Dernier ajout : 31 octobre.
Cela faisait quelques années que la rumeur d’un remake du Zelda de la Game Boy sorti en 1993 circulait. D’abord pressenti sur Nintendo 3DS où était déjà sorti l’excellent The Legend of Zelda : A Link Beetween Worlds en 2013, Link’s Awakening a finalement été dévoilé cette année pour une sortie sur Nintendo Switch. C’était en février dernier, à la toute fin d’un Nintendo Direct déjà bien fourni. Dès lors, des débats houleux concernant le design de ce remake déchiraient la planète Zelda. Quelques mois après et une présentation lors de l’E3 réussie, les tensions se sont quelques peu désamorcées et aujourd’hui, nombreux sont les joueurs à attendre le titre avec une impatience non dissimulée. J’ai pu jouer longuement à ce Link’s Awakening, voici mes premières impressions.
Preview publiée sur Puissance-Nintendo
De l’art du remake
Tout d’abord une petite précision s’impose. The Legend of Zelda : Link’s Awakening sur Switch est un remake du jeu Game Boy de 1993. De ce fait, il est fort à parier que pour de nombreux joueurs ayant fait le titre sur sa console d’origine, sur la version couleur "DX" de 1998 ou via la Console Virtuelle de la 3DS, l’intérêt sera de retrouver cet univers qu’ils ont tant aimé, tout en s’intéressant aux petites modifications que cette version Switch aura bien pu apporter. Les articles sur le jeu se focaliseront certainement sur ces petits détails qui changent - plus ou moins - l’expérience. Je ne me gênerai pas de les évoquer.

Toutefois, il nous semble bon de ne pas perdre de vue tous les joueurs qui n’ont jamais touché à cet épisode, et qui vont avoir l’immense chance de pouvoir découvrir cette aventure pour la première fois. N’oublions pas que c’est aussi pour eux, si ce n’est principalement, que Nintendo ressort la plupart de ses jeux. Nous tâcherons donc de prendre tous les joueurs en considération, qu’ils soient de la première heure ou à l’aube d’une belle aventure. Les présentations faites, embarquez, je vous prie !
Link à la dérive
On ne sait pas trop comment Link en est arrivé là, mais le voilà perdu en mer sur un radeau de fortune, balloté par des vagues déchaînées et sous un ciel criblé d’éclairs. Le naufrage est inévitable et nous retrouvons notre héros échoué sur la plage d’une île mystérieuse où trône un œuf géant à son sommet. Il est recueilli par une jeune fille dénommée Marine, que Link confond quelques instants avec la Princesse Zelda. Il apprend alors qu’il se trouve sur l’île Cocolint et que depuis son arrivée, toute la région est envahie par des monstres.

Récupérant son bouclier puis un peu plus tard son épée, Link rencontre un hibou doté de parole. Ce dernier voit en notre héros celui qui pourra débarrasser l’île de ce nouveau fléau. Il nous parle également du Poisson-Rêve, la divinité locale autour de laquelle flotte de très nombreux mystères. Livré à lui-même, Link part explorer l’île à la rencontre de ses habitants avec lesquels il va pouvoir lier de nombreux liens. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il apprend son véritable objectif : trouver les huit instruments des rêves, chacun d’entre eux étant caché au fin fond des différents donjons de l’île.
Un village de rêve
Le village des mouettes est votre premier pied à terre et un endroit où vous serez à revenir souvent. Et si les joueurs aguerris (ou pressés) savent qu’il faut dès lors foncer vers la plage pour récupérer son épée, de nombreux autres pourront juste passer leur temps à batifoler dans les herbes hautes et aller parler à tout le monde. Ils feront la connaissance de Mme Miaou-Miaou et de ses chiens, de Mamie Youpie qui balaie devant chez elle, de Pépé le Ramolo qui ne vous parle que par combiné téléphonique interposé, de ces petits enfants qui essaient de vous donner quelques informations sur l’île, mais après tout ce n’est pas sûr car "ce ne sont que des gosses"...

