Dernier ajout : 28 mars.
Au cours d’une année 2017 flamboyante, Nintendo a su proposer sur Switch des titres majeurs et fédérateurs comme Zelda : Breath of the Wild, Super Mario Odyssey, Splatoon 2 ou encore Xenoblade Chronicles 2. Le début 2018 fut beaucoup plus calme, et il est évident que Nintendo réserve toutes ses surprises pour l’E3 en juin. Mais voyons comment Nintendo a su "nourrir la machine" entre temps.
Un début d’année électrique
Dès le début d’année la tension est palpable. J’ai beau me lancer dans la quête des 900 korogus, la console réclame autre chose : il faut rêver de ce que nous réserve cette nouvelle année. Je me lance dans une enquête sur les jeux officiellement annoncés et ceux qui pourraient venir.
Le 10 janvier, en un tweet où l’on voit un Chibi-Robo en feu, Nintendo of America enflamme littéralement le net.
Un Nintendo Direct Mini est effectivement annoncé quelques heures plus tard. Il révèle principalement Dark Souls Remastered par From Software, un Mario Tennis Ace par Camelot et des reprises de jeux Wii U comme Donkey Kong Country : Tropical Freeze et Hyrule Warriors : Definitive Edition. Ys VIII : Lacrimosa of DANA sortira à l’été et The World Ends with You -Final Remix- fera son retour sur Switch en 2018.
Un début de planning s’esquisse avec du Payday 2 en février, du Kirby Star Allies en mars, et du DKC TF et Dark Souls en mai. Rien de bien folichon. Le Nintendo Direct Mini m’aura surtout donné envie de rebrancher la Wii U pour refaire Hyrule Warriors et Donkey Kong Tropical Freeze (que je finis dans la foulée).
L’expérience interdite
Les joueurs restent quelque peu sur leur faim. C’est pourquoi l’annonce d’un nouveau Direct le 17 janvier avec la présentation d’un "nouveau concept de jeu pour toute la famille" rallume la flamme autant qu’il inquiète.
Ce sera le Nintendo Labo !
Un atelier de construction d’accessoires en carton qui interagissent avec la Nintendo Switch de manière très originale. Le concept, particulièrement ingénieux, a de quoi surprendre. Il montre à quel point Nintendo est capable de puiser dans son histoire (tout cela rappelle forcément les créations de Gunpei Yokoi) et de sortir des sentiers battus pour aller chercher un public toujours plus large. Nintendo Labo sort le 27 avril et ne s’adresse pas forcément à tout le monde... on sera néanmoins curieux ici !
Discrétos
Le 1er février est annoncé discrètement le prochain jeu Nintendo mobile créé avec DeNA : MarioKart Tour, sans plus de détails.
Boucher les trous
Ceux qui attendent de véritables nouveautés se sentent un peu délaissés. Il faut dans un premier temps se contenter du retour de Bayonetta 2 en février, et d’un Kirby Star Allies en mars, tout nouveau, sympathique même, mais quand même réchauffé. En février sort également une mise à jour gratuite de Super Mario Odyssey avec les ballons. Un mode de jeu assez amusant qui relance l’intérêt pour quelques heures.
Kirby Star Allies (Preview + vidéo, Test) (Switch)
Bayonetta 2 (Preview + vidéo, Test) (Switch)
Je me suis également essayé à différents jeux eShop recommandés par la critique comme Old’s Man Journey ou Owlboy, mais ce fut deux déceptions. Le premier, voyage tactile hérité des mobiles, est aussi beau qu’ennuyant manette en main. Le deuxième a son test dans ces colonnes. Utilisant mes points or du Club Nintendo, j’ai également pris Les Aventures de Bertram Fiddle - Épisode 1 : Une Affaire Effrayantable, un point ’n click joli et amusant qui m’a occupé deux-trois heures.
Début mars, nous n’avons toujours qu’une visibilité à fin mai. Heureusement un nouveau Nintendo Direct vient élargir tout ça. Le 8 mars, Nintendo précise quelques dates (Hyrule Warriors : Definitive Edition le 18 mai, Mario Tennis Aces le 22 juin, Octopath Travelers le 13 juillet), rajoute un peu de Wii U remaster (Captain Toad le 13 juillet) et accueille chaleureusement quelques portages tiers (South Park L’Annale du Destin le 24 avril, Little Nightmares le 18 mai, Crash Bandicoot le 10 juillet, Okami HD cet été et Undertale en 2018). Deux remake, Mario & Luigi Voyage au centre de Bowser + L’épopée de Bowser Jr et Luigi’s Mansion, sortiront sur Nintendo 3DS.
Quelques nouveautés sont annoncées. Wario Ware Gold sur Nintendo 3DS pour le 27 juillet. Travis Strikes Again est présenté pour la première fois : ce ne sera pas No More Heroes 3 mais une aventure à part composée de plusieurs mini-jeux en coopération. Un DLC sortira cet été pour Splatoon 2 : Octo Expansion. Enfin, est teasé de bien belle manière l’arrivée de Smash Bros sur Switch, sans savoir pour autant s’il s’agit d’un pur portage de la version Wii U, une "definitive edition", ou d’un tout nouveau jeu. Tablons sur une version remaniée du jeu Wii U de 2014.
