Dernier ajout : 28 mars.
Début janvier, Nintendo a présenté la Switch en long, en large et en travers. Il ne restait plus qu’un mois et demi à attendre. Et puis la délivrance !
La Switch est donc sortie le 3 mars dernier. Dès le week-end de lancement la console et Zelda sont introuvables, de même que certains accessoires ou autres jeux (Bomberman en tête). Des stocks modérés qui sont vite partis, ce qui laisse nombre de joueurs sur le carreau alors que les affichages publicitaires continuent d’envahir l’espace public.
J’ai pu récupérer ma Switch et l’édition collector de Zelda réservée. Et une semaine avant je m’étais jeté sur les accessoires, qui sont devenus introuvables depuis. En attendant les restocks !
Et donc depuis je suis sur Zelda, le magnifique Zelda ! J’y reviendrai prochainement dans ces colonnes !
Article suivant : Et deux mois après ça donne quoi ? (17 mai)
Jeu de plateformes en coopération, nous nous essayons à Tic & Tac, les Rangers du Risque sur NES !
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La Fondation EDF est depuis 30 ans un lieu d’échanges culturels situé au coeur de Paris dans le 7ème arrondissement. Pour son trentième anniversaire, la Fondation a choisi d’accueillir un média un peu plus vieux que lui : les jeux-vidéo. "Game, le jeu vidéo à travers le temps" revient sur l’histoire du média des années 50 à aujourd’hui, sous toutes ses formes. L’exposition sur trois étages est conçue par Jean Zeid, journaliste à France Info passionné de jeux-vidéo.
L’entrée au rez-de-chaussé est le présent avec un Uncharted 4 bien mis en avant, l’évolution des jeux au travers de quatre épisodes de FIFA, l’évolution des techniques avec un personnage polygonal de Ubisoft qui s’affine avec le temps, la mise en avant des créateurs incontournables, et même de Youtubeurs. Derrière, une borne d’arcade Out Run, une machine de danse, une Gameboy géante, un mur consacré à l’e-sport, une salle exposant en quelques cadres des "beaux jeux", et enfin une chambre des années 80 reconstituée avec toutes les machines de jeu des années 70.
Le premier étage est réservé au rétro et à l’histoire du média. On y trouve la fameuse "Brown Box", première console de jeu créée par Ralph Baer. Mais aussi les antiques Pong et autres pionniers du genre comme Space War. Plus loin des bornes proposant les consoles et quelques jeux emblématiques comme Pac-Man, Donkey Kong, Astéroïd, Alex Kidd, Sonic, Rayman, Lara Croft... mais pas de Super Mario ! Les accessoires ont leurs murs avec les manettes, périphériques et autres figurines connectées.
Le sous-sol enfin propose de s’essayer à la réalité virtuelle avec Eagle Fight. Une salle propose de s’essayer à quelques "serious games" sur tablettes et une dernière de se replonger dans des reportages télévisés des années 80 qui n’étaient alors pas tendres avec le média.
Avec cette exposition on (re)trouve avec plaisir de nombreux éléments à même de crédibiliser le média, d’en apprendre plus sur le sujet, et bien sûr jouer à quelques jeux phares. On regrette l’absence totale de Mario. L’exposition ouvre le 1er mars et est entièrement gratuite. A voir donc !
Voir aussi mon article sur l’expo de la Villette Jeu vidéo (2013)
Excuuuuse-me, Princess ! est de retour pour une deuxième saison ! On commence avec Super Bomberman sur Super Nintendo !
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L’aventure Pokémon Go continue pour moi !
Après avoir gelé mes petits doigts à force de combattre dans le froid une arène à deux rues de chez moi, croisé des joueurs plus ou moins coopératifs, j’ai suffisamment capturé de Pokémon pour rejoindre le niveau de mes amis qui s’y étaient mis depuis l’été dernier.
L’événement Saint Valentin, avec les points d’expérience et les bonbons doublés y a fait pour beaucoup.
Puis la grosse mise à jour est arrivée avec l’insertion de 80 nouveaux Pokémon, issus de la deuxième génération. J’étais comme un fou lorsque je m’en suis rendu compte à minuit, allant même pour la première fois chasser de nuit dans mon quartier jusqu’à récupérer tout ce qu’il était possible d’avoir.
J’ai alors enchaîné les nouvelles captures, que je partageais fièrement sur Twitter, avec quelques strophes de chansons entraînantes. Le Pokédex a donc bien avancé en quelques jours. Je commence à stagner, vu qu’il est plus difficile de trouver de nouvelles bestioles. Mon Pokédex est à 152 Pokémon capturés pour 179 vus.
