Dernier ajout : 16 janvier.
Un mystérieux accident de voiture, des ombres dans la nuit, une jeune fille sortie d’un livre de contes recueillie par Layton et défendue par Phoenix Wright... Voilà un cross-over étonnant !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Accords et différences
Les sagas Professeur Layton et Phoenix Wright ont plusieurs points communs. Ce sont tout d’abord deux séries qui ont décollé avec la Nintendo DS (Phoenix Wright vient originellement de la GBA mais la série a été relancée et développée sur DS) et qui continuent aujourd’hui enccore sur 3DS. Professeur Layton et l’héritage des Aslantes et Phoenix Wright : Ace Attorney - Dual Destinies sont en effet sortis en fin d’année dernière sur Nintendo 3DS. Si Layton a tiré sa révérence avec cet ultime épisode, Phoenix Wright revient de loin avec un épisode sorti uniquement au format dématérialisé.
Dans ces deux séries on incarne un héros masculin charismatique, donnant son nom à la saga, affublé d’un mignon acolyte. Layton ne sort jamais sans Luke tandis que Phoenix attire la gente féminine puisque sa coéquipière est quasiment systématiquement une jeune adolescente de son entourage.
Ce sont surtout deux séries à textes. Il faut en effet compter avec les très nombreux écrans de dialogues qui posent à la fois l’action et l’ambiance de ces deux univers. Layton proposera des phases de recherche dans des décors, même chose pour Phoenix Wright, pour des séquences d’investigation. Eh oui, Layton est détective et Phoenix avocat qui n’hésite pas à aller sur le terrain. Que recommanderait Layton à Phoenix et vice versa ?
Le reste du jeu étant composé de mini-jeux de logique pour le premier et de pure déduction pour le second qui met en scène des procès au rythme endiablé.
Professeur Layton, c’est un peu Harry Potter : un univers réaliste qui se voit envahi par des personnages et des objets dotés de pouvoirs magiques. On nage donc en plein fantastique. Phoenix Wright c’est un peu le contraire : le background est au départ typiquement japonais (tout en restant universel et nourri de nombreuses influences occidentales), pour des enquêtes et procès très réalistes, à défaut d’être sérieux.
Tout l’humour de Phoenix Wright passe dans les dialogues de personnages truculents mais aussi de situations improbables qu’il faudra tirer au clair pour résoudre les embrouillaminis dans lesquels se sont fourrés les accusés. Que se passe-t-il lorsque la logique ludique de Layton rencontre la logique de situation et l’analyse psychologique de Phoenix ? Démarrons l’aventure...
Prologue de Layton : les sorcières sont parmi nous
Une chose est sûre : Professeur Layton VS Phoenix Wright : Ace Attorney va nous en mettre plein la vue au moyen de cinématiques animées de toute beauté. Nous découvrons les deux duos (Layton & Lucas et Phoenix & Maya) à l’aube d’une nouvelle aventure.
Phoenix est appelé à Londres pour défendre une nouvelle affaire. Le voici dans un avion en compagnie de la tonitruante Maya Fey.
Quant à Layton, il est dans son bureau quand il reçoit un coup de téléphone de la police. Un automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule qui s’est retrouvé propulsé dans un arbre. Peu banal. Après quelques explorations dudit bureau via l’écran tactile, où l’on va trouver quelques pièces de jeu et un premier mini-jeu (le "conte des deux sorcières") afin de se familiariser avec l’interface, nous partons en investigation.
Layton et Luke retrouvent le commissaire, qui les guide sur les lieux de l’accident. Les pièces permettent d’obtenir des indices pour faciliter les mini-jeux.
Nos deux héros se déplacent de lieu en lieu via une carte qui relie les différents points entre eux. Sur place, il faut une nouvelle fois pointer du stylet les personnages présents pour obtenir des informations, des pièces ou un mini-jeu (le deuxième étant un jeu de déplacement case par case dans un musée de nuit où il faut prendre garde à ne pas croiser les lampes torches des gardes). Il est possible de zoomer sur un élément du décor pour l’observer plus attentivement.
