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Après un Resident Evil : Revelations réussi, Capcom enchaîne avec un deuxième épisode en 2015. A l’inverse du premier qui était exclusif à la 3DS au lancement, celui-ci est alors destiné à toutes les plateformes... à l’exception des consoles Nintendo. Autre changement majeur : le séquençage stylistique du scénario façon épisodes de série télé du premier épisode est cette fois-ci bien réel avec des sorties hebdomadaires de chaque mission en DLC. Aujourd’hui, cette version Switch est enfin l’occasion pour les possesseurs de consoles Nintendo de faire cet épisode, dans une version complète.
Test publié sur Puissance-Nintendo
Tout comme le premier épisode, Resident Evil : Revelations 2 n’est disponible en Europe qu’en dématérialisé sur l’eShop. Les fans de Resident Evil devront donc faire le ménage dans la mémoire de la console ou penser à investir dans une carte micro SD car le jeu fait tout de même 26 Go ! Un poids quand même un poil honteux pour un jeu de ce calibre. A titre de comparaison et pour rester dans les jeux récents, un jeu comme Xenoblade Chroniques 2 fait lui 13 Go.
La suite des révélations
Sachez tout d’abord qu’il n’est pas nécessaire ni même recommandé d’avoir fait Resident Evil Revelations (mon test ici) pour découvrir ce deuxième épisode. En effet, les fameuses révélations que l’on aurait pu attendre avec le premier opus n’en étaient pas au regard de la série, et il n’en sera pas non plus question ici. Le titre "Révélations" s’adapte donc plus à un style de narration utilisé dans ces spin-of, avec des missions encadrées de trailer, à savoir un résumé de ce qui s’est déjà passé et une bande-annonce alléchante à la fin.
D’autre part, hormis quelques citations rapides, les événements qui se sont déroulés à bord du Queen Zenobia et leurs conséquences ne sont jamais le sujet des nouvelles péripéties qui attendent nos nouveaux personnages.
Quand Barry rencontre Redfield
L’intrigue commence avec l’enlèvement de Claire Redfield et Moira Burton par des terroristes sans foi ni loi. A leur réveil, elles se retrouvent enfermées dans des geôles plus que croupies et ne vont pas tarder à rencontrer des créatures sorties de leurs pires cauchemars. Comme toujours dans les Resident Evil, le mot d’ordre est de survivre et de s’échapper de cet enfer, si possible en comprenant qui est à l’origine de ces ennuis.
L’ensemble est plus sérieux que RER : le (toujours très bon) doublage français lorgne plus du côté du thriller fantastique que de la série Z. Le jeu est également disponible en anglais et en japonais.
Resident Evil Revelations 2 renoue avec la possibilité de switcher entre les deux personnages à tout moment pour utiliser leurs capacités spéciales. Si Claire Redfield a fait ses preuves dans le passé, la jeune Moira est loin d’être une combattante aguerrie. L’adolescente se rend utile en tenant une lampe-torche indispensable dans la pénombre ou en utilisant une pied de biche pour débloquer des portes barricadées.
En combat, incarner Claire s’avère judicieux la plupart du temps. Il existe néanmoins certains passages où les mouvements de Moira s’avèrent indispensables, sans compter le fait qu’avec sa lampe-torche elle est capable d’éblouir les ennemis et de révéler des bonus que Claire ne peut pas voir elle-même. Enfin, certaines séquences obligent les deux personnages à se séparer et à effectuer des actions l’une après l’autre pour progresser. La tension monte alors que l’on craint pour la vie du personnage laissé de côté.
Claire et Moira ne sont pas les seuls personnages jouables dans le mode histoire. Le vétéran Barry Burton est aussi de la partie dans une autre partie distincte de l’aventure. Lui aussi fait équipe avec un partenaire inattendu dont les pouvoirs spéciaux vont les sortir de bien des dangers. Sans trop en dévoiler, l’approche est originale dans un Resident Evil, mais déjà vue dans un jeu comme The Last of Us, dont ce Revelations 2 semble avoir voulu clairement s’inspirer. L’alternance des deux personnages que tout oppose fonctionne encore mieux ici, de part la nature du coéquipier à priori sans défense. Heureusement des briques semées partout dans les décors peuvent servir de bon moyen de défense.