La séquence qui a fait tripper tout le monde !
Depuis, quelques annonces de jeux tiers par-ci par-là. Pour Nintendo et ses jeux planifiés pour mai, juin et juillet, la route semble tracée jusqu’à l’E3 qui nous révèlera sans aucun doute ses jeux prévus pour le second semestre (Smash Bros, Yoshi, Fire Emblem)... voir au delà si Metroid Prime 4 et Pokémon RPG ratent le coche de 2018 pour une sortie en 2019. On peut s’attendre également à quelques news sur Bayonetta 3 et continuer de rêver à voir débarquer un Pikmin 4 ou un Animal Crossing Switch !
D’autres portages Wii U à venir sur Switch ? Nintendo aurait tort de s’en priver ! Mais le catalogue est déjà bien essoré : il ne reste plus que les Zelda HD, Xenoblade Chronicles X, Mario Maker, Pikmin 3, Wonderful 101 et puis et puis ça suffit bien comme ça !
A suivre : L’été en pente douce sur Switch
Après The Last of Us, Journey et Beyond Two Souls, voilà un nouveau coup de coeur sur PlayStation 3. Certes, je découvre Uncharted : Drake’s Fortune plus de dix ans après sa sortie, mais c’est un jeu d’aventure/action palpitant et rondement mené qui tient toujours la route !
Drake part à la recherche d’un trésor, l’Eldorado, qui est forcément convoité par beaucoup de monde une fois que sa trace est mise au goût du jour. Sorte de Tomb Raider au masculin, Uncharted propose un parcours intéressant, plein de rebondissements, servi par des cinématiques aux dialogues drôles et parfaitement bien joués (en tous cas en français). On alterne entre phases d’exploration et séquences de tirs (avec beaucoup de morts sur la conscience)...
Après des années de jeu Nintendo, je redécouvre à retardement les block-busters de la génération PlayStation. Il est intéressant de voir la direction totalement différente de ces jeux axés sur l’exploration en fil continu, sans intérêt de retour en arrière. Pas ou peu de mécanismes faisant marcher les neurones, il s’agit ici plutôt de profiter du voyage et du fun... quand les séquences s’enchaînent bien, en dépits de morts un peu brutales ou frustrantes. Pour l’avoir terminé, j’aurais juste un bémol sur une séquence vers la fin, qui dénote un peu de l’esprit "aventure". Enfin bon, content de l’avoir fait, et à bientôt pour le second épisode, considéré comme plus réussi et le meilleur de la série !
Premier jeu original de Nintendo sur Nintendo Switch en ce début d’année 2018, Kirby Star Allies vient illuminer la console de toute sa bonne humeur. Premier jeu de plateformes sur console de salon depuis Kirby’s Adventure Wii en 2011 et premier jeu du genre en HD, Kirby Star Allies fait-il honneur à la série ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Kirby est un touche à tout. On l’a vu ces dernières années dans des jeux de combat, de rythme, de puzzle, j’en passe et des meilleures. Une véritable overdose diront certains. Mais qui a réellement fait tous ces jeux ? Ces dernières années, j’ai apprécié Kirby Triple Deluxe sur Nintendo 3DS, Kirby’s Adventure Wii sur Console Virtuelle Wii U, et enfin le sympathique (mais très oubliable) Kirby et le Pinceau du pouvoir sur Wii U. Kirby : Planet Robobot sorti en 2016 était justement passé entre mes mailles pour éviter la dite overdose.
C’est donc avec grand plaisir que l’on accueille aujourd’hui un nouvel épisode de Kirby, en HD sur console de salon, tout en sachant que l’on va pouvoir aussi le transporter partout avec nous avec notre Switch en mode portable.
Car autant commencer par là : avec Kirby Star Allies, nous avons un épisode "portable" avec la grande qualité d’image que lui donne la Nintendo Switch. Fini l’aspect presque granuleux des épisodes 3DS, bienvenue à un Kirby fin et coloré qui ne nous donne plus envie de revenir en arrière. Après ces quelques considérations techniques et pratiques finalement banales, revenons au jeu lui-même.
Cœur sur toi
Après des menus clairs et colorés, c’est une belle cinématique qui nous raconte l’histoire. Kirby est réveillé de sa sieste par des cœurs violets qui tombent du ciel. Ces cœurs maudits rendent mauvais tous ceux qui les touchent et les différents amis et ennemis de Kirby sont menacés. Kirby lui-même est touché par un de ces cœurs mais rien ne se passe pour notre héros ! Le voilà sur la piste de la source de ce mal... une piste qui pourrait bien l’emmener jusque dans l’espace !