J’ai aussi pour la première fois aussi à tenir deux arènes en même temps et récupérer 20 pièces pour ça. prochaine étape : augmenter un Pokémon jusqu’à ce qu’il tienne tête aux caïds du quartier ! Ce ne sera pas évident vu le regard que j’ai sur les autres joueurs, sans compter que je fais partie de l’équipe jaune, sous représentée face aux bleus !
Le 14 février 2017, Nintendo annonce via une vidéo youtube le futur lancement de DLC pour leur jeu The Legend of Zelda : Breath of the Wild.
Ceux qui me connaissent (ou écoutaient le PN Cast) savent que je n’approuve pas le principe de DLC, porte ouverte à tous les abus. Nintendo, longtemps frileux aux DLC, a finalement sauté le pas sur 3DS et Wii U, voir mon article sur le sujet.
Retour sur les DLC
Les premiers contenus téléchargeables sont arrivés au cours des années 2000 lorsqu’il a été enfin possible pour les développeurs de proposer des contenus en ligne que les joueurs pouvaient récupérer et payer en ligne. Les DLC étaient alors présentés comme du travail supplémentaire pour les équipes après la sortie du jeu, suite à son succès et afin d’entretenir celui-ci.
Se posaient alors déjà les problèmes suivants. Certains d’ordre pratique : les contenus dématérialisés sont dissociés du jeu sur disque, ce qui peut poser un soucis sur la pérennité du contenu à long terme. D’autres d’ordre esthétique : les menus du jeu sont défigurés par des ajouts non prévus à l’origine, quand ceux-ci ne sont carrément pas des bandeaux publicitaires ventant les contenus eux-même. Mais surtout d’ordre éthique : seuls ceux qui payent auront accès au contenu (plus ou moins) intéressant, ce qui crée une fracture entre les types de joueurs, dont la notion de partage et de souvenirs sur un jeu s’avère capitale.
J’en vois certains sourire à l’évocation de ces quelques points et balayer ces soit-disant problèmes d’un revers de main. Visiblement ces personnes ne voient aucun problème à ce que leurs jeux soient découpés en morceaux, échoués sur de fragiles disque durs, considérés non plus comme des oeuvres d’art (ce que je pense de certains jeux exceptionnels) mais comme des produits dont on peut tirer sur le contenu quitte à en oublier d’être classe. Peu importe le flacon du temps que l’on ait l’ivresse ?
Les dérives sont vite arrivées. Les DLC, nouveau modèle économique, ont finalement été intégrés au planning de développement du jeu. Cela implique des choix en amont de ce que l’on va mettre dans le jeu lors de sa sortie et de ce que l’on va garder de côté pour le proposer dans les jours/semaines/mois suivant la sortie. J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois là qu’une façon de dénaturer l’expérience de jeu, et non de l’enrichir.
Au début, les DLC étaient des ajouts dispensables car les développeurs ne voulaient pas donner l’impression d’amputer leur jeu. Puis les contenus se sont diversifiés et certains ont gagné en qualité, souvent parce qu’on avait pris le temps de réfléchir à même la conception ce qui allait être réservé au jeu principal ou à l’expérience supplémentaire.
Les tarifs se sont donc vu réellement augmenter. Les dates de sortie se rapprocher. L’inauguration de "Season Pass" échelonnant les contenus d’utilité diverses et variés invitant les joueurs à payer avant même la sortie de ces contenus dont certains ne sont parfois même pas détaillés. La boite de Pandore ayant été ouverte, les marketeux rivalisent d’idées pour trouver la pire mauvaise idée pour appâter et faire vendre du contenu en dépit du bon sens. Les exemples sont légions mais celui qui est le plus cynique selon moi : les contenus sont bel et bien disponibles dans le jeu à sa sortie ; payer revient à le déverrouiller pour y avoir accès. C’est comme payer une amende pour un titre que tu as payé plein pot. L’industrie du jeu vidéo prend une tournure nauséabonde.
Nintendo et les DLC
Chez Nintendo heureusement on ne touche pas aux DLC. On se concentre pour livrer les meilleurs jeux qui soient. Et pourtant, quand on regarde à côté on voit bien que les DLC rapportent, que les services de jeu en ligne rapportent. Alors finalement on décide de rejoindre le mouvement, progressivement.
