Dernier ajout : 28 mars.
Vous pouvez voir ou revoir les précédentes émissions !
E01 : Super Mario Maker
E02 : Super Mario Bros
E03 : Another World
E04 : Alex Kidd in Miracle World
E05 : Sonic the Hedgehog 2
E06 : ToeJam & Earl
E07 : Super Street Fighter 2
E08 : Spéciale Halloween
E09 : Project Zero : la Prêtresse des Eaux Noires
Après une année 2015 chargée pour Nintendo, il est temps de faire un petit bilan ! De la 3DS, à la Wii U, en passant par les amiibo, l’évolution du dématérialisé et le partenariat avec DeNa pour les jeux mobiles, on fait le point ! On s’amuse aussi à jouer Madame Irma pour tenter de comprendre ce que pourrait bien être la NX.
Précédents articles :
Nintendo, cette bataille à deux têtes (10 juin 2014)
L’évolution du dématérialisé chez Nintendo (au 2 septembre 2014)
Le démat contre-attaque (20 janvier 2015)
L’abandon masqué de la 3DS
Même si elle demeure plus vendue que la Wii U, la 3DS a souffert cette année. 2015 aura vu l’abandon en trompe-l’œil de la machine, entre un nouveau modèle inutile et des jeux oubliables.
Comptez les jeux sortis en boite cette année sur 3DS : ils sont peu nombreux. Même si on a été très content de retrouver Zelda Majora’s Mask 3D ou Monster Hunter 4 Ultimate, le reste était clairement un niveau en dessous par rapport à ce à quoi on pouvait s’attendre : Code STEAM, Animal Crossing Happy Home Designer, Zelda Triforce Heroes, Chibi Robo, Mario & Luigi...
Début février il fallait compter avec la New 3DS et la New 3DS XL. Des consoles avec un CPU plus performant et enfin un second stick (rétro-compatible avec les jeux qui utilisent le Circle Pad Pro). Elle doit accueillir des jeux exclusifs, à commencer par Xenoblade Chronicles 3D, un portage de l’opus Wii sorti quatre ans aupraravant.
On attendait à l’E3 des annonces de nouveaux jeux exclusifs pour cette nouvelle machine, mais ce fut la désillusion. La rumeur depuis le début d’année d’un portage de Twilight Princess 3D ne s’est même pas concrétisée. Aujourd’hui encore, en novembre, pas un seul nouveau jeu annoncé. Un simple coup de bluff de Nintendo pour relancer les ventes de la machine pour 2015 ? De quoi préparer le terrain pour la prochaine machine ?
En tous cas, la New 3DS est plus rapide pour lancer les jeux ou télécharger les titres sur l’eShop, toujours plus nombreux, comme par exemple les free-to-play Pokémon Shuffle, Pokémon Rumble World ou IRONFALL Invasion.
Pour 2016, hormis Fire Emblem Fates et Bravely Second, rien de bien folichon à venir. Hyrule Warriors Legends, Final Fantasy Explorers, Yokaï Watch, Metroïd Prime Federation Force... A moins de ne lancer toute une série de jeux exclusifs New 3DS, 2016 semble être la dernière année de la 3DS, en vente depuis mars 2011.
La survie de la Wii U
Après un bon Noël 2014, la Wii U retourne en léthargie. Pokken Tournament est dévoilé en janvier. Captain Toad est génial mais n’a pas les reins pour soutenir la console. Fin mars est annoncé le report de Zelda Wii U. Il faut attendre début mai pour Kirby et le Pinceau Arc-en-ciel, mais il passe totalement inaperçu.
Le renouveau vient du côté de Splatoon qui surprend le public et s’installe confortablement comme un succès tout au long de l’année.
L’E3 se veut comme celui de la "transformation". On y présente Starfox, dévoile le nouveau Skylanders, Animal Crossing amiibo Festival et Mario Tennis Ultra Smash.
En résumé, il n’y a plus personne et chez Nintendo on semble déjà tourné vers l’avenir et une certaine "NX" annoncée quelques semaines auparavant. Sans nous dire qu’il s’agit d’une console portable ou de salon, on nous donne rendez-vous en 2016 pour son annonce.
En tournée pendant l’E3, Super Mario Maker réussi à convaincre le public et fait le buzz lors de sa sortie en septembre. C’est au détour d’une conversation que Shigeru Miyamoto annonce que Pikmin 4 presque terminé ! On imagine sa sortie proche en 2016. Starfox, qui devait sortir le 20 novembre 2015, est repoussé à 2016.
Pour fin 2015, il restera donc Animal Crossing amiibo Festival, Mario Tennis Ultra Smash et Xenoblade Chronicles X. Nintendo annonce des jeux non dévoilés qui sortiront d’ici la fin de l’année (fiscale ?). On attend de voir.
La folie amiibo
Après un lancement réussi de 18 premières figurines pour Noël 2014, les amiibo continuent de déferler tout au long de l’année 2015.
Ils sont 5,7 millions d’amiibo vendus dans le monde en février. 10,5 millions d’amiibo en mai. 21 millions au 1er novembre. C’est un succès commercial pour Nintendo qui renfloue ses caisses de cette manière.