Kirby Star Allies commence par un premier monde champêtre on ne peut plus classique. Première surprise néanmoins, ce monde est représenté par une carte sur laquelle notre personnage peut se déplacer où bon lui semble, à la manière d’un Super Mario 3D World. Les différents niveaux se débloquent les uns après les autres, mais certains ne se dévoileront que dans des circonstances particulières, généralement quand vous trouvez le gros interrupteur rose caché au sein d’un niveau.
Trouver l’interrupteur est le challenge subsidiaire de chaque niveau, couplé avec la quête de grosses pièces de puzzle à collectionner. Comme le mode puzzle du regretté Street Pass de la 3DS, les petites et la grosse pièce de puzzle ramassées dans un niveau viennent à la fin de chaque étape compléter différents puzzles à même de débloquer des illustrations à regarder pour le plaisir.
Mais au lieu d’enchaîner les mondes comme dans tout bon jeu de plateforme qui se respecte, ce Kirby Star Allies chamboule un peu les règles. Premier monde, deuxième monde, puis... on vous laisse découvrir comment le jeu est orchestré ! Un peu de neuf dans une série pas mal poussiéreuse ? Sans que cela soit non plus renversant, il faut au moins ça pour que le jeu suscite un peu notre curiosité.
Plus jamais seul
Kirby est toujours la petite boule rose un peu pataude qui est capable de voleter et surtout d’aspirer les ennemis pour se saisir de leurs pouvoirs. Une lame pour trancher de herbe, du feu pour allumer une bombe, du poids pour actionner un interrupteur, et tant d’autres.
Ici, Kirby va être capable d’envoyer un gros coeur sur les ennemis qu’il croise pour les recruter dans son équipe. Le nouvel allié se met alors à vous suivre comme votre ombre. Il est à la fois une recharge de pouvoir potentielle, mais surtout un acolyte à même de vous aider dans l’aventure, que ce soit en frappant les ennemis ou bien en utilisant son pouvoir sur les mécanismes environnants. Vous pouvez même vous monter les uns sur les autres, même si cela ne sert pas à grand chose il faut l’avouer.
Kirby peut même lever son arme (ou son bras) au ciel pour exhorter les alliés à venir lui donner leur pouvoir pour conférer à son arme un surplus de puissance. Feu, eau, vent, électricité, autant d’éléments qui peuvent être utiles pour actionner des mécanismes. En gardant le petit bras potelé au ciel plus longtemps, les alliés partagent leur pouvoir avec les autres membres de votre troupe.
Ce n’est pas une séquence toujours facile à placer dans le feu de l’action, ou même simple à comprendre. Heureusement des petits panneaux d’information (facultatifs) indiquent par pictogrammes quels sont les combinaisons de pouvoir à posséder pour résoudre une énigme. Avez-vous le pouvoir d’électricité ou l’allié correspondant pour actionner l’interrupteur ? Avez-vous le fouet ou un allié avec un fouet chargé d’électricité pour atteindre l’interrupteur derrière un mur ? Les énigmes sont plutôt simples. Les ennemis ou costumes ne sont généralement jamais bien loin.
Ces énigmes à même de vous débloquer une zone secrète remplie de pièces de puzzle, de nourriture, d’étoiles ou de vies supplémentaires sont beaucoup plus simples à résoudre dans Kirby Star Allies que dans n’importe quel autre jeu de la série. Là où Triple Deluxe nous demandait de refaire quasi systématiquement les niveaux pour récupérer ce que l’on avait raté au premier coup, ici les trois quarts s’obtiennent sans même y réfléchir. Ceux qui veulent un peu plus de challenge doivent donc impérativement désactiver dans le menu de départ les indices présents de base.
Le jeu peut se pratiquer seul ou à plusieurs. Un joueur supplémentaire peut se joindre et quitter la partie à tout moment. Comme dans un New Super Mario Bros Wii, les personnages à la traîne sont ramenés près du leader. Un grand moment de coopération à prévoir... à priori !
La chenille de l’amitié
Les pouvoirs des ennemis sont très nombreux. Nous sommes très fan du pouvoir de la sorcière qui permet de donner un coup de balai pour envoyer balader les ennemis, mais aussi de glisser en se transformant en chat ou encore de voler sur son balai ! Et comment ne pas mentionner le costume en référence à Ness de Earthbound/Smash Bros qui utilise la psycho-kinésie !
Il arrive parfois que nos héros croisent une grosse stèle où activer un pouvoir d’ami particulier va entraîner une phase de jeu spéciale. C’est le cas de la "roue de l’amitié" où les quatre alliés forment un cercle qui va tout dévaster sur son passage. Le "petit pont" est l’occasion de séquences où l’on doit faire passer un singe portant une clé d’un côté ou de l’autre d’une plateforme sans le faire tomber. Le "petit train" est une pure séquence de réflexe pour évoluer sur différents murs et glaner un maximum de bonus. Le meilleur pour la fin, des phases de shoot’em up où Kirby sur son étoile libre de ses mouvements tire sur les ennemis, qu’ils soient au sol ou en l’air, avec la possibilité d’intervertir le conducteur pour bénéficier de ses pouvoirs.
