Dernier ajout : 15 décembre.
De retour pour une 3ème saison, le PN Cast se penche cette semaine sur ce qui a fait l’actualité Nintendo durant cet été.
Pour retrouver Jumpman, Dimitri et moi-même, ça se passe sur Puissance-Nintendo !
J’ai eu le plaisir d’y développer et réaliser "la SAGA", une série en épisodes que vous pourrez retrouver tout le long des cinq épisodes. Dites-nous ce que vous en pensez sur les réseaux sociaux !
Après des grandes vacances bien méritées, le PN Cast est de retour pour sa troisième saison ! Après une annonce et une semaine de teasing de fou, les trois chroniqueurs de cette nouvelle (et dernière !) saison ont été dévoilés : RYoGA et Jumpman sont de retour et Dimitri fait son comeback !
Une formule revisitée et comportant des séquences scénarisées qui comptera cinq épisodes, à raison d’un toutes les deux semaines !
Rendez-vous lundi pour le premier épisode de cette nouvelle saison !
La semaine spéciale Zelda commence !
Redécouvrons les premiers épisodes !
Qu’il est long d’attendre Bayonetta 2 ! Le supplice sera bientôt terminé puisque le jeu a officiellement été annoncé pour le 24 octobre. Pour vous faire patienter je vous dévoile en exclusivité quelques extraits in game de mes sessions de jeu.
Bayo fait ses courses de Noël (en avance)
Lors d’une introduction rocambolesque comme seul l’esprit décalé des créateurs de Platinum Games savent le faire, nous retrouvons Bayonetta et son acolyte Enzo en plein shopping. Les personnages parlent pendant un temps qui semble une éternité. Ils nous font languir. Est-ce l’excitation de retrouver ces personnages étranges ? Jeanne, telle une Brigitte Bardo en Harley Davidson, débarque sur sa cylindrée pour tailler la causette. Rodin, l’armurier de Bayo, est même de la partie. Bon, bon, okay, c’est bien beau les retrouvailles mais nous, tout ce que l’on veut c’est jouer !
Il faut ainsi compter sur l’attaque d’un avion de ligne qui s’écrase sur la ville pour que Bayonetta daigne quitter sa belle robe blanche pour passer à l’action. La voilà les deux bottines que la carlingue d’un Boeing qui fait du rase-motte et prête à en découvre avec les forces de l’armée de la lumière, une fois encore ! Mais découvrez plutôt cela en image.
Voici mes séquences de gameplay du jeu, commentées à posteriori pour l’occasion.
Bayo, plus belle que jamais
Nous retrouvons vite nos marques par rapport à Bayonetta premier du nom. Coups de poings, de pieds, gunfights, esquives et envoûtements qui ralentissent le temps sont de retour. L’apothéose de l’umbra est la nouvelle attaque qui se déclenche avec le bouton (L) lorsque la jaune de magie noire est remplie. Des QTE apparaissent le plus souvent contre des boss et si Bayonetta peut bien sûr sauter, il lui est parfois possible de faire des bons gigantesques d’une plateforme à l’autre, comme un QTE.
Les items qu’elle récupère sur les corps (explosés) des ennemis lui permettent d’acheter des armes et mouvements supplémentaires. Nous avons particulièrement aimé son attaque pieds en vrille en l’air ou encore celui où elle tourne au sol, toujours les jambes en l’air, avant d’épouser le sol et de prendre une pose "pour la photo".
Le deuxième niveau (soit le premier chapitre) nous entraîne dans une ville portuaire majestueuse. Après les excès de la ville du premier niveau, où tout n’était qu’explosions et démesure, un peu de calme fait du bien. Nous pouvons à loisir explorer les lieux et découvrir des items posés ça et là, exploser les étalages marchands, trouver une stèle qui propose un mini-jeu où l’on doit ramasser des objets en temps limité ou encore des sceaux de téléportation vers des arènes de combats en temps limité là aussi. On admire les reflets dans l’eau, la propension de Bayonetta à bondir sur les murs et déployer ses ailes de papillon. Pour courir plus vite elle peut se transformer en panthère et se la jouer "Okami" quelques temps.