Le consommateur se retrouve noyé par l’offre avec une sortie d’environ 6 amiibo par mois, et des difficultés pour se les procurer vu la demande très forte. La vague de janvier (Link cartoon, Harmonie) devient compliquée à trouver et celle de février impossible à se procurer (Shulk, Roi DaDiDou, Meta Knight). Les "scalpers" (personnes qui achètent en masse pour revendre plus cher juste derrière) font rage. La crise de rareté atteint son apogée en avril avec la cinquième vague Smash Bros (Ness, Pac-Man, Lucina).
Difficile de savoir si Nintendo a volontairement créé peu de stocks pour alimenter une folie. Chaque série aura vu sa légende urbaine se créer : nombre disponible rachitique, figurine achetée en masse par un déséquilibré, stocks d’amiibo laine détruits sans explications...
Nintendo communique enfin sur le phénomène et promet des réapprovisionnements pour l’été. A partir de là , il devient plus simple de se procurer les amiibo désirés. On ne court plus pour trouver les derniers modèles, qui restent d’ailleurs dès septembre disponibles plusieurs semaines en vente en ligne ou en boutiques. La fin du phénomène ? La série Smash Bros, très demandée, arrive à sa fin (malgré l’annonce de personnages DLC). Nintendo sort quelques amiibo isolés (Super Mario Maker, Chibi Robo, Skylanders, les cartes Happy Home Designer) et espère reproduire le schéma à Noël avec la série Animal Crossing dont les amiibo sont nécessaires pour lancer le jeu.
Nintendo sort en mai 2015 l’application Touch & Play, pour utiliser ses figurines pour débloquer des démos de jeux, puis annonce qu’un jeu dédié aux amiibo sortira prochainement. J’avais évoqué ici que les amiibo puissent devenir les cartouches du futur. L’amiibo Showel Knight est présenté contre toute attente, symbole de l’ouverture de Nintendo du concept aux autres développeurs. Depuis, plusieurs jeux hors Nintendo utilisant les amiibo ont été annoncés.
Est-ce que Nintendo va continuer à sortir de nouvelles vagues d’amiibo chaque mois ? Celle d’Animal Crossing aura une deuxième vague (sortie Japon en décembre), mais y en aura t-il d’autres ? (d’autres résidents de la ville n’ont pas été traités).
Starfox, Pikmin 4, Zelda auront-il leurs vagues d’amiibo ? On aimerait bien que Nintendo se calme un peu...
Le dématérialisé s’organise
Dans le dernier article sur le démat, on constatait que Nintendo s’était assis sur ses convictions et prenait promptement le chemin du tout dématérialisé. Cette année, l’évolution a continué son petit bonhomme de chemin.
Le Club Nintendo a d’abord proposé de télécharger des jeux dématérialisés contre les étoiles. L’acheteur se voit remettre un code de téléchargement à entrer dans l’interface
dédiée de l’eShop de la console concernée, 3DS ou Wii U.
Pour la sortie de Mario VS Donkey Kong Wii U et 3DS, Nintendo a sorti en magasin des boites de jeu contenant un code de téléchargement. Le jeu coutait largement moins cher (20 euros). C’était là un essai, mais est-ce que ce sera l’avenir ? Des boites (simples ou collector) qui sont dans l’armoire, juste pour faire joli ?
Le 5 juin, Nintendo communique autour de son jeu Super Smash Bros avant l’E3. C’est ainsi qu’après Mewtwo (qui avait été offert gratuitement aux possesseurs des deux versions du jeu), Lucas est annoncé comme personnage jouable ! On ne dit alors pas de prix.
Le 10 juin lors d’un "Smash Direct" sont annoncés de nouveaux persos (Lucas, Roy, Ryu), stages et costumes payants en DLC. Ils sont disponibles immédiatement après l’annonce. Les prix sont exorbitants.
Depuis sortent de temps en temps des DLC payants pour le jeu, pour des nouveaux costumes ou stages (les derniers en date étant Wind Waker et Mario Maker). Le contenu est cher mais beaucoup passent à la caisse. Après Mario Kart 8 et Hyrule Warriors, Nintendo a réussi à faire passer les DLC de contenus importants dans ses jeux.
L’utilisation de codes de téléchargements se vulgarise. On en utilise pour télécharger un Pokémon inédit ou encore une démo exclusive de Tri Force Heroes. Le pompon revenant à la démo de Project Zero, disponible que l’eShop, mais pour laquelle un code de téléchargement est quand même envoyé par mail aux utilisateurs !
Il est d’ores et déjà possible de rentrer un code de téléchargement depuis son compte eShop sur le web afin que le jeu se télécharge tout seul sur votre machine. Vous pouvez essayer de trouver un code au hasard. Bonne chance !
L’avenir avec la NX et DeNa
2015 est une année de transition. En Mars, Nintendo annonce le projet "NX" mais n’en dit pas plus. "Mais c’est un projet de console de jeu", tient-on à nous rassurer comme si la suite des événements allait inquiéter les gamers.
En effet, la société enchaîne avec l’annonce de l’arrivée de Nintendo sur les marchés des smartphones, tablettes et PC. Ils produiront de nouveaux titres exclusifs à ces supports en collaboration avec DeNa, leader du développement de jeux mobiles au Japon. La première application, Miitomo, a été présentée récemment.
