnage : les différents visages du Villageois/Villageoise par exemple). Chaque amiibo est alors lié à la console et à un Mii. Là où cela devient intéressant c’est que l’amiibo va apprendre du comportement du Mii/Profil joueur auquel il est lié. Si vous n’avez pas par exemple pour habitude d’utiliser les esquives ou le bouclier, votre amiibo ne le fera pas, par mimétisme. Cette "créature" vous ressemblera donc fortement, copiant votre comportement. Plus elle gagne de l’expérience plus elle apprendra de choses, et notamment dans les comportements des autres joueurs contre lesquels elle sera amenée à combattre.
Si la faire combattre est l’une des manières de lui faire prendre de l’expérience, il reste la possibilité de la customiser en lui attribuant des attaques spéciales et en la nourrissant avec des badges de compétence. À l’instar de la version 3DS, ces badges de compétences s’obtiennent dans les différents jeux bonus du titre. Ils apportent des effets bonus pour la vitesse, les sauts, l’attaque, l’attaque spéciale et la défense). Toutefois, les effets de ces badges de compétence qui peuvent être par exemple appliqués sur un Mii Fighter ne seront pas attribués tels quels pour les amiibo. Un taux de conversion est établi car les statistiques des amiibo ne fonctionnent pas sur la même échelle que celle des Mii Fighters. Sans doute une volonté de la part des développeur de restreindre la vitesse du taux de croissance.
Et pourtant une fois lancée au combat, la figurine autonome prend vite du gallon ! Il ne suffit que de quelques heures pour que l’amiibo ait atteint le fameux niveau 50, limite de sa croissance. Ses statistiques en resteront là mais elle continuera à apprendre des mouvements et attaques au fur et à mesure de son existence.
Si bien que contre un amiibo bien entraîné, les pauvres joueurs réels que nous sommes prennent vite une dérouillée ! Deux amiibo entraînés contre nous, et nous voilà spectateurs d’un duel fratricide de l’ordinateur ! Nous avons créé un monstre.
Il nous est proposé de transférer l’expérience accumulée en jeu dans la figurine à chaque fois que l’on sort d’un menu. On peut donc enchaîner quelques combats avant d’avoir à reprendre la figurine en mains pour qu’elle récupère ses données en quelques secondes. Si jamais la sauvegarde de la figurine venait à être corrompue, un backup dans la console viendrait à son secours.
Passée la déception de ne pas pouvoir incarner soi-même un amiibo et l’entraîner à la force de ses poings, on s’amuse à l’idée de pouvoir entraîner un personnage indépendant à amener et faire affronter à ses véritables amis. Mais est-ce que l’amiibo pourra nous venir en aide lorsqu’on choisira un Mii Fighter customisé avec notre propre Mii ? Faute d’avoir pu l’essayer nous attendrons d’en savoir plus avant d’envisager la chose.
Mario Party de la partie ?
L’Odyssée Smash (Smash Tour) vient remplacer le mode Aventure Smash de la 3DS. Il s’agit d’une espèce de jeu de plateau en plusieurs tours (jusqu’à 25) où l’on incarne des Mii dont le but est d’accumuler des combattants en prévision du combat final qui se déroule en fin de partie.
Après avoir tiré les dés, les joueurs évoluent case après case, avançant ou revenant sur leurs pas en temps réel pour récupérer un maximum d’items. Le but premier est de ramasser des icônes de combattants, mais aussi des badges de statistiques, le tout en passant si possible par des points de contrôle qui améliorent les stats ramassées. Les joueurs qui se croisent devront s’affronter, et entraîner tous les autres au combat, pour une manche rapide dont le gagnant récolte l’icône du dernier combattant vaincu, l’ajoutant à sa liste.
Sur le plateau, choisi parmi les trois disponibles, des cases spéciales vous téléportent d’un endroit à un autre. De nombreux objets apparaissent sur les cases, certains n’étant utilisables que pendant la phase plateau, d’autres uniquement pendant les combats intermédiaires, certains enfin pour les deux. Allant de la faculté d’éjecter les personnages croisés en chemin en leur faisant perdre des badges (à courir récupérer) à l’obtention d’un objet spécial en combat, ces items aux effets variés apparaissent dans une roulette personnelle avant chaque phase de jeu.
Arrivés au bout des tours de la partie, les combattants livrent une bataille acharnée pour la victoire. Sont pris en compte leurs statistiques accumulées mais surtout tous les personnages gagnés en cours de route. Avoir un personnage surboosté ou plusieurs personnages, quelle tactique choisirez-vous ? La tactique, la technique mais aussi le hasard change beaucoup les choses.