Le système de switch de personnage a déjà été vu dans la série puisque Resident Evil 0 sorti en 2003 sur Nintendo Gamecube utilisait déjà le procédé. Rebecca et Billy étaient d’abord liés par des menottes avant de se retrouver séparés et de résoudre les casse-têtes ensemble. Toutes les situations de tension sont (ré)utilisées ici et si elle ne brilent pas par leur originalité, elles ont le mérite de fonctionner.
Cette version Switch ajoute les contrôles gyroscopiques (avec les Joycons ou en mode portable), nerveux et réussis. Le tactile est une option en mode portable pour choisir des armes. Les vibrations HD sont sensées être là mais n’ont rien de plus que des vibrations normales.
Un épisode vraiment crade
Si la série est connue pour ses moments glauques et ses créatures démoniaques, les concepteurs de RER2 ont vraiment choisi les endroits les plus cauchemardesques pour planter leur décor. Prisons rouillées et sanguinolentes, usines désaffectées, forêts de nuit, immeubles abandonnés et détruits ou égouts poisseux sont les lieux à traverser. La palme revenant à une boucherie particulièrement cradingue où l’on est bien content de ne pas avoir l’odeur.
Plus que jamais, il faut avoir le coeur bien accroché pour traverser les couloirs infestés d’araignées, d’humanoïdes transpercés de clous et de mutants tentaculaires. Avec l’habitude, on repère les terrains de massacres à peine un pied posé dedans. C’est qu’on commence à les connaître les concepteurs de niveaux de chez Capcom ! Malgré tout, l’ambiance, la sensation de ne plus rien maîtriser, la terreur prend le dessus. Et ce ne sont pas les extérieurs, tout aussi terrifiants, qui vont nous rassurer.
Revelations 2 enrichit la palette d’action de nos personnages désormais plus agiles. Courir, esquiver, attaquer de manière furtive, pousser des caisses, se faire la courte échelle, ramper dans des trous, longer des murs, les situations variées ne manquent pas. En plus des armes de différents calibres et portées, les cocktails faits à partir de combinaisons de bouteilles et d’éléments ramassés ça et là s’avèrent souvent utiles sur le terrain pour détourner l’attention des ennemis voire même les faire exploser. Des pansements ou des désinfectants peuvent être également confectionnés à partir d’herbes et de tissus. Donnez-en à votre coéquipier, il pourra vous soigner en cas d’urgence. De même, vous devez parfois l’aider lorsqu’il se retrouve acculé.
Les personnages secondaires sont souvent sollicités pour ouvrir des coffres spéciaux. Le système de vibration de la manette est utilisé pour repérer l’endroit qui va ouvrir le ou les cadenas. Il ne reste plus qu’à valider la zone en maintenant une gâchette assez longtemps.
Le jeu alterne les phases classiques de la série entre l’exploration sous tension, la recherche de clés en tout genre, des combats acharnés contre des hordes d’ennemis, des passages chronométrés, des boss fight d’anthologie ou des séquences de dialogue dans les rares moments calmes.
Plus quelques révélations de plus !
Le mode Histoire peut à tout moment être partagé à deux joueurs. Un simple ajout de manettes par le menu option et vous voilà à deux en écran splitté. Le format d’image est alors réduit et avec beaucoup de noir autour, mais les proportions ont le mérite d’être respectées, évitant une image écrasée. La notion de coopération prend alors tout son sens, jusque dans les situations les plus compliquées. Il m’est arrivé une fois d’avoir à enclencher le mode co-op moi-même avec deux manettes et contrôler l’un puis l’autre des personnages pour passer une énigme. La solution en solo doit exister mais elle ne m’est pas apparue clairement.
Il n’est pas possible de faire le mode Histoire à deux en local sans fil. C’est dommage car chacun aurait pu avoir son propre écran.
Cette édition comprend également les deux épisodes spéciaux "Description d’un combat" et "une petite femme" qui reviennent sur deux moments passés sous silence de l’aventure. Les systèmes de jeu diffèrent de l’aventure principale. Dans le premier, vous chassez en temps limité pour obtenir des rations de survie qui sont autant de possibilités d’échec dans les phases d’action musclées qui suivent. Le deuxième est plus une mission d’infiltration où l’on alterne entre deux personnages aux capacités complémentaires.
Une fois complété, le mode Histoire peut être joué avec deux nouveaux paramètres : en mode chrono ou avec des ennemis invisibles. De quoi relever le défi !