Le 13 juillet, Satoru Iwata, président de Nintendo, décède des suites de son cancer. C’est une vague d’émotion chez les gamers du monde entier. Tatsumi Kimishima reprend son poste quelques semaines plus tard. Ce dernier annonce qu’un "Nintendo Direct", le programme d’informations Nintendo créé et présenté alors par Iwata lui-même, sera diffusé d’ici la fin d’année. Entre temps, la communication Nintendo, remplacée par des communiqués sur les réseaux sociaux, manque cruellement.
Annoncée début janvier, la fin du Club Nintendo prend effet fin septembre 2015. Le programme de fidélité légendaire sera remplacé en mars 2016 par un nouveau intitulé "My Nintendo". Le service veut centraliser vos données et récompenser les joueurs et les acheteurs en offrant des réductions digitales, des contenus DLC et des goodies. Ni plus ni moins que ce que Satoru Iwata avait expliqué en 2013.
En septembre c’est l’annonce de l’application mobile (non développée par DeNA) Pokémon GO !
Une chasse aux Pokémon géolocalisée présentée en grandes pompes via un spot publicitaire épique qui voit des milliers de personnes parcourir le monde pour attraper des Pokémon et se réunir pour vaincre le terrifiant Mewtwo ! Une montre-bracelet permet de localiser d’autres dresseurs pour les affronter. Sur le papier c’est géant... mais la réalité risque d’être moins épique !
Tandis qu’Apple sort une Apple TV dont la télécommande et les jeux singent la Wii première du nom jusqu’aux visuels promotionnels, on se demande tous ce que pourrait être la NX. Une machine à la fois portable et de salon (le fameux "Project Fusion" évoqué pendant un temps) ?
Portable ou de salon ?
Pensons d’abord en termes connus : une machine en remplace une autre.
La 3DS arrive en bout de course. Elle pourrait être remplacée par une machine plus puissante (niveau PS Vita ou Wii U), avec un second stick histoire que les avancées faites avec la New 3DS servent à quelque chose.
La Wii U n’est pas très en forme non plus mais n’est que dans sa troisième année. Il serait un peu prématuré de la remplacer en 2016 alors qu’elle peut encore faire un bon Noël avec Zelda... Beaucoup craignent que le Zelda soit transféré vers une prochaine machine de salon plus puissante comme du temps de Twilight Princess Gamecube/Wii, mais finalement je n’y crois pas. La Wii U a encore quelques beaux jours devant elle. Et peut-être même un relooking.
Mais le doute subsiste : Reggie parle de la NX comme d’une console de salon. Et Dragon Quest XI est annoncé sur NX ! Version PS4 ou 3DS ? On reste dans le flou !
Vue d’artiste de la NX
Et si "NX" c’était autre chose ?
Et si NX ce n’était pas une machine mais une nouvelle sorte d’iOs propre à Nintendo, qui tournerait sous toutes ses machines, quelles soient portables, de salon ou smartphone ? Nintendo semble vouloir regrouper toutes ses machines sous une seule bannière, en témoigne aussi le programme My Nintendo.
Si on veut aussi suivre la logique actuelle de Nintendo, nous allons clairement vers le tout dématérialisé. Mais pour centraliser tout ça, est-ce notre PC qui va s’en charger ? Le Cloud ? Non, il faut encore un support à placer près de notre télévision et connecté en permanence : l’équivalent d’une Apple TV pour Nintendo. Un boitier sans lecteur optique (c’est fini les CD) qui distribuerait les contenus dématérialisés achetés en ligne ou sur la boutique interne aux différents périphériques Nintendo (smartphone, portable, Wii U).
À vrai dire, même la Wii U pourrait se charger de ça. C’est pourquoi je vois la Wii U durer encore un peu et une prochaine portable se mettre à son niveau. Une portable qui bénéficierait de tous les jeux Wii U dès son lancement. Plus besoin de downgrader des titres Wii U vers 3DS comme Nintendo est en train de le faire avec Hyrule Warriors Legends. Les deux consoles seraient unifiées et le département mobile existerait à côté.
Un Smartphone Nintendo ?
La question mérite d’être lancée : est-ce que Nintendo va développer un smartphone qui intégrerait son nouvel iOs interne ? Sony avait tenté le coup avec le Sony Xperia PS Vita. Je pense que beaucoup d’utilisateur pourraient craquer aujourd’hui pour un tel équipement ! Le Xperia et la PSP GO, Sony était peut-être juste un peu trop en avance.
2016 nous réserve pas mal de surprises !
Article suivant : Bilan 2016 : Nintendo, où l’art d’être patient (8 juin 2016)
Sorti en 2005 sur GameCube, Resident Evil 4 revient en 2007 dans une version adapté à la Wii et sa Wiimote. C’est cette version que vous pouvez aujourd’hui retrouver sur l’eShop de la Wii U.
"Retour sur" publié sur Puissance-Nintendo
À défaut d’avoir sur l’eShop Wii U des jeux GameCube émulés, Nintendo sort des titres Wii. Et tant mieux si certains d’entre eux sont des portages de jeux GameCube, comme ce Resident Evil Wii Edition. Capcom, le roi du recyclage, aurait tort de se priver, surtout quand le jeu est un des meilleurs blockbusters que la console ait porté.