Difficile d’évaluer le potentiel de cette Odyssée Smash : les règles sont difficiles à comprendre dans un premier temps mais gageons que les acharnés de Party Game trouveront leur bonheur dans ce nouveau genre de jeu de plateau dont l’objectif reste toujours le combat.
Pour quelques smash de plus
Si nous n’avons pas pu essayer le online, l’éditeur de niveaux s’est laissé approcher. Jouable uniquement au Gamepad, il permet de poser différents éléments de décors pour dessiner le terrain de ses rêves. Il suffira ensuite de l’enregistrer et d’aller le chercher en mode normal dans le sélecteur de niveau. Le tableau des défis laissait entrevoir 135 challenges à accomplir dans un premier temps.
Dans le menu des extras, on se perd toujours un peu. Le coffre est toujours là, proposant les mêmes features que la version 3DS, les trophées, le trophée rush, et leur nouveau magasin en tête, sans oublier la section chef-d’œuvre qui permet de jouer quelques minutes aux grands classiques Nintendo.
Un dernier mot sur quelques uns des décors que nous avons pu découvrir ! L’arène de Starfox façon Starfox Assaut nous a littéralement renversé ! Déclaration d’amour à la série, le niveau évolue sans cesse, nous plongeant en pleine bataille galactique ! Comme celui de Pilotwing Ressort, les combattants sont parfois lâchés dans le vide (gloups !) pour être récupérés en un clin d’œil sur une nouvelle plateforme en dessous.
De multiples clin d’œils donnent naissance à de nouveaux niveaux comme celui de Donkey Kong avec ses tonneaux qui font passer d’un plan à l’autre, le stage de la chambre à coucher de Game & Wario où la mère terrifiante vous immobilise si vous n’êtes pas caché, le stage rétro DK et quelques autres que l’on vous laisse découvrir dès le 28 novembre prochain !
Avec son monde huit joueurs bien étudié et son Odyssée Smash qui saura attirer les curieux, ce Smash Bros Wii U propose toujours plus de contenus. La réalisation technique ravira les fans. Quant aux amiibo, leur utilisation est à la fois séduisante, étonnante, et intrigante.
Nintendo a enfin annoncé le tant demandé portage de The Legend of Zelda : Majora’s Mask sur Nintendo 3DS !
La 3ème saison du PN Cast continue avec son quatrième épisode (sur cinq) ! Et oui, bientôt la fin !
Nous vous y parlons du Smash Direct, des amiibo, du Nintendo Quality of Life et de Monster Hunter 4 ! Pour retrouver Jumpman, Dimitri et moi-même, ça se passe sur Puissance-Nintendo !
J’ai eu le plaisir d’y développer et réaliser "la SAGA", une série que vous pourrez retrouver tout le long des cinq épisodes. Dites-nous ce que vous en pensez sur les réseaux sociaux !
C’est toujours au rythme effréné d’un (double) épisode par an que Game Freak habitue désormais les fans de la série Pokémon depuis quatre ans. Pokémon Or HeartGold et Argent SoulSilver, les derniers remake en date, étaient encore en 2D. Avec X & Y, la saga est passée en 3D et les nouveaux remakes, Rubis Oméga & Saphir Alpha, sont les premiers à emboiter le pas. Est-ce là un Pokémon de trop ? Ou bien le plaisir de retrouver cette troisième génération est bien là ?
Preview publiée sur Puissance-Nintendo !
On serait déjà tenté de répondre à la question, d’autant que nous avons pu pratiquer la version finale du jeu pendant plusieurs heures, récoltant ainsi les premiers badges. Mais voyons pour l’instant ce qui change et ce que l’on retrouve dans ces épisodes sortis en 2004 sur la Game Boy Advance.
Premiers pas dans la région de Hoenn
Après une introduction faisant un clin d’œil à la série 2D et le choix de votre personnage (garçon ou fille), vous voilà à Bourg-en-Vol, dans votre nouvelle maison ! La mère de votre héros/héroïne a fort à faire avec le nouvel emménagement. Heureusement elle est aidée par des Machopeurs ! Après avoir fait un saut dans votre chambre (où il y a une Wii U mais plus de PC !!), et réglé l’heure de la partie (en fonction de l’heure de la console, ce qui augure le retour des événements en temps réel), vous partez à la rencontre de vos nouveaux voisins.
