Dernier ajout : 28 mars.
Rendez-vous lundi pour la suite de l’aventure ! Jouez bien et racontez votre expérience dans les commentaires !
En cette fin d’année, il est de bon ton de revenir sur les jeux qui l’ont marquée... jeux dans l’ère du temps, mais aussi quelques joyeux retards et écarts rétros !
Malgré les grosses sorties comme Bayonetta, Dante’s Inferno, Darksiders, Final Fantasy 13, God of War 3 sur consoles HD, jouer sur Wii ou DS me permet de rester dans l’actualité tout en ne déboursant pas des sommes astronomiques par jeu. Ces derniers restent quand même très ciblés, à l’image du controversé Crystal Bearers, jeu d’aventure/exploration annoncé avant même la sortie de la Wii, et qui, sans être la tuerie qu’il aurait pu être malgré tout le temps de développement, m’a bien détendu par son ambiance à la fois riche et décontractée.
Parce qu’il sortait sur Wii j’ai ressorti Resident Evil 0 Gamecube des cartons. Fait le mode Leech Hunter qui m’avait échappé à l’époque et refait le jeu derrière dans la foulée. Ou comment donner une deuxième vie à un jeu que je ne pensais pas du tout reprendre après l’avoir fini à l’époque de sa sortie.
Ce fut ensuite au tour de Phantasy Star Zero sur DS d’avoir ma préférence au milieu de toutes les sorties. Le jeu faisait parti de mes attentes depuis plus d’un an. Le jeu dispose d’un mode en ligne très réussi qui permet de partager l’aventure avec de nombreux inconnus.
Pour rester chez SEGA... je me laisse tenter par la compilation des épisodes Megadrive de Sonic dans Sonic Classic Collection. Une mauvaise compilation car de nombreux problèmes techniques impardonnables apparaissent !! Heureusement les jeux toujours aussi bons... Un vrai plaisir rétro... et portable !
Face à tous les blockbusters, je nage à contre-courant en choisissant Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon, un jeu un peu à la traîne techniquement, que ce soit les graphismes ou le gameplay, mais au design et à la réalisation excellente. C’est l’ambiance et l’aventure qui comptent avant tout, et celles de Fragile sont exquises et terrifiantes ! Le deuxième coup de cœur Wii de ce début d’année !
Fin mars, je redécouvre avec jubilation Pokémon or et argent au travers de ses remakes DS. Le pokéwalker est amusant et m’accompagne lors des joggings, et partager le jeu avec des amis est agréable !
Puis fin Avril vient enfin l’ouverture de la chasse ! Monster Hunter 3 me lance à l’assaut, en solo ou en multijoueur, d’une ribambelle de dinosaures de toutes tailles, ainsi qu’à la quête d’ingrédients. Le plaisir principal réside dans la découverte des créatures, souvent impressionnantes, et les longs combats (en moyenne plus d’une demi-heure) qui en découlent. C’est ainsi que j’arrive à jouer quelques 65 heures sur le jeu en un mois !...
Alors que je suis en train de jouer à Monster Hunter 3, une rumeur enfle. Un jeu sur le point de sortir fait beaucoup parler de lui. Red Dead Redemption, de Rockstar (GTA 4, Bully) fait l’unanimité dans la presse et l’impatience est palpable chez les joueurs. A la vue de vidéos je tombe complètement sous le charme de l’ambiance de western proposée par le jeu et craque rapidement. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçu ! Histoire à l’écriture réussie et aux dialogues superbes, RDR nous plonge totalement dans la peau de John Marston, brigand en quête de rédemption, dans une série de missions que l’on choisit de faire selon son envie au sein d’un univers gigantesque et crédible. Une réussite totale qui concourt sérieusement au titre de meilleur jeu de l’année.