Un peu d’histoire
Resident Evil 4 c’est d’abord l’histoire d’une exclusivité Capcom pour Nintendo. La plus flamboyante des cinq annoncées 2002 avec P.N.03, Killer 7, Viewtiful Joe et Dead Phoenix (qui ne sortira jamais). Les résultats décevants des ventes de ces différents jeux amènera Capcom à porter ces jeux sur différents supports.
Les premières images de Resident Evil 4 montrent un Leon Kennedy (le héros de Resident Evil 2, avec Claire) arpentant un manoir très sombre. Cela augure un retour aux premières amours de la série, le survival horror, après pas mal de développements orientés action. Ces images ne sont finalement qu’un trompe-l’œil, le titre final s’avérant plus que jamais porté sur l’action pure.
Lorsque Resident Evil 4 sort enfin sur GameCube en mars 2005, la console est quasiment en fin de vie. Elle n’attend plus que son The Legend of Zelda : Twilight Princess en fin d’année pour mourir en beauté. Le Zelda est finalement repoussé à 2006 pour finalement devenir un titre de lancement de la Wii (cette situation vous rappelle t-elle quelque chose ?). C’est pourtant la sortie de RE4 est attendue par tous les gamers. Le jeu obtient de très bonnes notes dans la presse. (Xavier lui donne même 20/20 sur Puissance-Nintendo !) Le hit annoncé est bien là.
Bienvenue chez les ch’tés
Resident Evil 4 voit Leon Kennedy partir dans une province perdue d’Espagne pour sauver la fille du Président américain qui a été enlevée. Leon va très vite se rendre compte qu’il a mis les pieds dans un sacré guêpier. Nous vous proposons de suivre le tout début de l’aventure en vidéo. Attention, c’est réservé aux plus de 18 ans : RE4 est particulièrement violent !
Après avoir rencontré les autochtones contrôlés par un parasite les rendant plus que dangereux, Leon va devoir affronter des créatures bien plus terribles encore. Tous sont sous le joug d’un despote qui va vous en faire voir de toutes les couleurs. Leon aura heureusement quelques alliés et sera être accompagné d’Ashley, la fille du Président, dont il devra s’occuper patiemment. Le jeu enchaîne l’exploration de contrées peu rassurantes, les situations d’anthologie, les cinématiques narrées avec brio, le tout avec un rythme parfaitement maîtrisé.
La version Wii
La "Wii Edition" sortie en 2007 ajoute des contrôles à la Wiimote. Nous vous les décrivons dans la vidéo : la Wiimote sert de pointeur pour viser avec votre arme (au lieu du stick gauche du pad GameCube), tandis que le stick gauche du Nunchuck permet de se déplacer (Léon reste toutefois sur place). Le gyroscope de la Wiimote est utilisé dans certains séquences où le personnage doit se débattre : il suffit ici de secouer la télécommande. Enfin, le micro de la Wiimote est utilisé pour certains petits effets sonores comme les appels téléphoniques.
Le contrôleur pro Wii est compatible pour ceux qui voudraient conserver un gameplay proche de la version avec le pad GameCube. Sur la version disponible à présent sur l’eShop Wii U, il n’est malheureusement pas possible de brancher le pad GameCube via l’adaptateur de Smash Bros.
Cette version Wii n’était pas en HD à l’époque. Elle ne l’est toujours pas aujourd’hui. C’est dommage dans le sens où une version HD a été publiée par Capcom en 2011 sur les plateformes de téléchargement concurrentes... mais sans motion gaming.
Resident Evil 4 est un des meilleurs jeux des années 2000. Sa sortie sur l’eShop Wii U est l’occasion pour ceux qui n’auraient pas pu le faire sur GameCube de rattraper leur retard. Maintenant, il est encore tout à fait possible de trouver la version Wii en boite pour moins de dix euros, c’est donc à votre convenance.
Lien vers toutes mes vidéos commentées !
Ou changez-vous les idées avec la vidéo de Kirby’s Adventure Wii !
Vous pouvez voir ou revoir les précédentes émissions !
E01 : Super Mario Maker
E02 : Super Mario Bros
E03 : Another World
E04 : Alex Kidd in Miracle World
E05 : Sonic the Hedgehog 2
E06 : ToeJam & Earl
E07 : Super Street Fighter 2
E08 : Spéciale Halloween
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Si Mario Tennis Ultra Smash est disponible en démo jouable au Paris Game Week dans une version démo limitée, nous avons pu passer plusieurs heures au calme avec le titre en version finale. Vous saurez tout !
Preview publiée sur Puissance-Nintendo
Le gameplay d’Ultra Smash
Nintendo n’a pas sorti de nouvel épisode sur console de salon depuis Mario Power Tennis sur Gamecube en 2005. Cet épisode reprenait l’excellence du jeu d’origine sorti sur Nintendo 64, en y ajoutant des coups spéciaux un peu trop présents qui avaient tendance à couper l’action. Mario Power Tennis est ressorti sur Wii dans une version jouable à la Wiimote. Mario Tennis Open est sorti entre temps sur 3DS et proposait des zones colorées sur le terrain pour bien effectuer ses effets de balle.
