Dernier ajout : 27 avril.
Certains d’entre vous ont pu s’essayer à la démo et se faire un premier avis sur le mode de jeu en ligne. Heureusement nous sommes là pour approfondir : nous avons longuement pratiqué le multijoueur en ligne et en local et nous avons terminé toutes les quêtes proposées. De quoi vous donner un avis complet sur ce jeu qui revient de loin !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Nous ne reviendrons pas sur l’histoire, largement détaillée lors de notre preview. Le nouveau monde d’Estoffe oscille entre le charmant et le grotesque. Le caractère outrancier de certains personnages nous renvoie aux tempéraments les plus colorés qu’il nous ait été donné de voir dans la série. Et pourtant, Majora’s Mask avait déjà ouvert la voie avec des personnages décalés comme Tingle, Wind Waker avec Terry, et Skyward Sword en avait carrément fait une marque de fabrique. Ils ne sont rien à côté de Madame la couturière ou même le Roi d’Estoffe, personnages piliers d’un royaume de grandes folles accros à la mode. L’ambiance rococo tend à désarçonner de prime abord, pour finalement devenir chaleureuse et familière.
Les musiques à résonances italiennes de la petite ville du château d’Estoffe finissent de nous bercer. Elles nous donnent envie de rester éternellement dans les rues de cette bourgade minuscule, remplies de chats nonchalants, à couper des buissons à longueur de journée. Ces derniers repoussant dès que l’on rentre dans un bâtiment, l’opération se répète à l’infini avec une réelle délectation.
En dehors du château, il n’y a pourtant que quatre pauvres bâtisses, pour à peine une douzaine de pèlerins. Ils s’inquiètent de la malédiction qui s’est emparée de la princesse et craignent qu’elle ne les envoûte à leur tour. Les enfants continuent de jouer comme si de rien n’était et l’insistance d’une petite fille à poursuivre des oiseaux bleus étonne d’autant plus qu’on n’en voit aucun alentour. Un pantin abandonné au pied d’un arbre semble bien mystérieux et notre avatar se surprend même à un élan de tendresse en le nettoyant un peu. Un peu plus loin une stèle en langage codé attire notre attention et promet une résolution ultérieure. La princesse elle-même, contrite dans son justaucorps maléfique, se cache dans l’ombre pour voir où vous en êtes dans votre quête. Un petit village certes, mais débordant d’attentions et d’amour au centimètre carré.
Solitude dans le 9-3
Ce qui n’est pas forcément le cas du reste de l’aventure qui vous attend. Engagé par le général Gomina pour vous rendre dans les contrées maléfiques à la poursuite de la Sorcière responsable de tous les maux du royaume, vous accédez aux différentes salles du château. Là, un portier un peu perché vous ouvre l’accès aux différents modes de jeu, qu’ils soient en solo, en multi local ou en ligne.
Le mode solo vous met dans la peau de votre avatar et de deux pantins à alterner selon les besoins de la progression via l’écran tactile. Même si les quatre tableaux de chaque mission sont courts et les énigmes à base d’objets spéciaux intéressantes, on ne peut que ressentir de l’ennui à arpenter le jeu de cette manière, pantin après pantin. Il faut donc beaucoup de courage pour enchaîner les premières missions.
On est même amené à retourner dans ces niveaux afin de collecter les trésors enfermés à la fin dans les coffres. Ces matériaux précieux sont à remettre à Madame la couturière pour qu’elle confectionne des costumes spéciaux. Certains de ces costumes renforcent le pouvoir d’un objet, d’autres votre condition. En tous cas, tous vous donneront une apparence amusante !
Mon royaume pour un ourlet !
La quête de ces trésors et des costumes vient pendant un temps nous détourner de notre fastidieuse quête principale. On fait des listes des matériaux nécessaires. Par exemple, pour confectionner une seyante tenue "guépard" qui vous permet de marcher plus vite, on doit chercher des "poils divins" à récupérer dans la zone des volcans, un "sparadrap démon" dans celle du glacier, ou encore un "papyrus effrité" dans la forteresse. Problème, ou challenge : ces matériaux sont distribués aléatoirement dans un des trois coffres de fin de mission. Leur présence se trouvant également selon votre réussite dans les niveaux (avez-vous perdu une vie ou deux ?), il se peut tout à fait que vous repartiez bredouille ! Il faudra ainsi refaire la mission jusqu’à tomber sur l’item convoité. Vous pouvez aussi compter sur les défis apparaissant après avoir bouclé un monde : sous couvert de réussite, certains augmentent la fréquence d’apparition des objets.
