Dernier ajout : 28 mars.
Disponible sur la Console Virtuelle de la 3DS depuis presque deux ans, le premier épisode de la série Shantae se rappelle à notre bonne mémoire avec ce test. Alors que les suites sont sur le point de sortir sur consoles Nintendo, voyons ensemble comment ont commencé les aventures de Shantae, la plus sexy des génies !
Sorti sur Game Boy Color uniquement aux États-Unis en 2002, Shantae, la nouvelle licence de WayForward Technologies connait alors un succès limité, et ce malgré de bonnes critiques. Il faut dire que le développement a pris son temps et que le jeu sort dans l’ombre de la toute nouvelle Game Boy Advance. Même pour un demi-génie brillant, impossible de lutter contre l’attrait des nouvelles technologies !
Les Mille et une nuits
Shantae est un génie recruté par la petite ville portuaire de Scuttle Town pour la surveiller. En fait, Shantae n’est qu’un demi-génie, mais elle ne se résout pas à l’avouer à ses employeurs. Sa vie bascule alors que les pirates de la maléfique Risky Boots débarquent et volent le moteur à vapeur de Mimic l’ingénieur. Shantae part explorer la contrée de Sequin Land à la recherche de cette voleuse de Risky Boots.
Shantae est un jeu de plateformes en 2D qui a la particularité de proposer un univers en open-world. L’idée a le mérite d’être originale et intéressante, mais la mécanique s’avère en l’état particulièrement complexe. Les écrans successifs du jeu forment ainsi une boucle. Arrivé à une extrémité, on revient à l’autre, si tant est que l’on possède tous les pouvoirs à même d’explorer les lieux. Ce qui est loin d’être le cas de prime abord.
Tout cela serait très simple si il n’y avait qu’une seule boucle. On comprend avec difficulté qu’une deuxième se déroule en parallèle. On y accède par des tunnels reliant les deux champs d’exploration. Problème : la similitude des deux environnements et l’aspect labyrinthique prononcé fait que l’on passe quasiment tout le jeu à chercher son chemin. Un rythme jour/nuit vient même renforcer la perte de repères, alors que l’on est sans cesse assailli d’ennemis sensiblement hargneux.
Shantae est ainsi ballotée de village en village. Points de sauvegarde, de régénération et autres joyeusetés, elle retrouve en ces lieux ou fait la connaissance de personnages hauts en couleur qui l’aiguilleront sur la piste à prendre. D’indices en indices, Shantae part récupérer des joyaux convoités par Risky pour faire fonctionner une terrifiante machine...
La danseuse du ventre en action
Pour se défendre, Shantae utilise sa longue chevelure comme un fouet. Shantae étant assez faible au début, chaque confrontation peut être fatale. Les ennemis réapparaissant sans arrêt, on prendra rapidement l’habitude de les éviter (sauf si on veut se faire de la monnaie). Toutefois, la façon dont ils sont placés et leur comportement belliqueux vous oblige à rétorquer d’un coup de mèche. Il va falloir s’accrocher et partir en quête des conteneurs de cœur dissimulés dans tout le pays.
C’est d’ailleurs une quête secondaire bien utile parmi d’autres : les douze lucioles n’apparaissent que la nuit et vous gratifient d’une danse de guérison. Les petits poulpes présents dans les donjons vous permettent d’obtenir les danses de téléportation vers chacun des villages (ouf !!) et les talismans vous offrent un pouvoir d’attaque pour chacune de vos transformations.
En bonne danseuse du ventre qu’elle est, Shantae sait danser. Chacune des danses qu’elle apprend au cours de son aventure lui confère un pouvoir. Téléportation, guérison, mais surtout, transformation en animaux. Shantae découvre une nouvelle métamorphose pour chacune de ses confrères génie délivrées. Les danses peuvent être activées à tout moment par simple pression du bouton Y. La belle entre alors en phase de danse et c’est à vous de composer le bon enchainement de touches pour valider la combinaison.