Vous rencontrez rapidement votre voisin/voisine de palier, qui s’avère être l’enfant du Professeur Pokémon de la région, le Prof Seko. Celui-ci, absent de son laboratoire, s’avère être en mauvaise posture avec des Pokémon sauvages. Avec son accord vous utilisez une Pokémon qui est dans son sac tombé à terre : c’est le moment de choisir votre premier Pokémon !
Cette créature vous accompagnera une bonne partie de l’aventure alors soignez-la bien ! Après avoir aidé le professeur et fait un petit détour par Rosyère, vous retournez au labo où Seko vous donne le Pokédex, le listing de tous les Pokémon... à compléter ! (le Pokédex a d’ailleurs cette fois la forme d’une Game Boy Advance de première génération !)
Vous êtes à présent prêt à partir à la quête des badges d’arène dans le but de devenir le meilleur dresseur Pokémon ! Entre les combats contre votre rival Flora/Brice, la rencontre avec Timmy (le frêle garçon qui vous apprend dans un premier temps à capturer des Pokémon) et le mystère qui entoure les Team Magma/Aqua, le début de l’aventure promet !
Un équipement Pokémon plus que complet !
Le NAVI est le nom de l’équipement que vous donne le Professeur Seko pour vous donner des informations sur votre aventure. Il se complète au fur et à mesure de votre progression. Le premier équipement est le NAVI-DEX, un écran qui indique la présence de Pokémon dans les hautes herbes, et surtout s’ils sont inédits à votre Pokédex.
Une queue dépasse des herbes folles : il faut s’approcher doucement (en inclinant délicatement le stick droit ; le personnage marche alors sur la pointe des pieds) afin que le Navi-Dex repère le Pokémon. En continuant de marcher doucement, vous vous approchez de la créature et si vous la touchez un combat s’enclenche. La queue peut correspondre à n’importe quel Pokémon sauvage, qui fuira si vous vous approchez trop vite. Les rencontres aléatoires dans les herbes restent toujours d’actualité.
L’écran tactile permet ainsi d’afficher d’une simple pression les différents équipement. Le NAVI-MAP affiche une carte des lieux, sur laquelle on peut zoomer pour obtenir des informations plus détaillées. C’est sur cet écran que l’on verra affichés les rendez-vous donnés par les dresseurs que vous avez battu et qui veulent leur revanche.
Un peu plus loin dans l’aventure, vous récupérez des mains de sbires de la Team Magma/Aqua le précieux Pack Devon, un appareil appartenant à la Devon SARL. Très reconnaissant, son dirigeant vous offira un autre équipement : le NAVI-SHOW.
Le Navi-Show permet de recevoir des informations par Streetpass. Les informations des personnes utilisant le jeu sera affichée dans ce menu et vous permettront de faire des combats ou de partager des infos sur les bases secrètes. Le reste du temps, la chaîne diffuse des journaux télévisés, des flashs spéciaux sur la présence de Pokémon en masse ou des interviews de personnalités de Hoenn.
Un dernier onglet, le NAVI-FUN, correspond aux fonctionnalités présentes dans Pokémon X & Y : la Poké Récré, l’entraînement de Pokémon, les combats en ligne avec des personnes croisées en local ou en ligne.
Une réalisation (légèrement) à la hausse
Le passage à la 3D avec Pokémon X & Y avait été réalisé avec soin, avec un rendu très propre qui prenait peu de risques. Tant dans son design que son esprit, ce premier opus 3D était très sage. On peut affirmer que Rubis Omega et Apha Saphir, tout en partant de la même base que son ainé, a pris un peu plus le temps de soigner les choses.
Tout d’abord au niveau du gameplay, on remarquera que le contrôle au stick est plus précis qu’il ne l’était dans Pokémon X & Y. Exit les rollers qui partaient dans tous les sens (du moins dans la partie du jeu que nous avons parcourue) ! Dans cet épisode encore, le personnage peut courir d’entrée et n’a plus besoin de chaussures de sport pour cela ! On note aussi la possibilité de choisir le stick ou la croix pour les déplacements du personnage.
Comme dans Pokémon X & Y, la 3D relief n’est pas activée pendant tout le jeu. Elle n’est présente que pendant les cinématiques et les combats. Le voyant vert de la 3DS s’allume d’ailleurs quand la 3D relief est présente. Malheureusement, l’activation du relief a toujours tendance à faire chuter le framerate en combat. Il est dommage que cela n’ait pas été résolu depuis le dernier épisode. Certains rares décors bénéficient d’un affichage 3D relief : c’est le cas des Bois Clémenti qui sont de toute beauté, en pleine exploration. On observera aussi que différentes vues peuvent être employées, plus ou moins loin, selon les endroits.