Entre chaque mission du mode Histoire ou Commando, le jeu vous propose de vous connecter en ligne pour partager vos statistiques. Un moyen de comparer ses performances avec les joueurs du monde entier et éventuellement de s’améliorer. Pour se faire, le service Resident Evil.Net, optionnel, est accessible après enregistrement en ligne.
Les scores et performances vous font gagner de la monnaie de jeu à même de débloquer de nombreux contenus comme des armes, des costumes, des figurines ou encore des illustrations. Les costumes sont d’ailleurs particulièrement bienvenus si vous souhaitez dédramatiser un peu le contexte, en faisant porter une tenue de cow-girl à Claire ou une capuche gothique à Moira par exemple.
L’arbre des habiletés est particulièrement intéressant car il permet d’aider le joueur en lui permettant d’acheter des capacités. Accessible depuis les menus du jeu ou entre les missions, ce tableau de compétences améliore sensiblement les déplacements, réactions et forces de vos personnages. Notez que vous pouvez également gagner de la monnaie en scannant chaque jour vos amiibo. Et comme dans le premier RER, la reconnaissance soit-disant journalière est assez aléatoire.
A vos marques, prêt ? Commando !
Le mode Commando qui vous fait affronter des hordes d’ennemis par missions successives est toujours de la partie. Il est disponible en mode local et également en ligne. Cette fois, c’est un vestibule de manoir qui accueille votre avatar, à partir duquel vous avez différentes options, que ce soit l’atelier d’amélioration des armes, le mannequin pour choisir son personnage, le téléphone pour la boutique, et même l’accès au mini-jeu qui s’inspire de Ghouls ’n Ghosts (et qui permet de gagner de l’argent) !
En local, vous pouvez y jouer seul, en co-op avec un ami en écran splité ou même en mode sans fil. Pour peu que vous ayez déjà fini l’histoire, vous disposez d’entrée de jeu d’un large choix de personnages à incarner. Pour chacun de ces personnages, le but sera de terminer les missions et gagner des niveaux pour débloquer leurs armes, habiletés et costumes. Des disques à ramasser dans des coffres de certaines missions et correspondant à des armes peuvent être évalués dans un juke-box dans le vestibule. Un système de pièces différent de la monnaie du mode Histoire (mais qui peut également s’obtenir en faisant des échanges) permet d’acheter les objets sur place et d’approvisionner les munitions avant chaque mission. Des cristaux de vie donnent une seconde chance si vous venez à échouer en pleine mission.
C’est la même chose en ligne où vous pouvez cette fois participer à des missions quotidiennes, créer ou rejoindre une partie avec un joueur en ligne. Cette fois-ci un système de phrases customisables a été instauré pour établir une communication de base avec l’autre joueur. En revanche, le choix de musique technos ne va pas particulièrement avec l’ambiance horrifique du reste du jeu.
La série sur Switch de RER et RER 2 dans des versions de très bonne qualité est une bonne chose pour la console. Les jeux figurent en bonne place dans les classements des meilleures ventes dématérialisées cette semaine, preuve de l’intérêt du public (même si une partie aurait sans doute aimé que les jeux sortent aussi en boite, eu égard à la mémoire de leur console). Verra-t-on bientôt un Resident Evil : Revelations 3 avec plus de liens avec le premier épisode ? On ne dit pas non !
Sorti à l’origine en 2012 sur Nintendo 3DS puis adapté sur Wii U à la sauce HD un an plus tard, Resident Evil : Revelations est une valeur sûre que Capcom se fait un malin plaisir à nous ressortir une nouvelle fois. Est-ce que cette version Switch apporte quelque chose, et le jeu vaut-il encore le coup d’être fait aujourd’hui ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Cette fois-ci uniquement disponible en dématérialisé sur l’eShop, Resident Evil : Revelations pèse son poids puisqu’il vous faudra compter pas moins de 12 Go pour l’installer. Xenoblade Chronicles 2 en fait 13 en version dématérialisée, mais existe en version boite. Les fans de Resident Evil devront donc faire le ménage dans la mémoire de la console ou penser à investir dans une carte micro SD (à plus forte raison s’ils enchaînent avec Resident Evil : Revelations 2 qui fait lui carrément 26 Gigas !). Nous saurons peut-être un jour les raisons qui ont poussé Capcom à annuler les versions boites au dernier moment, même si l’on imagine que la place sur les cartouches propriétaires ont du être au coeur du sujet.
