Dernier ajout : 6 août.
Annoncé depuis plusieurs mois, le jeu pour mobile Fire Emblem est finalement sorti plus vite que prévu, et ce dès le 2 février dernier.
Tactical RPG simplifié mais malgré tout prenant et riche en contenu, Fire Emblem Heroes se veut une bonne introduction à la série qui s’est donné une nouvelle jeunesse sur 3DS avec Awakening et Fates.
L’histoire du mode scénario est prétexte à retrouver de nombreux héros de tous les jeux de la série dans des combats au tour par tour dans lesquels les unités se déplacent sur des cases. Un rapport de puissance "à la Pokémon" (feu-eau-plante) installe une hiérarchie entre les classes de combattants qui sont de types variés, de l’épéiste, au magicien à l’archer...
La progression nous fait gagner des personnages qui possèdent un système d’étoiles plus ou moins élevé et doré pour déterminer leur puissance. Le maximum est de cinq étoiles dorées pour les héros. Il est possible de faire gagner de l’expérience aux personnages et même de changer leur rang, en utilisant des cristaux, unité d’échange pour les évolutions.
En plus de progresser dans l’histoire et faire évoluer nos équipes, l’objectif est de collecter un maximum de héros. On les obtient en dépensant des orbes, qui sont l’objet le plus convoité du jeu. On les obtient en réalisant des missions et il en faut un certain nombre pour invoquer un nouveau héros de façon aléatoire... Heureusement les doublons peuvent être fusionnés !
Comme Pokémon Go, le jeu disponible sur iOS et Android est entièrement gratuit. Il contient toutefois des achats intégrés pour les orbes, les cristaux et autres objets. Nintendo souhaite familiariser les joueurs avec cet univers devenu immanquable sur consoles et c’est pour cette raison que, contrairement à Super Mario Run qui est payant, l’accès est gratuit.
Fire Emblem Heroes est très bien réalisé, les graphismes sont jolis, les artworks des héros aux designs variés et plus ou moins convainquant restant très beaux artistiquement, et l’ambiance sonore est fidèle à la série. On passe plusieurs heures à débloquer tout le contenu. On y revient pour accomplir les missions ajoutées chaque jour et on en refait pour parfaire son équipe. Du beau boulot en somme !
Voici mon code ami (qui sert à gagner des plumes, item nécessaire pour changer de rang) pour ceux que cela intéresse !
Yoshi’s Woolly World, sorti en juin 2015 sur Wii U, est une valeur sûre de la console dans le genre plateformes. Ce portage du jeu sur Nintendo 3DS vaut-il le coup quand on a fait la version Wii U ?
Article publié sur Puissance-Nintendo
Réalisé par le studio Good-Feel, Yoshi’s Woolly World est un bon jeu de plateformes sur Wii U. Propre sur lui, il condense toutes les très bonnes idées de la série Yoshi’s Island, mais sans pour autant les transcender. Je vous renvoie d’ailleurs vers son test sur Wii U.
Fils légitime d’un Yoshi’s Island et du déjà laineux Kirby au fil de l’aventure, Woolly World émerveille de par son parti pris graphique qui vient transformer tout l’univers de Yoshi, décors comme ennemis, en versions pelotes de laine. Ici on tricote, on détricote, on zippe, on dézippe, bref on pense patchwork et joyaux à gogo.
Ce sont ces matières premières que le sinistre Kamek veut récupérer en kidnappant les membres du clan Yoshi. Le Yoshi rescapé part à la rescousse de ses amis, détricotés dans chacun des niveaux du jeu. Mais cette fois-ci, contrairement à la version Wii U, il n’est plus seul : le mignon toutou Poochy vient l’accompagner dans une version 3DS qui voit rallonger son titre pour l’occasion.
Qui veut sortir le chien ?
Poochy - qui apparaissait d’ailleurs déjà dans la version d’origine sur Super Nintendo - était présent dans de rares niveaux de Yoshi’s Woolly World. Un fois ces niveaux terminés, un badge spécial pouvait être sélectionné pour le faire apparaitre dans n’importe quel niveau. Cela n’avait que peu d’intérêt au niveau du gameplay car le toutou ne faisait que nous suivre dans des stages qui n’étaient pas étudiés pour lui et sa capacité à nous faire éviter des dangers au sol.
Dans Poochy & Yoshi’s Woolly World sur Nintendo 3DS, Poochy apparait sous deux formes.
La première, c’est le gros toutou tel qu’on le connait qui apparait dans les mêmes niveaux que sur Wii U, mais aussi dans de tous nouveaux stages qui lui sont dédiés et où il vole même la vedette à Yoshi. Ces « Rallye Poochy » où on ne contrôle que le chien sont des niveaux de course où l’on doit ramasser le plus de joyaux.
Il y en a un qui se débloque par monde au fur et à mesure que l’on progresse dans l’aventure principale. On peut les retrouver réunis dans le nid de Poochy, une des huttes du menu d’accueil. Ces rallyes sont un des principaux ajouts de la version 3DS, et il faut avouer qu’ils sont amusants. Il faut les refaire plusieurs fois pour réaliser les trois objectifs du stage, ou juste pour le plaisir.
Poochy apparait également dans le mode aventure sous la forme de trois petits chiots qui vont suivre Yoshi à la trace. Ils apparaissent lorsque le mode facile dit « relax » est activé (Yoshi se voit également attribuer des ailes qui lui permettent de planer à l’infini).
Les mini-Poochy remplacent les oeufs et vous mâchent grandement le travail en allant attaquer ou immobilier les ennemis, ou encore en vous indiquant l’emplacement des nuages cachés ou des zones à bonus. Les voir virevolter dans tous les sens ou les dandiner fera fondre le plus grognon d’entre vous. Leur utilisation, qui s’active ou se désactive depuis l’écran tactile, est réservée à ceux qui ne veulent pas faire le challenge dans les règles de l’art, à la sueur de leur front ou de leurs méninges.
Enfin, comment ne pas évoquer l’amiibo de laine Poochy qui prend le relai des amiibo Yoshi de Laine. Comme eux, il est possible de l’invoquer en cours de partie, ce qui équivaut à utiliser un « badge Poochy ».
Et comme eux, de nombreux patrons peuvent lui être apposés pour le customiser visuellement. Une utilisation peu utile donc, d’autant que les amiibo Yoshi et Yoshi de laine sont toujours compatibles, et apportent un deuxième avatar au joueur. Enfin, tous les autres amiibo ou presque sont compatibles avec le jeu pour apporter de nouveaux patrons.
Vous pouvez également réaliser votre propre patron et le sauver sur un amiibo. Regardez la belle création que Shannon a postée sur Miiverse ! Toutes les créations sont possibles !
"Feeling good" game !