La 3DS et la Wii U sont conçues comme des plateformes permettant de télécharger des jeux en ligne, Virtual Console ou copies de jeux vendus dans le commerce. Pendant quelques années, Nintendo va y tenter différentes expériences liées aux contenus téléchargeables.
En 2012 Nintendo lance ses premiers DLC sur 3DS dans New Super Mario Bros 2 : des courses aux pièces chères et inutiles dans un jeu déjà très mauvais. En 2013 des quêtes supplémentaires sont proposées en DLC dans Fire Emblem Awakening. On s’en passe facilement. New Super Luigi U est une jeu complet téléchargeable pour 20 euros sur Wii U. Pikmin 3 sort une dizaine de missions en DLC. En 2014 le premier Season Pass est lancé avec Mario Golf : World Tour avec différents packs comprenant des personnages supplémentaires. Il faut au moins un DLC gratuit aux couleurs de Zelda pour que Sonic Lost World soit sauvé du naufrage commercial. Wi Sports Club essai de vendre les sports au cas par cas.
Mais c’est assurément le DLC de Mario Kart 8 qui va faire trembler les joueurs. Le jeu sort en mai. Les DLC sont annoncés fin août pour un planning parfaitement étudié. Un Season Pass propose d’acheter dès lors une deuxième série de courses qui ne seront livrées qu’en mai 2015. Je refuse d’acheter ces DLC. Une offre du Club Nintendo permet d’avoir le premier lot de courses contre des points fidélité : je les prends. Quelques mois plus tard j’achète la deuxième salve de courses : il y a Animal Crossing dedans.
Nintendo EST devenu DLC. Des mises à jour constantes des jeux sont faites sur la Wii U par Internet. Les jeux Virtual Console ou eShop sont considérés comme les sorties principales chez Nintendo qui sort à peine quelques jeux en boite dans le commerce. On peut désormais acheter ses jeux directement sur le site Nintendo avec sa carte bleue. Comme précisé par écrit après chaque achat sur l’eShop, nous "consentons" à ne pas pouvoir nous rétracter sur les achats en ligne. Le Club Nintendo change de tête et récompense les achats en ligne. Nous avons alors changé d’ère.
Hyrule Warriors et Super Smash Bros ont vu le nombre de contenus exploser. Certains sont futiles comme des costumes en tous genre. Certains encore sont hors de prix ("Bonjour, tu veux Ryu ? Hé bien casque !"). Aucune version boite comprenant tous les contenus n’est sortie après coup, comme cela se faisait encore il y a quelques années chez la concurrence. Mario Kart 8 Deluxe sortira sur Switch avec tout le contenu de la version Wii U, mais tablons que cette version proposera ses propres nouveaux circuits DLC. Peut-on s’attendre à un Smash Bros Deluxe sur Switch ?
Un Season Pass pour Breath of the Wild
Et aujourd’hui, un Season Pass pour The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Le jour de la sortie du jeu vous pourrez payer 20 euros de plus pour débloquer du contenu pour le jeu. Alors oui, bien sûr, rien ne vous oblige à le faire. D’autant que les contenus sont très vaguement détaillés voire passablement inutiles pour le premier pack (sachant que l’on ne peut pas ne prendre que le deuxième pack).
Mais "une nouvelle histoire", "un nouveau donjon"... quel fan peut décemment refuser de prolonger une aventure Zelda ? Refuser un contenu qui a été créé au sein même du développement ?
Le problème aujourd’hui vient de la démarche en elle-même. Ce contenu a été relégué en DLC pour le tiers du prix du jeu complet. Ce contenu est annoncé avant même la sortie du jeu, et comme pour tous les Season Pass de la concurrence sur le même modèle, je n’approuve pas la démarche. Tant qu’à faire, Nintendo pouvait proposer l’intégralité du titre. Mais non, il a fallut le découper pour maintenir l’attention jusqu’en décembre, et il nous faut payer en plus pour cela. Quel message est-ce que cela envoie ? Que vous n’avez pas confiance en vos propres talents ? Que votre jeu est mauvais et que l’on va grappiller ce que l’on peut avant que les gens se rendent compte qu’ils ont été berné ?
The Legend of Zelda est une des plus belles séries de Nintendo, la plus à même de nous faire rêver. Et Nintendo vient de trouver le moyen de nous gâcher la fête, à quelques jours de sa sortie, en nous mettant devait le fait accompli et en créant la discorde chez les fans.
Non, le Season Pass de Breath of the Wild n’est pas une bonne chose. Car c’est la porte ouverte à plein de petits coffres qui popent sur la map, d’histoires alternatives à 5 euros, de mode de jeu à 2 euros 50 et de costumes folkloriques en tous genre.