Particulièrement fun, ces séquences qui reviennent heureusement assez souvent sont un point d’orgue du jeu qui on l’a vu est autrement fort classique. HAL Laboratory peut sans problème créer un jeu entier de shoot’em up, en témoigne les séquences bien senties qui s’enchaînent lors de ces phases, sans parler du final du jeu, qui arrive également à nous surprendre à un autre niveau.
Si Kirby Star Allies nous fait un peu peur au début, le jeu s’avère plutôt assez varié. Du fait de sa relative courte durée de vie (le premier run se fait en dix heures tout pile), le jeu, redondant et ronflant sur plein d’aspects, se sort tout juste de l’ennui qu’il aurait pu nous inspirer grâce à ses petites idées distillées ça et là, sans compter un peu d’humour bienvenu, que ce soit dans les rares cinématiques ou les dialogues décalés d’un scénario totalement absent.
Kirby Stadium
En plus du mode histoire, deux mini-jeux sont disponibles dès l’allumage. "Les Héros de la frappe sidérale" est un jeu de baseball où vous devez jauger votre puissance de frappe avant de renvoyer un astéroïde à travers l’espace. Jouable également avec un Joycon en mode gyroscopique, le jeu est amusant quelques instants.
"L’as de la hache" est encore plus expéditif car il permet seul ou à plusieurs de couper des troncs d’arbre en rythme en évitant des obstacles qui descendent de l’arbre. Ces deux mini-jeux ne sont pas renversant mais ont le mérite d’exister. Ils égayeront sans aucun doute les soirées des plus jeunes joueurs qui ont eux-aussi droit à leurs mini-jeux à la Pokémon Stadium !
La fin du scénario débloque deux autres modes de jeu particulièrement intéressants. "L’ultime Dilemme" consiste à enchaîner des combats de boss en gérant sa barre de vie au fil des matchs. Il ressemble beaucoup à un mode de jeu équivalent que l’on trouvait dans Super Smash Bros Brawl.
"Tous avec ??? Star Allies Go !" peut s’avérer carrément plus chronophage puisqu’il vous propose de finir tous les niveaux le plus rapidement possible en incarnant comme personnage principal n’importe lequel des ennemis/alliés de Kirby au lieu de la boule rose.
On se rend compte immédiatement que libéré de son inertie due au vol/aspiration d’air, notre personnage est beaucoup plus agréable à manier.
Il peut surtout ramasser des bonus d’attaque, de vitesse et de défense qui vont le booster considérablement. Plus on en ramasse et plus le maniement devient jouissif. Les boss peuvent être détruits de plus en plus rapidement, etc. Assurément la bonne surprise du jeu post game, qui relance la durée de vie de base un peu chiche.
Les amiibo sont également compatibles. Il est possible d’en utiliser jusqu’à sept, et ce une fois par niveau. Ceux à l’effigie de personnages Kirby donnent plus de bonus que les autres, intégralement compatibles. Un moyen de remplir les illustrations puzzle plus rapidement.
J’ai bien aimé Kirby Star Allies. Sans forcément être le jeu à avoir absolument sur Switch actuellement, il peut combler les fans de l’univers et de petits jeux pas prise de tête qui se finissent rapidement. Ceux qui attendent le renouveau de la série ou même un Nintendo innovant peuvent passer leur chemin, Kirby est finalement resté simple et égal à lui-même.
La Nintendo Switch a fêté sa première bougie le 3 mars ! Ca se fête ! J’ai réalisé ce week-end un petit dessin-animé, entièrement à la main ! C’est le retour des Ryoganimés !
Dans la famille des exclusivités Wii U de retour sur Switch, je demande... la belle sorcière ! Bayonetta 2 était en effet l’une des cartes maîtresse de la console au Gamepad. Revoir le jeu sur Switch est peut-être l’occasion pour nombre d’entre vous de découvrir ce titre flamboyant.
Test publié sur Puissance-Nintendo
Notre sorcière bien aimée
Bayonetta 2 commence sur une scène de guerre apocalyptique. Il y a cinq cent ans, la lutte entre les sorcières de l’Umbra et les anges de lumière faisait rage. Bayonetta est l’une des dernières sorcières à maîtriser les arcanes de l’Umbra, qui a la particularité d’invoquer des démons de l’enfer. Si la belle perd alors la mémoire dans des circonstances étranges, elle réapprend par la suite à savoir qui elle est (nous vous renvoyons pour cela directement à l’histoire du très intéressant Bayonetta 1).
Loin de tous ces drames, la belle se détend aujourd’hui en faisant du shopping dans les magasins. Affublée de son acolyte Enzo, un humain mafieux qui lui sert ici de simple laquais, Bayonetta retrouve sur place Jeanne, une autre sorcière aux faux airs de Brigitte Bardot sur sa Harley Davidson. Les retrouvailles auraient pu être heureuses si un avion de ligne douteux ne se mettait pas à faire du rase-motte sur les gratte-ciels. La nouvelle robe de Bayonetta est salie et la journée paisible visiblement fichue !