Puis, alors que je croule déjà sous le poids des jeux à terminer, c’est au tour de Sin & Punishment 2 sur Wii de venir faire un tour sur la console. Un excellent shoot’em up réalisé par Treasure, ambitieux dans sa réalisation et jouissif comme un oldies, fait parfaitement son œuvre. La possibilité de le jouer à deux me permet de passer deux bonnes après-midis ludiques entre amis.
Un mois plus tard c’est Mario Galaxy 2 qui débarque, et là c’est l’overdose, impossible de faire autant de jeux en même temps. Le père Mario, aussi excellent soit-il, attendra quelques semaines avant d’être savouré à sa juste valeur !
Plus facile d’accès car sur portable, c’est Dragon Ball Z Attack of the Saiyans sur DS, sorti en novembre 2009, qui va faire mon bonheur les jours suivants. Jeux d’aventure-rpg de la meilleure facture, il nous plonge dans le début de DBZ avec grande fidélité... Sauf quand le scénario lorgne du côté de l’anime ou s’égare à droite à gauche pour allonger la durée de vie. Ce qui, vu la qualité du titre, n’est pas pour gâcher notre plaisir.
L’été étant propice au jeu sur consoles oldies, c’est sur Megadrive, la vraie, la "bête", que je me fais plaisir en me procurant deux jeux que je n’avais jamais eu l’occasion de faire. Si j’avais déjà taté un peu du mythique Landstalker via la console virtuelle, je n’en avais jamais dépassé les toutes premières heures. Erreur réparée, et redécouverte d’un jeu exceptionnel, tant dans les événements qu’il nous amène à traverser que dans la qualité (et la difficulté !) de level-design des donjons. Sans parler des musiques ! Si à l’époque on disait de lui qu’il était le "Zelda 3" de la Megadrive, ce n’est pas tant pour son excellence que par son identité propre qui en fait un incontournable du jeu d’aventure.
Sur Megadrive toujours, je découvre enfin le recherché Castlevania : The New Generation, sorti en 1994 et que j’avais totalement zappé à son époque. Deux ans après son brillant Castlevania 4 sur Super Nintendo (mon préféré), Konami avait sorti une version exclusive sur la console de Sega. Un peu moins flamboyante que la version Nintendo, cet épisode ne démérite pourtant pas et propose un challenge classique mais intéressant, et une réalisation tout à fait enthousiasmante grâce à des graphismes variés et colorés et des musiques entrainantes. Si quelques ajouts de gameplay appréciés de Castlevania 4 disparaissent, comme le fouet que l’on peut projeter dans toutes les directions, la mécanique du jeu est tout à fait dans l’esprit de la série.
La claque de la rentrée n’est autre que Metroïd Other M sur Wii ! Un jeu qui se permet de continuer là où Super Metroïd (sur Super Nintendo) s’était arrêté, en en reprenant l’ambiance originelle, mais en la faisant grandement évoluer dans son traitement. En effet le jeu combine à la fois une vue 2D et une vue 3D, un double gameplay bien senti, des mouvements inédits bien sauvages, et enfin une histoire qui rythme le jeu de la plus belle manière, cinématiques aidant.
Puis ce fut séances de rattrapage en tous genre...
Fan de l’habillage du jeu, tout en dessin-animé, j’en parlais depuis longtemps. J’ai pu enfin mettre la main sur Wario Land Shake Dimension sur Wii. Même si le jeu peut être fait en dilettante et assez rapidement, les plus acharnés se raviront des différents objectifs plus ou moins prise de tête à accomplir en plusieurs temps à l’intérieur de chaque niveau. Malgré son concept original (repris de Wario 4), des ajouts de gameplay à la wiimote, son ambiance amusante et ses boss rigolos, Wario Land Shake Dimension n’est pourtant pas le jeu le plus fun du monde. C’est la seule explication que je trouve pour justifier de ne pas l’avoir fini (et je m’en veux un peu quand même).