On sent que Nintendo a eu du mal à justifier ce nouvel épisode de Mario Tennis. Quelle nouvelle idée flamboyante le jeu fait-il état ? Celle qui apparait la plus évidente est l’ajout de méga-champignons qui font des joueurs des géants sur le terrain. Mais en fait, ce Mario Tennis reprend toutes les idées développées depuis dix ans. Ajoutées à un lifting graphique au premier abord pas flagrant mais pourtant bien présent, Mario Tennis Ultra Smash se veut comme la nouvelle version Tennis la plus aboutie.
Exit les contrôles à la Wiimote, les coups spéciaux à tout va de Power Tennis, et re-bienvenue aux cibles colorées au sol et aux modes de jeu en ligne de la version 3DS !
Jouable au Gamepad, au contrôleur pro ou aux wiimote à l’horizontale pour réunir jusqu’à quatre joueurs, Mario Tennis Ultra Smash utilise les différents boutons de la manette pour donner des effets aux balles. Leur chance de réussite peut être accentué si vous effectuez ces touches ou combinaisons de touches en passant sur les cibles colorées au sol. La cible "fleur rouge" envoie une balle canon. La "poulpe bleue" renvoie une balle basse. Celle "poisson jaune" un lob ou encore l’explosive "bob-bomb grise". Les cibles étoilées violettes permettent de faire le fameux Ultra Smash qui voit le joueur s’élever dans le ciel pour smasher.
Si tout cela vous semble un peu compliqué, la touche x permet de renvoyer n’importe quelle balle sans se soucier de son effet. Il est possible de charger les renvois et d’annuler leur force en pressant la gâchette L. La gâchette R permet de s’élancer pour faire un sauvetage in extremis.
Sur le terrain, il est tentant d’attraper les champignons géants lancés par les Toad sur les bords du cours. Mais comme les super pouvoirs en leur temps, la transformation via une cinématique coupe l’élan de la partie. Heureusement ce n’est qu’une fois ou deux par manche, par personnage. Il est possible de les éviter mais ils restent quand même assez gros sur le terrain. Ils ont pour effet de vous donner plus d’envergure et de frapper bien sûr plus fort.
Le système des cibles colorées en amusera certains. Les autres les ignoreront, trop occupés à jouer dans les règles de l’art.
Les différents modes de jeu
Plusieurs modes de jeu sont proposés dès le menu d’entrée.
Les matchs standards en normal (avec champignons) ou classique (sans) sont disponibles en simple ou double. On y gagne des pièces au fur et à mesure des matchs.
Le jeu en ligne propose des matchs aléatoires et de jouer en double avec un de vos amiibo.
Le Mega Match balance des Mega Champi sur le terrain. Vous devez frapper le Mega-adversaire pour le faire rétrécir !
Le défi Mega Balle est un match où la balle est énorme et bien lourde : à vous de faire le maximum d’échanges, tout en travaillant votre technique.
L’Ascension des Champions est un tournoi au cours duquel vous affronter vos adversaires successifs. En cas de défaite vous pouvez dépenser vos pièces accumulées pour continuer.
Le tableau des succès vous félicite quand vous avez obtenu un des objectifs du jeu. C’est là que l’on débloque les personnages cachés et les terrains supplémentaires. Notez qu’il est aussi possible de les acheter directement avec des pièces, ce qui est quand même moins amusant.
Les différents courts et personnages
Les personnages jouables dès le départ sont au nombre de douze. Quatre sont à débloquer. Les différents personnages ont chacun des aptitudes propres basées sur la vitesse ou la puissance. Les esprits chagrin auront constaté que c’est un des rooster les moins fournis de la série. Espérons que de futurs DLC de personnages ne soient pas prévus. La petite surprise vient du design de Harmonie qui a été légèrement relookée. Et elle vole quelques centimètres au dessus du sol !
La compatibilité amiibo permet d’utiliser ses amiibo comme personnage soutien dans les matchs en double.
Ils prennent du galon au fur et à mesure du match via des compétences à gérer.
Nous n’avons pas encore pu essayer cette fonctionnalité.
On imagine que les amiibo déjà sortis des personnages jouables dans Mario Tennis Ultra Smash sont compatibles, comme Mario, Luigi, Toad, Peach, Harmonie, Yoshi, Bowser et Donkey Kong. Mais qu’en est-il de Daisy, Wario, Waluigi, Boo et les personnages cachés qui ne disposent pas encore de versions amiibo. A moins d’une grosse surprise, de nouveaux amiibo à leur effigie ne sont pas prévu d’ici la sortie du jeu le 20 novembre prochain.
Plusieurs terrains sont disponibles dès le départ et vous devez en débloquer quelques autres. Dur, terre battue, gazon, moquette rose... Ils disposent de différentes caractéristiques qui influent sur la stabilité des joueurs ou de la balle, de la vitesse de la balle ou des échanges. On débloque assez rapidement le sol "glace" qui vous fait pas mal patiner sur le terrain. On imagine facilement d’autres possibilités un peu farfelues.
Des vues pour tous les goûts
En utilisant le Gamepad, le jeu vous propose de choisir votre configuration d’écrans. La vue recommandée est d’avoir le jeu sur l’écran de télévision et le score détaillé sur le Gamepad. Vous pouvez aussi avoir l’écran de jeu sur les deux écrans. Troisième possibilité, l’adversaire est sur l’écran de télévision quand vous avez votre jeu sur le Gamepad. Enfin, l’écran de télévision peut faire le show pour vos amis spectateurs quand vous jouez tranquillement sur le Gamepad.