C’est le studio Good-Feel lui même qui s’est attelé à ce portage 3DS et c’est une excellente chose. Pas besoin de passer par des personnes externes, avec les difficultés ou les potentielles erreurs qu’une nouvelle équipe implique (oui désolé, j’ai été traumatisé par le portage de Donkey Kong Country sur Game Boy Advance !). Si les précédents portages de jeux Wii U sur 3DS se sont plutôt bien déroulés (Hyrule Warriors Legends ou Mario Maker en tête), ici c’est du tout bon. Le jeu n’est certes plus en haute définition mais gagne le relief, qui s’avère très réussi et met bien en valeur les décors. La version nomade perd toutefois le mode deux joueurs. Nous avons testé le jeu sur une New Nintendo 3DS XL et je n’ai rencontré aucun problème technique. De légers ralentissements auraient été observés sur les Nintendo 3DS qui ne soient pas des New, information à confirmer.
Le hub circulaire en 3D qui reliait les mondes sur la version Wii U a été remplacé ici par une carte plus classique à l’horizontale. Même chose pour les différents mondes qui se succèdent désormais les uns après les autres en ligne droite. L’écran tactile affiche les huttes ou les niveaux pour accéder plus rapidement à un lieu d’une simple touche. Dans le Hub, on retrouve les mêmes tentes que sur Wii U, du pavillon amiibo à celui des patrons de Yoshi, au théâtre des souvenirs.
Dans ce dernier, vous pouvez consulter le bestiaire, les musiques mais surtout les fameux petits court-métrages en stop motion dont nous avons pu voir quelques extraits sur les réseaux sociaux. Ici au nombre de trente et un, il faut les débloquer les uns après les autres en attendant quoi qu’il arrive vingt-quatre heures pour accéder au suivant…
Cela veut dire qu’il vous faudra allumer le jeu à minimum 24h d’intervalles et ce pendant 31 jours pour tout débloquer. Peu pratique ! Après chaque petit film, une question vous est posée pour gagner des joyaux. A question très facile, réponse tout aussi simple. Plus que jamais le jeu semble taillé pour s’adresser au jeune public.
Très bon portage de la version Wii U, Poochy & Yoshi’s Woolly World est une nouvelle valeur sûre pour la Nintendo 3DS. Les possesseurs de la version Wii U peuvent facilement passer leur chemin, les quelques niveaux de rally ne justifiant pas de rempiler. On n’empêchera toutefois pas ceux qui aiment passer du temps sur 3DS de se la jouer « Switch » avant l’heure en se donnant la possibilité d’emmener partout un jeu plutôt agréable à faire et sans prise de tête, surtout une fois le mode « relax » activé. Un mode boosté aux Poochy qui semble vouloir rendre la formule Yoshi’s Island à destination du jeune public, voire du très jeune public, en attestent les court-métrages et ses questions premier âge. On ne pourra pas reprocher à Nintendo d’avoir recyclé un nouveau jeu Wii U, d’autant qu’il trouvera qu’il convient parfaitement à la portable et trouvera très certainement son public sur ce support.
Pour une fois, c’est Gaspard qui souhaitait me faire découvrir un jeu. Ce jeu, c’est Firewatch sur ordinateur (le truc avec un clavier et une souris) et retransmis sur un grand mur au moyen d’un rétroprojecteur. Quelques amis qui se relaient à tour de rôle, un canapé et une grosse couverture, et c’est parti pour une aventure hors du commun (et je parle bien de jeu-vidéo).
Firewatch raconte l’histoire d’un homme qui a décidé de devenir gardien de forêt pour l’été afin d’y voir un peu plus clair dans sa vie. En effet sa femme est atteinte d’alzheimer et visiblement il a besoin de recul plutôt que de rester auprès d’elle. Le voilà dans un cabanon isolé de tout, ayant pour seul contact une autre gardienne à quelques kilomètres de là, avec laquelle il communique par talkie-walkie.
On voudrait se balader et regarder le (très beau) paysage (à la première personne) mais les mésaventures arrivent très vite. Une succession d’événements posent différentes ambiances... plutôt contemplatives, mais pas forcément celles que l’on attendait. Les aller-retours dans une zone pas si grande que ça deviennent ainsi légion. Heureusement la curiosité l’emporte toujours et on découvre les sentiers condamnés au préalable avec satisfaction.
Le fait de l’avoir fait à plusieurs est une très bonne chose car dès qu’une situation se présentait, nous réagissions en nous posant toutes les questions possibles et imaginables. La réalité proposée par le jeu étant souvent plus terre-à-terre.
Il y a néanmoins le plaisir de découvrir les lieux. On sort souvent la carte pour savoir où on en est. Les conversations sont plausibles, que l’on choisisse de répondre ou non à notre interlocuteur. Un petit soucis d’ergonomie avec la souris et la molette pour choisir rapidement les différentes réponses possibles du walkie nous stresse. Il y aurait semble t-il plusieurs façon d’appréhender l’histoire, mais cela ne se tiendrait qu’à des détails ou des séquences absentes selon les choix.
Nous avons terminé le jeu en environ quatre heures. Une fois les mystères principaux révélés, certains en restent là, d’autres veulent voire ce que les choix de l’introduction peuvent changer. Mais il semble que ce soit surtout la psyché de notre héros dont il est question, et en ce qui le concerne, rien n’est vraiment fait pour que l’on s’attache à lui. Certains le trouvent même carrément antipathique, sachant que les événements ne le changeront à priori pas vraiment.
Merci donc à Gaspard pour cette découverte, une expérience de marche et de psychologie peu ordinaire !
Me voilà enfin en capacité de jouer à Pokémon Go ! Après des mois à voir mes camarades partir en chasse (ou à les accompagner une fois ou l’autre), je suis en mesure de rejoindre le mouvement !
J’avoue avoir pris plusieurs jours pour comprendre les nuances du jeu, que ce soit le positionnement des Pokémon, la façon de les capturer, d’utiliser les objets, de gagner des pièces et surtout de combattre dans les arènes.
Le fait de devoir sortir et se déplacer pour aller chercher des Pokémon, PokéStop ou arènes et une nouvelle façon étonnante (et assez étrange il faut l’avouer) de jouer !
J’espère avoir d’autres anecdotes à vous faire partager à l’avenir. La première étant que j’habite sur un Pokéstop (pratique pour recharger les objets) ! J’aurais préféré habiter sur un arène... pour éviter de me les peler à rester de longues minutes immobilisé à tapoter sur mon écran dehors par ce froid !
Chasse avec Bibi et Krayo !
En janvier dernier, j’ai été invité par la rédaction de JV.com à les rejoindre sur leur Live consacré à Nintendo.
Pendant quatre heures nous avons rejoué à quelques titres de la Nintendo 64, de la Gamecube, de la Wii et de la Wii U. Le tout dans une ambiance conviviale.
Lorsque cette session gaming s’est achevée nous n’étions qu’à une heure de la conférence qui allait dévoiler la Switch et ses jeux. Je quittais mes hôtes prêts à continuer pour aller voir la conférence avec mes amis. A peine le temps de dormir, je jouais à la console au Grand Palais dans la foulée.