Un petit monde que l’on a immédiatement envie d’aimer et dans lequel il y a déjà tant à faire. La boutique du coin vous fait miroiter quelques objets hors-de-prix, la salle de jeu vous propose des sessions d’attrape-nigaud où dilapider vos précieux rubis. Rien que le jeu de pêche peut vous occuper de longues minutes si vous n’avez pas la bougeotte. Ça et là déjà quelques accès vous sont interdits, bloqués par de grosses pierres que vous n’êtes pas (encore) en mesure de soulever.
Comme tout bon Zelda ou même Metroïdvania qui se respecte, Link’s Awakening limite votre exploration par phases. En effet, impossible de progresser plus en avant tant que vous n’avez pas récupéré l’objet qui élargit vos compétences. Il vous est ainsi impossible dans un premier temps de franchir tous ces trous qui jonchent le terrain, et il vous faudra compter sur l’objet gagné au sein du premier donjon pour pouvoir avancer. Petit à petit, vous êtes en mesure d’explorer de nouvelles parties de l’île.

Un remake fidèle et charmant
Ce Link’s Awakening 2019 est un remake du jeu original dont il reprend entièrement la structure. Les habitués retrouveront donc exactement le même jeu et ne seront pas dépaysés d’un poil, renouant avec leurs souvenirs d’époque pour progresser exactement de la même manière. C’est comme si vous revoyez un vieux pote avec la sensation de ne l’avoir jamais quitté. N’y avait-il pas là un quart de cœur caché ? Bingo. Ici un coquillage en creusant le sol ? Gagné encore ! La traduction française est quasiment semblable à celle d’origine, à quelques réajustements près.

Évidemment, on s’amusera à déceler les différences par rapport à l’original. Et elles sont nombreuses. Le jeu de pêche a été légèrement modifié, de même que l’attrape-nigaud, pour les rendre plus réaliste et augmenter le challenge. Link peut désormais trouver des flacons dans le jeu et y loger des fées, emprunt à d’autres épisodes. Les boss ou certains ennemis ont des attitudes légèrement différentes, avec souvent une petite feinte qui casse la routine que vous pourriez avoir. Parfois un personnage va se permettre de vous donner un indice sur ce qu’il faut faire dans un cas précis, là où votre sens de déduction suffisait dans l’original.
Je ne m’attarderai pas sur les graphismes, absolument charmants, accompagnés de petites animations bien senties sur tous les personnages. Nous avons même trouvé un petit air de famille avec A Link Between Worlds, principalement dans les donjons. Toutes les musiques ont été réorchestrées, de bien belle manière. Mention très bien pour les onomatopées de Link qui sont absolument hilarantes : il suffit de l’entendre grogner lorsqu’il essaie de soulever ou pousser quelque chose pour éclater de rire. Le bruitage n’est d’ailleurs pas unique et il en a plusieurs variantes. Link ne parle pas mais il ne s’est jamais autant exprimé, qu’il se fasse électrocuter ou même qu’il soit en train de se noyer !

Non, la différence majeure de réalisation tient dans le fait que le titre a laissé tomber l’exploration par case de l’épisode Gameboy. A l’époque, chaque zone était découpée en cases et le scrolling marquait un temps de transition pour passer de l’une à l’autre. Tout est désormais relié et l’on évolue de manière beaucoup plus fluide qu’auparavant. Cela a pour conséquence directe d’accélérer la progression, et en termes de ressenti, on se surprend à arriver d’un endroit à un autre en seulement quelques instants.
Le personnage se prend en main sans difficulté aucune, et de ce point de vue-là c’est un sans faute. Vous pouvez vous adonner à du découpage d’herbe en masse avec toujours autant de plaisir ! La vue de haut de côté fonctionne bien, avec un léger réajustement plus en hauteur lorsqu’on longe l’arrière d’un mur ou d’un bâtiment, de sorte à ce que l’on ne perde rien de vue.
Anecdote amusante : puisque le découpage par cases n’existe plus, comment faire pour restituer les herbes vertes tranchées, arbustes arrachés ou cailloux soulevés sous notre passage ? Les programmeurs auraient pu les restaurer après que Link soit rentré dans une maison, et pourtant non, le choix a été fait de les remettre quasiment immédiatement après qu’ils soient sortis de l’écran. Cela donne des situations cocasses, notamment au Village des Mouettes où le grand champ d’herbe se régénère systématiquement et ce en quelques secondes même si l’on ne s’est éloigné que de quelques mètres !