Les responsables ne sont autre que des monstres à la solde des anges de Lumen, malheureusement de retour pour importuner la sorcière. Bayonetta et Jeanne repartent au combat pour faire rugir leurs poings, talons et pistolets, sans oublier leurs invocations à base de cheveux. Mais à l’issu de ce combat qui s’achève sur une confrontation dantesque avec un chien des enfers, Jeanne est touchée et son âme emmenée dans les limbes. C’est auprès de son informateur des enfers, le démon tenancier de bar Rodin, que Bayonetta apprend qu’elle doit aller récupérer l’âme de Jeanne directement aux enfers, en passant par la montagne de Fimbulventr.
En direction des enfers, Bayonetta tombe sur un jeune garçon aussi mystérieux qu’insolent qui, poursuivi lui aussi par les anges de Lumen, va lui attirer bien des ennuis.
Bayonetta 2 propose de très nombreuses cinématiques. La plupart sont en images de synthèse. Les décors sont magnifiques, la sorcière sexy est au top de sa forme et les chorégraphies des combats sont très travaillées. Mais l’autre moitié des cinématiques sont, comme dans le premier opus, une succession d’images fixes animées par déplacement dans un cadran d’horloge. La réalisation n’était pas très dynamique dans le premier jeu, elle ne l’est pas plus aujourd’hui. Ces séquences sont rapidement ennuyantes et on cède facilement à la tentation de les zapper, pour se concentrer sur l’action. Et tant pis si on rate les interventions de personnages comme Luka, qui était amusant dans le premier épisode mais beaucoup moins ici. L’histoire du premier épisode est autrement plus intéressante que la course poursuite totalement linéaire de Bayonetta 2. Certains passages directement en lien avec le premier épisode peuvent néanmoins retenir l’attention et éclairer un peu plus le mystère général autour des parents de Bayonetta, personnage décidément très réussi.
Tous les environnements visuels ne se valent pas, mais certains nous font immédiatement de l’effet. Bayonetta est plus belle que jamais. Les boss et autres effets pyrotechniques sont un 14 juillet de tous les instants.
Place à l’action !
La promesse de Bayonetta 2 est de faire vivre au joueur des séquences d’action de haut vol. On enchaîne ainsi les niveaux où le décor tourne tout autour de nous, où les boss gigantesques nous attaquent, sans compter les phases en véhicule ou de course poursuite.
Bayonetta se bat avec ses poings, ses pieds, et des armes à feu. La sorcière est capable d’esquiver les attaques. Il suffit pour cela au joueur de presser la gâchette "R" au dernier moment. Le temps s’arrête alors quelques instant, permettant de placer un maximum de coups dans les ennemis et leurs points faibles.
Le gameplay est un facteur central pour ce type de jeu nécessitant combos, esquives et réactivité. Ici c’est juste parfait, on prend beaucoup de plaisir manette en mains. L’ergonomie en mode portable est tout à fait satisfaisante. Les contrôles tactiles sont toujours disponibles et répondent bien. Maintenant rien ne vaut un contrôleur pro en mains.
L’écran de chargement avant chaque niveau a pour mission de rappeler les très nombreux combos disponible, et même de les essayer. Bayonetta peut parfois récupérer les armes de ses ennemis et les utiliser contre eux, comme une tronçonneuse qui fait un maximum de dégâts. Des attaques pour finir les ennemis s’activent par QTE. Elles s’avèrent particulièrement sauvages puisqu’il s’agit ni plus ni moins que d’écarteler, pendre ou enfermer dans des boites à pics les pauvres monstres pour lesquels on aurait presque de la pitié. L’occasion de rappeler que Bayonetta 2, même s’il est interdit aux moins de 16 ans, s’avère particulièrement sanglant et subversif. Le premier épisode était du même acabit et avait récolté une interdiction aux moins de 18 ans en raison de scènes sexuellement explicites là où Bayonetta reste dans le sexy tapageur.
L’apothéose de l’Umbra est une attaque majeure que Bayonetta peut déclencher avec le bouton "L" quand la barre de magie est pleine et que le QTE apparait. Les coups sont alors portés par des poings et pieds géants créés par les cheveux de la demoiselle et s’avère particulièrement dévastateurs. Lorsqu’un ennemi majeur et souvent imposant est sur le point de rendre l’âme, une apothéose finale peut être déclenchée en QTE, ouvrant le gameplay à une séquence de jeu différente : il faut matraquer une des touches d’action et observer de quelle manière l’ennemi est achevé, généralement fracassé par une invocation des enfers.
Bayonetta 1 proposait déjà des transformations en animaux comme la panthère pour courir sur de grandes surfaces et s’élancer plus loin qu’un saut normal ou l’oiseau et la chauve-souris pour voler à certains endroits. Bayonetta 2 propose les mêmes, mais aussi le serpent de mer pour nager dans les zones aquatiques du jeu.