Annoncé depuis plusieurs mois, le jeu pour mobile Fire Emblem est finalement sorti plus vite que prévu, et ce dès le 2 février dernier.
Tactical RPG simplifié mais malgré tout prenant et riche en contenu, Fire Emblem Heroes se veut une bonne introduction à la série qui s’est donné une nouvelle jeunesse sur 3DS avec Awakening et Fates.
L’histoire du mode scénario est prétexte à retrouver de nombreux héros de tous les jeux de la série dans des combats au tour par tour dans lesquels les unités se déplacent sur des cases. Un rapport de puissance "à la Pokémon" (feu-eau-plante) installe une hiérarchie entre les classes de combattants qui sont de types variés, de l’épéiste, au magicien à l’archer...
La progression nous fait gagner des personnages qui possèdent un système d’étoiles plus ou moins élevé et doré pour déterminer leur puissance. Le maximum est de cinq étoiles dorées pour les héros. Il est possible de faire gagner de l’expérience aux personnages et même de changer leur rang, en utilisant des cristaux, unité d’échange pour les évolutions.
En plus de progresser dans l’histoire et faire évoluer nos équipes, l’objectif est de collecter un maximum de héros. On les obtient en dépensant des orbes, qui sont l’objet le plus convoité du jeu. On les obtient en réalisant des missions et il en faut un certain nombre pour invoquer un nouveau héros de façon aléatoire... Heureusement les doublons peuvent être fusionnés !
Comme Pokémon Go, le jeu disponible sur iOS et Android est entièrement gratuit. Il contient toutefois des achats intégrés pour les orbes, les cristaux et autres objets. Nintendo souhaite familiariser les joueurs avec cet univers devenu immanquable sur consoles et c’est pour cette raison que, contrairement à Super Mario Run qui est payant, l’accès est gratuit.
Fire Emblem Heroes est très bien réalisé, les graphismes sont jolis, les artworks des héros aux designs variés et plus ou moins convainquant restant très beaux artistiquement, et l’ambiance sonore est fidèle à la série. On passe plusieurs heures à débloquer tout le contenu. On y revient pour accomplir les missions ajoutées chaque jour et on en refait pour parfaire son équipe. Du beau boulot en somme !
Voici mon code ami (qui sert à gagner des plumes, item nécessaire pour changer de rang) pour ceux que cela intéresse !
Yoshi’s Woolly World, sorti en juin 2015 sur Wii U, est une valeur sûre de la console dans le genre plateformes. Ce portage du jeu sur Nintendo 3DS vaut-il le coup quand on a fait la version Wii U ?
Article publié sur Puissance-Nintendo
Réalisé par le studio Good-Feel, Yoshi’s Woolly World est un bon jeu de plateformes sur Wii U. Propre sur lui, il condense toutes les très bonnes idées de la série Yoshi’s Island, mais sans pour autant les transcender. Je vous renvoie d’ailleurs vers son test sur Wii U.
Fils légitime d’un Yoshi’s Island et du déjà laineux Kirby au fil de l’aventure, Woolly World émerveille de par son parti pris graphique qui vient transformer tout l’univers de Yoshi, décors comme ennemis, en versions pelotes de laine. Ici on tricote, on détricote, on zippe, on dézippe, bref on pense patchwork et joyaux à gogo.
Ce sont ces matières premières que le sinistre Kamek veut récupérer en kidnappant les membres du clan Yoshi. Le Yoshi rescapé part à la rescousse de ses amis, détricotés dans chacun des niveaux du jeu. Mais cette fois-ci, contrairement à la version Wii U, il n’est plus seul : le mignon toutou Poochy vient l’accompagner dans une version 3DS qui voit rallonger son titre pour l’occasion.
Qui veut sortir le chien ?
Poochy - qui apparaissait d’ailleurs déjà dans la version d’origine sur Super Nintendo - était présent dans de rares niveaux de Yoshi’s Woolly World. Un fois ces niveaux terminés, un badge spécial pouvait être sélectionné pour le faire apparaitre dans n’importe quel niveau. Cela n’avait que peu d’intérêt au niveau du gameplay car le toutou ne faisait que nous suivre dans des stages qui n’étaient pas étudiés pour lui et sa capacité à nous faire éviter des dangers au sol.
Dans Poochy & Yoshi’s Woolly World sur Nintendo 3DS, Poochy apparait sous deux formes.