Il vous est également possible d’acheter certains de ces matériaux en ville à un marchand sur son stand extérieur. Les stocks y sont renouvelés chaque jour. La tente à côté de ce marchand est mystérieusement inaccessible, dans l’ombre. Besoin de lumière ? Quant à la bâtisse en forme de coffre du Magotidien, elle vous permet chaque jour d’ouvrir un coffre contenant un des trésors les plus rares. En dehors de cela, dommage qu’il ne soit pas possible de faire du troc de ses objets !
Même s’ils aident dans l’action et sont donc plutôt pratique à l’usage, la grosse majorité des costumes sont facultatifs. Certains vous aideront à réaliser plus facilement les défis spéciaux dont les objectifs sont parfois délicats. L’obtention de tous les costumes s’adresse donc aux adeptes du 100% J’ai personnellement jeté mon dévolu sur la "tenue martingale" qui augmente la fréquence et la valeur des rubis que l’on trouve dans les buissons. Trouver des rubis de 50 unités devient banal. Avec cette tenue, il est plus facile d’acheter tous les matériaux du stand !
Plus on est de fous plus on kokiri !
On se tourne à un moment où un autre vers la salle multijoueurs. Le mode local permet de jouer avec deux amis à côté de vous. Si ces derniers ne possèdent pas le jeu, un mode téléchargement permet de transférer des données : vos amis n’auront accès qu’à un contenu limité mais le joueur hôte qui aura progressé dans l’aventure pourra proposer des missions inédites pour les autres.
Le multijoueurs peut être aussi en ligne. Après avoir trouvé deux compagnons d’aventure (ce qui peut prendre un petit moment, voire finir sur un abandon si un troisième larron ne s’est pas pointé ; et on ne parle pas de lags ou déconnexion), chacun choisit sa mission.
Voilà le mode qui dévoile l’ambition de Nintendo pour ce jeu : arriver à faire jouer trois personnes en même temps à un Zelda dans sa forme donjon. Et force est de constater que cela marche plutôt bien, les énigmes étant vraiment pensées pour être réalisées en collaboration. Si certaines d’entre elles sont délicates en solo (et on peut heureusement les zapper en cas de grande difficulté), elle s’avèrent taillées pour le travail d’équipe. Il faut réfléchir et s’y prendre à plusieurs fois. Il est évidemment plus facile d’échanger des informations en présence de ses amis sur le canapé. En ligne, nous ne disposons que d’émoticônes réductrices. Comment arriver à faire comprendre à un joueur un peu perdu qu’il n’est pas sur la bonne route ? C’est difficile quand il ne s’agit pas juste de "porter" ou "lancer" son coéquipier.
Le mode en ligne étant ce qu’il est, on lui préférera le mode multi en local, à l’ancienne.
Une sensation de plaisir progressive
En jouant à Tri Force Heroes, on passe un peu par différents états. L’univers peut plaire ou déplaire. Le solo peut être ennuyant ou captivant. Le multijoueur parfois inaccessible ! Mais le jeu s’avère suffisamment généreux pour que chacun y trouve son propre plaisir. La quête d’un costume particulier. L’observation de ce petit monde de maisons de poupées qui s’anime à son rythme. Une partie à trois sur le canapé à ne pas comprendre comment résoudre l’énigme de la mission. La frénésie d’un défi un peu tordu. On y passe finalement des heures.
L’utilisation des différents objets amène des niveaux vraiment bien trouvés. Les énigmes ne se répètent jamais. La progression est de ce point de vue exemplaire. On prend un plaisir fou à lancer des boules de feu sur des ennemis de glace, observer les obstacles et gérer les timings des mécanismes, apprendre les patterns et les faiblesses des ennemis, qu’ils soient connus ou tout nouveau. Certaines missions proposant des univers que l’on attendait pas de retrouver ici ou certaines idées évidentes au regard de la série mais pourtant inédites. Il se développe ainsi au fur et à mesure de la progression un sentiment de gratitude : les derniers niveaux sont beaucoup plus fun que les premiers et globalement Nintendo a parfaitement pensé et renouvelé ses idées.