Ces combinaisons sont affichées dans l’écran de sous-menu et il vous faudra le retenir par cœur. Faire des erreurs de rythme ou de touches sera malheureusement systématique. Vous perdrez ainsi régulièrement beaucoup de temps, sans compter que durant cette période vous êtes totalement à découvert. Il faut donc se mettre systématiquement à l’abri, ce qui n’est pas toujours possible.
Manimal, en plus sexy
La première des transformations vous met dans la peau d’un mignon petit singe. Plus petit, plus agile, il vous permet de vous glisser dans les canalisations ou encore de remonter les parois en sautant de plus en plus haut. Au début vous ne pourrez qu’éviter les ennemis. Plus tard, vous récupérez le talisman adéquat et vous pourrez frapper avec vos griffes. Ainsi, les parois de Sequin Land ne se dresseront plus devant vous.
La deuxième transformation est celle de l’éléphant, capable de défoncer des murs lors d’une charge et d’écraser tout sous son poids. Les murs et souches destructibles de la contrée tomberont alors en miettes sous vos assauts. Nous vous laissons la surprise des deux dernières transformations qui renouvellent elles-aussi le gameplay et votre champ d’exploration.
Notez que Shantae pourra acheter plusieurs pouvoirs en magasin. Outre les potions de vie ou d’invincibilité temporaire, vous trouvez des sorts offensifs et défensifs. En l’absence de notice (même virtuelle détaillant ce point), vous devez comprendre par vous-même leurs effets. Et quand on sait que certains, correctement utilisés, sont le seul moyen d’accéder aux objets des quêtes secondaires, on remercie Internet d’après pris le relai des guides de jeu.
The Legend of Shantae
Fortement inspiré de Zelda et de Metroïd pour sa progression et la mécanique de ses donjons, le jeu tient là son aspect le plus intéressant. Au détour d’une exploration épuisante, les donjons recentre le jeu autour d’un level-design très étudié et de mécanismes forts intelligents.
On l’a vu, ils dépendent des transformations, mais pas seulement. Dans un premier temps Shantae arrive "toute nue" et découvre l’environnement et ses limites. Elle affronte des ennemis différents, bien résolus à vous déloger. La quête secondaire des poulpes vous amène à fouiller tous les recoins et parois creuses.
Une fois la transformation récupérée, le donjon est exploré plus en avant et revisité sous un autre angle. Il est même gratifiant de revenir dans un donjon en possédant les autres danses et aptitudes pour en découvrir encore plus. Un boss vient conclure l’exploration et doit être battu avec les moyens du bord et votre nouvelle transformation. Du pur Zelda... en 2D !
En dehors de certains aspects un peu brut, Shantae a de réelles qualités. Il est simplement dommage d’avoir tant à errer entre deux donjons. Si l’exploration dans un jeu 3D fait parti de l’aventure à part entière, ce n’est clairement pas la même chose avec un jeu en 2D dans les tableaux sont truffés de monstres hargneux. Les indices (en anglais) donnés par les personnages ne sont pas toujours suffisant pour trouver la suite de l’aventure.
On se perd alors dans cet univers hostile jusqu’à tomber par hasard sur le bon chemin. La frustration est réelle et pas seulement due à l’esprit du jeu conçu à une époque pas si lointaine où les jeux étaient moins assistés et plus difficiles. Shantae reste néanmoins un challenge intéressant à faire !
Shantae a eu une suite sur Nintendo DSi en 2011 : Shantae : Risky’s Revenge, disponible chez nous et uniquement en téléchargement. Le troisième épisode, Shantae and the Pirate’s Curse, est sorti l’année dernière sur 3DS et Wii U sur l’eShop aux États-Unis et s’apprête à débarquer sur nos côtes en ce début février 2015 !