Mais on peut prendre son temps. Se reposer. Et vu ce qui attend le joueur après, on peut dire que c’est du luxe !
Preview publiée sur Puissance-Nintendo !
Smash Bros 3DS sort dans moins d’un mois. Nous avons pu l’essayer avec tous les personnages du roster et son contenu intégral. Voyons cela ensemble !
Preview publiée sur preview de Smash Bros 3DS sur Puissance-Nintendo !
Des menus à gogo !
La découverte des menus permet d’apprécier le riche contenu du jeu. Le mode online n’était pas disponible lors de notre session d’essai, de même pour le mode "Wii U". Oui, la grosse surprise que Nintendo avait gardée sous le coude est une compatibilité avec la future version de salon ! Il sera possible d’utiliser une 3DS comme manette pour la version Wii U, mais aussi d’échanger des Mii customisés entre les deux versions !
Le mode SMASH est le mode de base qui permet de jouer en solo ou en multi. Choisissez un personnage, un stage, et c’est parti pour des combats acharnés !
Le mode CHALLENGE (Défis) est un puzzle (proche de celui de la Chaine Mii de la 3DS) dont les morceaux se débloquent en réalisant des missions ou des actions dans le jeu, comme faire un Final Smash avec un personnage particulier, etc.
Le SMASH RUN (Aventure Smash) a déjà été présenté. Il s’agit d’un mode aventure où l’on se balade dans des couloirs générés aléatoirement et dans lesquels se trouve des ennemis issus de tous les jeux Nintendo. Vous devez les détruire afin de récolter des bonus à même de booster vos stats lors d’un combat ou d’une mission qui suit juste après. Des pouvoirs spéciaux limités vous permettent d’affronter les ennemis plus rapidement.
Le mode GAME & MORE (EXTRAS) est de loin le plus intéressant. Voici ce qu’il contient :
– Le mode solo des Extras propose :
* le mode classic est l’équivalent du mode histoire. Votre personnage court sur une piste et prend des embranchements qui l’aiguilleront vers des combats ou des missions. Il faut choisir l’intersection à la dernière seconde selon les affinités. Il est possible de régler la difficulté avec des points, comme cela avait été fait avec Kid Icarus Uprising.
* le mode all star vous amène à affronter tous les personnages les uns après les autres, par groupes et en fonction de leur date de création historique (Pac-Man, qui est de 1980, puis Mario 1981, etc).
* le mode stadium comprend les épreuves annexes comme l’affrontement de multiples adversaires (les hommes en fil de fer sont remplacés par des Mii), les cibles et le home-run (qui ressemble ici plus que jamais à Angry Birds puisque le sac de sable va détruire des structures).
– Le coffre, avec la galerie des trophées (en listes, sur des plateaux, dans un magasin qui utilise les pièces du jeu mais aussi celles de la 3DS, ou enfin lors du mode Trophy Rush), l’album des photos prises (L+R pendant le jeu en pause), le replay et la gestion des vidéos, le sound test (avec des musiques que l’on peut ajouter en favoris), les records (stats du jeu, des persos et les succès débloqués), et les "Smashtuces" sont des résumés des astuces de jeu.
Revenons sur le magasin des trophées qui propose six trophées à acheter au maximum à la fois. La limite doit être journalière mais cela est à confirmer. Le Mode Trophy Rush est un mini-jeu qui permet de gagner des trophées en les ramassant sur le terrain de jeu. Ce dernier est étroit et des blocs de pierre tombent du ciel. Il faut les détruire pour trouver les bonus mais surtout pour éviter de se faire ensevelir ! Sorte de Tetris combiné au Bonus Stage de Street Fighter II (où l’ont détruisait des voitures ou des caisses), il est possible d’acheter son temps de jeu avec les pièces Smash Bros. Un maximum de 2 minutes 30 secondes (soit 900 g) est autorisé. Du temps vous est enlevé si vous tombez ou si vous vous laissez submerger. Parmi les bonus on trouve aussi des chapeaux ou des costumes pour votre Mii !