Jill et Chris sont sur un bateau…
Pour ce qui est de l’histoire, cette version Switch ne bouge pas d’un iota. Jill Valentine et son coéquipier Parker débarquent sur un bateau voguant sur les mers déchaînées de Méditerranée où doit se trouver son vieil ami Chris Redfield. Mais rien ne va se passer comme prévu et tout bascule dans l’horreur quand les deux équipiers découvrent qu’un nouveau type de virus a été utilisé et a engendré des créatures plus horribles les unes que les autres. Le jeu n’est ainsi pas à mettre dans toutes les mains. Ames sensibles s’abstenir.
Jusque là, pas de surprise, les Resident Evil ne sont pas connus pour la profondeur de leur scénario. Quoi qu’il arrive, rien ne nous sera épargné pour nous indiquer que la fin du monde est proche, que le méchant n’est pas celui que l’on croit et que tout ce qu’il reste à faire est de survivre au milieu d’un bestiaire pas très accueillant. Les fans sauront s’amuser du style suranné de la série. Les autres suivront de manière distraite.
Précédemment dans le RER…
Les niveaux sont traités comme des épisodes de série télé, et à côté des dialogues que s’échangent les personnages en pleines phases de gameplay, de nombreuses cinématiques viennent habiller le jeu.
Les plus marquantes sont celles qui viennent encadrer l’épisode : vous finirez toujours sur un cliffhanger, puis vient un résumé de la situation composé des moments marquants qui ont précédé. Inutile quand on enchaîne les épisodes (qui durent grosso-modo une heure), amusant quand on reprend le jeu après quelques temps. Ce découpage scénaristique amène quelques surprises, en effet tout ne se passe pas sur le bateau. On ne voudrait pas en dire trop, mais avec le recul il faut bien avouer que la narration est rudement efficace.
Un Gameplay qui a fait ses preuves
Niveau gameplay, Resident Evil : Revelations se situe dans la lignée de Resident Evil 4 et 5, avec toutefois quelques améliorations notables.
Dans cet épisode, il était enfin possible d’avancer tout en pointant son arme, en tirant ou même en rechargeant ! On peut toujours faire un 360° sur soi-même pour regarder ce qui se trame dans son propre dos. On retrouve le côté un peu rigide si particulier de la série, ce qui peut nous amener à patauger un peu dans les couloirs exigus. Le jeu ajoute d’ailleurs un système d’esquive pour éviter les attaques ennemies, en plus des coups au corps-à-corps qui s’active quand un adversaire est sonné. Le principe de sauvegarde par machine à écrire a laissé sa place à des sauvegardes automatiques à des moments-clés et manuelle à chaque fin de chapitre.
Votre personnage peut switcher entre trois armes différentes. En plus des armes à feu, vous disposez également d’armes de jet consommables telles que des grenades ou des mines à retardement, mais aussi de votre bon vieux couteau qui vient vous sauver la peau quand vous êtes à cours de munitions. Le système de coffres revient, mais pour les armes uniquement. Vous pouvez les customiser avec des compétences acquises en chemin sous la forme de kits.
À l’instar de Samus qui dans Metroïd Prime passait son temps à analyser tout ce qui l’entourait, votre personnage peut scanner les environnements avec un pistolet spécial appelé le Genesis. C’est un moyen de faire apparaître des objets cachés ou de trouver des traces de doigts invisibles, petite quête secondaire du jeu. Mais vous pouvez également scanner les ennemis, vivants comme morts, pour alimenter un pourcentage qui, lorsqu’il atteint 100 %, offre un spray de soin. Un challenge un peu délicat puisqu’il faut arriver à les scanner avant qu’ils ne vous attaquent. Mais également stratégique car le maximum de spray peut être vite atteint et le scan a alors plutôt intérêt à être réservé pour plus tard.
Un peu comme Astérix et ses douze travaux, vous êtes amené à faire de nombreux aller-retours à la recherche des différentes clés qui ouvrent les zones du jeu. La carte des lieux en 3D peut être consultée à tout moment pour nous éviter de trop nous perdre dans les sombres dédales. Cet épisode nous propose de temps en temps de dévisser un petit panneau (une manipulation exclusive à l’écran tactile de la version 3DS, ici absente) pour essayer de raccorder le courant d’un schéma électrique en alignant des curseurs.