Il n’est jamais trop tard pour bien faire n’est-ce pas ? Sonic Adventure, sorti sur Dreamcast en 1999, était un jeu "inaccessible" du fait que je jouais alors sur N64 (Smash Bros, les Zelda...) et qu’il n’était pas question de prendre une seconde console ! L’erreur fut partiellement réparée sur Gamecube avec Phantasy Star Online ou Skies of Arcadia. Quant à Sonic Adventure, ce n’est que plus tard que je prenais la version "Director"s cut" sortie en 2003 sur le cube de Nintendo. Je m’y essayais et trouvais alors le jeu un peu bancal, faute à la caméra et la 3D un peu pataude.
Or figurez-vous que je l’ai repris cette année, en persévérant un peu, et le jeu en valait la chandelle ! S’il est vrai que le début du jeu est un peu poussif, les niveaux suivants m’ont très agréablement surpris ! Plus on avance plus les niveaux gagnent en fluidité et en fun ! C’est ainsi que j’ai pu apprécier les séquences aériennes à bord du Tornado, la descente en snow, les pistes de courses à cent à l’heure ! Bref une vraie compréhension de l’univers de Sonic adapté pour la 3D, pour que l’on s’amuse toujours tout en en prenant plein les mirettes ! Le jeu peut être parcouru avec plusieurs personnages, mais sur des sauvegardes différentes à chaque fois, ce qui permet de choisir la façon d’aborder l’aventure, là où Sonic Adventure 2 nous obligeait à subir les niveaux relous des autres compagnons de Sonic. Je dis banco.
Aladdin sur Super Nintendo, Aladdin sur Megadrive. Il y avait une version qui m’était passée entre les doigts à l’époque, c’était la version Master System ! Il faut dire que débourser 325 francs à l’époque pour un jeu qui se terminait en une heure n’était pas très engageant, aussi sympathique soit-il. Quelques années plus tard et pour une poignée d’euros j’ai moins de scrupules à passer une très bonne heure en compagnie du jeu Aladdin sur Master System, et son déroulement différent des autres versions. Ici on a affaire à un jeu qui alterne la course poursuite et la plateforme allégée. Bien sympa !
Et puis voilà que débarque sans crier gare Goldeneye 007 sur Wii, le fameux remake du jeu culte de la 64 ! J’avais suivi ça de loin et puis finalement je me suis laissé tenté, et c’est avec un grand plaisir que j’ai parcouru les 10 heures du mode solo totalement renouvelé ! Pour ce qui est du multijoueur en ligne, très redondant, il se révèle pourtant très addictif grâce à un système de level-up qui permet de gagner des armes plus puissantes et des gadgets. J’aurais pu y passer de très nombreuses heures si après 4 ans de bons et loyaux services (-de sa majesté-), le lecteur optique de ma wii n’avait pas décidé de rendre l’âme ! Torpeur émotionnelle.
J’allais presque oublier de vous parler de Donkey Kong Country Returns, le comeback sur Wii. J’ai bien aimé le jeu, mais sans plus. En fait, le problème c’est l’inclusion du motion gaming dans le gameplay pour faire certaines actions très récurrentes. Il n’y a rien à faire ça me coupe l’envie. Dommage, parce que sans je n’aurais pas eu le même ressenti.
Et puis surprise, Maître Golem vient m’apporter les deux Final Fantasy Playstation 1 qui trainaient dans ses cartons ! L’occasion enfin de faire Final Fantasy 7 qui m’avait résisté jusque là ! Autant je n’avais pas aimé le 10 et le 12, autant celui-ci a su m’accrocher dès le départ. Je ne l’ai pas encore fini. Mais c’est juste la classe. Je n’ose imaginer la claque que c’était à sa sortie (bon en même temps il y avait les premiers hits de la 64 en face hein !)