– Le mode personnalisation (custom) permet la création et la customisation des Mii. Il est possible de créer ou d’utiliser un Mii existant. Vous pourrez gérer quatre aspects supplémentaires : son équipement (des badges qui changent ses statistiques), ses coups spéciaux (parmi les standards, ceux de côté, du haut et du bas), ses chapeaux et ses costumes.
Le gameplay
Très réussi techniquement, Smash Bros 3DS parvient à rendre l’action parfaitement claire grâce à des décors qui ne sont pas surchargés et des numéros au-dessus des personnages. C’est peut-être un peu juste sur 3DS et 2DS (on compte sur vos yeux de lynx !) quand on s’éloigne mais sur 3DS XL c’est parfait. D’autant que les décors de cette version portable ne sont pas trop grands.
Le souci qui pourra gêner certains reste toujours la prise en main. Les consoles portables ne sont pas les meilleurs supports pour des jeux de combat. Et sur 3DS XL, entre le stick plat et les petits boutons qui glissent, il y a de quoi être déstabilisé. Le gameplay reste toutefois excellent, avec la possibilité de saisir des objets en vol ou en pleine course, deux boutons pour sauter si jamais orienter le stick vers le haut ne vous convenait pas. Le jeu perd son style nerveux, adieu les "smash placé au millimètre", pour un gameplay plus confortable et convivial.
Il reste que les nouveaux personnages ont tous quelque chose à apporter. Shulk (Xenoblade), en étant plus léger, propose une alternative intéressante aux épéistes de la branche Fire Emblem. Les coups spéciaux de l’épée Monado sont encore à tester mais sa version "Punch" fait très mal, équivalente à un Smash bien placé. Little Mac (Punch Out !) est vif et rapide et possède un punch dévastateur.
Pac-Man est très équilibré et combine puissance, esquive et attaques fortes. L’entraîneuse Wii Fit est insaisissable, à l’instar de Mr Game & Watch. Le Villageois (Animal Crossing) est notre chouchou, entre ses attaques hilarantes et puissantes (la roquette en tête) et son esquive avec des ballons (Baloon Fight) bien pratique. Il ne faut pas oublier Amphinobi (Pokémon X & Y), qui est un véritable tueur (sur une base de Fox/Sheik).
Megaman reste la déception du roster, car très rigide, mais s’avère finalement très facile à manier pour des joueurs en bas âge. Harmonie, Palutena (Kid Icarus), Daraen (Fire Emblem) Dracaufeu et quelques autres seront à tester plus en profondeur. Les Mii et leurs trois formes s’avèrent satisfaisant, d’autant que l’on peut les customiser.
Le multi-joueur
Nous avons pu effectuer une série de combats jusqu’à quatre joueurs en lode local. La recherche et la validation des joueurs est très rapide et pratique. Puisque l’on ne voit plus, comme sur une console de salon, le curseur de votre ami entre train de faire son choix (accompagné de ses états d’âme que vous cherchiez à influencer par tous les moyens, avouez), vous découvrez le choix de votre adversaire une fois validé.
Le jeu à quatre en local a révélé quelques ralentissements intempestifs. À confirmer si ils n’étaient pas la faute des pré-versions testées.
Débordant de contenus et de choses à débloquer, Smash Bros passionnera les chercheurs de trésors. La version portable de Smash Bros ne sera sans doute pas la version la plus ergonomique mais reste quand même un bel exploit. Nous vous conseillons de la tester pour savoir si la prise en main vous convient. Et cela tombe bien, des démos s’apprêtent à débarquer sur l’eShop très bientôt (ou est déjà là pour les plus chanceux) ! Donnez-nous vos avis !
Découvrez mes séquences de gameplay exclusives de Bayonetta 2 sur Wii U !
Voir la preview en ligne sur Puissance-Nintendo !
L’E3 et l’été sont passés et déjà Nintendo contre-attaque et met un pied de plus dans l’arène en cette rentrée. Mais surtout un pied supplémentaire dans le dématérialisé. Dans mon article de juin dernier où je dressais un constat de l’évolution des deux consoles de Nintendo, j’abordais rapidement le démat sur 3DS. J’avais volontairement laissé celui de la Wii U de côté. Il est grand temps de s’y attaquer !