Enfin la dernière nouveauté majeure consiste en des phases de gameplay sous l’eau. Si notre personnage n’est pas particulièrement habile pour se déplacer dans de grandes étendues d’eau, la navigation dans des couloirs immergés est plus aisée. Le stress occasionné par la gestion de la jauge d’oxygène ne rend que plus gratifiante la localisation d’une zone d’air salvatrice. À noter que plus on avance plus ces scènes sont réussies.
Globalement les situations restent très variées et l’on retrouve tous les habituels temps forts de la série comme les moments de résistance face à des hordes d’ennemis, des boss bien costaux ou encore les fuites chronométrées.
Le mode Commando
Le mode Commando est disponible dès le début, mais nous vous conseillons de faire d’abord le mode Histoire car les mêmes lieux sont réutilisés et il serait dommage de ne pas les découvrir dans leur contexte.
Ce mode consiste à retraverser tout ou partie des environnements connus dans le but de faire du score. Votre temps, les armes et munitions utilisées, le nombre d’ennemis tués et la façon dont vous le faites : tout sera question de scoring. En plus de gagner de l’argent à dépenser en magasin, des points d’expérience sont attribués et augmentent votre niveau. A chaque niveau correspond des armes débloquées plus efficaces. Bienvenue dans une quête de puissance !
Cette expérience peut être pratiquée en solo mais également avec un deuxième joueur en ligne. Après création ou recherche d’une partie, quelques paramètres sont à établir et c’est parti pour une chasse à deux ! C’est un plaisir de faire une ou plusieurs missions avec un joueur pour partager le boulot. Il est simplement dommage qu’aucun type de communication ne soit permis avec le joueur qui vous accompagne. Vous pouvez consulter la page de jeu de votre camarade, voir quels sont les logiciels qu’il utilise et décider éventuellement de le rajouter en ami. La durée de vie de ce mode dépend de votre attrait pour ce type de jeu.
Les succès sont toujours de la partie et s’obtiennent autant dans le mode Histoire que dans le mode Commando. Certains d’entre eux débloquent directement du contenu dont de nouveaux personnages jouables dans le mode Commando.
Les apports de la version Switch
Bien que sur le même moule que la version Wii U, cette version Switch de Resident Evil : Revelations apporte quelques petites nouveautés bienvenues. La première est un mini-jeu qui se lance au démarrage pendant le temps de chargement : Ghostship Panic est un simple shooter de cibles en pixel art qui peut vous faire gagner quelques unités de monnaie du jeu. Il se retrouve également dans le menu option du mode Commando.
Le jeu est également connecté à Internet. Un code d’accès au site Resident Evil.Net vous donne accès à vos scores et vous permet d’obtenir des cadeaux bonus.
Les amiibo sont également compatibles avec le jeu. Scanner un amiibo rapporte de l’argent utilisable dans le mode Commando. Si vous avez beaucoup d’amiibo, c’est le moment de tous les sortir pour obtenir un joli pactole à dépenser pour des armes, caractéristiques et objets ! Chaque amiibo n’est sensé être utilisable qu’une fois par jour mais nous avons constaté que cette limite n’est pas toujours respectée puisqu’il peut se passer plusieurs jours avant qu’un amiibo ne redevienne fonctionnel.
Mais le plus gros ajout concerne le gameplay gyroscopique. Les Joy-Con dans les mains, le gyroscope permet de déplacer votre arme dans l’espace de manière tout à fait convaincante. La première prise en mains toussote certes un peu, mais le coup vient rapidement. Marcher avec un stick, orienter la caméra avec l’autre et viser en bougeant ses manettes devient rapidement une deuxième nature. La reconnaissance de mouvement de la Version Wii de Resident Evil 4 était réussie. Celle de Resident Evil : Revelations sur Switch l’est tout autant, sinon plus.
Mine de rien, à force de réapparaître sur tous les supports dans des versions complètes et réussies, Resident Evil : Revelations assoit son statut de classique avec le temps. Il n’a jamais prétendu être le meilleur de la série mais quelque part entre l’action et l’horreur à l’Hollywoodienne il trouve son style. Il se refait sans déplaisir.