Pour rester dans la réalisation, on observera un étrange effet de flou tout autour de l’écran, et ce principalement en extérieur. Difficile de dire pourquoi on en est arrivé là. Effet de style à la Octopath Traveler ? Cache misère pour faciliter la fluidité ? Nous n’avons pas la réponse mais pouvons affirmer que certains joueurs ici ont pu être gênés par cet ajout tout sauf naturel. D’autant qu’il a tendance à rajouter des scintillements sur l’ensemble. C’était un petit constat technique qui ravira les observateurs tatillons. Passé plusieurs heures de jeu nous l’avons déjà oublié. Ne comptez pas particulièrement sur nous pour en reparler lors du test global.
Des nouveautés à la pelle
L’inventaire du jeu se veut plus clair. D’un côté nous avons l’inventaire avec les objets, que l’on peut attribuer au x boutons "x" et "y" de la manette, ainsi que votre attirail ou le compte des collectibles. On découvre au fil de l’aventure que certains objets jadis à équiper n’ont plus besoin de l’être - le bracelet de force pour ne citer que lui - ce qui facilite grandement l’exploration (on se souvient à quel point c’était pénible de devoir lire encore et encore que l’on n’était pas capable de porter un pot ou un objet quand on en touchait un alors qu’on n’était pas équipé du bracelet) !

Et puis il y a la carte, qui se dévoile par section au fur et à mesure de votre avancée, qui vous permet cette fois d’interagir avec elle. Tout comme dans Breath of the Wild, il est désormais possible de poser des balises sous forme d’icônes comme autant de pense-bêtes pour revenir à un endroit important. Vous n’êtes pas capable de ramasser ce quart-de cœur car vous n’avez pas l’objet nécessaire ? Laissez ça pour plus tard !

De la même manière, la carte permet également de consulter les anciens dialogues importants échangés avec les personnages, ou encore les emplacements des cœur ou des coquillages déjà trouvés.
Mais la première nouveauté - totale - qui se présente à nous est l’apparition d’Igor le fossoyeur dans le jeu. Ce personnage n’était en effet apparu dans la saga que quelques années après le jeu sur Game Boy, dans Ocarina of Time sur Nintendo 64. Son insertion dans cet épisode est donc tout à fait nouvelle.

En marge de l’aventure, il nous propose principalement de créer nos propres donjons ! Pour notre preview, nous n’avons pas encore creusé plus en avant cette fonctionnalité car tout l’intérêt est de faire le jeu et ses donjons pour récupérer des "blocs" correspondant à autant de salles que l’on peut poser dans notre création.
Sur un damier, il est ainsi possible de poser des salles aux caractéristiques différentes : blocs avec des portes sur les côtés, contenant un coffre, des accès fermés à clé, une salle de boss. Bref, toutes les salles que vous rencontrerez dans le jeu pourront ensuite être ajoutées et utilisées dans l’outil de création.

Puisque les salles que l’on peut utiliser existent déjà, et qu’il ne nous reste plus qu’à les agencer comme on le souhaite, il ne s’agit pas réellement d’un équivalent à Mario Maker. Ce dernier nous propose d’utiliser des outils très précis en partant de rien, ce qui fait toute la différence. Nous reviendrons sur cet aspect lors de notre test. Mais gageons que cette fonctionnalité risque malgré tout de passionner de nombreux joueurs.
Igor nous invite également à utiliser un amiibo Link (de n’importe quelle série amiibo) pour disposer d’un adversaire Link noir qui nous poursuit dans nos donjons. Une difficulté supplémentaire pour ceux qui aiment les défis corsés.
Petite déception pour l’instant : la maison d’Igor se tient peu ou prou à l’emplacement de la maison du photographe qui avait été rajoutée dans la version "DX" sur Game Boy Color en 1999. Nous n’avons donc pas - encore ? - eu l’occasion de retrouver ce personnage qui proposait dans cette version une rigolote quête de photographies. De même, on est moins sûr de retrouver le fameux donjon basé sur les couleurs qui avait été ajouté alors. Verdict d’ici le test.