Pour quelques dollars de plus
Le jeu se découpe en chapitres, chacun d’entre eux enchaînant plusieurs séquences différentes et plus ou moins longues. Le jeu est évidemment plus ou moins assisté selon le niveau de difficulté, et dès le mode de jeu "normal" les sucettes de soin peuvent s’avérer utile. Quelques coffres spéciaux sont à trouver un peu partout dans les décors, certains d’entre eux lançant un mini-jeu de recherche de cinq parties à assembler pour les faire apparaître. Le premier run peut être fait en moins de dix heures. Les fans de scoring et de complétion ont de quoi faire !
Chaque "verset" fait le décompte des points en fonction de votre réussite et vous attribut une médaille et vous rémunère en conséquence en monnaie du jeu, les Halos, ces anneaux que l’on ramasse un peu partout cachés dans les éléments destructibles du décor et sur les cadavres des ennemis. L’obtention de médailles d’or sur tous les versets et pour tous les chapitres et ce dans les quatre niveaux de difficulté peut être un but en soi pour les acharnés de la complétion ultime.
Vous ramassez également en cours de route les cartes de tarots représentant chacun des monstres majeur de l’enfer et du paradis. Ces cartes permettent de réaffronter ces créatures dans le mode "Double apothéose" en marge du mode scénario. Il s’agit d’un mode jouable en ligne avec une autre joueur ou, désormais avec la version Switch, en local avec un ami.
Entre chaque chapitre, vous avez le loisir d’aller au bar des enfers tenu par Rodin. Vous pouvez y dépenser vos Halos pour des objets consommables de soin ou de magie, mais également des techniques qui viennent renforcer votre personnage. Egalement disponibles, des armes fraichement débarquées des enfers, des accessoires à équiper aux pouvoirs bien avantageux comme le déclenchement d’esquives automatiques. Les "trésors de Rodin" regorgent de costumes spéciaux en tout genre, des costumes Nintendo déjà bien connus aux combinaisons qui détonnent encore plus dans cet univers déjà très bariolé.
Ma preview s’attardait sur les nouvelles fonctionnalités liées à ce portage Switch, et notamment les amiibo, tous compatibles avec cette version. Certains offrent directement les costumes Nintendo, des armes originales comme le boulet Chomp, et les autres des Halos ou sucettes bonus. Trente-deux scans par jour sont autorisés, ce qui aide beaucoup pour notamment débloquer le défi ultime de Rodin.
Oubliant les phases réflexion pourtant très bonnes du premier Bayonetta, Bayonetta 2 se concentre sur l’action pure et dure et nous offre un voyage enchaînant les séquences survitaminées. Boss gigantesques, incantations dantesques, décors qui défilent à toute vitesse, tout est dans la démesure, rythmé par le charme d’une sorcière joliment incarnée et d’une histoire aussi simple que courte.
Bayonetta 3 désormais officiellement annoncé, nous nous demandons avec impatience quel sort sera réservé à Cereza et ses amis !
Après deux épisodes de qualité sur 3DS, il était temps que Kirby revienne dans un jeu de plateformes classique sur console de salon (oui désolé Kirby Wii U, tu étais sympathique mais fatiguant à force de nous faire tracer des traits Arc-en-ciel sur le Gamepad) ! Et quoi de mieux que la Nintendo Switch pour nous offrir un digne successeur de la saga, à la fois en HD et transportable !
Preview publiée sur Puissance-Nintendo
J’ai eu la chance de pouvoir tester Kirby Star Allies chez Nintendo pour me faire une première idée du titre. La version de démonstration que j’ai pu essayer n’était pas la version définitive du jeu qui sort le 16 mars prochain. En effet, certains éléments du jeu ont été remaniés spécialement pour cette version de présentation, comme le level-design, le placement des ennemis ou des objets, les fonctionnalités amiibo, les messages d’aide et de tutoriel. La version que j’ai essayée était en anglais. Le jeu sera traduit en français lors de sa sortie.
Une équipe de choc
Le jeu propose tous les mouvements habituels de Kirby à même d’aspirer ses ennemis pour prendre leurs pouvoirs, voleter en se gonflant d’air, glisser au sol et tant d’autres.
Cet épisode apporte un nouveau gameplay spécifique : Kirby peut désormais recruter en temps réel certains ennemis pour rejoindre ses rangs. Pour cela, vous devrez créer (bouton "X") puis envoyer un gros coeur sur la cible, un peu comme les oeufs d’un Yoshi’s Island avec ici une courbe un peu plus ondulée.
Le nouvel ami rejoint l’équipe et vous suit comme votre ombre, tout en prenant des initiatives si le niveau nécessite ses pouvoirs spéciaux. Il attaque les ennemis qui se dressent sur le chemin et se manifeste automatiquement si vous avez besoin de lui pour ouvrir un mécanisme. Cet acolyte sert également de réserve de pouvoir puisque Kirby peut même l’aspirer pour en bénéficier.
Vous pouvez ainsi recruter jusqu’à trois personnages en plus du vôtre. Si dans cette équipe l’un des alliés ne vous convenait plus, vous pouvez annuler cette amitié à tout moment en maintenant le bouton "Y" pour le libérer. Ou tout simplement le remplacer par une autre cible choisie avec un gros coeur.