Il est bien sûr possible pour deux joueurs d’avoir chacun leur propre écran. A quatre, tous les joueurs regardent sur la télévision ; le joueur au Gamepad ayant droit à sa propre vue de derrière.
Mario Tennis Ultra Smash n’a rien de révolutionnaire mais réactualise la série en HD et fait bien le job. Sans excéder de modes de jeu ou de personnages, il est accessible en ligne ou en local. A voir si l’utilisation des amiibo est judicieuse ou si dse DLC sont prévus d’une manière ou d’une autre. Si vous découvrez la série et que vous aimez le genre il pourra sans problème égayer vos soirées.
C’est, après Zelda, votre jeu le plus attendu sur la Wii U et il sort le 4 décembre ! Plus d’un mois avant sa sortie, Nintendo propose à tous les joueurs de découvrir le nouveau titre de Monolith Soft à l’occasion du Paris Game Week !
Coup d’œil publié sur Puissance Nintendo
Nintendo propose pas moins de douze bornes pour s’essayer à Xenoblade Chronicles X.
La session de jeu que nous avons pu essayer se déroule au sein du troisième chapitre, à un moment de l’histoire où nos personnages sont en pleine balade entre deux villes.
Bienvenue sur Mira
Nous incarnons le personnage que chaque joueur pourra créer au début de sa partie. Il est accompagné de Elma, une mercenaire aux cheveux blancs habillée de rouge, et de Rin, une jeune fille mécanicienne un peu lolita sur les bords.
A ce stade du jeu pas moyen d’en savoir plus sur l’intrigue. Le pitch général du jeu voit nos héros rescapés de la destruction de la terre par une race alien. Ils trouvent refuge sur la planète Mira. Ici nous avions formellement interdiction d’avancer jusqu’à la ville toute proche, sans peine de déclencher la suite du scénario qui aurait créé une situation peu souhaitable pour les besoins de la démonstration.
Mais déjà nous croisons d’autres humains. Ils ont besoin d’aide et leur requête constitue une des - nous l’imaginons - très facultatives missions annexes dont va abonder de nouveau le jeu.
C’est grand !
Nous nous contenterons donc d’errer dans cette plaine magnifique. Au loin des montagnes qui ne sont pas de simples décors de fond : il est vraiment possible d’y aller, même à pied. Parmi les créatures sauvages de toute sorte (nous avons même croisé une espèce de chiwawa mauve aux très grandes oreilles), on croise des ennemis très grands et parfois très virulents. Ils sont niveaux 95 et du haut de notre niveau 10, il faut éviter d’engager le combat. Au loin un immense dinosaure qui ressemble à un diplodocus : il est possible de l’approcher et même de l’affronter mais nous ne sommes qu’une fourmi à côté de lui.
Le Gamepad affiche la carte des lieux, sur laquelle il est possible de zoomer. On comprend vite que la très large région affichée (plusieurs dizaines de minutes sont nécessaires pour la traverser à pieds) n’est qu’une infime partie d’un monde absolument gigantesque. La région représente ainsi 0,2% du monde total. Elle est découpée en zones sous forme de losanges, lesquels peuvent être traversés à pieds en quelques minutes. Ces losanges virtuels permettent d’obtenir les informations les plus importantes de la zone, mais certains servent aussi de points de téléportation.
L’art du combat
Ceux qui connaissent Xenoblade Chronicles sur Wii et New 3DS ne seront pas dépaysés. Le système de combat est sensiblement le même. Près d’une créature, nous sommes libre d’enclencher la bataille, même si les monstres peuvent aussi se montrer belliqueux. il suffit pour cela d’appuyer sur X. Les coups de base s’effectuent alors automatiquement et nous choisissons les attaques spéciales, beaucoup plus efficaces. Il faut attendre un temps que la jauge de l’attaque se recharge avant de pouvoir l’utiliser à nouveau. On jongle ainsi entre les attaques.
Notre personnage dispose d’un fusil qu’il est possible à tout moment d’alterner avec une épée en appuyant de nouveau sur X. Les arts de combat s’affichent en bas de l’écran et il suffit de passer de l’un à l’autre pour déclencher les attaques ou les techniques de défense. Pour ce qui est du fusil, il est possible de tirer une grosse décharge enflammée, mais aussi de se jeter fusil en avant ou encore de tirer en l’air pour attirer l’attention du monstre.
Le détail des attaques est écrit juste en dessous de leurs icônes. Merci la haute définition !
Il est possible de consulter le détail des attaques dans les menus du jeu. On y trouve aussi un sphérier des statuts de votre personnage qui peut évoluer selon différents paramètres.
Vivement sur la télé !
Les téléviseurs déployés pour la Paris Game Week sur ce jeu ne permettaient pas d’apprécier le jeu d’un point de vue technique à sa juste valeur. La profondeur de champ est impressionnante et on a hâte de voir les environnements dans de bonnes conditions.
Cette session de jeu nous a permis de retrouver ce sentiment familier du premier épisode. Dans ses premières pérégrinations Xenoblade Chronicles X ne réinvente pas l’eau chaude mais promet déjà de très longues heures d’exploration. Nous espérons en voir plus dès que possible !