(Re)découvrir le premier Shantae aujourd’hui ne se fait pas sans heurts. Son univers est exigeant et nécessite un minimum de concentration pour s’y plonger pleinement. Reste un jeu à l’univers et aux ambitions élevées pour l’époque et le support. Shantae, ses transformations et ses donjons sont dans le haut du panier et ravira les fans de jeux de plateformes en 2D !
Succès de l’eShop, Gunman Clive premier du nom le doit autant à sa qualité qu’à son petit prix (1,99 euros). Réalisé uniquement par Bertil Hörberg, le jeu de plateformes 2D oldschool voit aujourd’hui paraître une suite encore plus délirante. Est-ce que Gunman Live 2 vaut son euro de plus ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Le héros cowboy de Gunman Clive revient dans un jeu de plateformes qui se concentre sur l’essentiel : le gameplay et le fun. Comme dans le premier épisode, l’histoire apparait en filigrane, au fur et à mesure des rencontres ennemies.
Die Die Die !
Sauter de plateformes en plateformes, tirer avec son flingue sur les cowboys et autres adversaires, le concept simple de Gunman Clive nécessite d’appréhender les dangers et surtout d’y tomber en plein dedans.
Dans la veine des VVVVVV ou autres Super Meat Boy, ce Try & Die pure souche met vos nerfs à dure épreuve ! Il faudra recommencer des dizaines et dizaines de fois chaque passage pour espérer enchaîner les dangers. La mort - les morts - deviennent une seconde nature et peuvent intervenir à répétition si l’on ne fait pas attention à ses actions.
Gunman dispose d’une barre de vie et peut la régénérer avec des gâteaux mais mourra souvent à cause de chutes dans le vide ou sur des piques. Il sera dur de conserver les évolutions toujours plus puissantes de son flingue, puisqu’on les perd à chaque heurts.
Il faudra donc apprendre les parcours, les types de pièges, les déplacements des ennemis et enchaîner avec brio les passages. Les niveaux ne sont pas très longs. Ils sont même courts. Mais le nombre de morts potentielles rallongent énormément la durée de jeu.
Ils ne faudra surtout pas baisser les bras. Et parfois la tentation est grande lorsqu’on nous oblige à recommencer systématiquement au début d’un niveau. En effet il n’y a pas de checkpoint : c’est tout ou rien. Heureusement le contenu du jeu nous invite toujours à continuer.
Une foule d’hommages intelligents
Tandis que le premier jeu était essentiellement d’inspiration western, cette fois Gunman parcourt la Terre entière pour lutter contre l’invasion ennemie. Les différents continents sont donc l’occasion de voir du pays et de visiter des lieux variés, allant de la jungle à l’antarctique ! Dans l’esprit, on est très proche de Super Mario Land qui emmenait Super Mario à travers le monde.
Si le premier Gunman Clive ne disposait que de quatre couleurs pour ses graphismes, ce deuxième épisode en ose beaucoup plus et se permet de créer des ambiances toujours plus drôles et décomplexées. Petit bijou de stylisation, Gunman Clive 2 soigne ses atmosphères visuelles et sonores, ose avec la plus grande franchise des situations funs et jubilatoires.
La découverte des différents parcours - chacun ajoutant une nouvelle idée - est vraiment un délice... jusqu’à ce qu’on se casse les dents dessus ! L’amusement laisse place à la frustration pour revenir une fois les situations critiques appréhendées. Et ainsi de suite.
Passant son temps à faire de vibrants hommages à tout un pan du jeu-vidéo (Tetris, Mario, Sonic, Donkey Kong pour les plus évidents), Gunman Clive crée son propre univers à base de cowboys, canards incongrus et robots déchainés. Bien plus nombreux que dans le premier épisode, les déplacements en véhicules se font soit en 2D au sein même des niveaux, soit en 3D lors du passage d’un monde à un autre. À cheval, dinosaure, panda, avion, ptérodactyle et j’en passe, tous ces passages sont extraordinairement funs. On se retient de tout vous montrer !