Les animations des personnages ont bénéficié de plus de soin, que ce soit pendant les cut-scene où ils vont faire de nombreuses mimiques amusantes, ou même sur le terrain. Les animations des Pokémon n’ont à priori pas changé depuis X & Y, mais on peut observer des petits effets plus soignés pendant les combats.
Les graphismes sont globalement beaucoup plus colorés et détaillés. Il suffit de rentrer dans un bâtiment pour s’en rendre compte. Les extérieurs bénéficient de petits effets supplémentaires comme du vent sur l’herbe ou des reflets sur l’eau. Ils sont très agréables à parcourir. Ajoutez à cela des illustrations de personnages bien jolies et des musiques encore plus entraînantes (celle des combats est meilleure que jamais) et vous vous retrouvez avec un univers à même de vous émerveiller et vous faire retomber en enfance (la belle, pas la niaise de Pokémon X & Y !)
Les retrouvailles avec Rubis et Saphir se sont très bien passées : nostalgie, améliorations narratives, esthétiques et de gameplay. Nous sommes encore loin d’avoir tout vu : les bases secrètes et les séquences de vol n’étant pas dévoilées au cours de notre progression. Une chose est sûre : le monde de Hoenn sera encore une fois le champ d’explorations incroyables que l’on a hâte de retrouver !
Peut-on faire Bayonetta 2 sans jamais avoir touché au premier épisode ? Faut-il se replonger dans Bayonetta 1 pour comprendre les origines du conflit qui opposent les Lumen aux Sorcières de l’Umbra ? Qui est Cereza ? Un instant, je gobe une sucette.
Fly me to the Moon...
Lors de sa sortie en 2010, Bayonetta a rapidement été considéré comme le meilleur beat’em all de sa génération, reléguant les autres Ninja Gaiden et Devil May Cry aux rangs de has been instantanés. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que les possesseurs de console Nintendo vont pouvoir découvrir ce titre emblématique sur Wii U.
Car non content de développer Bayonetta 2 en exclusivité sur la dernière console de Nintendo, Platinum Games a eu la bonne idée de faire un portage remasterisé de son jeu pour ceux qui voudraient faire les choses dans l’ordre. Bayonetta premier du nom sera donc disponible en dématérialisé sur l’eShop (à tarif avantageux si on a fait l’acquisition du deuxième épisode) et en duo dans deux packs à sortir physiquement dans le commerce.
La valse des versets
Tout commence dans un cimetière où nous faisons la connaissance d’une sorcière habillée en nonne. Bayonetta est flanquée de compagnons peu recommandables : l’inutile Enzo et le mastodonte Rodin, armurier des enfers. Cet endroit étrange fera office de tutoriel où l’on vous apprend les bases de combat de la belle. Coups de poings, coups de pieds, attaques au pistolet et esquives qui permettent d’arrêter le temps si effectuées au dernier moment. Une jauge de magie noire se remplit au fur et à mesure que vous attaquez et esquivez. Remplie, vous pouvez déclencher une attaque sadique particulièrement glauque ou amusante... ou les deux !
Si Bayonetta peut toujours enchaîner des pieds et poings géants en fin de combo, il manque ici l’apothéose de l’umbra développée dans le deuxième épisode. Et de se rendre compte qu’elle apporte vraiment beaucoup de fun à Bayonetta 2. Mais ne vous inquiétez pas, c’est le seul manque car sinon les QTE et les achèvements sont toujours là !
Même chose pour la technique de transformation en panthère qui n’arrivera que plus tard dans le jeu, et non d’entrée comme dans Bayonetta 2.
Bayonetta : un premier épisode fondateur
(Re)parcourir ce premier épisode après avoir fait le deuxième nous rappelle aussi à quel point Bayonetta premier du nom était déjà varié dans son déroulement, et proposait par exemple beaucoup plus de séquences de réflexion que dans le deuxième, beaucoup plus porté action. Que ce soit des portes à actionner par magie, des stèles à soulever, ou des sabliers à trouver pour remonter le temps et reconstruire des structures, Bayonetta 1 alterne les combats épiques avec des phases d’exploration un peu plus élaborées.
Techniquement aussi, Bayonetta 1 n’a pas à rougir ou se sentir dépassé par sa suite. On enchaîne les séquences en tout genre, allant de phases où l’on marche sur des sphères, à d’autres où l’on saute sur des ennemis en pleine furie, quand on ne marche carrément pas sur un missile en plein vol. Les séquences de véhicules sont beaucoup plus nombreuses, et si elles ne sont pas toujours optimales, on se souviendra que celles de Bayonetta 2 ne le sont pas toujours non plus (cf une séquence de course à la fin du jeu). Les séquences en moto ont néanmoins la grande classe.