Vous avez pu voir aussi cette année que j’ai relancé la publication de quelques articles de la série les fanzines maison du petit RYoGA. Il y aurait d’ailleurs tellement à montrer qu’en tenant ce rythme de parution j’en aurais facilement pour une trentaine d’années ! Bref, ce petit revival gameboy m’a donné envie de me replonger dans certains jeux GameBoy dont Metroid 2 : Return of Samus, que je n’avais en fait jamais terminé, bloqué quelque part à tourner en rond dans ses couloirs... En le reprenant, et avec quelques efforts, je suis allé au bout d’une traite. Et vraiment, niveau ambiance et narration, cet épisode n’a rien à envier à ses successeurs. Certes les moyens sont moindres sur la petite portable, mais utilisés intelligemment et de manière tout à fait remarquable.
Hé bien ! Commencé en 2004, abandonné en 2005, repris en 2009... j’ai enfin terminé Skies of Arcadia Legends sur Gamecube !! Ce jeu aura donc bel et bien été une légende pour moi ! Lâché dans la nature du monde gigantesque du jeu, j’ai passé des dizaines et des dizaines d’heures à me perdre dans les ciels d’Arcadia, sans toujours savoir où aller, d’où les abandons. Et puis ce noël j’ai pris le taureau par les cornes, et je n’ai plus lâché le jeu jusqu’à le finir ! Une certaine tristesse à abandonner les personnages et Arcadia au générique de fin. C’était un beau voyage !...
Difficile de dire ce que j’attends pour 2011 niveau jeu... Quelque part pas grand chose. Nintendo arrive pour moi au bout du rouleau. Ils ne savent pas se renouveler et ce n’est pas la 3DS qui m’inspire du changement, bien au contraire. Je guette les sorties HD, sans être bien convaincu non plus. Je me laisserai donc guider par les vagues et leurs surprises ! Bonne année 2011 et bon jeu !
– Final Fantasy Crystal Bearers (Wii)
– Resident Evil 0 (Gamecube, 2003)
– Phantasy Star Zero (DS)
– Sonic Classic Collection (DS)
– Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon (Wii)
– Pokémon Or et Argent (DS)
– Monster Hunter 3 (Wii)
– Red Dead Redemption (PS3)
– Sin & Punishment 2 (Wii)
– Super Mario Galaxy 2 (Wii)
– Dragon Ball Z Attack of the Saiyans (DS)
– Landstalker (MD, 1993)
– Castlevania : The New Generation (MD, 1994)
– Metroïd Other M (Wii)
– Wario Land Shake Dimension (Wii, 2008)
– Sonic Adventure Director’s cut (Gamecube, 2003)
– Aladdin (Master System, 1993)
– Goldeneye 007 (Wii)
– Final Fantasy 7 (PlayStation, 1997)
– Metroid 2 : Return of Samus (GameBoy, 1991)
– Skies of Arcadia Legends (Gamecube, 2003)
– Donkey Kong Country Returns (Wii)
(vendue)
Un jour je ferai un dossier sur la saga Sonic (edit : c’est fait !)
En attendant, voilà mon parcours sur Sonic Adventure (Dreamcast et en l’occurence version "DX" sur Gamecube), un jeu que j’ai découvert tout d’abord dans la douleur ("Mais c’est injouable !!") avant de savoir enfin le savourer.
Emerald Coast, classe !
Après avoir erré dans les Mystics Ruins, j’ai enfin découvert Windy Valley ! Un niveau complètement fou où l’on joue peu mais où on en prend plein la vue !
Ice Cap est vraiment classe avec son avalanche et sa course !
En continuant le tunnel à partir duquel j’avais eu accès au niveau enneigé, j’ai trouvé l’accès vers Red Mountain ! Un niveau un peu plus plateformes que les autres, où l’on retrouve pas mal l’esprit des mécaniques des Sonic 2D (et plus on avance vers la fin plus ça se confirme !)
On enchaine avec un deuxième niveau de Sky Chase. Je suis vraiment fan de ces séquences. C’est sur rails mais on prend un malin plaisir à dégommer tout ce qui arrive, et à observer le circuit que l’on nous fait prendre !