Il suffit d’un bon final et de champs ouverts pour terminer l’histoire sur une bonne note.
Avec son univers à apprivoiser, son mode solo étrangement façonné multijoueurs et son multi à dompter, Tri Force Heroes revient de loin. Mais le jeu s’avère de loin l’un des concepts les plus aboutis et intéressants que l’on ait pu voir depuis longtemps. Assurément l’un des meilleurs jeux de la 3DS, et le jeu de l’année sur la machine, derrière Majora’s Mask !
Sixième émission consacrée à ToeJam & Earl sur Megadrive !
J’avais aussi parlé du jeu ici-même il y a quelques temps ! Lisez l’article !
E01 : Super Mario Maker
E02 : Super Mario Bros
E03 : Another World
E04 : Alex Kidd in Miracle World
E05 : Sonic the Hedgehog 2
La sortie récente de Dragon Ball Z : Extreme Butoden sur 3DS m’a donné envie de me replonger dans les jeux DBZ et d’en faire un petit récap. Il ne sera pas exhaustif car je n’ai par exemple pas joué aux épisodes Budokai sur PlayStation 2 ni même aux titres qui suivirent sur PS360. En fait pour tout vous dire, deux titres me viennent immédiatement en mémoire quand il s’agit d’évoquer les meilleurs jeux Dragon Ball.
J’avais déjà parlé du jeu Dragon Ball sur NES ou encore de la formidable série Butoden sur Super Nintendo ! Je vous invite à lire l’article que j’avais écrit à leur sujet.
Il y a eu pléthore de jeux DBZ sortis sur GBA, et si je ne les ai pas tous essayés, l’un d’entre eux aura retenu toute mon attention : Dragon Ball Advance Adventure !
Ce jeu GBA sorti en 2005 reprend alors la saga Dragon Ball, ce qui est encore assez rare. Il s’agit principalement d’un jeu de plateformes/action aux graphismes très colorés, au gameplay énergique et totalement jouissif, qui parcourt librement mais des manière très réussie la saga, de ses débuts au combat contre Piccolo Diamao.
Il y a aussi un mode versus et un mode championnat vraiment réussis. Il est possible d’incarner de très nombreux personnages comme Krilin, Yamcha, Tenshinhan, Jackie Chun, Piccolo ou encore Tao Paï Paï !
Dragon Ball Z Budokai sur Gamecube peut se targuer d’avoir offert le mode histoire le plus fidèle et le mieux réalisé. La DS et la Wii ont accueilli elles aussi de très nombreux titres DBZ. J’en retiens principalement les deux Tenkaichi (2 et 3) sur Wii, qui proposaient des environnements 3D réussis et un gameplay à la wiimote amusant (toi aussi mets ta wiimote sur le front façon Makanko Sappo de Piccolo !). Je suis passé à côté de Dragon Ball : Revenge of King Piccolo sur Wii, grosso modo un Dragon Ball Advance Adventure en moins bien.
Et le voilà enfin, le meilleur jeu DBZ à ce jour (avec celui sur GBA) : Dragon Ball Z : Attack of the Saiyans !
Jeu de rôle au tour par tour créé en 2009 par Monolith Soft (rien que le studio qui a créé Baiten Kainos ou Xenoblade Chronicles !), le titre couvre uniquement la période des Sayiens. Cela l’oblige certes à extrapoler sur toute cette partie de l’aventure, mais il le fait plutôt bien ! Entre phases d’exploration, de dialogues et de combats aléatoires, nous incarnons différents personnages selon les besoins de l’histoire, personnages qui grimpent en niveaux d’expérience et peuvent déclencher des attaques spéciales en fonction de leur niveau ou de leurs coéquipiers. Le jeu est magnifiquement beau, les musiques superbes, le système de combat passionnant et les différentes options géniales ne manquent pas.
Son seul défaut : sa suite qui aurait couvert la période Namek n’est jamais sortie ! Voilà pour mon petit tour d’horizon des meilleurs DBZ (dont Extreme Butoden ne fait définitivement pas partie) !
Lorsqu’en février dernier les premières images de Dragon Ball Z : Extreme Butoden furent dévoilées dans le journal japonais Famitsu, le sang des fans de la première heure ne fit qu’un tour ! Dragon Ball Z était de retour dans un jeu de baston en versus reprenant l’essence des Dragon Ball Z de la Super Nintendo ! Des sprites 2D de nos héros préférés par centaines et un système de personnages-aides laissaient présager du meilleur.