La première, c’est le gros toutou tel qu’on le connait qui apparait dans les mêmes niveaux que sur Wii U, mais aussi dans de tous nouveaux stages qui lui sont dédiés et où il vole même la vedette à Yoshi. Ces « Rallye Poochy » où on ne contrôle que le chien sont des niveaux de course où l’on doit ramasser le plus de joyaux.
Il y en a un qui se débloque par monde au fur et à mesure que l’on progresse dans l’aventure principale. On peut les retrouver réunis dans le nid de Poochy, une des huttes du menu d’accueil. Ces rallyes sont un des principaux ajouts de la version 3DS, et il faut avouer qu’ils sont amusants. Il faut les refaire plusieurs fois pour réaliser les trois objectifs du stage, ou juste pour le plaisir.
Poochy apparait également dans le mode aventure sous la forme de trois petits chiots qui vont suivre Yoshi à la trace. Ils apparaissent lorsque le mode facile dit « relax » est activé (Yoshi se voit également attribuer des ailes qui lui permettent de planer à l’infini).
Les mini-Poochy remplacent les oeufs et vous mâchent grandement le travail en allant attaquer ou immobilier les ennemis, ou encore en vous indiquant l’emplacement des nuages cachés ou des zones à bonus. Les voir virevolter dans tous les sens ou les dandiner fera fondre le plus grognon d’entre vous. Leur utilisation, qui s’active ou se désactive depuis l’écran tactile, est réservée à ceux qui ne veulent pas faire le challenge dans les règles de l’art, à la sueur de leur front ou de leurs méninges.
Enfin, comment ne pas évoquer l’amiibo de laine Poochy qui prend le relai des amiibo Yoshi de Laine. Comme eux, il est possible de l’invoquer en cours de partie, ce qui équivaut à utiliser un « badge Poochy ».
Et comme eux, de nombreux patrons peuvent lui être apposés pour le customiser visuellement. Une utilisation peu utile donc, d’autant que les amiibo Yoshi et Yoshi de laine sont toujours compatibles, et apportent un deuxième avatar au joueur. Enfin, tous les autres amiibo ou presque sont compatibles avec le jeu pour apporter de nouveaux patrons.
Vous pouvez également réaliser votre propre patron et le sauver sur un amiibo. Regardez la belle création que Shannon a postée sur Miiverse ! Toutes les créations sont possibles !
"Feeling good" game !
C’est le studio Good-Feel lui même qui s’est attelé à ce portage 3DS et c’est une excellente chose. Pas besoin de passer par des personnes externes, avec les difficultés ou les potentielles erreurs qu’une nouvelle équipe implique (oui désolé, j’ai été traumatisé par le portage de Donkey Kong Country sur Game Boy Advance !). Si les précédents portages de jeux Wii U sur 3DS se sont plutôt bien déroulés (Hyrule Warriors Legends ou Mario Maker en tête), ici c’est du tout bon. Le jeu n’est certes plus en haute définition mais gagne le relief, qui s’avère très réussi et met bien en valeur les décors. La version nomade perd toutefois le mode deux joueurs. Nous avons testé le jeu sur une New Nintendo 3DS XL et je n’ai rencontré aucun problème technique. De légers ralentissements auraient été observés sur les Nintendo 3DS qui ne soient pas des New, information à confirmer.
Le hub circulaire en 3D qui reliait les mondes sur la version Wii U a été remplacé ici par une carte plus classique à l’horizontale. Même chose pour les différents mondes qui se succèdent désormais les uns après les autres en ligne droite. L’écran tactile affiche les huttes ou les niveaux pour accéder plus rapidement à un lieu d’une simple touche. Dans le Hub, on retrouve les mêmes tentes que sur Wii U, du pavillon amiibo à celui des patrons de Yoshi, au théâtre des souvenirs.
Dans ce dernier, vous pouvez consulter le bestiaire, les musiques mais surtout les fameux petits court-métrages en stop motion dont nous avons pu voir quelques extraits sur les réseaux sociaux. Ici au nombre de trente et un, il faut les débloquer les uns après les autres en attendant quoi qu’il arrive vingt-quatre heures pour accéder au suivant…
Cela veut dire qu’il vous faudra allumer le jeu à minimum 24h d’intervalles et ce pendant 31 jours pour tout débloquer. Peu pratique ! Après chaque petit film, une question vous est posée pour gagner des joyaux. A question très facile, réponse tout aussi simple. Plus que jamais le jeu semble taillé pour s’adresser au jeune public.