JV.com me conviait de nouveau quelques jours plus tard pour un débriefing musclé, entre défendeurs et détracteurs. J’étais plus nuancé mais ravi à l’idée d’accueillir la prochaine console de Nintendo.
Merci à JV.com pour leur invitation, en espérant qu’elle soit reconduite à l’avenir.
Edit : J’y suis retourné en mars pour un Live sur la Switch et son lancement.
Voici enfin mon article en deux temps sur la Nintendo Switch : après la conférence du 13 janvier et après la prise en main de la machine et de ses jeux au Grand Palais à Paris le même jour.
Impressions également publiées sur Puissance-Nintendo
La conférence, de la hype à la réalité
On nous avait certes préparé dès le 20 octobre à un retour de Mario Kart 8, de Splatoon, de Skyrim et à l’arrivée du nouveau Mario. Mais je pensais sincèrement que Nintendo allait - devait - sortir l’artillerie lourde en proposant un line-up au moins digne de celui de la Gamecube. J’avais beaucoup d’espoirs dans des jeux comme Pikmin 4, Luigi’s Mansion 3, ou de nouveaux Pokémon et Animal Crossing Switch pour ne citer qu’eux, sans compter tous ces jeux cantonnés aux consoles portables qui n’attendent que le feu vert pour migrer en mode nomade sur la Switch.
Au lieu de ça, nous avons eu droit à un 1,2, Switch ! s’apparentant plus à une blague qu’autre chose, ou encore un Arms très intriguant mais absent du lancement. Super Mario Odyssey, Xenoblade Chronicles 2 (hourra) et Fire Emblem Warriors s’avèrent être les seules cartes de Nintendo pour 2017, si elles sortent bien cette année. Les quelques autres jeux montrés ou les prestations très tièdes de représentants à peine content de rempiler n’avaient rien de rassurant. Ajoutez à cela des prix plus élevés que d’habitude ou encore un online payant, il n’y avait vraiment pas de quoi se réjouir pour la Nintendo Switch à la sortie de la conférence.
La Switch = Gamecube + Wii + Wii U en mieux ?
Il faudra quelques heures pour mettre tout cela à plat, essayer de comprendre le positionnement de Nintendo. Annoncée depuis février 2015, en gestation depuis une année de plus au moins, la Switch a demandé beaucoup de travail aux employés de Nintendo qui, on le rappelle, ne sont que quelques milliers face aux millions de collaborateurs des autres sociétés. Ces déclarations nous rappellent les aveux de faiblesse des développeurs qui se retrouvaient submergés face à la Wii U, son streaming vers le Gamepad ou encore le passage à la Haute Définition.
La Switch est la somme de toutes les expériences passées de Nintendo. Elle embarque désormais les Joy-Con, qui sont l’évolution du motion gaming de la Wii et ses Wiimote, mais aussi un écran cette fois-ci, contrairement à celui de la Wii U, réellement transportable. Une technologie qui peut justifier le prix, malheureusement un peu plus élevé chez nous, mais qui fait quand même un peu mal quand il s’agit de s’équiper de manettes ou d’accessoires supplémentaires. Il faudra impérativement faire venir ses amis et leurs Joy-Con quand viendra le temps de jouer à Arms et évidemment ramener tout le monde pour jouer en multi local à Mario Kart ou Splatoon.
Le Line-up sagement étudié ?
J’aurais vraiment aimé un line-up différent. Que tout arrive bien plus vite. Mais là encore, Nintendo réfléchit là où notre cœur s’emballe. Nous jouerons tous à Zelda au lancement de la Switch, même si certains choisiront d’y jouer sur Wii U à moindre prix (si en plus du dématérialisé le jeu est disponible en boite).
On peut aussi se demander à quel prix sera proposé Super Bomberman R et si une sortie boite est prévue. Visiblement, ce serait un jeu accessible sur l’eshop Switch dont on ne sait pas grand chose pour l’instant. (edit : une sortie boite est prévue, plein pot apparemment)
1,2, Switch ! s’adressera peut-être aux joueurs occasionnels - fortunés - qui n’auront pas peur de remettre l’appareil à raclette au placard après une soirée bien arrosée... mais je n’y crois guère. De sortie dès le 3 mars au lancement, j’ai l’impression que 1,2, Switch ! ne sert qu’à faire un buzz bien gras et bien bruyant pour attirer l’attention sur la machine, et que Mario Kart 8 Deluxe qui sort le 28 avril 2017 (soit moins de deux mois après la console) est là pour pêcher les joueurs qui n’auraient pas plongé du temps de la Wii U.
Le retour de Splatoon est un autre signe de la volonté de Nintendo de donner une seconde chance aux efforts investis dans les titres Wii U. La date de lancement semble plus espacée, avec une date quelque part en juillet, après un Arms printanier qui aura sans doute le rôle d’occuper le mois de mai. On peut aussi compter sur Rime, un jeu d’aventure que j’attends avec impatience.
Super Mario Odyssey sortira probablement autour du 16 novembre, date anniversaire de Shigeru Miyamoto où l’on a déjà vu la sortie de Super Mario Galaxy. En 2013, Super Mario 3D World n’était pas tombé loin (29 novembre).
La prise en mains qui fait tout
Je faisais parti de la délégation spéciale de Puissance-Nintendo qui fut envoyée au Grand Palais le 13 janvier dernier. Je faisais un rapide coup d’oeil pour connaître la nature des réjouissances. Zelda, 1,2, Switch !, Splatoon 2, Arms et Mario Kart 8 Deluxe étaient les principaux ambassadeurs.
C’est étrangement vers Snipperclips que je me suis tourné en premier, en coopération avec l’ami Boris. Première prise en main des Joy-Con colorés, qui s’avèrent délicieux. On fait bouger nos petites patates aux visages grimaçants pour découvrir leurs interactions. Façonner leurs formes en se mangeant l’un l’autre pour correspondre à des cibles est particulièrement ingénieux. Les gâchettes des Joy-Con nous permettent de faire des rotations pour mieux coller aux situations. Snipperclips est vraiment mon coup de cœur du salon. Reste à voir quand il sortira en mars, à quel prix et sur quel support (vraisemblablement eShop Switch).
Les Joy-Con s’adaptent vraiment à n’importe quel type de jeu. Il faut voir avec quelle simplicité on joue à Snipperclips ou Super Bomberman R avec une petite manette à l’horizontale, Just Dance, 1,2, Switch ! avec une manette dans le creux de la main, ou Mario Kart 8 Deluxe et Arms avec un Joy-Con dans chaque main.