Notons également que dès le début du jeu, il vous est proposé de faire le titre en mode héroïque, soit un mode difficile où l’on se prend le double des dommages à chaque coup.
Même en connaissant le jeu d’origine sur le bout des doigts, c’est un véritable plaisir de retrouver Link’s Awakening sur Switch. Nous ne pouvons qu’inviter les joueurs qui ne connaîtraient pas cette aventure à débarquer sur cette île pleine de surprises. Charmant au possible, le jeu reste une des aventures les mieux agencées de toute la saga, avec des donjons particulièrement bien construits. Que ce soit dehors à batifoler dans les herbes au milieux d’animaux et de monstres ou dedans à résoudre les énigmes les plus retorses, nos sentiments comme notre intellect sont invités à la danse. A une semaine de la sortie fixée le 20 septembre prochain, nous vous donnons rendez-vous pour notre verdict final !
Equinox est un jeu d’aventure/réflexion où l’on incarne un aventurier chargé de délivrer la région de ses maléfices en récoltant des "tolken" dans de vastes donjons. Le jeu a la particularité d’être en 3D isométrique : une ode aux casse-têtes en tout genre !
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Comme cela avait été annoncé dès la présentation du Nintendo Switch Online, les jeux Super Nintendo ont rejoint le catalogue de jeux "à louer" de la Nintendo Switch.
Nous nous retrouvons avec une belle liste de titres pour commencer, liste qui s’étoffera dans le temps, et il y a de quoi faire ! Découvrons les premiers jeux ensemble !
Parmi les titres disponibles, Stunx Race FX l’est pour la première fois depuis sa sortie initiale sur Super Nintendo en 1994. Je vous en avais préparé une vidéo, la voici !
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C’est lors du Nintendo Direct de septembre 2018 que Nintendo a dévoilé que de très nombreux jeux Final Fantasy allaient sortir en 2019 sur Nintendo Switch. Je ne me doutais pas alors que j’allais les enchaîner !
Les révolutionnaires sans repos

Sorti fin mars je suis donc lancé dans Final Fantasy VII début avril et je ne l’ai terminé que début juin. Deux mois m’auront été nécessaire pour aller jusqu’au bout. J’avais déjà fait le jeu il y a dix ans mais même si j’étais proche de la fin je ne l’avais pas terminé. Je n’ai donc pas été plus surpris que ça en le refaisant sur Switch. J’avais déjà pu apprécier la richesse du jeu à l’époque.

À noter que Final Fantasy IX (jamais fait) est alors déjà dispo sur l’eshop, mais ce n’est pas le bon créneau pour moi.
La bande des émotifs anonymes
En parallèle de FF7, je débute pour la toute première fois Final Fantasy X (je ne compte pas mes multiples essais de le faire sur PS2 et PS3, ne dépassant jamais le prologue). J’avoue avoir été au début assez impassible devant notre cher Tidus et ses pitreries.

De même, je trouvais la progression simpliste et les donjons mal foutus. Mais le système de combats satisfaisant. Et puis, petit à petit, la qualité d’écriture a su me transporter, jusqu’à faire chambouler mon petit cœur. Si l’objectif était de me faire ressentir des choses en accompagnant cette petite troupe, c’est réussi !

Je le finis début juillet. Par contre FFX-2, je ne crois pas que ça va être possible !
Les touristes du Zodiaque
J’avais pris Final Fantasy XII fin avril, mais ce n’est qu’après avoir fini les deux précédents investissements que je me suis attelé à cette nouvelle aventure !

À l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore fini le jeu (mais ça ne saurait tarder !), et je ne sais pas encore comment me positionner. Le jeu est longuet, et j’ai l’impression que narrativement parlant il rate toutes les étapes de sa progression : rien n’est intéressant et je n’arrive pas du tout à m’attacher aux personnages.

J’ai également mis du temps à me faire au système de combat, semi-automatique, et à mettre toutes les chances de mon côté en paramétrant les sorts et attaques de mes personnages, les fameux gambits. J’avoue avoir du plaisir à faire du leveling en mode accéléré (quand je ne me fais pas décimer, c’est qu’il n’est pas facile le monsieur) !
Verdict final à suivre donc, mais le jeu aura été au pire un long couloir vide qui aura su aérer un peu mes journées caniculaires !
Laissez-moi respirer, Kupo !

Récemment annoncé, Final Fantasy VIII Remastered sort le 3 septembre prochain. Je n’ai jamais fait le jeu, je verrai si j’enchaîne, mais il y a un certain Zelda qui arrive le 20 septembre, sans compter un autre jeu de Square attendu de longue date !
En effet, Collection of Mana regroupe le Mystic Quest de la Gameboy, Secret of Mana de la Super Nintendo et Trials of Mana, la nouvelle appellation de Seiken Densetsu 3 (Secret of Mana 2) en français pour la première fois !
Je vous en propose une vidéo pour commencer !
On en reparlera à la fin d’année, mais les jeux Square ont littéralement monopolisé mon temps de jeu !
Suite : Les jeux mobile de Nintendo en 2019
Les jeux de l’année 2019
Après Banjo-Kazooie, je continue de passer en revue les jeux de la Nintendo 64 développés par Rare. On commence avec le mythique Goldeneye !
On enchaîne avec Perfect Dark, la suite spirituelle de Goldeneye, sortie en l’an 2000 !
Ensuite, le beau, le grand, le fou, l’iconoclaste, le potache Conker’s Bad Fur Day, l’anti Banjo-Kazooie à découvrir absolument si ce n’est pas déjà fait ! Il faudra absolument que je lui consacre un article pour lui tout seul !
Et puisqu’on parle de la Nintendo 64, je vous invite également à voir les vidéos sur Wave Race 64 et 1080° Snowboarding !
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Animal Crossing est une série qui ne m’a pas convaincu à ses débuts. C’est pourtant devenu une incontournable aujourd’hui. Mais par quelle magie ?