C’est bien court jeune homme
Si l’on s’émerveille, s’énerve et s’amuse, il reste que le jeu peut être terminé en une heure ou deux. Pour varier les plaisirs, deux autres personnages sont disponibles d’entrée. Miss Johnson, telle une Princesse Peach, plane un peu en l’air avec sa robe. L’iroquois Chieftain Bob se bat au corps à corps avec sa lance : c’est beaucoup plus difficile. Un quatrième personnage se débloquera lorsque vous aurez terminé le jeu. Il est possible de jouer en modes facile, normal ou difficile.
Gunman Clive est, dans le genre, très réussi. Le réalisateur, Bertil Hörberg, seul aux commandes, a choisi de nous proposer un jeu pas très long mais qui du coup ne coûte que quelques euros. Soigné, varié, Gunman Clive se joue avec plaisir et fonctionne très bien en tant que tel : on se retrouve face à ces jeux du Game Boy, Super Mario Land en tête, qui n’étaient pas forcément très longs non plus. Ils coûtaient alors beaucoup plus en magasin.
Un jeu dont on se souviendra pour sa qualité, mais aussi pour sa volonté de proposer du contenu de qualité à un moindre prix. Un Gunman Clive 3 d’ici deux ans ? On signe ! Le réalisateur semble aussi s’intéresser à d’autres concepts de jeu (un jeu à la Zelda 2D) et à la Wii U... À suivre !
Si vous n’êtes pas allergique au genre Try & Die et que vous aimez les jeux de plateformes 2D, Gunman Clive 2 est peut-être fait pour vous. Avec sa vingtaine de niveaux courts, variés, remplis d’idées, d’hommages, et son petit prix, on tient là une très bonne affaire !
Nintendo vient d’annoncer que le système actuel du Club Nintendo (ex-Nintendo VIP) allait fermer cette année au profit d’un nouveau système. Voir l’article complet : Le démat contre-attaque.
Nintendo vient d’annoncer que le système actuel du Club Nintendo allait fermer cette année au profit d’un nouveau système.
Article précédent : L’évolution du dématérialisé chez Nintendo (au 2 septembre 2014)
Le Club Nintendo (ex-Nintendo VIP) est un programme de fidélisation qui existe depuis 2002. Il permet au consommateur d’enregistrer sur le site officiel de Nintendo des codes présents sur des cartes à gratter que l’on trouve dans les jeux-vidéo disponibles dans le commerce.
Avec ces "étoiles", le fan de Nintendo peut commander des goodies qu’il reçoit par la poste. Il peut aussi les échanger contre des cartes à points utilisables sur les boutiques en ligne.
Ce système va donc, en l’état, fermer définitivement ses portes le 30 septembre prochain. D’ici là les cartes à points vont disparaître des jeux vendus en boite (au 1er avril) et l’enregistrement de jeux dématérialisé ne sera plus recensé ni récompensé en ligne (au 20 avril). Les prochaines consoles New 3DS ne comporteront pas de cartes d’enregistrement.
Alors pourquoi ? Nintendo souhaite d’une part en finir avec ce système de cartes à gratter et de codes à enregistrer, mais surtout instaurer un nouveau système de fidélisation.
Depuis le temps de la Gamecube et la Wii, Nintendo a développé le Nintendo Network pour la Wii U et la 3DS, un système d’identification qui permet de synchroniser toutes les informations du possesseur de la machine et de ses achats physiques enregistrés et surtout dématérialisés.
On le sait, avec la Wii U et la 3DS, Nintendo a franchi un pas en avant concernant sa politique du dématérialisé. Dire qu’il voudrait généraliser ce procédé (pour économiser les coûts de matérialisation et de distribution) ne serait pas mentir. Il n’y a qu’à relire les propos du président de Nintendo, Satoru Iwata lui-même, pour voir que cette volonté est en marche et compte laisser tomber les produits physiques.