Test publié sur Puissance-Nintendo
Après une cinématique inédite en dessin-animé sympathique mais compressée à mort, Dragon Ball Z : Extreme Butoden dévoile ses menus.
Dragon Ball Z Super Light
Le mode "Histoire Z" permet de revivre de manière succincte l’histoire des 42 tomes du manga, vue au travers de quelques uns de ses héros. Expédiée le temps de dire "Kaméhaméha", l’histoire étrangement racontée au passée ridiculise les combats dantesques de la série : mettre au tapis Freezer, Cell ou Boo devient une formalité.
Une fois cette version "ultra light" de DBZ expédiée, de nouveaux chapitres s’ouvriront et se concentreront sur quelques personnages. Par exemple, l’histoire de Krilin est résumée aux quelques combats auxquels il a participé... il a donc fallu en exagérer quelques-uns ! Non, Krilin ne s’est pas battu contre Radditz devant Kame House ! L’anecdote fait rire jaune car en général les combats durent moins longtemps que les longs dialogues d’introduction (que l’on peut éventuellement zapper).
Le premier problème que l’on comprend très vite en jouant c’est que tous les personnages sont basés sur le même modèle de gameplay. Si cela a le mérite de considérablement faciliter le système de combat, le rendant accessible au plus grand nombre, cela a pour conséquence de créer un ennui rapide et immédiat, passé le plaisir de la découverte des attaques de ses personnages préférés.
Le menu pause nous dévoile les combinaisons de touches à effectuer pour sortir les attaques spéciales : elles sont les mêmes pour tous les personnages. Les combos y sont indiqués. Esquives, contres, vagues d’énergies, tous ces déplacements spéciaux demandent de l’énergie que l’on peut recharger. Le course à celui qui aura le plus grand Ki est ouverte !
Exit les partages d’écrans audacieux des versions Super Nintendo, les gros sprites restent dans le même écran. Du bon vieux corps-à-corps, les pieds dans le sol ou presque. Un enchaînement de coups peut être pratiqué pour envoyer l’adversaire vers l’écran de zone céleste ou le ramener à terre.
Les fans des combos à la BlazBlue ou encore Personna 4 Arena pourront trouver leur bonheur mais les autres n’auront qu’à bourriner les mêmes attaques pour progresser sans heurts en mode normal. Le seul challenge consiste à réussir une mission à chaque combat pour obtenir des bonus.
Dragon Ball GT Next
Le mode "aventure" se débloque après avoir fini le premier mode histoire. Il raconte une nouvelle histoire inédite sensée se dérouler après Dragon Ball GT, où Son Goku doit trouver les super boules de cristal pour empêcher Li Chenron de faire revenir tous ses anciens ennemis. Mélange entre toutes les époques et données de la série, l’histoire assez décomplexée est une sorte de cauchemar acidulé où les héros jeunes s’étonnent de la présence d’autres personnages qui ne sont pas du tout de leur chronologie. Un beau capharnaüm qui repousse les limites narratives de la série pour le meilleur mais surtout pour le pire. Car oui, on croyait avec l’arrivée de Dragon Ball Super que Dragon Ball GT avait disparu de la galaxie !
Après avoir sélectionné son chapitre, le personnage de Son Goku apparait sur une carte basiquement modélisée et se déplace de point en point. Une victoire simple ouvre l’accès à la suite. Des chemins alternatifs sont réservés à ceux qui rempliront les conditions des objectifs ultimes du chapitre. C’est dans ce mode que l’on gagne les fameux assistants-aides.
Les autres modes de jeu du menu sont rapidement survolés : Le "championnat du monde extrême" est un tournois où l’on doit remporter le plus de combats avec son équipe. Le mode "combat par équipe" vous permet de jouer contre l’équipe de votre choix dirigée par l’ordinateur. Le mode "versus" est le mode multijoueur en local. Eh oui, on découvre avec tristesse qu’aucun mode en ligne n’est disponible. Cela aurait pourtant été salvateur pour un titre dont l’intérêt est finalement très limité et ne peut se jouer qu’en local avec d’autres possesseurs du jeu. Un mode StreetPass peut être activé pour échanger d’inutiles cartes de présentation d’équipes. Enfin, un onglet permet de consulter ses stats, sa puissance générale dégagée et le nombre de combats remportés.