Déambuler dans les champs, ramasser des fruits ou des coquillages, parler à ses voisins, faire de l’argent pour rembourser son emprunt immobilier. Voilà un drôle de concept pour une série qui a su au fil des épisodes attirer de plus en plus de joueurs.
Une saga qui a pris son temps
Animal Crossing, un jeu originellement sorti au Japon sur Nintendo 64 sous le nom de Animal Forest début 2001. Il est porté sur Gamecube fin 2001 au Japon sous le nom de Animal Crossing et sort en Europe à la rentrée 2004.

Nintendo a pris son temps pour adapter cette nouvelle série qui comporte énormément de dialogues. J’aimais bien le jeu mais sans plus. Les personnages qui parlent en yaourt ne m’attiraient pas particulièrement.
Ma vidéo d’Animal Crossing sur Gamecube :
Le succès vient à point à celui qui sait attendre
Mais le vrai renouveau et succès de la série c’est Animal Crossing : Wild World sur Nintendo DS en 2006, pour cette première version portable.

En ce qui me concerne je n’ai pas lâché le jeu pendant bien deux ans ! L’ambiance y est bien plus sympathique, les personnages plus attachants, et c’est une seconde vie que l’on peut mener en parallèle une fois accro !
Ma vidéo d’Animal Crossing Wild World sur Nintendo DS :
L’épisode oublié

2008 sur Wii n’est pas une période facile à cause du manque cruel de jeux, et Nintendo fait une erreur en essayant d’imposer sa version d’Animal Crossing comme un jeu majeur. J’ai totalement fait l’impasse sur Animal Crossing : Let’s Go the City qui ne donnait pas suffisamment envie, en plus de ne pas apporter assez de nouveautés à mon goût.

L’épisode propose en effet comme principale nouveauté de pouvoir aller dans une petite ville en périphérie de notre voisinage. C’est bien maigre et peu intéressant. Son autre erreur est de compter sur les capacités de pointage de la Wiimote pour jouer, ce qui rend le titre très peu ergonomique.
Ma vidéo d’Animal Crossing Let’s Go to the City sur Nintendo DS :
Le retour du Roi

Parce qu’il était déjà très bon sur Nintendo DS, Animal Crossing New Leaf sur 3DS est fortement attendu. J’ai d’ailleurs à l’époque le privilège d’avoir le jeu en avance et de pouvoir en proposer une preview sur PN. Une fois sorti le 14 juin 2013, c’est l’extase : le jeu est beau, extraordinairement riche, et d’une longévité à toute épreuve (j’y joue encore en 2019, c’est dire) !

La Wii U est alors déjà sortie et c’est peu dire que l’on attend un épisode digne de ce nom. Seulement il n’arrivera jamais.
Nintendo nous fait lambiner avec une place Animal Crossing qui montre les personnages en HD déambuler (et c’est bien tout). Elle sera active de août 2013 à fin décembre 2014. Du gâchis.

La valse des spin-off et la course à l’accessoire
Le 30 juillet 2015 sort sur 3DS Animal Crossing : Happy Home Designer, un épisode à part où l’on est chargé de décorer des maisons. Jusqu’à plus soif. Si le titre améliore l’ergonomie de l’interface, l’intérêt s’épuise comme neige au soleil si l’on est pas fan pur et dur de déco.

Le jeu a également pour intérêt d’être vendu en pack avec un lecteur de cartes capable de scanner des cartes Animal Crossing vendues au même moment dans le commerce. Quatre album d’une centaine de cartes chacun sortent au fil des mois suivant. Elle serviront également dans les différents jeux suivant.

Fin 2015 sort le spin-off ultime, celui qui dès sa présentation en juin lors de l’E3 avait été perçu comme une trahison : Animal Crossing : amiibo Festival. Un troll de compétition qui nous fait miroiter un tout nouvel épisode de la saga pour finalement s’avérer être un party game.

Dès lors le sort du jeu est scellé, et même si j’arrive franchement à m’amuser avec (voir mon test), le jeu se trimballe trop de casseroles. Les packs du jeu et les vagues d’amiibo qui sortent avec restent dans les étalages pendant des années, c’est un échec cuisant.