J’arrive enfin à l’Egg Carrier, le grand vaisseau de Robotnik ! Il y a plein de salles et apparemment je ne les ai pas toutes découvertes tant le vaisseau est immense ! On avance peu et il y a beaucoup de cinématiques.
Sky Deck est un niveau assez impressionnant. Tout d’abord il est assez long, et surtout l’architecture est gigantesque, monumentale ! Après un peu de voltige sur des pylônes, on se retrouve sur le champ de bataille avec de très nombreux canons à dégommer ! Le vent souffle fort et il faut veiller à ne pas se faire emporter ! La suite n’a rien à envier à Mario Galaxy car on se retrouve avec la tête en haut, en bas, l’apesanteur jouant dans la direction que l’on a à prendre ! On finit avec quelques looping géants !
On retourne faire une petite ballade dans les Mystics Ruins pour découvrir l’entrée de la pyramide et du niveau Lost World ! De très longs couloirs qui permettent de sprinter comme jamais s’alternent avec des salles où l’ont doit suivre des parcours ardus comme le serpent de pierre qui évolue dans l’eau dont on fait monter le niveau, ou ces dalles gravitationnelles de couleur qui nous font tourner la tête !
Enfin la bataille finale approche avec ce dernier niveau pour Sonic, Final Egg ! Ce niveau mécanique rappelle beaucoup les derniers niveaux de chaque Sonic comme la Final Zone (S1), Metropolis (S2) ou la Death Egg Zone (S&K).
Robotnik m’en a fait un peu baver, il n’est en soit pas très dur mais il a fallu que je me concentre pour bien achever les objectifs !
Et là j’ai vu que le jeu est différent en fonction des autres personnages ! Cool !
Sonic Adventure revient de loin. Caméra capricieuse et jouabilité douteuse dans ses premiers niveaux, le jeu trouve progressivement ses marques pour nous offrir des scènes de plus en plus épiques. Ce n’a plus rien à voir avec la 2D, mais ce sont de bonnes bases pour le renouveau de la série. L’avenir nous montrera qu’elles ne seront malheureusement pas suffisamment réfléchies pour concrétiser l’essai.
La sortie ces jours-ci de Metroïd Other M, est l’occasion parfaite de faire une petite rétrospective commentée de la saga !
Les débuts de la saga
Metroïd, l’épisode titre est paru sur NES en 1986. C’est une création supervisée par Gunpei Yokoi (le créateur, entre autres, de la Gameboy) qui permet d’évoluer dans des écrans labyrinthiques à la quête d’objets en tout genre. Heureusement, un système de mots de passe permet de ne pas tout refaire constamment. Toutes les bases de la série sont présentes dès cet épisode. Je ne l’ai découvert que tardivement, et surtout pratiqué via l’émulation disponible sur Metroid Prime.
Une suite portable
Sorti en 1991, Metroïd II sur GameBoy apporte quelques changements, mais aussi de nouveaux objets (comme la boule araignée) et un nouveau bestiaire (la Queen faisant office de boss de fin). Je n’ai pas vraiment pratiqué cet opus, même lorsque je réussis à le dégotter en occasion. Je l’ai finalement quelques années plus tard et s’il est minimaliste, il est d’autant plus puissant.
Super Metroïd, passage à la vitesse supérieure
Voilà le premier volet qui va me faire découvrir la série ! Super Metroïd sur Super Nintendo, sorti en 1994, reprend la recette de l’épisode NES et l’enrichit considérablement à tous niveaux. Le gameplay est plus souple et plus varié, les graphismes, quoique jugés sobres déjà à l’époque, font merveille, et surtout, la bande son est un petit chef-d’œuvre d’ambiance envoutante. Un de ces rares jeux pour lesquels j’ai tracé des plans pour pouvoir m’y retrouver dans les labyrinthes ! Un de mes jeux préférés sur cette machine.