Et s’il souhaite généraliser la vente en ligne, quelle meilleure façon que de créer un système de fidélisation des joueurs ? Le successeur du Club Nintendo est clairement sur les rails et Iwata nous en donne déjà les grandes lignes : plus un joueur achètera de démat plus il obtiendra des réductions pour les titres suivants. Cela ne vous rappelle rien ? Il s’agit plus ou moins du programme Nintendo Network Premium qui concernait uniquement les pack de modèles 32 Go de la Wii U (noire). Tout achat dématérialisé donnait droit à un certain nombre de points qui, cumulés, permettaient d’avoir des bons d’achat dans la boutique en ligne.
Ce système était à l’essai pendant les deux premières années de la Wii U. Le programme s’est terminé le 31 décembre 2014 (pour l’enregistrement de jeux, l’utilisation des points court jusqu’au 31 mars 2015).
Si l’on ne connait pas encore son nom, ce type de programme va revenir.
Nintendo va prochainement communiquer dessus et invitera les acheteurs à consommer dématérialisé pour bénéficier d’avantages, lesquels sont encore à définir.
On peut être certain d’une chose : tous les jeux à venir continueront d’être disponibles sur l’eShop de la Wii U et de la 3DS.
La démarche est étudiée, mais cela continue de me poser quelques problèmes. On ne me fera pas oublier qu’acheter un jeu en dématérialisé le lie à la console et m’empêche de jouir pleinement de mon bien, ce qui comprend le vendre ou le prêter. Nintendo va t-il permettre via son système de revendre ou d’échanger du dématérialisé ? Vu le message qui s’affiche à chaque achat depuis quelques temps, j’en doute.
Mais sait-on jamais. L’autre problème - l’un va avec l’autre - reste le prix des ventes dématérialisées. Actuellement plus chères que les jeux en boite dans le commerce (un comble), on comprend bien que le système de fidélisation pourra permettre quelques promotions. Promotions que l’on trouve par ailleurs depuis plusieurs semaines sur les différents eShop. Mais quand même. Payer 50 / 60 euros pour des jeux dématérialisés, du vent, cela continue de me rester en travers de la gorge. Nintendo le sait et trouvera sans doute des solution pour vendre des concepts de jeux par épisodes ou moins ambitieux. Bref, rien de bon.
Alors voilà, le futur c’est peut-être ça, la boutique en ligne américaine. Des codes à acheter.
La presse reçoit depuis quelques temps déjà des codes pour télécharger les jeux (en effet, c’est plus pratique). La délivrances de codes pour les jeux offerts (offres de promotion de la 3DS ou du jeu offert Wii U pour tout achat de Mariokart 8) ou de codes de démo (Smash Bros, Pokémon ROSA) ont sensibilisé les joueurs avec le principe.
La prochaine étape semble donc de faire acheter aux joueurs des codes pour obtenir leurs jeux. Si le joueur est déjà habitué à télécharger directement ses jeux depuis sa console via l’eShop, la vente de codes sur le web officiel de Nintendo est, à l’heure d’Internet, une nouvelle façon de vendre directement les produits. Quand il suffit d’un clic pour commander (et attendre quelques jours qu’il arrive), on se dit que l’étape suivante c’est bien un clic pour commander/réserver son code, le recevoir par mail et le rentrer dans la console.
Je doute que les boutiques physiques apprécient et survivent à cette concurrence.
Tout est dit. Les personnes qui n’ont pas de problèmes avec le dématérialisé seront ravies de savoir qu’un nouveau Club Nintendo avec des avantages va voir le jour. Les autres ne peuvent que s’inquiéter de voir la part grandissante de ce même dématérialisé qui pourrait un jour devenir plus aliénant qu’il n’y parait.
Article suivant : 2015, l’année de transition de Nintendo (9 novembre 2015)
Les réceptions de l’Ambassadeur sont toujours réussies... ou presque.
Captain Toad Treasure Tracker, Kirby et le Pinceau Arc-en-ciel, Yoshi’s Woolly World, Splatoon, Majora’s Mask 3D, Xenoblade Chronicles X, Starfox et The Legend of Zelda !