1) L’héritage de la Wii
En 2007, la Wii a été la première console de Nintendo à proposer une boutique en ligne où l’on pouvait payer des téléchargements de jeux. Il s’agissait dans un premier de jeux Virtual Console, à savoir de jeux NES, Super Nintendo ou Megadrive (d’autres plateformes suivront). On se souvient par exemple des longues minutes interminables pour télécharger un jeu SNES. Un Mario 8 bits allait et venait en boucle pour frapper du poing trois blocs successivement pour arriver au bout du téléchargement.
Une section de la Chaîne Boutique Wii proposait de télécharger des chaînes comme la météo, les news, la chaîne Votes pour s’amuser un peu, ou encore des chaînes dédiées à des jeux comme Mario Kart Wii ou Wii Fit. Une chaîne Télé Kirby fit même son apparition. Elles furent nombreuses mais ma préférée reste la Chaîne Nintendo qui permettait de consulter ses temps de jeux (une chaîne inclue de base dans la 3DS et la Wii U aujourd’hui).
Par la suite la boutique ouvrira une section Wiiware, avec les premiers jeux uniquement disponibles en téléchargement. Ces derniers ne sont pas particulièrement attractifs ni nombreux. On sent que Nintendo tâte le terrain, là où Microsoft et sa Xbox 360 offre déjà alors un Xbox Live riche et fournit (démos, jeux à la demande, dlc, etc).
Il fallait bien que Nintendo amène les joueurs à se connecter. La chaîne Mario Kart (jeu en ligne) a été un des premiers tremplins. Le tutorat de connexion en a été un autre. Si un ami se connectait grâce à vous, vous étiez récompensé avec un ou plusieurs jeux de la Virtual Console !
À noter qu’il est déjà possible de payer ses jeux directement avec une carte de crédit, mais aussi avec des cartes Wii Points obtenues sur le site officiel de Nintendo (en échange des étoiles acquises depuis quelques années via le même site) pendant l’ère Gamecube/GBA).
Les jeux Virtual Console ou WiiWare ne sont bien sûr ni repris ni échangeables. SEGA arrête la publication de VC dès 2009 et Nintendo fin 2010. Seul SNK continuer à alimenter la VC de la Wii jusqu’en 2013.
La plupart des chaînes de la Wii utilisant le online ne sont plus disponibles aujourd’hui, suite à la fermeture des serveurs par Nintendo fin mai 2014 (adios Mario Kart Wii en ligne).
2) La 3DS pose les nouvelles bases
Après quelques essais dans ce sens sur DSi avec le DSi Ware, c’est surtout sur 3DS que Nintendo oriente sa console vers le dématérialisé avec l’eShop.
Les démos sont là, les matériaux de promotion se font de plus en plus efficaces, les jeux complets arrivent ensuite (au même prix que les jeux en boite, voire plus cher !), puis des jeux attractifs uniquement téléchargeables. Les offres de jeux dématérialisés offerts pour un ou deux titres en boite achetés se multiplient. Des étoiles de fidélité supplémentaires sont offertes pour les acheteurs de jeux en démat.
Les DLC (contenus téléchargeables supplémentaires) se montrent timidement (Fire Emblem : Awakening) et Mario Golf s’avance fièrement pour proposer un premier Season Pass (payer à l’avance des DLC programmés).
Certains jeux sortent uniquement sur l’eShop pour éviter de passer par la "dangereuse" case de commercialisation en boite. D’autres proposent des codes de téléchargement à la vente en boutiques. C’est cas de Bravely Default ou Mario 3D Land sur Nintendo 3DS. Quelle sera la prochaine étape ?
À côté de ça on observe la disparition des notices et manuels d’utilisation (un simple feuillet accompagne le jeu). Des "trous" dans le plastique sont faits pour utiliser moins de ce matériau polluant. Oui, le message semble être "faisons un effort pour l’écologie". Progressivement, la boite perd de son attrait original. Qu’importe le support du tant que l’on ait l’ivresse ?...