Rime fait parti de ces jeux que j’attendais depuis bien longtemps. Le jeu a été présenté pour la première fois en 2014 et m’avait immédiatement séduit. Prévu initialement sur PlayStation 4 et après un développement chaotique, le jeu sort sur tous les supports en mai 2017. La bienvenue version Switch rate le lancement et, prévue pour la fin d’année, sort finalement le 17 novembre.
RiME, another Journey
RiME raconte l’histoire d’un petit garçon échoué sur une plage qui a perdu la mémoire. Son attention est attirée par un immense phare qui domine l’île. De là, il va chercher à l’atteindre et découvrir sa destinée.
C’est un jeu d’action/aventure où l’on va chercher à progresser dans les niveaux, escalader des murs et résoudre les puzzles que forment les décors.
Mes amis qui avaient fait le jeu sur PlayStation 4 étaient ressortis mitigés de l’expérience, la faute à un manque de surprises lié à de très nombreux emprunts vidéoludiques. Comment en effet ne pas faire immédiatement la comparaison avec des jeux comme Journey, Ico et Shadow of the Colossus pour l’ambiance et l’aspect plateformes. Si RiME emprunte aux meilleurs (jusque dans la sublime bande-son qui cite Journey, Ghibli et le Seigneur des Anneaux), le jeu a de la difficulté à trouver son style, malgré une beauté évidente.
D’autre part, RiME n’est pas long du tout : environ 6 heures de jeu. Ce n’est en soit pas un défaut (Journey peut se faire entre 3 et 1H30). Il est découpé en quatre parties que l’on appellera "Introduction, fuite, reconstruction et conclusion". Tout ne se vaut pas, mais offre quelques passages magnifiques. J’ai donc globalement apprécié le jeu, que je referai sans doute lorsque l’occasion se présentera.
RiME rame
Mais venons en au fait : la version Switch de RiME. Les autres versions étaient déjà connues pour ne pas être toujours fluides, témoignant de difficultés techniques rencontrées par les studios de développement. Or il s’avère que la version Switch de RiME amplifie ces difficultés là. Le jeu saccade à de très nombreuses reprises pendant la première moitié du jeu (qui se passe principalement en extérieur), ce qui gène fortement le plaisir de la découverte.
Ce n’est pas dramatique, nous renvoyant même à une époque où les jeux étaient mal optimisés étaient légion, mais quand même. En parallèle, le jeu devient immonde graphiquement parlant lorsqu’on passe en mode portable, affichant une résolution véritablement médiocre. Je ne comptais pas faire le jeu en version portable, mais là aussi c’est forcément décevant.
Ne tirez pas sur l’ambulance
Face à ce constat, la version Switch s’est littéralement fait démontée par une certaine critique. Cela a eu pour effet de détourner de nombreux joueurs de cette version qu’ils avaient pourtant attendue et de fournir du grain à moudre aux détracteurs de la Switch.
Je ne pense pas qu’un jeu doive être forcément pénalisé pour des raisons techniques. Ici, ce ne sont pas quelques ralentissements qui m’empêchent de profiter de tout le reste. Combien de jeux se sont fait démonter de la sorte alors que l’essentiel n’est pas là ? Beaucoup de critiques ou de joueurs semblent avoir oublié le temps où ils s’amusaient avec des jeux qui n’étaient pas exemptes de défauts.
Quoi qu’il en soit, cette cabale aura au moins eu le mérite de tirer la sonnette d’alarme à destination des développeurs qui assurent aujourd’hui avoir entendu le problème et comptent essayer de le résoudre... même si on imagine qu’ils avaient sûrement essayé avant, mais que des délais ont du être respectés.
Je ne regrette pas un instant d’avoir acheté RiME sur Switch. Le jeu est une belle bulle de rêve et la version qui le porte aujourd’hui toussote un peu trop. Espérons qu’une mise à jour puisse corriger éventuellement deux-trois choses. En attendant, le jeu rejoint sans problème mon top de l’année sur la console. mais chut, ne le répétez à personne.
Voici une vidéo du début du jeu.
Ajout du 19 février 2018 : Les développeurs ont enfin déployé leur mise à jour sur le jeu. Elle sauve le mode portable du marasme en rendant le jeu beaucoup plus lisible (adieu la bouille de pixel), ce qui le rend désormais tout à fait praticable en nomade.
Quel que soit le mode, les saccades sont toujours là à certains moments précis du déroulement au début du jeu : quand on passe des grands ponts, et à peu près tous les moments où le jeu charge la suite de l’environnement.
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