Mais ce n’est pas tout ! En levant le stick vers le haut, vous pouvez demander à Kirby d’invoquer ses camarades pour partager leurs pouvoirs avec les autres, conférant ainsi deux habilités au lieux d’une. Par exemple, un allié de feu peut enflammer l’épée de Kirby Link. Un allié de glace transforme un monstre de pierre en... palet de curling ! Les associations sont souvent amusantes, toujours utiles, et permettent de débloquer des parties cachées des niveaux où l’on trouve les bonus et autres collectibles.
Jouable seul et jusqu’à quatre, un autre joueur peut rejoindre à n’importe quel moment la partie pour prendre le premier personnage disponible dans la liste. Comme dans New Super Mario Bros Wii/U ou même Kirby’s Adventure sur Wii, les joueurs à la traîne sont systématiquement ramenés auprès du leader s’ils viennent à s’égarer. Un seul Joy-Con suffit pour participer, mais vous pouvez également en prendre deux, en mains libres ou avec Grip, ou encore un contrôleur pro.
Dreamland en péril
Le monde de Dreamland est une nouvelle fois menacé, mais nous n’en saurons pas plus pour l’instant. Si vous avez vu le Nintendo Direct Mini de janvier, vous avez pu y voir quelques images des autres mondes, pouvoirs et ennemis du jeu.
J’ai pu parcourir trois types de mondes : la prairie de Dreamland et son indécrottable arbre de fin de niveau, une galerie souterraine et un niveau balnéaire qui se concluait avec un boss bien connu lui aussi. Si les environnements sont classiques, ils sont toujours autant agréable à l’oeil, plein de surprises et se parcourent avec plaisir.
La prise en main demande un temps d’apprentissage car il y a clairement beaucoup plus de boutons et de possibilités qu’auparavant, et l’on a tendance à se mélanger les pinceaux lors des premières parties.
J’ai également essayé le jeu en mode portable : l’image est parfaite et on peut d’ores et déjà parier sur un remplacement de la gamme 3DS par la Switch d’ici peu, tant on n’a plus envie de retourner en arrière !
Je vous propose de découvrir ces quelques environnements avec cette preview vidéo réalisée par mes soins.
La prise en main sur ces quelques niveaux s’est avérée tout à fait satisfaisante. Ici point de révolution à la Zelda ou Mario, la série Kirby propose un level-design à la fois simple et malicieux, avec en ligne de mire accessibilité et joie de vivre. Le trailer du Nintendo Direct Mini était également prometteur sur d’autres séquences de jeu. Rendez-vous pour le test pour en savoir plus !
C’est lors des Game Awards en décembre dernier que Nintendo a annoncé le portage sur Switch des deux Bayonetta sortis fin 2014 sur Wii U. L’occasion de présenter au nouveau public de la Switch l’exclusivité Nintendo Bayonetta 2, mais aussi de relancer la machine à l’approche d’un Bayonetta 3 officialisé dans la foulée. Dans cette preview, nous verrons les différences avec la version Wii U et si le portage tient la route.
Preview publiée sur Puissance-Nintendo.com
Bayonetta c’est quoi ?
Les deux jeux Bayonetta racontent l’histoire de Cereza, une sorcière en conflit avec les anges de Lumen et les sorcières de l’Umbra. Si Bayonetta premier du nom nous livre quelques secrets sur les origines mystérieuses de la belle, le deuxième épisode vient approfondir les raisons de la lutte qui l’anime. Le scénario s’exprime au moyen de très nombreuses cinématiques, au cours desquelles nous rencontrons une série de personnages tous plus déjantés les uns que les autres. Ce n’est en effet pas tant l’histoire que l’atmosphère loufoque, déglingué, voire sexy, qui font l’esprit de la série. Les jeux sont surtout centrés sur une action frénétique et enchaînent les séquences gargantuesques.
Coups de poings, de pieds, gunfights, esquives et envoûtements qui ralentissent le temps sont la base de combos dévastateurs. Quelques QTE apparaissent le plus souvent pour finir des ennemis d’une manière particulièrement sanglante. L’apothéose de l’umbra de Bayonetta 2 se déclenche lorsque la jaune de magie noire est remplie. Elle invoque une créature géante qui va réduire les ennemis en charpie.
Quoi de neuf depuis la version Wii U ?
Bayonetta 1 et 2 sur Switch sont sensiblement les mêmes jeux que leurs versions Switch sorties en 2014. La première différence est évidemment le support même de la Switch qui permet de jouer à ces deux jeux en mode portable (ou nomade), un nouveau luxe désormais possible et franchement séduisant. Maniable, facile d’utilisation, le jeu et ses courtes sessions convient bien à une pratique portable.
Les contrôle tactiles sont toujours de la partie. Cette fois, au lieu du stylet de la Wii U, vos doigts ou plus précisément l’ongle de votre index sera réquisionnisé pour glisser du tapoter l’écran frénétiquement. Les autres options comme les soins ou les furies apparaissent dans les bords de l’image. Tout est parfaitement jouable mais on a trop peur d’abimer le bel écran de la console, même derrière un protège-écran.