3) La Wii U, champ de tous les possibles
Nous ne parlerons pas ici de la Wii U en elle-même, sortie en novembre 2012, ni de son Gamepad ou encore de l’excellent Miiverse. Nous aborderons la sections qui nécessitent des téléchargements, gratuits ou payants.
a) On s’assure que tout le monde est là
Prenant exemple que l’eShop 3DS, la Wii U va proposer, dès son lancement, de télécharger des jeux complets et plein pot. Sont disponibles aussi des jeux spécial eshop en téléchargement, les démos et des vidéos disponibles pour chaque jeu. la console virtuelle arrivera quelques mois après. Celle de la Wii reste accessible via une Chaîne spéciale qui permet d’émuler la Wii.
Pour des raisons étranges, l’eShop Wii U n’était disponible que si on faisait la mise à jour majeure du système dès le lancement de la console. Il faut croire que Nintendo n’avait pas tout terminé la partie logicielle (ou alors qu’il tenait que chaque acheteur connecte de base sa machine à Internet).
Or les jeux Wii U représentent quelques gigas de donnés par titre et nécessitent donc de l’espace disque. La Wii U Prémium dispose de 32 gigas (environ 26 quand on fait la première mise à jour d’installation du système), ce qui en soit n’est déjà pas beaucoup face à la concurrence. Inutile de dire que les 8 (soit 2) gigas de la Wii U Basic ne permettent de télécharger que quelques démos. Lorsque je reçu mon premier jeu Wii U en tant que journaliste, j’étais bien embêté avec ma Wii U Basic et il m’a fallu acheter de l’espace de stockage. Je me procurais alors naïvement une clé USB qui tourna en boucle de longues heures avant que je me rende compte que ce n’était pas fonctionnel. Je dus dégoter un disque dur externe USB pour pouvoir accueillir les jeux dématérialisés.
Souvenez-vous aussi la restriction que Nintendo Allemagne avait instaurée pour le téléchargement des titres 18 ans et plus : ces titres ne pouvaient être obtenus qu’entre minuit et 4h du matin ! Une aberration qui fut levée quelques semaines plus tard, bien heureusement.
b) On ferre un peu le poisson
Débourser des dizaines d’euros dans du démat n’étant pas forcément une habitude pour tous, Nintendo lance une opération découverte visant à familiariser les fans de la première heure. Pendant cinq mois Nintendo propose ainsi quelques titres Virtual Console à prix réduit, à raison d’un par mois, dans le cadre d’une opération lancée à l’occasion des 30 ans de la Famicom (la NES au Japon). 30 ans, 30 jours, 30 centimes. Les jeux reprenaient leurs tarifs normaux après la période de 30 jours.
c) Ça mord plutôt bien finalement
Entre temps les choses sérieuses commencent et la section Console Virtuelle débarque officiellement fin avril 2013.
Surprise, tout le catalogue de la Wii n’est pas disponible d’entrée. Il faut se retaper des sorties espacées du catalogue qui à l’heure actuelle ne comprend même pas l’intégralité des jeux NES et SNES disponibles sur Wii. Il faut croire que le succès phénoménal et rapide de la Wii avait ouvert les portes aux catalogues virtuels des consoles SEGA, NEC, SNK ou Arcade, aujourd’hui totalement absents sur Wii U. N’est pas Wii qui veut.
Nintendo permet le transfert des données de la Wii vers la Wii U et cela est aussi valable pour les jeux VC achetés. Seulement ces derniers ne sont jouables que dans la chaîne spéciale Wii.
Les jeux VC ressortent au compte goutte sur Wii U et il faut repasser à la caisse (à un tarif certes réduit) pour pouvoir en jouir sur l’écran du Gamepad de la console. Le Cross-Play ne semble alors pas à l’ordre du jour. On note que depuis, quelques rares éditeurs tentent le Cross-buy ou ou moins une promotion sur l’autre version. Ce n’est pas encore ça. Notons aussi que les sauvegardes des jeux VC Wii ne sont pas réutilisables une fois le jeu version Wii U acheté. On recommence tout !