Article sur Super Metroid
8 ans plus tard, retour sur portable avec Metroïd Fusion
Il faut attendre huit années et 2002 pour retrouver un Metroïd ! Metroïd Fusion sort sur Game Boy Advance et offre un nouveau challenge à l’héroïne Samus qui pour le coup fait peau neuve et arbore une belle combinaison moulante... aux couleurs discutables imputées à un scénario appuyé et un peu quelconque. Toute la mécanique de la série est là et Samus gagne en compétences. Un bon jeu qui ne révolutionne, lui, pas la série mais l’assouplit grandement.
Metroïd Prime, La révolution
Celui par qui vient le changement est bel et bien Metroïd Prime sur Gamecube en ce beau jour de printemps 2003. Après Mario, après Zelda, de jeu en 2D de profil, la série passe elle-aussi à la 3D, mais pas seulement ! Elle passe en 3D subjective ! Une idée complètement casse-gueule... et pourtant ! En ne réduisant pas le jeu à un FPS mais en reprenant bien chacune des particularités de la série, Metroid Prime devient un "First Person Adventure", un jeu de plateformes et action en 3D subjective. Tout y est parfait, l’ambiance est somptueuse et le challenge passionnant. Metroïd Prime renouvelle totalement la série en profondeur, tout en réussissant à en garder l’essence. Chapeau aux studios californiens Retro Studios !
Metroïd Zero Mission, le premier remake
Dans la ligne directe de Metroïd Fusion, Nintendo sort en 2004 un remake du tout premier Metroïd via Metroïd Zero Mission. Une bonne occasion de redécouvrir la structure du premier opus, grandement amélioré pour l’occasion. "J’aime"... surtout quand on a des surprises à la fin !
Metroïd Prime 2 : Echoes, l’obscurité à son paroxysme
Le succès fulgurant de Metroïd Prime amène la poursuite de la série avec Metroïd Prime 2 : Echoes. Le scénario débuté dans le premier continue son chemin et voilà Samus plongée dans un monde composé à la fois de ténèbres et de lumières. Autant le dire de suite, je n’ai pas aimé cet épisode, que j’ai trouvé particulièrement frustrant. Il contient d’autre part un mode multijoueur censé rivaliser avec ce que les FPS de la concurrence proposaient, seulement voilà, en plus d’être mal fait, on ne pourra que lui en reprocher l’opportunisme maladroit, Samus ayant toujours été seule jusqu’alors...
Metroïd Hunters, la confirmation multi
Samus était seule. Elle ne l’est plus. Une bande d’autres mercenaires comme elle viennent lui mettre des bâtons dans les roues, et ça se passe sur Nintendo DS en 2006 dans Metroïd Hunters. Si l’on ne peut que s’incliner devant la technique (Un "Prime" sur portable ! Des cinématiques !), la gameplay (au stylet !) ou le online... le reste prête à discussion. Je n’ai pas été très emballé par le challenge.
Metroïd Prime 3 Corruption : Jamais deux sans trois
Présentée comme une trilogie, la série Prime se conclut finalement sur Wii en 2007 avec Metroïd Prime 3 : Corruption. Le scénario s’achève. Samus a plein de p’tits copains genre "les 4 fantastiques" qui viennent l’aider (ou pas). Et puis je m’emmerde. Difficile d’être objectif sur ce 3e épisode qui, tout comme le second, ne m’a emporté nulle par si ce n’est au pays de l’ennui et de la frustration...
Un autre M...
La claque de la rentrée n’est autre que Metroïd Other M sur Wii ! Un jeu qui se permet de continuer là où Super Metroïd sur Super Nintendo s’était arrêté, en en reprenant l’ambiance originelle, mais en la faisant grandement évoluer dans son traitement. En effet le jeu combine à la fois une vue 2D et une vue 3D, un double gameplay bien senti, des mouvements inédits bien sauvages, et enfin une histoire qui rythme le jeu de la plus belle manière, cinématiques aidant.