Après un peu de Wii Fit U (la luge sur les fesses c’est top !) et quelques oldies, je décide de finir Earthbound, ce RPG mythique du temps de la Super Nintendo. Fin janvier, The Legend of Mystical Ninja sort sur Console Virtuelle Wii U et je profite de la découverte de ce jeu pour lancer la série des vidéos RYoGA World.
– Wii Fit U (Wii U, 2013)
– Earthbound (Super Nes, 1995)
– The Legend of Mystical Ninja (Super Nintendo, 1992)
Frustré de ne pas pouvoir faire Phoenix Wright 5, le nouvel épisode dématérialisé sur 3DS sorti fin 2013, je me procure Appolo Justice Ace Attorney sur Nintendo DS ! La Banque Pokémon, après un raté des serveurs à Noël, sort finalement courant février et me permet de transvaser mes Pokémon d’une cartouche à l’autre. J’en profite pour faire Pokémon X (merci Xavier !), après Pokémon Y en octobre 2013. Il faut attendre mars pour avoir la première sortie portable de l’année avec Yoshi’s New Island sur 3DS. Du "réchauffé au micro-ondes", comme je le dis alors sur Twitter.
– Appolo Justice Ace Attorney (DS, 2008)
– Pokémon X (3DS, 2013)
– Yoshi’s New Island (3DS, 2014)
Le premier gros jeu de l’année c’est sur Wii U que ça se passe avec Donkey Kong Country : Tropical Freeze fin février ! J’ai le plaisir de l’avoir à l’avance et de pouvoir en faire des vidéos et même un walkthrough ! Un gameplay racé, une bande-son magistrale, un level-design magique, le jeu est une belle réflexion sur le sujet pour un maximum de plaisir.
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (Wii U, 2014)
Alors je ne suis pas très fier, mais oui, les DLC (gratuits) de Sonic Lost World (basés sur Zelda, Nights et Yoshi) sortis en 2014 m’ont fait acheter le jeu que j’avais joliment snobé l’automne précédent. Je pense que Nintendo et SEGA se sont alliés pour promouvoir leur (très) mauvais jeu. Et en effet, si les DLC sont plaisant, le jeu lui-même est atroce. L’un de mes pires jeux de l’année. Dans le même esprit, DuckTales Remastered est un remake des titres NES/GB de l’époque. Il garde la même crispation de gameplay, propose des jolis sprites bien animés mais aussi des décors 3D moches et des voix-off originales omniprésentes.
– Sonic Lost World (Wii U, 2013)
– DuckTales Remastered (Wii U, 2013)
– Contra III : The Alien Wars (Super Nintendo, 1992)
Vous l’aurez compris, en ces mois de mars et avril c’est la disette sur Wii U, qui attend son sauveur Mario Kart 8 ! C’est ainsi que Nintendo décide de sortir pas mal de jeux sur Virtual Console (Super Mario Kart, Contra III The Alien Wars), dont des jeux Game Boy Advance (comme Metroïd Fusion, Yoshi’s Island ou encore Wario Land 4 que je découvre enfin).
Mario Golf : World Tour sur 3DS s’avère fort sympathique. De même que Kirby : Triple Deluxe qui est une véritable petite pépite de game-design et de bonheur (mon gros coup de cœur de l’année sur 3DS !). Il utilise de façon intelligence la fonctionnalité de 3D relief de la console.