Des beaux héros et des trophées Z
Les choix de réalisation rendent le titre peu passionnant. Et pourtant les sprites des personnages en 2D sont superbes, bien qu’un peu pixelisés lorsque l’action zoome sur eux au cours d’une attaque spéciale. S’ils sont un peu lents de base, les personnages peuvent avoir quelques fulgurances dans l’action ou dans leurs poses, qui bien que retravaillées, sont fidèles à l’animé. Des artworks originaux viennent s’insérer ça et là. La traduction française n’est pas trop mauvaise. Les voix digitalisées japonaises font honneur à la série. Les décors en 3D sont discrets en arrière plan, même avec la 3D relief activée.
Avant chaque combat il nous est possible de choisir son ou ses personnages pour former une équipe. Le menu n’est pas particulièrement ergonomique car il classe les personnages en différentes catégories là où la seule liste aurait suffit. Sur les 100 personnages annoncés au casting, très peu sont finalement jouables : il y a beaucoup de doublons de personnages et de transformations, le reste constituant le groupe des personnages-aides.
Vous disposez de six cases pour former votre équipe. Un personnage jouable en prend deux, vous pouvez donc choisir jusqu’à trois personnages qui se relaieront au combat. Mais vous pouvez aussi choisir d’occuper ces cases par un assistant que vous invoquerez au cours du combat, comme dans les King of Fighters des années 2000.
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Il suffit d’appuyer sur l’icône du personnage sur l’écran tactile pour le faire apparaître. Tous les assistants ont des capacités différentes et plus ou moins efficaces, allant d’une attaque à une régénération de points de vie, une bonus de stats à un malus sur l’adversaire. On distinguera rapidement ceux qui sont utiles et ceux qui ne le sont pas. Leur utilisation est limitée, il faut ainsi attendre que leur propre jauge se régénère avant de pouvoir les réutiliser.
Difficulté : il faut trouver le bon moment pour lâcher les boutons et venir appuyer sur l’écran tactile sous peine de s’en prendre plein la figure par l’adversaire. Quand en plus on constate que leur présence peut amener le jeu à ramer, on se dit que finalement on a peut-être plus intérêt à se concentrer sur l’action.
Enfin, voir Tenshinhan, Yamcha et d’autres personnages appréciés des fans relégués en assistants fait un peu de peine quand on compte plusieurs fois le même personnage présent dans le rooster (jusqu’à quatre pour Goku).
Malgré une cosmétique assez réussie, ce Dragon Ball : Extreme Butoden souffre d’un système de jeu assez peu intéressant. Avec ses modes de jeu vite expédiés et son gameplay déséquilibré, le jeu séduira peut-être les adeptes de combos en folie mais laissera sur le carreau de nombreux fans de DBZ.
Cinquième émission consacrée à Sonic the Hedgehog 2 sur Megadrive !
Vous pouvez aussi lire le test de 3D Sonic 2 sur Puissance-Nintendo !
E01 : Super Mario Maker
E02 : Super Mario Bros
E03 : Another World
E04 : Alex Kidd in Miracle World
Miiverse, ce charmant réseau social de Nintendo créé en 2013. On y dessine ou écrit (voir mes dessins sur Miiverse 1 et Miiverse 2) et depuis fin juillet on pose des questions ou publie des photos, dans un grand bordel illisible.
Depuis aujourd’hui une nouvelle mise à jour rend l’ensemble un peu plus clair (encore que).
Page d’accueil :
Page perso :
Malheureusement, quelle que soit la page que vous visitez, une encadré de pub apparait. La publicité est ciblée, ce qui la rend d’autant plus détestable.
Miiverse est devenu depuis fin juillet un espace beaucoup moins convivial. Cette "avancée" me donne tout simplement envie de déserter le réseau.
La bonne nouvelle ? Vous aurez plus de dessins ici !
Quatrième émission, le partage de la madeleine Alex Kidd in Miracle World !
E01 : Super Mario Maker
E02 : Super Mario Bros
E03 : Another World
Preview publiée sur Puissance Nintendo
Prologue : piège en eaux troubles
Au Japon, le Mont Hikami est connu pour être le lieu de nombreuses et mystérieuses disparitions. Nous retrouvons la jeune Miku Hinasaki dans une situation horrible. Enfermée dans un vieux bâtiment à moitié immergé, des spectres de femmes noyées l’entourent et cherchent à l’attraper. Nous contrôlons Miku qui tente de s’échapper de cet enfer.