Prologue du jeu en vidéo :
Vous pouvez également visionner ma vidéo sur le jeu !
La Paris Game Week se tient du 28 au 31 octobre Porte de Versailles. J’ai pu y aller dès aujourd’hui avec la presse. Pour ce qui est de Nintendo, ils mettent surtout en avant des jeux déjà sortis et à succès comme Mario Kart 8, Smash Bros, Splatoon ou Pokémon.
Il était aussi possible de tester Mario Tennis, Xenoblade, Project Zero sur Wii U. Bravely Second, Mario & Luigi, Hyrule Warriors Legends, Final Fantasy Explorers et quelques autres sur 3DS.
Difficile de tester correctement Xenoblade dans ces conditions. Nous sommes balancé dans la plaine et on se balade en appréciant les décors et les ennemis gigantesques. Mais il faut creuser, évidemment. Je vous ai rédigé un petit aperçu sur Puissance-Nintendo !
Ce qui me faisait le plus rêver finalement c’était les amiibo, qui étaient tous présents, figurines Animal Crossing comprises !
Serge a une chevelure un peu plastoc et Thibou a des finitions un peu mal fichues au niveau des yeux, mais sinon elles sont craquantes !
Septième émission consacrée à Street Fighter 2 !
(via Super Street Fighter 2)
E01 : Super Mario Maker
E02 : Super Mario Bros
E03 : Another World
E04 : Alex Kidd in Miracle World
E05 : Sonic the Hedgehog 2
E06 : ToeJam & Earl
Certains d’entre vous ont pu s’essayer à la démo et se faire un premier avis sur le mode de jeu en ligne. Heureusement nous sommes là pour approfondir : nous avons longuement pratiqué le multijoueur en ligne et en local et nous avons terminé toutes les quêtes proposées. De quoi vous donner un avis complet sur ce jeu qui revient de loin !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Nous ne reviendrons pas sur l’histoire, largement détaillée lors de notre preview. Le nouveau monde d’Estoffe oscille entre le charmant et le grotesque. Le caractère outrancier de certains personnages nous renvoie aux tempéraments les plus colorés qu’il nous ait été donné de voir dans la série. Et pourtant, Majora’s Mask avait déjà ouvert la voie avec des personnages décalés comme Tingle, Wind Waker avec Terry, et Skyward Sword en avait carrément fait une marque de fabrique. Ils ne sont rien à côté de Madame la couturière ou même le Roi d’Estoffe, personnages piliers d’un royaume de grandes folles accros à la mode. L’ambiance rococo tend à désarçonner de prime abord, pour finalement devenir chaleureuse et familière.
Les musiques à résonances italiennes de la petite ville du château d’Estoffe finissent de nous bercer. Elles nous donnent envie de rester éternellement dans les rues de cette bourgade minuscule, remplies de chats nonchalants, à couper des buissons à longueur de journée. Ces derniers repoussant dès que l’on rentre dans un bâtiment, l’opération se répète à l’infini avec une réelle délectation.
En dehors du château, il n’y a pourtant que quatre pauvres bâtisses, pour à peine une douzaine de pèlerins. Ils s’inquiètent de la malédiction qui s’est emparée de la princesse et craignent qu’elle ne les envoûte à leur tour. Les enfants continuent de jouer comme si de rien n’était et l’insistance d’une petite fille à poursuivre des oiseaux bleus étonne d’autant plus qu’on n’en voit aucun alentour. Un pantin abandonné au pied d’un arbre semble bien mystérieux et notre avatar se surprend même à un élan de tendresse en le nettoyant un peu. Un peu plus loin une stèle en langage codé attire notre attention et promet une résolution ultérieure. La princesse elle-même, contrite dans son justaucorps maléfique, se cache dans l’ombre pour voir où vous en êtes dans votre quête. Un petit village certes, mais débordant d’attentions et d’amour au centimètre carré.
Solitude dans le 9-3
Ce qui n’est pas forcément le cas du reste de l’aventure qui vous attend. Engagé par le général Gomina pour vous rendre dans les contrées maléfiques à la poursuite de la Sorcière responsable de tous les maux du royaume, vous accédez aux différentes salles du château. Là, un portier un peu perché vous ouvre l’accès aux différents modes de jeu, qu’ils soient en solo, en multi local ou en ligne.
Le mode solo vous met dans la peau de votre avatar et de deux pantins à alterner selon les besoins de la progression via l’écran tactile. Même si les quatre tableaux de chaque mission sont courts et les énigmes à base d’objets spéciaux intéressantes, on ne peut que ressentir de l’ennui à arpenter le jeu de cette manière, pantin après pantin. Il faut donc beaucoup de courage pour enchaîner les premières missions.
On est même amené à retourner dans ces niveaux afin de collecter les trésors enfermés à la fin dans les coffres. Ces matériaux précieux sont à remettre à Madame la couturière pour qu’elle confectionne des costumes spéciaux. Certains de ces costumes renforcent le pouvoir d’un objet, d’autres votre condition. En tous cas, tous vous donneront une apparence amusante !
Mon royaume pour un ourlet !