On se souviens aussi de quelques ratés comme le 50 hz sur les premiers jeux disponibles (Balloon Kids), rapidement corrigé (F-Zero), ou de versions anglaises de jeux pourtant traduits lors de leurs sorties boite (Golden Sun, plus tard).
La Virtual Console vient d’ailleurs combler un manque flagrant de jeux boite sur Wii U.
Je retrouve avec plaisir Super Metroid, Super Ghouls’n Ghosts, Megaman X, Super Castlevania IV, The Legend of Zelda : A Link to the Past, Contra III The Alien Wars ou Super Mario Kart. Je découvre aussi enfin Earthbound, que j’attendais depuis des années. Grâce aux sauvegardes et points de récupération, il est beaucoup plus confortable de finir les jeux.
Nintendo crée d’ailleurs des remises entre jeux de la CV, voir entre jeux de la CV et un titre de la même série sortant sur Wii U (exemple Super Mario Kart et Mario Kart 8). J’attendais les Donkey Kong Country pour la sortie de DKC : Tropical Freeze moi !
En avril 2014, Nintendo ressort des jeux VC pour combler les vides abyssaux des titres Wii U. Cette fois ce sont des jeux de la Game Boy Advance, inédits sur console de salon, qui sont choisis. L’effet de la "nouveauté" sans doute. Aucune nouvelle des titres Nintendo 64 pourtant disponibles sur Wii...
4) L’arrivée progressive des DLC sur Wii U
Il y a quelques années, nous pouvions entendre Iwata et Reggie Fils Aimé dire : "Nous ne souhaitons pas imposer les DLC. Ce n’est pas dans notre philosophie d’imposer au client d’acheter des contenus supplémentaires payants. Nous voulons qu’il en ait pour son argent au travers d’une expérience complète. Ces méthodes ne donneraient que des profits à court terme et cela ne rentre pas pas nos objectifs."
Ça c’était Nintendo, AVANT. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ?
Après des années de réticence, Nintendo annonce finalement au cours de l’année 2012 leur volonté de faire de la Wii U une console capable de proposer des DLC et micro-transactions pour leurs jeux.
Nintendo Land, New Super Mario Bros U et Game & Wario, Les premiers jeux Nintendo de la Wii U, ne proposent pas de DLC.
Avant la sortie de la Wii U, certains éditeurs annoncent des DLC pour leurs titres (Activision pour Call of Duty : Black Ops II ou Warner Interactive pour Batman : Arkham Origins) mais se rétractent rapidement.
Nintendo revient finalement avec New Super Luigi U, un DLC téléchargeable pour qui possède New Super Mario Bros U. Le DLC sort sur l’eShop le 20 juin 2013 au prix de 19,99 euros. Visiblement inquiet de la réaction du public (ou cherchant à faire des profits faciles), Nintendo sort aussi le jeu en boite le 26 juillet 2013 (entre 30 et 40 euros mais plutôt 40).
Pikmin 3 sort le 26 juillet 2013. Le jeu est plutôt court et rapide à terminer, ce qui est louche. Trois salves de DLC comprenant au total une dizaine de missions supplémentaires sont annoncées et sortent entre octobre et décembre 2013.
Nintendo tente d’autres approches :
– Wii Fit U sort gratuitement en téléchargement sur l’eShop du 1er novembre 2013 au 31 janvier 2014. Acheter un accessoire dans le commerce (le Fit Meter) donne un accès permanent au jeu pour ceux qui ont déjà une Wii Balance Board. Le même jeu sort en en boite en bundle avec les accessoires le 6 décembre.
– Proposé en téléchargement en offre d’essai gratuite de 24 heures dès le 7 novembre, Wii Sports Club est ensuite disponible par tickets de 24 heures ou à l’achat par sports. Des sports sont ajoutés par la suite. Le jeu sort en boite avec tous les sports le 11 juillet 2014 (entre 30 et 40 euros mais plutôt 40).