De retour à son bureau, Layton reçoit la visite impromptue de Aria Novella, une jeune fille blonde étrange porteuse d’une lettre à destination du Professeur. Il s’agit d’une lettre de Carline Accidenti, un ancien étudiant de Layton, qui le met en garde contre des forces obscures qui veulent s’emparer de la jeune femme. La jeune Aria se dit poursuivie par des sorcières et originaire d’un pays appelé Labyrinthia... qui a priori n’existe pas, si ce n’est dans le livre qui l’accompagne et qui raconte l’histoire à même de se dérouler prochainement.
Le mystère n’a pas le temps d’être éclairé qu’une ombre maléfique entre dans la pièce et enlève Aria. Layton et Lucas partent à sa recherche, et après un peu d’exploration et deux mini-jeux (replacer des morceaux de briques d’une porte comme un puzzle, puis trouver le bon nœud de corde des liens qui emprisonnent Aria), ils réussissent à la libérer. Mais ils sont toujours poursuivis par les ombres... Par un habile stratagème (qui n’est ni plus ni moins que du bluff) Aria parvient à leur échapper, mais Layton et Lucas se retrouvent happés par le livre ! Que va-t-il se passer ?!
Prologue de Phoenix Wright : un premier procès
Phoenix et Maya arrivent à Londres pour défendre une personne qu’ils n’ont jamais vue... qui s’avère être Aria ! Chapeautée par une non moins énigmatique femme du nom de Darlaw, Aria s’est visiblement retrouvée après sa fuite au milieu d’un conflit qui l’amène à être accusée de vol et coups et blessures portés à autrui ! Phoenix n’a pas reçu le dossier de l’affaire et découvre tout sur place pendant le procès ! Ça commence bien.
Phoenix découvre le milieu judiciaire anglais, qui le change résolument de ses habitudes. L’avocat de l’accusation est un curieux spécimen de dandy anglais, lequel a tendance à glousser de manière pas très virile. Quant au procureur, sa bonhommie nous ferait presque regretter la candeur du bon vieux juge à barbe blanche de la série principale. Le choc des cultures est en tout cas délicieux. Nous avons joué à une version dont le doublage anglais était excellent. La version finale sera doublée entre autres en français. Une habitude prise dans la série Layton mais une première pour la série Ace Attorney qui déjà là en anglais donne des voix tout à fait satisfaisantes à nos héros.
Contre-interrogatoires, objections, présentation de preuves en contradiction avec les dires du témoin, la formule marche toujours aussi bien alors que Phoenix étudie les moindres détails de l’affaire présentée. Les pièces de jeu ramassées auparavant et celles récupérées sur les lieux du crime permettent d’avoir des indices quant au moment où présenter des pièces à conviction. Une aide qui était totalement absente des épisodes précédents qui forçaient le joueur à rentrer dans la logique parfois tirée par les cheveux de la série.
Comme dans Dual Destinies, les personnages sont passés en 3D. On pourra dire que cela enlève un peu de charme aux personnages dont les expressions dessinées et montées en "jump cut" étaient plus marquantes dans les épisodes précédents. Ici toute l’animation est liée et il faut un temps d’adaptation, à mesure que la tension monte et que la musique s’emballe, pour accepter en partie le changement graphique.
Cerise sur le gâteau : après plusieurs dizaines de minutes de contre-interrogatoires de témoins dont le vernis craque peu à peu sous le flot des questions et objections de Phoenix Wright, un mouvement de caméra circulaire vient temporiser le moment de réflexion décisif de l’avocat de la défense. De même, un zoom vient resserrer la pression d’un témoin acculé.
Les personnages sont comme toujours hilarants et leurs mimiques particulièrement drôles. Si le vigile semble un peu crispé derrière son sourire, la cuisinière victime de l’agression dispose d’un panel d’expressions à mourir de rire, en plus de son déhanché aguicheur.
Les points de crédibilité (qui lui permettent de faire des erreurs d’appréciation) conservés par Phoenix se transforment en points "Picarats" et viennent s’ajouter à ceux obtenus par le Professeur Layton.