De ce jeu super efficace, on retiendra la maîtrise artistique totale du film qu’est la vie de Samus Aran, qui, toute personne en retrait qu’elle est, nous livre ici toutes ses pensées et nous la rend particulièrement attachante. Elle était déjà sexy, elle est aujourd’hui un peu plus humaine. Une première chez Nintendo qui ose peu jusqu’à présent caractériser ses personnages (cf Mario qui reste attaché à ses "yeepee" "youhou", et Link qui persiste à rester muet...)
Le retour aux sources apporté par Other M est pour moi bien salutaire. En plus de renouer avec la saga, il sait être sensible et judicieux. Certes Samus est entourée de nouveau par de tierces personnages. Mais l’introspection dont elle fait preuve est tout à fait dans l’idée du personnage, du moins dans le sentiment que l’on éprouvait nous même à travers ce personnage condamné à errer dans de sombres couloirs en quête de rédemption. D’une série qui a fait ses preuves, nous avons pu voir deux courants qui ont voulu recentrer la série. Je suis content que Nintendo ait réussi à repenser sa saga à travers le temps !
Seulement voilà, patatras, Metroïd Other M sera un four total. On trouvera le jeu bradé à dix euros pendant de nombreuses années dans les étalages.
Metroïd Prime Federation Force, la bouderie continue
Il faut attendre l’E3 2015 pour voir la série ressurgir... mais pas de la façon dont les fans l’attendaient. Il y a tout d’abord Blast Ball, un jeu de football avec Samus et Cie, qui s’avèrera être intégré au nouveau jeu Metroïd Prime Federation Force qui sortira en 2016 sur 3DS. Conspué dès sa présentation, le jeu suscite des pétitions pour son annulation (!) et fera finalement un four. Je n’y ai pas joué, je m’abstiendrai de tout commentaire.
Retour aux sources
Comme si Nintendo sentait qu’il fallait qu’il se rachète auprès des fans, c’est à l’E3 2017 qu’est présenté Metroïd Samus Returns, un remake de l’opus Gameboy. Fort apprécié du public, j’avoue être resté un peu froid devant ce remake, que ce soit à cause des graphismes que je trouve peu charmants, ou carrément du gameplay, que je juge inconfortable pour une portable, sans parler de la difficulté. Pour l’anecdote, une version collector de ce jeu distribuée en petites quantités fut si difficile à se procurer qu’elle fut appelée "le collector de la muerte".
Le retour de la Reine
En 2021 sort Metroid Dread, l’officiel cinquième épisode de la série 2D, qui succède à Fusion. Toujours développé par Mercury Steam (Samus Returns), c’est une leçon de level design et de design, avec un épisode à la fois classe, brillant et réjouissant. Carton plein pour la saga, en attendant Metroid Prime 4 !
Vers la prime remasterisation
En 2023, Nintendo sort un remaster de Metroid Prime (2002) de bien bonne facture.
A suivre !
Il est des sagas qui restent dans le cœur des joueurs sans pour autant être perpétuées par de multiples suites plus ou moins réussies. Ces jeux, fulgurants à leurs époques, ont peu à peu sombré dans l’oubli à défaut d’être connus des nouvelles générations. Les Rocket Knight sont de ceux-ci. Absents de compiles de jeux Sega, absents des services de téléchargement en ligne, console virtuelle et autres, les trois jeux phares de la saga Rocket Knight n’ont pas quitté leurs consoles d’origine depuis leurs sorties en 1993 et 1994.
Il faut attendre 2010 pour que la licence fasse son retour sur consoles au travers d’un reboot sur lequel je reviendrai.