Si la relation ambigüe avec Jeanne est au cœur de cet épisode, on n’en oublie pas pour autant les autres personnages, notamment Luka, le bellâtre inconsistant de Bayonetta 2 qui prend ici une place importante. Même chose pour la petite fille rapidement aperçue dans le 2 qui apparaît ici à part entière pour des séquences particulièrement amusantes et touchantes.
Du coup les cinématiques, même en images fixes, sont beaucoup plus intéressantes à suivre que dans le deuxième épisode. La raison en est simple : on s’attache beaucoup plus aux personnages et à ce qui leur arrive. Bayonetta est même beaucoup plus coquine et fait presque passer le deuxième épisode pour une version édulcorée (Rappelons que Bayonetta 2 est Pegi 16 tandis que Bayonetta 1 est bien Pegi 18 !). Force est de constater aussi que ce premier épisode est beaucoup plus dingue que le deuxième. Les cinématiques utilisant le moteur du jeu sont ici complètement folles et je me revois encore les regarder les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. Là, où, on le rappelle, l’ennui des cinématiques du deuxième épisode me faisait bailler aux corneilles (référence au PNCast S3E3) !
Des bonus pour la remasterisation
Car c’est là aussi un des intérêts (ou sacrilège selon les joueurs) de cette remastérisation : l’intégration de costumes issus des licences de Nintendo. Si Bayonetta proposait déjà aux joueurs les plus aguerris de gagner des costumes supplémentaires, Bayonetta version Wii U propose dès le début du jeu de revêtir des costumes inédits... et décalés !
Un menu secondaire permettra de se parer de costumes de la Princesse Peach, Princesse Daisy, Samus Aran de Metroïd ou encore Link version féminine pour Zelda. Votre apparence change pendant tout le jeu, des cinématiques aux zones de combat. Selon le costume, les items correspondant à l’argent changent (des pièces à la Mario pour les princesses, des rubis pour Link). Certains jingles changent comme celui de Zelda lorsqu’on ouvre un coffre avec une clé. Les animations sont changées et le gameplay légèrement modifié quand il s’agit de se rouler en boule lors de sauts avec Samus ou d’utiliser un bouclier avec Link. Les poings géant deviennent ceux de Bowser. Et apparemment le pire est à venir ! (Qui a dit Mario et son boulet ?) C’est du pur fan service. Dommage qu’il ne soit pas possible de changer en cours de partie.
En conclusion
De là à dire que Bayonetta 1 est meilleur que Bayonetta 2 il n’y a plus qu’un pas ! Si l’on devait résumer, Bayonetta 2 dispose d’une réalisation technique supérieure et de couleurs plus chatoyantes mais d’un certain manque de surprise par rapport au premier qui est lui toujours très varié dans son déroulement. Un gameplay certes plus poussé au combat et en exploration pour Bayonetta 2 (l’apothéose de l’umbra, des séquences sous l’eau) mais moins de séquences de puzzle ou de réflexion. L’histoire est, dans les deux jeux, un grand foutraque autour d’une trame qui se dévoile plus ou moins dans les deux épisodes ; elle reste intéressante dans le premier jeu et largement ennuyante dans la première partie du deuxième. Au final les deux jeux restent très semblables. On sent que le réalisateur du jeu (le producteur du premier) n’a pas voulu trop s’éloigner de la formule gagnante du premier épisode. Tout au plus l’a t-il rendue un peu plus accessible et flamboyante.
Si vous avez commencé avec Bayonetta 2 et que vous l’avez apprécié, il n’y a pas de raison de ne pas (re)découvrir le premier épisode. Ce sera une bonne manière de prolonger le plaisir et de faire une relecture des événements ! Bayonetta est un excellent titre conseillé aux amateurs (avertis) de beat’em all et de ce que le Pays du Soleil Levant a créé de plus bizarre !
Test publié sur Puissance-Nintendo !
Bayonetta ressort en version remastérisée sur Wii U à l’occasion de la sortie de Bayonetta 2 ! L’occasion de vous en montrer un peu, et surtout les costumes Nintendo attribués à la belle Sorcière !
Vous pouvez aussi lire mon test complet du jeu !
L’un de mes jeux préférés est de ressortie ! On se fait une bonne vidéo de redécouverte !
J’en ai profité pour écrire un test sur Puissance-Nintendo ! Et depuis la vidéo j’ai fini le jeu, la preuve sur Miiverse !
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