Phoenix et Maya terminent leur procès (on ne vous dira pas qui a gagné !) et découvre le livre magique d’Aria. Et là tout bascule ! Ils sont happés à l’intérieur ! La série, jusqu’ici très réaliste (en dehors des quelques parenthèses paranormales liées aux Fey), bascule dans le fantastique !
Non Maya ! N’ouvre pas ce fichu bouquin !
Bienvenue à Labyrinthia !
Nous retrouvons Layton et Lucas dans la ville médiévale de Labyrinthia. Une nouvelle aventure commence. Y retrouveront-ils Phoenix et Maya ? Sauront-ils joindre leurs forces pour résoudre le mystère des forces maléfiques des sorcières qui en veulent à Aria ?
Notre session de jeu s’étant arrêtée là nous ne pouvons pas répondre à la grande question que pose ce cross-over : est-ce que les univers des deux séries se marient bien ? Est-ce que le fantastique et le pragmatisme des deux univers arriveront à créer un mélange intéressant ?
D’ici là, révisons nos classiques : "Objection ! Un instant ! Prends ça ! J’te tiens !".
Les fans de Layton ET de Phoenix Wright seront aux anges. Ceux qui aiment plus un univers que l’autre devront composer avec les deux. Nous attendons d’en savoir plus sur la suite et de voir comment l’histoire évolue. Rendez-vous donc avec le test du jeu d’ici sa sortie le 28 mars prochain !
Et je rajoute ici la troisième vidéo :
Voici en exclusivité trois minutes de Donkey Kong Country Tropical Freeze sur Wii U !
Voici ma première vidéo de gameplay commenté ! Ici le premier niveau de The Legend of Mystical Ninja sur Super Nintendo !
Vous pouvez aussi lire le test écrit !
Pas aussi connu que les autres productions de Konami à l’époque, The Legend of Mystical Ninja, qui était déjà sorti sur la Console Virtuelle de la Wii, revient sur Wii U ! Il n’y a à présent plus aucune raison de rater cet excellent jeu de plateformes !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Goemon est une série de jeux à succès de Konami puisqu’on en dénombre plusieurs dizaines, de la NES à Nintendo DS, en passant par toutes les consoles. On y dirige le ninja Goemon et ses acolytes. Dans cette première version Super Nintendo, il est possible de jouer à deux, en incarnant les deux héros, Goemon (Kid Ying dans la traduction anglaise du jeu) et Ebisumaru (Dr Yang).
Mi-plate-forme, mi-RPG
Dans un monde médiéval folklorique japonais délirant, nos deux zouaves vont de mission en mission, selon les aléas de leurs rencontres. Chaque monde se compose de deux phases : une première d’exploration à la manière d’un RPG et une seconde dans la veine des jeux de plateformes 2D classique. Dans un premier temps on frappe un maximum d’ennemis pour se faire de l’argent à même de nous permettre d’acheter des items dans les différentes boutiques.
Restaurants, clubs d’entrainement, marchands, centres de mini-jeux ou agences de voyage (qui permettent de sauvegarder au moyen de longs et fastidieux mots de passe qui n’ont aujourd’hui plus raison d’être avec la fonction de sauvegarde de la Console Virtuelle Wii U), il y a de quoi faire dans les villages. Quizz, jeu de taupes, labyrinthes, jeu de peintures, courses hippiques... Il y a même une échoppe dans laquelle on peut jouer au premier niveau de Gradius, le célèbre shoot’em up de Konami !
La deuxième partie du jeu est un jeu de plateformes classique avec un boss impressionnant à la fin. Pour y accéder, il vous sera souvent demandé de vous procurer un objet dans le village, la plupart du temps à l’achat à un prix élevé dans une boutique, d’où la nécessité de récolter de l’argent sur les ennemis. Une sorte de "leveling" qui demande quelques minutes. Le jeu étant limité en temps, il faut éviter de trop s’éterniser sous peine de manquer de temps dans la seconde partie.