La naissance d’un héros
Ce que l’on retiendra de ces trois jeux d’aventure-action, ce n’est pas tant un personnage improbable, un opossum en armure avec un jetpack, plongé dans une histoire délavée de sauvetage de princesse enlevée par un rival aux ordres d’un très méchant, que sa mécanique de gameplay redoutable. Reposer les mains sur Rocket Knight Adventures nous rappelle à quel point Sparkster - le nom du héros - est jouissif à contrôler, avec son épée à faisceaux et son jetpack le projetant dans toutes les directions, mais aussi combien le jeu était dynamique, extrêmement rythmé et varié dans son déroulement. Pour ainsi dire, sur Megadrive, c’est ce qui se faisait de mieux, et de loin.
Rocket Knight Adventures 2 : Sparkster
Lorsque Sparkster revient sur Megadrive l’année suivante, avec une suite qui prend le nom de son héros, nous avons la surprise de faire face à un jeu qui a perdu un peu du superbe character design du premier épisode, pour un rendu un peu plus brut et tranché à la serpe. De même, lorsque l’on s’attarde sur le level-design, on se rend compte que ce deuxième épisode lorgne plus du côté du jeu de plateformes traditionnel que du jeu d’arcade tel que nous l’avions connu avec Rocket Knight Adventures.
Si on y retrouve tous les éléments propres au premier épisode, comme le jetpack, des boss mécaniques ou même des combats de titans, ici nous nous attardons plus sur les niveaux à la recherche des items disséminés un peu partout.
Le jeu n’en reste pas moins excellent dans le genre plateformes-action, et dispose de nombreux moments d’anthologie. Dans la forme, Sparkster sur Megadrive s’enferme toutefois dans un genre, là où le premier avait su s’affranchir de nombreux codes au niveau de sa structure. Est-ce là la raison de l’absence d’un troisième épisode sur cette console ? La fin de vie de la Megadrive apparait une raison plus probable.
L’ultime épisode
L’autre raison de ce changement d’image vient peut-être du fait que la suite spirituelle de Rocket Knight Adventures se trouve sur la console concurrente d’alors, la Super Nintendo.
Sparkster sur Super Nintendo reprend l’esprit de l’épisode Megadrive, de part son côté arcade et sa réalisation technique impressionnante. Les sprites sont énormes, les robots et situations démesurés, et globalement le jeu carbure un max. Mis à part un niveau un peu étrange au pays des notes de musiques, les stages sont tous plus épiques les uns que les autres, et c’est cette démesure qui fait l’esprit d’un Rocket Knight. Même si la Super Nintendo vit ses deux dernières années, il est surprenant qu’une suite n’ait pas vu le jour, et qu’après cet épisode la licence ait été enterrée pour de nombreuses années...
Voilà donc l’écran de fin que nous aura présenté Sparkster pour tout adieu...
L’hideux comeback
Ce n’est qu’en 2009, surfant sur une certaine vague de revival des licences à succès des années 90, qu’une suite de Sparkster est annoncée. Les premières images font mal : le design est hideux.
Le jeu est depuis sorti sur plateformes de téléchargement XBox Live et PSN. Pour avoir essayé la démo, je ne peux vraiment livrer de points positifs. Même s’il s’agit d’un tutorial où l’on apprend le gameplay, propre, et où l’on retrouve des sons familiers, le simplisme du level design fait peur, et le design ne m’attire définitivement pas. Ceux ayant pratiqué le jeu dans son intégralité pourront peut-être me rassurer sur le contenu, qui proposerait le rythme et la variété propre à la série, mais étrangement, aux vues des débuts du jeu, je n’y crois pas trop...
Il est à présent difficile en l’état de pronostiquer un avenir à une série qui a clairement vécu et donné le meilleur à une époque particulière. Je préfère renouer avec ces trois épisodes fondateurs, et j’espère avoir donné envie à ceux qui ne les connaitraient pas de mettre la main dessus !
En 2024 sort une compilation des trois premiers jeux emblématiques : Rocket Knight Adventures : Re-Sparked ! C’est complet, propre, et un excellent moyen de redécouvrir la série !
RYoGA – ryogasp 2025 | Mentions légales