Arms reste l’expérience la plus intéressante Joy-Con en mains. Sorte de Punch Out / Wii Sports Boxe évolué et plus cartoon que jamais, il faut bien un tutorial pour en saisir les nuances. Les déplacements et frappes (simple, incurvée, choppe) se font au gyroscope quand d’autres utilisent des boutons (esquive, saut, furie). C’est très amusant mais l’on attend de voir ce qui va justifier le prix élevé du jeu (50-60 euros) et l’investissement dans une éventuelle deuxième paire de Joy-Con.
Six jeux de 1,2, Switch ! étaient présentés sur les stands. D’après Nintendo, il y en aurait au moins le double. Mais on ne voit pas pourquoi les meilleurs jeux n’auraient pas été montrés, si ce n’est pour garder des surprises d’ici le 3 mars. Et quand bien même j’étais particulièrement de bonne humeur, ou que l’idée de provoquer Xavier en duel singulier valait tous les déplacements, force est de constater que les mini-jeux amusaient à peine. C’est principalement vous qui faites (ou pas) le show. Traire une vache est rigolo deux minutes. Sentir des billes s’entrechoquer dans le Joy-Con grâce aux vibrations HD est en soit bluffant mais on a du mal à voir comment cela pourrait être incorporé de manière significative dans un jeu. On y réfléchit et on vous rappelle.
Le mode battle de Mario Kart 8 Deluxe est sympathique. Il nous permet d’y essayer les nouveaux personnages (Splatoon Girl et Boy entre autres) mais surtout de prendre en mains les Joy-Con, un dans chaque main. Et que dire si ce n’est que c’est parfait : les manettes fondent dans les mains. On n’y pense plus en jouant.
Même chose pour la configuration "Console" + Joy-Con en mode nomade. Le jeu local se lance automatiquement en wifi à huit ; la salle d’attente rappelle les Mii à notre bon souvenir. L’écran est d’une lisibilité et d’une luminosité impeccable. Pouvoir jouer à Mario Kart 8 en mode portable et en multi local s’avère une future expérience à vivre passionnément. Un petit mot sur le bien aimé Sonic Mania qui jouit lui aussi d’une excellente lisibilité sur l’écran de la Console.
Splatoon 2 m’a quant à lui moins convaincu sur la Console question de prise en main. Peut-être est-ce parce qu’il faut utiliser ici les contrôles gyroscopiques et que la Console est presque trop fine et trop légère comparée à un Gamepad.
J’ai largement préféré l’expérience sur la télévision avec un Controller Pro dans les mains. Le Controller Pro s’avère gyroscopique, ce qui est un très très bon point ! Quant au jeu, on attend d’en voir plus que quelques armes et mouvements pour justifier l’appellation d’une suite.
Fast RMX est de retour, et je n’ai pas noté de grosses différences avec le très bon titre Wii U (dont je n’ai pas fait toutes les courses à cause de la difficulté). Mais le jeu m’a permis de remettre les mains sur le Controller Pro qui est définitivement un très bon pad.
Les autres jeux m’ont fait tester la prise en main des Joy-Con en mode "grip". Elle s’avère excellente sur Ultra Street Fighter ou encore Skylanders Imaginators.
Je me suis gardé le meilleur pour la fin : Zelda Breath of the Wild au Controller Pro. Je passe en mode portable en switchant, ce qui se fait le temps de tout poser et de valider l’opération en appuyant sur Let R. L’envergure du champ de vision est peut-être trop ambitieuse pour un si petit écran ; je sais que je préférerai clairement y jouer sur la télévision. Rendez-vous le 3 mars !
Ce que nous réserve l’E3.
Nintendo nous a habitué à sortir ses cartes avec parcimonie. L’E3 2017 sera donc vraisemblablement celui de Super Mario Odyssey. Smash Bros Switch sera peut-être prévu pour la fin 2017, avec les amiibo Smash manquant. J’aimerais qu’y soient annoncés les autres jeux Nintendo et éditeurs tiers à sortir en septembre, octobre, novembre et décembre autre que les Skyrim, Steep ou autre FIFA.
Nintendo va présenter plus en détails Fire Emblem Warriors ce mercredi 18 janvier à 23h, mais aussi son application mobile. Animal Crossing mobile étant lui aussi prévu pour 2017, on peut tabler sur la sortie du Animal Crossing Switch en fin d’année. Il pourrait être annoncé à l’E3, ou même avant.
Si Nintendo sort Mario, Xenoblade 2, Smash Bros, Fire Emblem Warriors, Pikmin, Animal Crossing et un ou deux jeux tirant parti des Joy-Con (Wario Ware, Switch Party ou une nouvelle licence), on pourra clairement dire que l’année à 9 mois a été réussie. Il faut malheureusement s’attendre à ce que quelques uns de ces jeux soient plutôt prévus pour 2018, nous renvoyant aux plannings étirés de la Wii ou la Wii U.
Il ne reste plus qu’à avoir des informations sur les menus, le online et les services de Console Virtuelle.
En l’état, la Nintendo Switch est une excellente console. Sa prise en main m’a vraiment rassuré sur la volonté de Nintendo de sortir la meilleure machine qui soit avec les moyens à leur disposition. Je ne vois pas le Motion Gaming (pour l’instant Arms et 1,2, Switch !) être le fer de lance de la Switch, seulement une entrée en matière pour attirer une nouvelle fois les joueurs qui n’ont pas envie d’utiliser les boutons d’une manette. Je vois plus la Switch comme une console dans la lignée de la Wii U au niveau jeux, en espérant toutefois que plus de titres seront amenés à sortir au fil du temps. Toutes les licences nomades et de salon de ces dernières années devraient se retrouver à nouveau sur Switch, en espérant quelques surprises bienvenues !
Article suivant : Le lancement de la Switch et de Zelda !
Depuis plusieurs mois toutes les attentions se portent sur la Nintendo Switch, la nouvelle console de Nintendo qui va se dévoiler entièrement le 13 janvier prochain. Dans ce tumulte médiatique, la Wii U, l’actuelle console de salon, s’apprête à tirer sa révérence. Pendant quatre années, la console aura été bien malmenée. C’est sur cette histoire et sur ces jeux que nous allons revenir aujourd’hui.
1) Une présentation ratée
Lors de la présentation de la Wii U à l’E3 2011, Nintendo veut capitaliser sur la Wii en gardant le nom, l’apparence du hardware et du software, mais aussi les anciennes manettes. Le Gamepad ne suffit pas pour faire comprendre au consommateur lambda que la Wii U est une nouvelle console dont il pourrait avoir besoin. Même l’E3 2012 ne parvient pas à éclipser le malaise : l’utilisation d’un énième New Super Mario ou un final consacré à un Nintendo Land est totalement déconnecté des attentes des joueurs. Pour mettre les mains sur la console, il faut attendre le dernier moment. Quant aux consommateurs, ils sont invités à juger sur pièce.
Voir en détail L’incompréhension autour de la Wii-U (1er novembre 2012)
2) Des débuts difficiles pour un destin déjà scellé ?