Les fans d’Animal Crossing n’ont plus que leur jeu 3DS New Leaf pour pleurer. Et l’on ne sait pas trop pourquoi Nintendo a choisi le 2 novembre 2016 de présenter et proposer dans la foulée une mise à jour de Animal Crossing New Leaf, trois ans après la sortie du jeu !

Elle renomme le jeu en "Welcome amiibo", ajoute donc la fonctionnalité amiibo (parce qu’il fallait bien les écouler, ces figurines !), l’agencement des meubles à la Happy Home Designer, un terrain de camping, un système de missions, et deux mini-jeux dont un rescapé de amiibo Festival (l’excellent jeu où on doit s’échapper d’une île). Vous pouvez voir tout le détail de cette énorme mise à jour dans mon article enthousiaste de l’époque.
C’est à cette époque que la licence Animal Crossing est au plus fort : goodies et consoles collector pleuvent.
Avec l’annonce de la création d’un jeu mobile sur la licence Animal Crossing, puis de sa nouvelle console, la Switch, l’avenir de la série semble tracé. Mais l’attente sera encore longue.
Le placebo

Le jeu pour mobiles Animal Crossing Pocket Camp sort finalement le 25 octobre 2017. Il s’agit plus d’une introduction à l’univers Animal Crossing qu’un véritable jeu au sens classique. C’est très joli, mais tout y est simplifié et orienté pour nous faire remplir des quêtes jusqu’à plus soif. La douceur propre à la série disparait totalement pour laisser place à une pure et simple aliénation qui est bien loin de la détente que pouvait nous procurer l’expérience Animal Crossing.

Malgré le fait que je reconnaisse que le jeu trahisse les valeurs profondes de la série, cela ne m’empêche pas d’y jouer énormément tout au long de l’année 2018, aussi dans l’espoir que, comme pour Pokémon Go et Pokémon Let’s Go, une interaction avec un futur jeu sur Switch ait lieu.
L’attente du sauveur ?
L’attente du jeu Switch est interminable. L’E3 2018 n’annonce rien en ce sens. La délivrance aura lieu le 14 septembre 2018 lors d’un Nintendo Direct mémorable. Nintendo ne nous a pas épargné un nouveau troll, en annonçant d’abord le personnage de Marie comme combattant de Smash Bros (ce qui prêtait à confusion), avant de finalement annoncer le développement d’un jeu Animal Crossing "canonique" sur Switch.
C’est à l’E3 2019 que Animal Crossing New Horizons est enfin présenté. Excitation, craintes, espoirs, il est encore trop tôt pour juger sur pièces, mais j’ai bien entendu hâte de poser les mains sur le jeu, dont la sortie est prévue pour le 20 mars 2020 !

C’est principalement ses deux épisodes portables qui m’ont le plus plu en tant que joueur. A cela s’est progressivement construit mon attitude de fan, à mesure que les visuels de l’univers s’amélioraient. J’attends dès lors de pied ferme cet opus Switch mi-portable mi-salon, et si possible une Switch Lite collector qui irait bien avec !
Edit : Découverte de Animal Crossing New Horizons en vidéo !
Il y a plusieurs jeux sur NES qu’il me tenait à cœur de présenter en vidéo !
On commence avec l’adaptation de Dragon Ball, un jeu très très moyen, mais qui fait encore sourire aujourd’hui, pour peu que l’on soit fan de la saga !
On enchaîne avec Les Chevaliers du Zodiaque - La Légende d’Or sur NES est un jeu très particulier qu’il est assez amusant de découvrir aujourd’hui !
Je vous propose ensuite les Tortues Ninja, connu pour être un jeu impitoyable !
Et on termine avec Duck Tales, wou hou !
Dans la foulée je vous propose également sur NES Kirby’s Adventure, Mega Man 2, Metroïd et Castlevania. Sur Master System, The Lucky Dime Caper starring Donald Duck !
Voir toutes les autres vidéos !
Après les épisodes sur GameBoy et GameBoy Color, je reviens sur les premiers jeux Pokémon sortis sur Game Boy Advance : Rubis et Saphir ! On commence avec la Version Rubis !
Et on enchaîne avec la Version Saphir !
Et on termine avec la Version Vert-Feuille !
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Partons à la plage sur l’île de Wario Land ! Retour sur le jeu, discussion sur la série et une hypothétique Game Boy Mini !
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