– Wario Land 4 (GBA, 2001)
– Mario Golf : World Tour (3DS, 2014)
– Kirby : Triple Deluxe (3DS, 2014)
Je m’étais embarqué dans Tomb Raider sur PlayStation 3 l’année dernière. Je me devais donc de le finir, ce que je fis en me forçant un peu. Difficile de passer après The Last of Us ! J’enchaîne à un rythme effréné avec le très joli Child of Light qui a su me séduire avec ses délicates imperfections. J’en fais même un walkthrough. Et puis le voilà, le beau le flamboyant Mario Kart 8 ! Ayant le jeu en avance, je fais baver tout le monde avec mes vidéos et mes posts sur Miiverse. C’était alors encore possible d’en envoyer sur son journal d’activité, sans passer par la communauté du jeu qui n’était pas encore disponible. Depuis on ne peut plus poster des screens avant l’arrivée de la communauté. J’arrête de jouer à MK8 peu de temps après la sortie du jeu, car le online est beaucoup trop hargneux pour moi.
– Tomb Raider (PlayStation 3, 2013)
– Child of Light (Wii U, 2014)
– Mario Kart 8 (Wii U, 2014)
Simulateur de vie "bocal" plus pathétique qu’il n’est véritablement perché, aux valeurs douteuses, Tomodachi Life est pourtant (et de loin) le jeu auquel j’ai le plus joué cette année (derrière Animal Crossing quand même). Facile d’accès car intégralement jouable au stylet, demandant zéro ressources cérébrales, le jeu permet de se détendre en faisant progresser les personnages de ses amis que l’on a intégré (pour rien, malheureusement, le leveling n’implique aucune modification de jeu. Ah si, on peut changer de fringues gratuitement...). Ne faites pas comme moi, sauvez votre cerveau ! Sinon, One Piece Unlimited World convient aux fanboys. Et j’ai enfin fini Rayman Legends (sans conviction).
Mais surtout le oldies de l’année revient à Phantasy Star II que j’ai mis un an et demi à finir quand même ! (oui c’est un jeu très long, et puis je le faisais par périodes).
– Tomodachi Life (3DS, 2014)
– One Piece Unlimited World (Wii U, 2014)
– Phantasy Star II (Megadrive, 1990)
L’arrivée de Hyrule Warriors a été l’occasion pour Nintendo de faire des promotions sur les différents épisodes de la saga Zelda. J’en ai donc profité pour prendre The Legend of Zelda : Link’s Awakening DX , la version couleur que je n’avais jamais faite (le jeu original, lui, je l’ai fait une pléthore de fois !). Toujours autant de bonheur. J’attendais beaucoup Hyrule Warriors et je n’ai pas été déçu ! Le jeu est super prenant et fun, une vraie réussite (et c’était pas gagné, vu les Dynasty Warriors) ! Après l’avoir testé en preview puis pratiqué en championnat pour la presse, la sortie de Smash Bros for 3DS me laisse plus froid et j’y joue peu. Par contre le buzz passé, j’avoue que je peux être amené à le ressortir quand je suis en déplacement.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening DX (GBC, 1998)
– Hyrule Warriors (Wii U, 2014)
– Smash Bros for 3DS (3DS, 2014)
Proposé aux journalistes dès septembre (ce qui me permet de vous en proposer une vidéo exclusive, Bayonetta 2 enchante ma Wii U. Je savais dès l’E3 où j’avais pu le retester : le jeu est une bombe... dans ses phases de gameplay car l’habillage scénaristique plombe salement le titre. Du coup j’ai presque préféré Bayonetta premier du nom, qui est certes moins spectaculaire (encore que), mais surtout beaucoup plus intéressant tant dans sa progression scénaristique que ludique.
– Bayonetta 2 (Wii U, 2014)
– Bayonetta (Wii U, 2014)
– Mario Kart 7 (3DS, 2011)
Vieux motard que jamais, je me procure Mario Kart 7, histoire de découvrir les nouvelles courses. Pour ses 20 ans, Nintendo ressort la trilogie Donkey Kong Country et je refais le premier épisode avec plaisir.
Entre l’excellent Pokémon ROSA et le mastodonte Smash Bros for Wii U, je termine tranquillou le sympathique Shantae sur Game Boy Color ! N’oublions pas non plus la folie amiibo qui s’empare de moi !