– Wii Karaoke U est disponible en offre d’essai d’une semaine dans les packs Wii U de la fin d’année 2013. Il est ensuite disponible en tickets de 1 heure, 2 heures, 24 heures ou 30 jours. Depuis sa sortie, des nouvelles chansons sont ajoutées en téléchargement chaque semaine. Il faut payer un ticket d’accès pour les avoir.
Des Free-to-play apparaissent (Tank Tank Tank, Zen Pinball 2).
Le DLC est aussi une façon de faire acheter un jeu qui n’aurait pas eu cette faveur autrement. C’est le cas du très mauvais Sonic Lost World, exclusivité SEGA pour la Wii U qui se voit proposer quelques mois plus tard des DLC gratuits sur l’eShop. Il s’agit de niveaux ayant pour thèmes Yoshi et The Legend of Zelda.
Pour tout dire ils sont assez réussis. De là à dire qu’ils justifient l’achat du jeu Sonic, non, n’allons pas jusque là. Seulement il est certain que plus d’un auront sauté le pas !
Le messie Mario Kart 8 arrive et Nintendo propose même d’offrir un jeu complet dématérialisé à tous les acheteurs de son titre phare. Pikmin 3 en profite même pour se mettre à jour via un téléchargement qui autorise même le gameplay au stylet sur le Gamepad. Il vaut mieux tard que jamais ?
5) Le DLC de la prise d’otage
Jusqu’alors, aucun DLC ne s’est fait particulièrement indispensable.
Et même lorsque Nintendo annonce un partenariat avec Mercedes pour Mario Kart 8, on rigole doucement. Et nous au PN Cast de nous demander si oui ou non Nintendo va proposer des courses et des karts supplémentaires en DLC...
Et ce qui devait arriver arriva : Nintendo annonce la sortie de DLC (et même un Season Pass) pour Mario Kart 8. Au programme, on vous le donne dans le mille : quatre nouvelles courses et de nouveaux pilotes exportés d’autres licences Nintendo comme Link de Zelda, Marie de Animal Crossing, etc... Pour 12 euros (si on prend les deux en même temps, 8 euros chaque pack autrement), nous voilà avec du contenu supplémentaire forcément prévu et anticipé par Nintendo. L’excuse du "on l’a développé après" ne tient pas.
Voilà du contenu rapiécé que vous pourrez re-télécharger jusqu’à ce que les serveurs de la Nintendo Wii U soient actifs (on rappelle que ceux de la Wii ne le sont déjà plus). Vous remarquerez que jusqu’ici je n’ai pas trop donné mon avis personnel sur le DLC. Et pourtant, vous l’aurez compris, c’est une pratique que je continue de ne pas apprécier.
L’argent envoyé vers du dématérialisé est quasiment jeté par la fenêtre du moment où il n’y a pas de possession physique (jeu en boite que l’on peut revendre ou échanger) ou morale (un nouveau message de l’eShop apparait désormais pour bien spécifier que l’on cède ses droits de licence). Un compte Nintendo, avec la liste des jeux téléchargés, n’a pas de valeur marchande.
Les "ravis" iront argumenter que tout cela n’est que du jeu et que l’on a bien le droit de faire ce que l’on veut de son argent, que l’expérience du jeu compte avant tout, quelle que soit sa forme. Le point de vue se défend. On ne s’attache pas au matériel qui disparaitra un jour ou l’autre. C’est une philosophie que je rejoins par certains aspects, mais je ne reste pas dupe quand aux droits et à la propriété qui revient à chacun.
Ces pratiques deviennent de plus en plus présentes et privent le joueur/propriétaire/collectionneur (rayer la mention inutile) de contenus accessibles uniquement en téléchargement s’il ne saute pas le pas. tant qu’ils étaient mineurs, cela ne me dérangeait pas. Cela se résumait à un jeu Virtual Console comme Earthbound (disponible certes en cartouche en version US mais à des prix peu abordables aujourd’hui). Mais maintenant je suis coupé de titres comme Phoenix Wright 5, Child of Light, Shovel Knight (pour ne citer que les meilleurs), ou de ces DLC de Mario Kart 8 et ceux qui arriveront irrémédiablement par la suite.