La quête de ces trésors et des costumes vient pendant un temps nous détourner de notre fastidieuse quête principale. On fait des listes des matériaux nécessaires. Par exemple, pour confectionner une seyante tenue "guépard" qui vous permet de marcher plus vite, on doit chercher des "poils divins" à récupérer dans la zone des volcans, un "sparadrap démon" dans celle du glacier, ou encore un "papyrus effrité" dans la forteresse. Problème, ou challenge : ces matériaux sont distribués aléatoirement dans un des trois coffres de fin de mission. Leur présence se trouvant également selon votre réussite dans les niveaux (avez-vous perdu une vie ou deux ?), il se peut tout à fait que vous repartiez bredouille ! Il faudra ainsi refaire la mission jusqu’à tomber sur l’item convoité. Vous pouvez aussi compter sur les défis apparaissant après avoir bouclé un monde : sous couvert de réussite, certains augmentent la fréquence d’apparition des objets.
Il vous est également possible d’acheter certains de ces matériaux en ville à un marchand sur son stand extérieur. Les stocks y sont renouvelés chaque jour. La tente à côté de ce marchand est mystérieusement inaccessible, dans l’ombre. Besoin de lumière ? Quant à la bâtisse en forme de coffre du Magotidien, elle vous permet chaque jour d’ouvrir un coffre contenant un des trésors les plus rares. En dehors de cela, dommage qu’il ne soit pas possible de faire du troc de ses objets !
Même s’ils aident dans l’action et sont donc plutôt pratique à l’usage, la grosse majorité des costumes sont facultatifs. Certains vous aideront à réaliser plus facilement les défis spéciaux dont les objectifs sont parfois délicats. L’obtention de tous les costumes s’adresse donc aux adeptes du 100% J’ai personnellement jeté mon dévolu sur la "tenue martingale" qui augmente la fréquence et la valeur des rubis que l’on trouve dans les buissons. Trouver des rubis de 50 unités devient banal. Avec cette tenue, il est plus facile d’acheter tous les matériaux du stand !
Plus on est de fous plus on kokiri !
On se tourne à un moment où un autre vers la salle multijoueurs. Le mode local permet de jouer avec deux amis à côté de vous. Si ces derniers ne possèdent pas le jeu, un mode téléchargement permet de transférer des données : vos amis n’auront accès qu’à un contenu limité mais le joueur hôte qui aura progressé dans l’aventure pourra proposer des missions inédites pour les autres.
Le multijoueurs peut être aussi en ligne. Après avoir trouvé deux compagnons d’aventure (ce qui peut prendre un petit moment, voire finir sur un abandon si un troisième larron ne s’est pas pointé ; et on ne parle pas de lags ou déconnexion), chacun choisit sa mission.
Voilà le mode qui dévoile l’ambition de Nintendo pour ce jeu : arriver à faire jouer trois personnes en même temps à un Zelda dans sa forme donjon. Et force est de constater que cela marche plutôt bien, les énigmes étant vraiment pensées pour être réalisées en collaboration. Si certaines d’entre elles sont délicates en solo (et on peut heureusement les zapper en cas de grande difficulté), elle s’avèrent taillées pour le travail d’équipe. Il faut réfléchir et s’y prendre à plusieurs fois. Il est évidemment plus facile d’échanger des informations en présence de ses amis sur le canapé. En ligne, nous ne disposons que d’émoticônes réductrices. Comment arriver à faire comprendre à un joueur un peu perdu qu’il n’est pas sur la bonne route ? C’est difficile quand il ne s’agit pas juste de "porter" ou "lancer" son coéquipier.
Le mode en ligne étant ce qu’il est, on lui préférera le mode multi en local, à l’ancienne.
Une sensation de plaisir progressive
En jouant à Tri Force Heroes, on passe un peu par différents états. L’univers peut plaire ou déplaire. Le solo peut être ennuyant ou captivant. Le multijoueur parfois inaccessible ! Mais le jeu s’avère suffisamment généreux pour que chacun y trouve son propre plaisir. La quête d’un costume particulier. L’observation de ce petit monde de maisons de poupées qui s’anime à son rythme. Une partie à trois sur le canapé à ne pas comprendre comment résoudre l’énigme de la mission. La frénésie d’un défi un peu tordu. On y passe finalement des heures.
L’utilisation des différents objets amène des niveaux vraiment bien trouvés. Les énigmes ne se répètent jamais. La progression est de ce point de vue exemplaire. On prend un plaisir fou à lancer des boules de feu sur des ennemis de glace, observer les obstacles et gérer les timings des mécanismes, apprendre les patterns et les faiblesses des ennemis, qu’ils soient connus ou tout nouveau. Certaines missions proposant des univers que l’on attendait pas de retrouver ici ou certaines idées évidentes au regard de la série mais pourtant inédites. Il se développe ainsi au fur et à mesure de la progression un sentiment de gratitude : les derniers niveaux sont beaucoup plus fun que les premiers et globalement Nintendo a parfaitement pensé et renouvelé ses idées.
Il suffit d’un bon final et de champs ouverts pour terminer l’histoire sur une bonne note.
Avec son univers à apprivoiser, son mode solo étrangement façonné multijoueurs et son multi à dompter, Tri Force Heroes revient de loin. Mais le jeu s’avère de loin l’un des concepts les plus aboutis et intéressants que l’on ait pu voir depuis longtemps. Assurément l’un des meilleurs jeux de la 3DS, et le jeu de l’année sur la machine, derrière Majora’s Mask !
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