Très bon portage de la version Wii U, Poochy & Yoshi’s Woolly World est une nouvelle valeur sûre pour la Nintendo 3DS. Les possesseurs de la version Wii U peuvent facilement passer leur chemin, les quelques niveaux de rally ne justifiant pas de rempiler. On n’empêchera toutefois pas ceux qui aiment passer du temps sur 3DS de se la jouer « Switch » avant l’heure en se donnant la possibilité d’emmener partout un jeu plutôt agréable à faire et sans prise de tête, surtout une fois le mode « relax » activé. Un mode boosté aux Poochy qui semble vouloir rendre la formule Yoshi’s Island à destination du jeune public, voire du très jeune public, en attestent les court-métrages et ses questions premier âge. On ne pourra pas reprocher à Nintendo d’avoir recyclé un nouveau jeu Wii U, d’autant qu’il trouvera qu’il convient parfaitement à la portable et trouvera très certainement son public sur ce support.
Pour une fois, c’est Gaspard qui souhaitait me faire découvrir un jeu. Ce jeu, c’est Firewatch sur ordinateur (le truc avec un clavier et une souris) et retransmis sur un grand mur au moyen d’un rétroprojecteur. Quelques amis qui se relaient à tour de rôle, un canapé et une grosse couverture, et c’est parti pour une aventure hors du commun (et je parle bien de jeu-vidéo).
Firewatch raconte l’histoire d’un homme qui a décidé de devenir gardien de forêt pour l’été afin d’y voir un peu plus clair dans sa vie. En effet sa femme est atteinte d’alzheimer et visiblement il a besoin de recul plutôt que de rester auprès d’elle. Le voilà dans un cabanon isolé de tout, ayant pour seul contact une autre gardienne à quelques kilomètres de là, avec laquelle il communique par talkie-walkie.
On voudrait se balader et regarder le (très beau) paysage (à la première personne) mais les mésaventures arrivent très vite. Une succession d’événements posent différentes ambiances... plutôt contemplatives, mais pas forcément celles que l’on attendait. Les aller-retours dans une zone pas si grande que ça deviennent ainsi légion. Heureusement la curiosité l’emporte toujours et on découvre les sentiers condamnés au préalable avec satisfaction.
Le fait de l’avoir fait à plusieurs est une très bonne chose car dès qu’une situation se présentait, nous réagissions en nous posant toutes les questions possibles et imaginables. La réalité proposée par le jeu étant souvent plus terre-à-terre.
Il y a néanmoins le plaisir de découvrir les lieux. On sort souvent la carte pour savoir où on en est. Les conversations sont plausibles, que l’on choisisse de répondre ou non à notre interlocuteur. Un petit soucis d’ergonomie avec la souris et la molette pour choisir rapidement les différentes réponses possibles du walkie nous stresse. Il y aurait semble t-il plusieurs façon d’appréhender l’histoire, mais cela ne se tiendrait qu’à des détails ou des séquences absentes selon les choix.
Nous avons terminé le jeu en environ quatre heures. Une fois les mystères principaux révélés, certains en restent là, d’autres veulent voire ce que les choix de l’introduction peuvent changer. Mais il semble que ce soit surtout la psyché de notre héros dont il est question, et en ce qui le concerne, rien n’est vraiment fait pour que l’on s’attache à lui. Certains le trouvent même carrément antipathique, sachant que les événements ne le changeront à priori pas vraiment.
Merci donc à Gaspard pour cette découverte, une expérience de marche et de psychologie peu ordinaire !
Me voilà enfin en capacité de jouer à Pokémon Go ! Après des mois à voir mes camarades partir en chasse (ou à les accompagner une fois ou l’autre), je suis en mesure de rejoindre le mouvement !
J’avoue avoir pris plusieurs jours pour comprendre les nuances du jeu, que ce soit le positionnement des Pokémon, la façon de les capturer, d’utiliser les objets, de gagner des pièces et surtout de combattre dans les arènes.
Le fait de devoir sortir et se déplacer pour aller chercher des Pokémon, PokéStop ou arènes et une nouvelle façon étonnante (et assez étrange il faut l’avouer) de jouer !
J’espère avoir d’autres anecdotes à vous faire partager à l’avenir. La première étant que j’habite sur un Pokéstop (pratique pour recharger les objets) ! J’aurais préféré habiter sur un arène... pour éviter de me les peler à rester de longues minutes immobilisé à tapoter sur mon écran dehors par ce froid !
Chasse avec Bibi et Krayo !
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