– Shantae (GBC, 2002)
– Pokémon ROSA (3DS, 2014)
– Smash Bros for Wii U (Wii U, 2014)
Oh et j’allais oublier ! J’ai fini Shemnue ! Trois ans et demi que j’y étais (par petites sessions) Quel jeu ! Je suis sur le deuxième épisode et je vais peut-être même le finir en ce 31 décembre !
Sinon, c’est bien Animal Crossing New Leaf (3DS, 2013) qui reste mon jeu le plus pratiqué cette année encore !
Une très grosse année, donc. Muée uniquement par la passion. Le fait que je sois rédacteur quasiment à temps plein m’a amené à avoir accès aux jeux, à énormément jouer et écrire. En plus j’ai tourné pas mal de vidéos. Sans compter les PN Cast ! Et même quand je peux souffler en ces périodes de fêtes, je continue à écrire des articles gigantesques ! Ah ah ! Allez, merci 2014 et vivement 2015 ! (on va commencer avec Captain Toad je pense !)
RyogameOver, en plus des previews, des tests, des vidéos et du PN Cast, ce sont des articles qui reviennent sur l’actualité ! Voici les principaux cette année :
– Tous mes dessins 2013 du Miiverse en une note !
– Nintendo, cette bataille à deux têtes (bilan au 10 juin 2014)
– Mon avis à chaud des jeux du Nintendo Digital Event !
– Surprise ! J’ai joué aux jeux du Nintendo Digital Event !
– L’évolution du dématérialisé chez Nintendo ! (au 2 septembre 2014)
– Tous mes dessins de Zelda Link’s Awakening sur Miiverse en un article !
– Retour sur La Nintendo DS à l’occasion de ses 10 ans !
Cette année, grâce à mon ami Emeric qui m’a offert un boitier d’acquisition vidéo, j’ai pu capturer les jeux de ma Wii U. DKCTF, MK8, Bayonetta 2, ect. C’était long à faire (surtout les walkthrough) car derrière il y a toujours remontage/habillage, exportation, mise en ligne ! Le son de ma voix s’est grandement amélioré lorsque j’ai acheté un casque/micro (merci les soldes !). Puis j’ai enfin réussi à capturer le signal de ma Super Nintendo, ce qui me permet de vous proposer des jeux plus rares et racés. J’espère que vous avez apprécié ces vidéos !
RYoGA World
Oldies :
– Starwing
– Tiny Toon Adventures
– Disney’s Aladdin
– Super Mario Land 2
– Donkey Kong Country
– Zelda 3 : A Link to the past
– The Adventure of Link
– The Legend of Zelda
– Wario Land 4
– Yoshi’s Island GBA
– Les jeux GBA
– Super Smash Bros 64
– Contra III : The Alien Wars
– Mario Kart 64
– Super Mario Kart
– The Legend of Mystical Ninja
Wii U :
– Bayonetta 1
– Zelda Wind Waker HD
– Bayonetta 2
– One Piece Unlimited World : Red
– Walkthrough Child of Light
– Mario Kart 8
– Sonic Lost World DLC
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (1)
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (2 & 3)
– Walkthrough Donkey Kong Country : Tropical Freeze
Avec mon ami Pazu, nous avons travaillé sur un concept de vidéo-test. Le jeu choisi : Hyrule Warriors. J’espère que vous l’avez aimé !
Rendez-vous en 2015 !
Bravely Default sur 3DS !
Donkey Kong Country : Tropical Freeze sur Wii U !
Mario Golf : World Tour sur 3DS !
Child of Light sur Wii U !
Kirby : Triple Deluxe sur 3DS !
Mario Kart 8 sur Wii U !
Tomodachi Life sur 3DS !
One Piece Unlimited World sur Wii U et 3DS !
Hyrule Warriors sur Wii U !
Smash Bros 3DS sur 3DS !
Bayonetta 2 et Bayonetta sur Wii U !
Pokémon ROSA sur 3DS !
Smash Bros Wii U sur Wii U !
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