Des DLC pour Hyrule Warriors arriveront le jour même de la sortie. Si certains sont gratuits, d’autres pourraient tout à fait être payants. C’est le même cas de figure sur One Piece Unlimited World Red, Fire Emblem : Awakening ou Mario Golf, dont je me suis passé des DLC payants.
Et je ne parle pas des éditions en boite collector que sort Nintendo pour ses titres : Mario Kart 8 et Hyrule Warriors dans leurs belles boites ne sont finalement que des versions non complètes puisqu’exemptes des contenus supplémentaires. Child of Light et quelques autres ont tenté des sorties boites collector sans le jeu sur disque/cartouche mais avec un code de téléchargement ! Je refuse ce genre de procédés et espère qu’il ne sera pas l’avenir du jeux vidéo chez Nintendo.
Edit : Les codes de téléchargement arrivent en boutique prochainement !
Conclusion
Y aura t-il des DLC pour Smash Bros ? Maintenant que Mario Kart 8 a dévoilé son véritable visage (il s’était bien gardé de le faire lorsque nous sommes allé acheter le jeu lors de sa sortie : c’est malhonnête), il parait évident que ce titre aura recours aux DLC. Je pensais que Nintendo avait trouvé avec les amiibo une façon de détourner le procédé. Mais il est tout à fait envisageable et même plus que probable de voir des personnages supplémentaires proposés à l’achat. Ce sera même l’occasion de proposer des promos sur les jeux dont sont issus ces personnages, à l’image des publicités récentes de Nintendo sur l’eShop.
Longtemps réticent aux contenus téléchargeables, Nintendo s’est progressivement donné les moyens de mettre en place une plateforme qui permette aux utilisateurs de se procurer ces produits. Sans doute est-ce le succès de la Console Virtuelle de la Wii, la pression des technologies environnantes allant dans ce sens (concurrence, smartphones, etc) et des actionnaires qui a amené Nintendo à sauter le pas.
"Ne les achetez pas. Cela forcera les éditeurs à ne plus en proposer" pouvait t-on entendre il y a de ça quelques années, quand la mode des DLC a commencé à poindre. Le phénomène s’est depuis démocratisé chez la concurrence. Il pourrait toutefois s’effacer à l’avenir au profit d’autres procédés. Le Cloud ? L’avenir reste à écrire. Un jeu qui oblige le joueur à se connecter online pour le lancer (exemple parmi tant d’autres : Disney Infinity), sera t-il encore disponible dans cinq ans ? J’en doute.
Quant à Nintendo, nous allons assister avec la Wii U à son baptême du feu du DLC/Season pass. Et ce ne sera peut-être pas très joli. Les joueurs se lasseront-ils des jeux en pièces détachés, des plans marketing étudiés et des promotions à tout va ? Nintendo cède aujourd’hui à la facilité de ces fameux "profits sur le court terme" qu’il dédaignait il y a encore quelques années, alors que la Wii se vendait par camion.
Article suivant : Le démat contre-attaque (janvier 2015)
Cette semaine, la Gamescom, les conférences de Sony et Microsoft, l’annonce de la 3DS XL Smash Bros. Bref...
À l’occasion des ennuyantes conférences Microsoft et Sony lors de la Gamescom à Cologne, deux titres sont parvenus à retenir mon attention. Deux jeux à venir sur PlayStation 4 :
Tout d’abord Rime :
Et Wild, créé par la nouvelle boite de Michel Ancel !
À suivre donc ! Je me souviens comment j’avais repéré Journey plusieurs mois avant sa sortie (Ninokuni aussi, mais jamais joué lui par contre !). Guettons !
Edit : Trois ans plus tard, RiME est sorti !
Masahiro Sakuraï, le créateur de Smash Bros, publie un screen de la future version Wii U où l’on voit les Mii (personnages jouables) porter des costumes de Samus et Meta-Knight (personnage non annoncé). Certains anciens personnages non annoncés deviendront-ils des costumes ?...
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