Les jeux du lancement comme Super Mario Bros U, Nintendo Land ou encore Zombi U ont peiné à convaincre. Les joueurs n’ont que faire de l’autre fournée de jeux sortis il y a un an ou deux sur les consoles concurrentes. Les ventes de Wii U sont alors juste correctes, et évidemment sans commune mesure avec les ventes de Wii en leur temps.
C’est la (rapide) désillusion chez les éditeurs tiers qui attendaient de voir pour se lancer... et qui ne se lanceront pas. La très attendue exclusivité Rayman Legends prévue pour février est repoussée... et sortira fin août sur toutes les plateformes, ce qui est un coup dur pour la machine.
Fin janvier, pour combler les attentes de joueurs assoiffés, Satoru Iwata vient présenter les futurs jeux à venir sur la machine... avec entre autre un Wind Waker HD, un Yoshi en laine, mais surtout la suite de Xenoblade Chronicles dans laquelle on pourra piloter et voler avec des mechas. Rien de bien affolant, mais surtout aucune date de sortie proche. Un nouveau Mario, Mario Kart et un Smash Bros sont annoncés mais ne sont pas montrés.
Les premiers mois, je me vois encore errer dans les boutiques, et n’y trouver comme nouveauté que Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge (portage remasterisé d’un jeu PS360), Monster Hunter 3 Ultimate (portage de la version Wii), ou encore Resident Evil Revelations (portage du jeu 3DS de l’année précédente). La Console Virtuelle, qui n’était pas disponible au lancement, vient enfin au secours de la logithèque de la machine.
Comme en témoignent mes dessins sur le Miiverse, le réseau social de la Wii U, je m’amuse plutôt bien avec ces premiers jeux. On y voit aussi mes déboires avec les limites du pack de la version "basic" de la console (pas de sensor bar, 8 Go de stockage...) ou encore les téléchargements de jeux +18 interdits avant 23H ! Cette limite sautera quelques semaines plus tard. Enfin, comment ne pas oublier la lenteur des menus de la machine, qui sera adoucie avec des mises à jour régulières.
Voir en détail Les débuts (très) difficiles de la Nintendo Wii U (22 mai 2013)
3) Remonter le courant à tout prix
L’E3 2013 tente de rectifier le tir. Sont présentés entre autre Mario Kart 8, Smash Bros, Super Mario 3D World, Bayonetta 2, The Wonderful 101, Pikmin 3, Sonic Lost World, Wind Waker HD, Donkey Kong Country : Tropical Freeze, avec des accueils plus ou moins chaleureux. Mieux, on peut les essayer quelques jours après sur Paris pour se faire une idée !
Il n’y a plus qu’à attendre les sorties... On commence avec l’excellent Pikmin 3 en juillet. On enchaîne avec The Wonderful 101, extraordinaire jeu d’action de Platinum Games malheureusement boudé à cause d’un gameplay difficile d’accès. L’opportun New Super Luigi U vient fêter les 30 ans de Luigi. Rayman Legends sort enfin et exploite parfaitement le Gamepad. Disney Infinity ouvre le bal d’une nouvelle série de jeux avec figurines inspirée de Skylanders. La sortie d’un bundle Wii U avec The Legend of Zelda Wind Waker HD semble réveiller la fibre nostalgique des fans et les acheteurs tout court.
Sa première bougie soufflée, la Wii U sort la tête du trou. Super Mario 3D World est le succès de fin d’année 2013. Wii Fit U et Wii SPorts Club tentent l’offre dématérialisée. L’offre 3DS et Console Virtuelle est suffisamment intéressante pour avoir de quoi faire, comme en témoignent mes dessins sur Miiverse. Début 2014, Donkey Kong Country : Tropical Freeze m’enchante complètement ! La Wii U accueille sur un eShop toujours plus foisonnant le très joli Child of Light. Mais c’est la sortie de Mario Kart 8 en mai qui va sauver la Wii U du marasme et faire vendre des machines. Un jeu en téléchargement est offert pour tout achat de MK8 : l’opération rencontre un beau succès.
Voir en détail : La lente remontée de la Wii U (10 juin 2014)
4) La meilleure année
L’E3 2014 présente le meilleur cru pour la Wii U. Le Nintendo Digital Event est présenté par des figurines en stop-motion ou encore une séquence live où Satoru Iwata et Reggie Fils-Aimé se livrent un combat d’anthologie. Sont présentés Smash Bros et pour la première fois les amiibo, Yoshi’s Woolly World, Hyrule Warriors, Bayonetta 2, Captain Toad : Treasure Tracker, Mario Maker, Splatoon, Kirby and the Rainbow Curse... mais surtout les toutes premières images du Zelda de la Wii U ! Comme l’année précédente, les journalistes puis les joueurs peuvent essayer la plupart de ces titres une semaine après le salon de Los Angeles.
Les derniers mois de 2014 seront exceptionnels, avec pour commencer Hyrule Warriors, un beat’em up façon Musou très efficace. Bayonetta 2 et Bayonetta premier du nom sortent en bundle. Et avec Smash Bros for Wii U sont disponibles les premières séries d’amiibo, qui vont envahir le marché l’année suivante. N’oublions pas l’excellent Shovel Knight qui sort alors sur l’eShop (et un an plus tard en boite).
A noter qu’à cette période-là, Nintendo n’hésite plus à proposer des DLC payants pour la plupart de ses jeux, que ce soit New Luigi U, Pikmin 3, Mario Kart 8, Hyrule Warriors ou encore Smash Bros for Wii U.
Voir en détail : L’évolution du démat chez Nintendo (2 septembre 2014)
5) La survie de la Wii U
La bonne fin d’année 2014 s’essouffle brusquement et en 2015 Nintendo distillera ses jeux Wii U au compte goutte. Il y a pourtant l’excellent jeu d’action-puzzle Captain Toad ou encore sur l’eShop le très sympa Shantae and the Pirate’s Curse. Il faut attendre avril le deuxième DLC de Mario Kart 8 et ses circuits incontournables. En mai, Kirby et le Pinceau Arc-en-ciel permet de patienter gentiment avant le super énergique Splatoon ! Yoshi’s Woolly World sort en juin.
En mars 2015, Nintendo annonce préparer une future console nom de code "NX". Un partenariat avec DeNA prévoit la sortie de jeux Nintendo sur mobile. Zelda Wii U, qui était prévu pour la fin 2015 est repoussé en 2016.
L’E3 2015 souffle le chaud et le froid. Nintendo apparait visiblement en difficulté avec un Star Fox Zero loin de tenir ses promesses, Super Mario Maker, Mario Tennis Ultra Smash ou le conspué Animal Crossing : amiibo Festival. Nous jouons à quelques uns de ces jeux. Nintendo est en phase de transition vers la NX, le mobile et - on ne le sait pas encore - la maladie qui va emporter son président un mois plus tard.