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Les autres différences techniques sont légères voire invisibles : temps de chargement réduits avant d’arriver dans un niveau, réajustements de quelques images lors des cinématiques. Lors des comparatifs Wii U / Switch que nous avons réalisés (ci-dessus), nous n’avons observé qu’une séquence un chouïa plus terne sur Switch, mais c’est vraiment pour dire. Techniquement, Bayonetta 2 sur Switch reste absolument semblable à sa version Wii U. Seule véritale nouveauté, le mode coopératif Tag Climax qui n’était accessible qu’en ligne sur Wii U est désormais disponible en local sur Switch. Il s’agit d’affrontements de boss dans des arènes qui pourront séduire les fans de scoring en duo.
L’enregistrement de vidéos de 30 secondes est prévu sur le jeu, à la sortie du jeu ou peu de temps après sa sortie. Mais c’est surtout du côté des amiibo que cela change !
Les amiibo
Le 24 octobre 2014, date de sortie de Bayonetta sur Wii U, les amiibo n’existaient pas encore. Depuis, la série de figurines interactives de Nintendo ont eu leur petit succès, au point de s’insérer dans tous les jeux de la firme. Bayonetta a même eu droit à deux figurines dans le cadre de la collection Smash Bros.
Aujourd’hui, il est possible d’utiliser ses amiibo dans le magasin du jeu pour obtenir des récompenses. Scanner un amiibo (32 max par jour) débloque selon la figurine de la monnaie du jeu, des items de soin ou de magie, des armes voire un costume spécial.
Les amiibo Zelda débloquent la fameuse tunique de Link, Fox et Falco une tenue moulante et sexy de l’espace, la série Metroïd la combinaison de Samus, Peach et Daisy leurs tenues respectives. Pour rappel, ces tenues sont sélectionnables dans le menu avant de choisir un chapitre et ne peuvent pas être changées en cours de partie. Les effets sont purement cosmétiques et c’est un plaisir de tirer avec les lasers de Fox ou le tir chargé de Samus.
Les petits messages affichés après chaque scan sont amusant et font directement référence au personnage Nintendo et son univers. On vous laisse découvrir ce qu’un amiibo de la série Splatoon, Pikmin ou Animal Crossing inspire à la facétieuse Bayonetta !
Certains amiibo débloquent une nouvelle arme d’appoint pour Bayonetta, à l’instar de Bowser qui offre carrément un boulet Chomp à son pied. Bayonneta peut désormais sortir son chien !
A priori, comme sur Wii U, toutes ces fonctionnalités sont débloquables dans le jeu au fur et à mesure de votre progression. Il faut également de la monnaie du jeu pour les acheter dans le magasin, là où les amiibo vous les offrent. Les amiibo permettent donc d’obtenir tout beaucoup plus rapidement et l’argent offert avec chaque scan vous rend riche comme crésus lorsqu’il s’agit d’acheter les armes ou mouvements spéciaux mis à votre disposition.
Pour l’anecdote, Resident Evil Revelations (et 2) offrait lui aussi de scanner un nombre soit-disant illimité d’amiibo par jour, mais ce n’était au final pas le cas, avec un taux d’échec très élevé les jours suivants. Ici, les 32 scans par jour sont parfaitement fonctionnels.
Niveau place en dématérialisé, Bayonetta 2 fait 12,4 Go. On est dans la norme haute (équivalent à Xenoblade Chronicles 2 et Resident Evil Revelations). Bayonetta 1 fait 8,5 Go.
Et Bayonetta 1 dans tout ça ?
Pour tous ceux qui achèteront Bayonetta 2 en version boite (version standard ou collector), un code de téléchargement de Bayonetta 1 est disponible. Ceux qui auront opté pour la version dématérialisée de Bayonetta 2 pourront bénéficier d’une remise sur le premier épisode (et vice versa) d’environ cinq euros.
Bayonetta 1 dispose d’un scénario accrocheur qui amène la jeune sorcière à comprendre ses origines. Le jeu dispose de beaucoup plus de séquences d’exploration et de mécanismes et puzzle à résoudre, ce qui, à côté des phases de combats dantesques ou des séquences de course, en fait un jeu presque plus intéressant que le deuxième, qui a pour lui son action non-stop, ses couleurs vive... et ses cinématiques ennuyantes ! Ici, pas de fonctionnalité amiibo au programme, les costumes spéciaux étant accessibles dès le début du jeu. Je vous renvoie à mon test de Bayonetta sur Wii U (2014) pour vous faire une idée, et vous inviter à commencer peut-être par le début de l’histoire !
Rendez-vous bientôt pour le test de Bayonetta 2 sur Switch, un nouveau titre indispensable à ajouter votre collection si vous ne l’avez pas fait sur Wii U, que vous aimez le genre beat’em all, que vous n’êtes pas hermétique à l’humour absurde à la japonaise et que vous n’avez pas froid aux yeux !
Voir également mon Test du jeu !
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