Cette séquence à pour but de nous familiariser avec les contrôles de déplacement du personnage. On le dirige avec le stick gauche. Une pression vers le bas permet de se retourner. ZL sert à courir et le stick droit permet d’orienter la caméra.
Chaque pas est source d’effroi alors que les goules vous poursuivent et vous bloquent le passage. La réalisation, qui alterne séquences de jeu et cut-scene, nous plonge en pleine vision d’horreur. Le fait que le personnage soit un peu raide et que la caméra soit capricieuse dans les étroits couloirs joue aussi sur notre panique. Quelques salles plus loin Miku fait face à une entité féminine aux longs cheveux. Les mèches plongent dans l’eau et se répandent comme de l’encre. La situation de Miu semble plus désespérée que jamais.
Chapitre 1 : profession reporter
Près d’une auberge abandonnée, la jeune et jolie Yuri Kozuhata accompagne Hisoka Kurosawa, son mentor, dans une enquête sur les disparitions du Mont Hikami. Elles se rendent à l’entrée d’une auberge abandonnée et totalement insalubre autour de laquelle la forêt a repris ses droits. Hisoka est experte en déchiffrage des ombres : elle peut voir les ombres des disparus. Pour ce faire, elle utilise un appareil photo. Elle vous le confie, à vous, Yuri.
C’est le moment d’apprendre à se servir cet appareil. Le mode photo s’active avec le bouton "x" et le gamepad devient l’appareil-photo lui-même. Il est gyroscopique, ce qui vous permet de vous déplacer avec le pad pour regarder autour de vous. Les deux stick peuvent aussi vous servir à orienter l’image latéralement et horizontalement, si jamais vous ne voulez pas bouger. Une pression de la gâchette "ZR" prend une photo. Maintenir le bouton enfoncé verrouille un sujet qui dispose d’une cible sur l’écran du gamepad.
S’en suit une petite séance pratique où vous devez repérer et cibler une ou plusieurs cibles sur l’écran du gamepad. Vous êtes prêt ? Il est temps d’entrer dans la vieille bâtisse.
Les murs sont partiellement détruits ou décrépis. Il fait noir comme dans un gouffre. Et pourtant il faut avancer pour trouver des indices. Hisoka est juste derrière vous mais l’air quelque peu austère de la dame n’est pas là pour vous rassurer. Elle vous apprend la faculté de voir des ombres fantomatiques. Le spectre blanc qui apparait lorsque l’on presse "ZR" vous montrera toujours la voie à suivre ! La même gâchette sert à ramasser des objets, dont un premier livre qui vous donne plus d’informations sur cette vieille auberge.
Après avoir ouvert quelques portes grinçantes et rampé sur le parquet moisi, vous vous retrouvez face à une porte fermée à clé. Lorsque vous en saisissez la poignée une image psychique se révèle à votre esprit : une petite pièce et l’endroit où se trouve la clé. Ni une ni deux, vous retournez dans la pièce visitée au préalable. Et en effet, en prenant en photo l’endroit vu en pensée, l’accès à la clé apparait.
L’appareil photo (le gamepad) sert en de nombreuses occasions pour tout ce qui est exploration. Des spectres furtifs apparaissent de temps à autre et il faut dégainer l’appareil photo pour essayer de prendre un cliché. Ce n’est pas forcément évident car la procédure d’activation de l’appareil est lente et les fantômes rapides. A la clé, des points bonus qui viennent s’ajouter au score du niveau. L’aura spectrale d’un livre à terre ne révèle l’objet qu’à condition de le regarder avec le gamepad sous le bon angle.
Hisoka semble être satisfaite de cette découverte. Il est temps de rentrer. Mais au détour d’un couloir un spectre apparait et cherche à attraper Yuri. Un tutorial vient vous expliquer comment combattre les fantômes avec votre appareil photo. Des cibles apparaissent sur l’ennemi et il vous faut en capter le plus possible pour faire un maximum de dégâts. Pour cela vous devez cadrer au mieux les cibles qui se baladent autour du monstre. Ce dernier avance vers vous et un cliché déclenché au dernier moment alors qu’il attaque lui fera beaucoup de mal. Ces clichés "fatals" vous sortent souvent de l’embarras. Yuri parvient à se défaire de ses ennemis et quitte l’auberge avec Hisoka.