Le buzz de la rentrée revient à Super Mario Maker qui sait rallier les fans de Mario de par le monde. Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires fait son petit effet pour Halloween. Mario Tennis Ultra Smash passe inaperçu. Je termine l’année avec Animal Crossing : amiibo Festival, Minecraft Wii U Edition et le plus qu’attendu Xenoblade Chronicles X !
Cette année-là, les amiibo sont sortis par centaine et ont saturé le marché. Il n’y a alors plus aucune visibilité pour la Wii U à part Zelda et Starfox, qui est lui-aussi repoussé à 2016.
Article suivant : 2015, l’année de transition de Nintendo (9 novembre 2015)
6) C’est la fin
L’année 2016 n’a plus grand chose à proposer pour la Wii U. Un nouveau portage HD avec The Legend of Zelda : Twilight Princess HD, Pokken Tournament, Star Fox Zero, Tokyo Mirage Session et Paper Mario Color Splash. Je me rattrape avec la sortie boite de FAST Racing Neo.
Voir en détail : Nintendo 2016, où l’art d’être patient (8 juin 2016)
L’E3 2016 est consacré à The Legend of Zelda : Breath of Wild, le jeu que l’on aura attendu toute la vie de la machine. Il est annoncé pour sortir en 2017 sur Wii U... en même temps qu’une version "NX".
En 2016, Nintendo sort également ses deux premières applications mobiles avec (Miitomo et Super Mario Run). Pokémon Go devient un phénomène. Après de longs mois d’attente, Nintendo présente enfin en vidéo la Nintendo Switch le 20 octobre.
Avec la Wii U, Nintendo espérait réitérer le succès de la Wii (plus de 101 millions de machines vendues). Malheureusement, les personnes qui avaient acheté la Wii pour quelques parties de Wii Sports ou Wii Fit n’ont pas sauté le pas vers la Wii U et son Gamepad sans doute pas aussi intuitif qu’une Wiimote.
Sans compter un développement de jeux en Haute Définition difficile pour les équipes de Nintendo qui se sont retrouvées seules à fournir le catalogue de machine, avec deux à trois jeux par an. Les éditeurs tiers étant aux abonnés absents, ce sont les éditeurs indépendants qui sont devenu le nouveau poumon de la console avec un eShop bien fourni. Quant au fameux gameplay asymétrique loué par les jeux de lancement comme Nintendo Land, Zombi U ou Rayman Legends, il a été rapidement oublié.
Avec environ 14 millions de machines vendues, la Wii U se positionne en bonne dernière du classement des consoles de salon Nintendo. Cela a amené Nintendo à rapidement réfléchir à une nouvelle machine qui abandonne l’image de marque dépassée de la branche "Wii". En prenant le risque de fusionner ses départements console et portable, Nintendo souhaite désormais se donner les moyens de créer plus de jeux pour son nouveau support, la Switch.
Au revoir donc la Wii U, tu as été un bon soldat !
Voici mes jeux préférés sur la machine :
– Nintendo Land (que l’on rebranche avec plaisir pour les soirées en amis)
– Pikmin 3 (n’oubliez pas son excellent multi-joueur !)
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (meilleur jeu de plateformes 2D avec Shovel Knight)
– Captain Toad (témoin du savoir-faire de Nintendo en terme de level-design)
– Splatoon (parce que c’est cool)
– Xenoblade Chronicles X (pour la grande aventure)
Voir d’autres rétrospectives : Wii - Nintendo DS- Gamecube - GameBoy Advance - Nintendo 64 - Super Nintendo - Megadrive - Master System
Si l’année Nintendo n’a pas été particulièrement riche en jeux sur 3DS et Wii U, elle se résume principalement à plusieurs événements : le phénomène Pokémon Go, les deux premières applications de Nintendo (Miitomo et Super Mario Run), la sortie de la NES Mini ou encore la présentation de la Nintendo Switch.
Bilan 2016 : Nintendo, où l’art d’être patient (8 juin 2016)
Nintendo sur tous les fronts (7 septembre 2016)
Pour jouer il fallait aller du côté de l’eShop. C’est ainsi que j’ai découvert en janvier Adventures of Pip, un plateformer classique mais rondement mené, véritable hommage aux jeux du genre de la grande époque. On y incarne un bête pixel rouge qui peut se transformer en petit garçon pour gagner des mouvements à alterner dans des niveaux réglés comme une horloge.
– Adventures of Pip (eShop Wii U, 2016)
Sur l’eShop Wii U toujours, je découvre le sympathique Shadow Puppeteer, un jeu d’aventure où l’on doit mener un petit garçon et son ombre dans un monde cauchemardesque digne de Tim Burton. En février, les vingts ans de Pokémon commencent avec la réédition sur Console Virtuelle des premiers épisodes de la série. Je jette mon dévolu sur Pokémon Jaune. Le seul jeu Wii U d’envergure du trimestre (désolé Pokken Tournament) est la version remastérisée de The Legend of Zelda : Twilight Princess sur Wii U.
– Shadow Puppeteer (eShop Wii U, 2016)
– Pokémon Jaune (VC 3DS, 2016)
– The Legend of Zelda : Twilight Princess HD (Wii U, 2016)
J’ai continué mon pèlerinage de la série avec Phantasy Star III : Generations of Doom sur Megadrive. Au rayon oldies, j’ai aussi eu la grande fierté de terminer le mythique Wonder Boy sur Sega Master System ! Juste avant la sortie du très attendu Star Fox Zero en avril, je me refais le Star Fox 64 sur Console Virtuelle de la Wii U.
– Phantasy Star III (Megadrive, 1991)
– Wonder Boy (Master System, 1986)
– Star Fox 64 (CV Wii U, 2016)
C’était le jeu que j’attendais le plus. Star Fox Zero a eu du mal à l’allumage, mais en bon fan de la série je suis passé au devant de ses difficultés de conception pour apprécier la nouvelle vision de la saga par Miyamoto.
– Star Fox Zero (Wii U, 2016)
Pendant ce temps sur l’eShop, Super Meat Boy est enfin disponible sur la console de Nintendo. Jeu de plateformes sanguinolent, j’ai tant bien que mal essayé de faire rebondir la petite boule de viande dans des labyrinthes infernaux ! Minecraft fait sa mise à jour et je découvre cette "Super Mario Edition" bien sympathique. Sur la 3DS qui crie famine, je commence enfin Phoenix Wright 5 : Dual Destinities, qui s’avèrera pour moi un vrai supplice, que je terminerai quelques longs mois plus tard !
– Super Meat Boy (eShop Wii U, 2016)
– Minecraft Super Mario Edition (eShop Wii U, 2016)
– Phoenix Wright 5 : Dual Destinities (3DS, 2013)
Après la bonne surprise qu’avait été Fire Emblem : Awakening, je rempilais bien volontiers en mai avec le nouvel opus de Intelligent System. Jeu de stratégie tactique à scénario et multiples personnages, Fire Emblem Fates comporte ni plus ni moins que trois histoires (Héritage, Conquête et Révélations) qui m’ont bien occupées les mois suivants !
– Fire Emblem Fates (3DS, 2016)
Passant outre Tokyo Mirage Session et Paper Mario Color Splash sur Wii U, j’ai été séduit par Severed, un donjon-rpg à la première personne envoûtant. J’ai enfin fait l’excellentissime Shovel Knight, ni plus ni moins que le meilleur jeu de plateformes de ces dernières années. Autre succès de l’eShop et fraîchement sorti en boite en octobre, j’ai apprécié le jeu de course FAST Racing Neo.
– Severed (eShop Wii U, 2016)
– Shovel Knight (Wii U, 2015)
– FAST Racing Neo (Wii U, 2016)
C’est ensuite Skyrim et sa chasse aux dragons qui m’hypnotise pendant un certain temps ! J’avais déjà bien commencé la version PS3 de 2011 lorsque des images du jeu ont été présentées sur la future console Switch de Nintendo ! Je le finis peu de temps après la sortie de la version remastérisée sur PS4/XBox.
– Skyrim (PlayStation 3, 2011)
Fin octobre, c’est la sortie du PlayStation VR, le casque de réalité virtuelle de la PlayStation 4. Je peux l’essayer chez un ami avec tous les jeux du catalogue (Jobs Simulator, Thumper, Drive Club, Until Dawn : Rush of Blood, Playroom VR, etc) L’expérience sympathique va du rigolo au "pas mal bluffant". A suivre. Nintendo annonce en grandes pompes début novembre la mise à jour de son jeu Animal Crossing New Leaf : de quoi relancer l’intérêt du jeu qui ne faiblissait pas pour autant chez moi ! Fin novembre sort la très convoitée NES Mini, et sa trentaine de jeux -plus ou moins- mythiques.
– Le PlayStation VR (Jobs Simulator, PlayStation 4, 2016)
– La Mise à jour de Animal Crossing New Leaf (3DS, 2013-2016)
– La NES Mini
Ma deuxième grosse attente de l’année sur 3DS était Pokémon Soleil (et Lune) en novembre. Je l’ai donc dévoré sans ménagement.
– Pokémon Soleil (3DS, 2016)
Et sinon, j’ai pu enfin jouer à The Last Guardian sur PlayStation 4 chez un ami. Je n’ai fait que la première heure mais en grand fan de Ico et Shadow of the Colossus, j’ai été totalement conquis par cette troisième œuvre de Fumito Ueda. J’ai hâte de pouvoir vivre cette belle aventure !
– The Last Guardian (PS4, 2016)
Sinon en ces fêtes de fin d’année, je n’étais pas tellement inspiré pour rejouer à des oldies 16bits comme la saison des fêtes me l’inspire habituellement. J’ai donc ressorti ma Nintendo 64 et refait entièrement le mythique Conker’s Bad Fur Day paru en 2001 sur Nintendo 64. Le jeu irrévérencieux de Rare est toujours aussi étonnant à parcourir !
– Conker’s Bad Fur Day (Nintendo 64, 2001)
2017 sera l’année du renouveau pour Nintendo avec la Switch ! Plus que quelques jours pour savoir à quelle sauce nous serons mangé !
Invité chez Nintendo avec d’autres journalistes de la presse vidéoludique, nous avons essayé Super Mario Run pendant une petite heure pour découvrir son contenu. Si vous pensiez que Nintendo et DeNa allaient traiter à la légère leur première application smartphone consacrée à Mario, détrompez-vous, le jeu pourrait vous surprendre !
Article publié sur Puissance-Nintendo
New Super Mario Bros par-ci, New Super Mario Bros par là, ou encore Super Mario Maker : il est vrai qu’on pouvait en avoir un peu marre de ces aventures 2D dont la formule a été surexploitée ces dernières années. C’est pourquoi l’annonce d’un nouveau Mario 2D reprenant le moteur de New Super Mario Bros U n’avait pas de quoi faire rêver, quand bien même elle serait sur smartphone. Le succès de Pokémon Go ayant visiblement joué sur les ventes de jeux Pokémon sur 3DS, on sent Nintendo prêt à faire mentir Mario.
Un gameplay renouvelé
Miyamoto nous l’a dit : un seul doigt suffit pour jouer à Super Mario Run. Cela voudrait-il dire que le gameplay a été simplifié ? Mario avance désormais automatiquement, saute tout seul par dessus les ennemis et les corniches. Appuyer sur l’écran revient à faire sauter Mario, réappuyer en l’air lui faire faire sa petite pirouette et gagner de l’élan. Laisser Mario avancer selon les circonstances et écraser les ennemis si on actionne le saut juste devant eux sont autant de nouvelles habitudes à prendre.
Destabilisant au début. ce gameplay par le saut et le timimg s’avère assez amusant. Pire, il devient rapidement instinctif et réellement amusant tant les niveaux habituels ont été totalement repensés.
Les niveaux en défilement classique vers la droite cèdent parfois leur place à une succession de niveaux en un seul écran, comme ici les premières Ghost House. Mario rebondit vers l’étage supérieur et continue son chemin vers le bord gauche pour réapparaitre de l’autre côté de l’écran, comme dans l’antique Mario Bros ou Super Mario Bros 2. Il rebondit ensuite à l’étage du dessus jusqu’à prendre des portes vers d’autres parties du niveau.
Quoi qu’il arrive, Mario va toujours vers la droite. S’il est amené à rebondir d’un mur et à être orienté vers la gauche, il se retourne et reprend sa course vers la droite. S’en suit une inertie qui peut occasionner des passages inhabituels comme ces dalles à contre-sens qui repoussent en arrière les sauts de Mario jusqu’à une zone dans le coin en hauteur inaccesssible autrement.
Si Mario tombe dans le vide, une bulle vient le remettre dans la course, moyennant une vie. Ces items "bulles" peuvent être parfois trouvés dans des blocs de bonus, au même titre que les fameux champignons qui nous sauvent souvent la mise.
Si un bouton de mise en pause du jeu peut être activé à tout moment d’une simple pression(et que le jeu se stoppe automatiquement en cas de la réception d’un appel téléphonique), des petites dalles rouges avec le fameux symbole de pause du magnétoscope temporisent l’action. Elles segmentent fréquemment le jeu à chaque étape principale. Si vous n’appuyez pas, Mario reste sur cette dalle jusqu’à ce que vous appuyiez de nouveau. Dans le feu de l’action, la partie s’effectuera sans pauses, mais l’on sent que Nintendo a pensé aux joueurs dans les transports en commun qui peuvent etre interrompus tres régulièrement.
Le Tour des Mondes, un vrai challenge
Finir un niveau est en soit le premier challenge puisque c’est le seul moyen de débloquer le niveau suivant. Pour cela, vous connaissez la musique : atteindre le drapeau final.