Chapitre 2 : The Blair Witch Project
Quelques jours après, nous retrouvons Yuri en tenancière du café de Hisoka, le "café antique Kurosawa". Une jeune fille visiblement perturbée nommée Fuyuki entre et demande à voir Hisoka. Mais celle-ci étant partie depuis quelques jours, Yuki propose son aide à Fuyuki. Fuyuki a perdu son amie au Mont Hikami et s’inquiète énormément, ayant entendu parler des vagues de disparitions et de suicides tragiques. N’ayant pas obtenu satisfaction immédiate, Fuyuki quitte le café en direction de la montagne.
Nous incarnons de nouveau Yuki qui arpente la maison à la recherche d’indices quant à la destination de Hisoka. C’est dans sa chambre qu’elle apprend que son mentor est reparti seule à la montagne maudite. Elle décide de partir à sa recherche.
Elle atterrit aux sources chaudes, point de départ de la vaste région forestière. C’est la nuit et Yuki ne dispose que d’une faible lampe torche pour éclairer ses pas. Des flashs spectraux lui apparaissent au fur et à mesure de sa progression : là une fille qui sombre dans le désespoir, ici une autre qui chute dans la cascade en hurlant. Non, ce n’est pas une exploration de tout repos ! Yuki remarque un objet au sol. Alors qu’elle veut le ramasser, une main fantomatique attrape la sienne ! On hurle bien sûr. Et on apprend vite comment échapper à son emprise, l’attaque pouvant se reproduire à n’importe quel moment lors de la récupération d’un objet.
Plus loin, Yuki retrouve la caméra d’Hisoka au sol et découvre l’utilité des différents types de pellicules. Elle doit immédiatement s’en servir pour échapper à des spectres hurleurs. On perd de la vie au combat. C’est le moment d’aller dans les menus du jeu pour utiliser des objets de soin. On découvre également une jauge d’humidité. En effet, Yuki est amenée à de nombreuses reprises à traverser des courants d’eau. II faut éviter à tout prix de se retrouver face à des goules qui pourraient vous entraîner au fond de l’eau.
La suite de l’histoire est encore plus terrifiante. Yuki apprend de nombreuses choses sur le sort de ses amies et doit lutter contre des fantômes qui n’ont pas besoin d’être imposants pour être terrifiants. Les idées narratives sont parfaitement maîtrisées et Project Zero : la prêtresse des eaux noires impose son style, digne des meilleurs films d’horreur.
La thématique du suicide se fait de plus en plus présente, ce qui confère au titre une ambiance véritablement morbide et éprouvante. Nous déconseillons le titre (interdit aux moins de 18 ans) aux âmes sensibles !
Après ces deux heures de jeu nous étions bien content d’ouvrir les volets et de faire une pause !
Dans le prochain chapitre...
D’autres personnages apparaissent pour tenter d’élucider le mystère qui entoure le Mont Hikami. Comme Ren Hojo, un personnage qui nous est introduit par un de ses rêves dans lequel il assiste à un rite mortuaire.
Dans un premier temps, les modes de difficulté facile et normal sont disponibles. Le mode facile ne prend pas en compte le scoring et permet aux joueurs de se concentrer sur l’histoire.
Il est possible de changer de tenues, tenues qu’il faudra débloquer au cours de l’aventure.
Le jeu présenté bénéficiait de voix anglaises sous-titrées français. D’après le trailer de Nintendo, les voix japonaises seront présentes.
Enfin, une démo des deux premiers chapitres sera proposée fin octobre sur l’eShop pour que chacun puisse se faire un avis.
Comme on suit l’histoire d’un livre, Project Zero est un jeu d’exploration très dirigiste qui se dévore page après page. On voudrait pouvoir aller à contre-sens, mais non, il faudra bien s’avancer dans les chemins ténébreux qui nous sont proposés, quitte à se perdre en forêt ou autour d’une bâtisse bien effrayante. L’utilisation du Gamepad comme appareil photo est une bonne idée qui n’est pas toujours évidente à manier. Quoi qu’il en soit, les amateurs d’horreur et de jolies filles pourront être au rendez-vous.
Troisième émission, la (re)découverte du fascinant Another World !
E01 : Super Mario Maker
E02 : Super Mario Bros
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