Et ce n’est pas aussi facile qu’il y parait, certains niveaux dès le deuxième monde mettant nos réflexes et nos nerfs à rude épreuve avec des plateformes mouvantes bien retors. Plus question de réagir comme dans les anciens Mario, ici c’est le rythme qui prévaut.
Mais c’est sans compter sur les médailles colorées qui sont à collecter pour chaque niveau. Rose, mauve et noir, elles sont trois, correspondant à trois niveau de difficulté. Vous commencez bien sur par la série de médailles roses. En effet, il faut collecter cinq pièces roses dans le niveau. Utilisez votre astuce et votre mémoire pour trouver le bon timing de sauts et les récolter d’un seul coup pour valider la grosse médaille. Vous obtenez alors des tickets pour le mode de jeu "Défi Toad" et passez à une nouvelle quête plus difficile avec les pièces mauves, puis enfin noires.
Les statistiques des ennemis abattus sont également prises en compte. Chaque icône ennemie gagne ainsi de l’expérience et des niveaux. Vous gagnerez plus de pièces lorsque vous en tuerez un autre.
Les pièces sont bien sûr importantes et vous permettent d’acheter des choses dans les autres modes de jeu.
Tout pour les Toad !
Le Tour des Mondes et les vingt-quatre niveaux du jeu ne sont pas le seul mode de jeu de Super Mario Run. Un mode construction et un mode Défi Toad sont de la partie.
Avant de partir avec le gâteau de la Princess Peach (sic), Bowser a détruit le Royaume Champignon. Pour le reconstruire, il faudra utiliser vos pièces pour acheter des batiments aux effets variés, mais surtout les repeupler. Les Toad se sont fait la malle du Royaume et vous avez pour mission d’aller les chercher.
C’est notamment dans le mode de jeu "Défi Toad" que vous pourrez trouver les petits champignons. À la base, ce mode défi vous fait affronter un adversaire dans une course de prestige. Sera déclaré gagnant celui qui aura passé la ligne d’arrivée en ayant accompli les plus beaux sauts accrobatiques. Vos pirouettes sont acclamées en temps réel par des Toad fascinés. Un écran de résultats à la Splatoon présenté par Toadette déclare le vainqueur qui remportera les Toad, qui pourront ainsi réintégrer le Royaume.
Intéractions sociales
À l’instar de Miitomo, l’application dispose de sa propre liste d’ami avec lesquels vous pouvez intéragir. La recherche peut s’effectuer par identifiant, facebook, twitter et autres réseaux sociaux.
Le site My Nintendo va également intégrer Super Mario Run pour une toute nouvelle série de missions et de récompenses. Remporter des défis Toad, terminer le mode 5, ajouter un ami, sont autant de missions que vous pourrez relever pour gagner des pièces My Nintendo. Quant aux récompenses dans le jeu, elles correspondent à des tickets pour le défi Toad, des objets de construction pour le Royaume, comme lorsqu’on achète des habits dans Miitomo.
Les versions gratuite et payante
Super Mario Run en version gratuite propose les trois premiers niveaux du jeu du premier monde (et un essai de vingt secondes dans le quatrième niveau qui correspond au château de Bowser). Les modes construction et défi sont disponibles en versions incomplètes.
La version complète coute 9,99 euros. Le jeu ne contient ensuite pas de contenu payant supplémentaire ni d’achats intégrés. Les six mondes de quatre niveaux chacun se débloquent alors, ainsi que les versions complètes des modes construction et défi. Votre boite à cadeaux contiendra également vingt tickets Toad, trois milles pièces et un bloc surprise.
Déconcertant, Super Mario Run vient chambouler ce que l’on croyait savoir du gameplay des jeux Mario en 2D. Plus accessible, ce gameplay ne s’avère pas pour autant moins technique. Tout est basé sur les sauts, les rebonds, la fuite des dangers et la quête des objets. La vingtaine de niveaux est là pour nous en faire la brillante démonstration. Application oblige, des bonus et intéraction viennent s’ajouter pour faire passer le temps et collecter des bonus virtuels dans le jeu et My Nintendo. Une bonne pioche pour un joueur mobile sur iOS d’abord, Android plus tard. Le gamer Nintendo y trouvera également son compte. Une mission réussie pour Nintendo sur ses nouvelles frontières.
Sortie en 1983 au Japon sous le nom de Family Computer, la console 8 bits de Nintendo sort sur le territoire européen en 1987. Ce sera un succès mondial. Et depuis, le capital nostalgie est très fort. C’est notamment ce qui a incité Nintendo à ressortir les jeux les plus populaires de la machine en 2003 sur Game Boy Advance dans la catégorie Famicom/NES Mini. Aujourd’hui encore, 29 ans après la sortie chez nous, Nintendo n’hésite pas à sortir une version miniature et fidèle de la console, embarquant 30 jeux sous le capot.
J’ai connu la NES aux alentours de l’année 1990. Super Mario Bros et Duck Hunt étaient sortis et j’y jouais chez des amis. J’aimais bien, sans plus.
Je lisais Picsou Magazine et le fameux Duck Tales était chroniqué dans une nouvelle rubrique jeux-vidéo. Le phénomène des Tortues Ninja, de Dragon Ball ou encore des Chevaliers du Zodiaque battait son plein et ces séries animées voyaient débarquer leurs produits dérivés, dont des jeux vidéo. Je ne pouvais y jouer mais ces titres-là me faisaient bien sûr rêver. La console et les jeux étaient très chers et il était hors de question de les avoir à la maison.
Une simple jaquette en magasin faisait rêver !
Finalement c’est SEGA et sa Master System (avec Alex Kidd intégré) qui su me convaincre. Je passais après à la Megadrive, puis à la Super Nintendo. La NES fut donc complètement zappée en ce qui me concerne.
Ce n’est qu’en 2003, alors que sévit une première vague de retrogaming, que je me procure une NES avec les Mario et Zelda de circonstance. La Gamecube avait joué les entremeteuses : le CD collector Zelda comprenait notamment les deux épisodes NES. Le disque de Metroid Prime permettait de rejouer au premier épisode.
En plus des Mario, Zelda, Metroid, Teenage Mutant Hero Turtles, Duck Tales et Dragon Ball, j’ai découvert depuis le très bon Megaman 2, Kirby’s Adventure, Castlevania ou encore Rescue Rangers.
Avec la NES, ce n’est donc pas l’amour fou. Je la vois comme un pont obligé vers les séries que j’ai principalement découvertes sur Super Nintendo.
C’est néanmoins avec un grand plaisir que j’accueille la version 2016 de la NES avec la NES Mini ! Je vous en reparlerai !
Et comme je ne savais pas où la mettre (un article sur la saga Kirby n’est pas particulièrement à l’ordre du jour !), voici ma vidéo de Kirby’s Adventure sur NES !
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