De l’école de la SNES
Les neuf niveaux reprennent le même schéma et proposent une difficulté progressive. Le level design se renouvelle sans cesse et révèle de nombreuses surprises. Parmi les moments forts, un niveau dont les murs effectuent des rotations lorsqu’on appuie sur un interrupteur. On pense immédiatement à la séquence du même genre de Super Castlevania 4.
Au même titre que les meilleurs titres de l’époque, les effets spéciaux de The Legend of Mystical Ninja servent toujours le gameplay. Les effets de transparence sur les décors et les ennemis sont nombreux. Les environnements sont très colorés. Du Konami dans toute sa splendeur.
Il est possible de jouer à deux en même temps. Les deux joueurs peuvent monter l’un sur l’autre : un gère les déplacements et l’autre les coups. Un exemple de situations qui ne peuvent que créer de la bonne humeur, dans un jeu qui ne manque pas de piquant et de situations incongrues.
Nous vous proposons de découvrir le tout premier niveau du jeu au moyen de cette vidéo :
The Legend of Mystical Ninja fait partie des incontournables du jeu de plateforme de la Super Nintendo. Joyeux, délirant, entraînant, il propose un challenge intéressant que tous les amoureux du genre se doivent de découvrir.
Test originellement publié sur Eurogamer.fr !
L’histoire en deux mots
Bravely Default est un RPG qui propose une aventure dans les règles de l’art. Un héros qui vient de perdre son village dans un cataclysme. Une héroïne qui doit protéger des cristaux, source de vie. Une jeune fille qui se rebelle contre l’autorité des ses supérieurs. Un bellâtre ayant perdu la mémoire et qui dispose d’un grimoire où sont relatées de potentielles futures aventures. Tout ce petit monde se retrouve et se rallie à la cause de Agnès Oblige (l’héroïne), grande prêtresse dont la mission est de protéger le cristal du vent qui vient d’être englouti par les ténèbres. Le petit groupe se mettra rapidement en quête du réveil des quatre cristaux de la contrée de Luxendarc, affrontant au passage les armées d’Eternia, dirigée par le père d’Edea, la jeune rebelle.
C’est la fin du monde !
Le RPG sous son meilleur jour
Bravely Default nous propose de diriger notre personnage en 3D sur une grande carte où se trouvent les lieux et autres embranchements. On entre dans les villes et découvre de fabuleux environnements, que l’on prend plaisir à découvrir dans leur intégralité en ne touchant plus à rien : un dézoom révélant alors le magnifique panorama. Les combats se déroulent dans une scénette à part, dynamiquement mise en scène. Les affrontements ont lieu au tour par tour et se basent sur des points d’action que l’on décide d’utiliser pour se jeter dans l’action ou d’économiser pour résister aux assauts ennemis. Sachant qu’on en récupère un à chaque tour, il s’agit d’adapter son comportement face aux tactiques adverses. De nombreuses armes, magies et techniques sont à obtenir en fonction des classes que choisissent les personnages. Au nombre de 24, chacune d’entre elle, en plus d’avoir un costume classe, permet de développer et d’utiliser des techniques consommant plus ou moins de points d’action. À vous de voir comment vous gérez votre équipe et vos quatre personnages, entre le bourrin, le guérisseur, l’utilisateur de techniques de soutien ou d’attaques spéciales. Vu le nombre de "jobs", les possibilités sont nombreuses. Chaque personnage victorieux gagne en fin de combat de l’expérience pour augmenter son niveau, de l’argent et des points de compétence pour faire évoluer les niveaux des classes à même de développer des attributs supplémentaires.
Agnès : "C’est inacceptable !
Des dialogues très taquins
RPG et gestion
Les menus de Bravely Default sont très complets et il vous faudra quelques heures pour en maîtriser tous les aspects. Ce ne sera par exemple qu’au bout de quelque temps que vous prendrez conscience qu’il est possible de customiser des effets sur chacun des types d’armes disponibles dans le jeu. Ces effets seront obtenus en récompense d’un mini-jeu de gestion qui s’avère vite être très prenant : la reconstruction du village de Norende. Accessible rapidement dans l’histoire, il est disponible à tout moment depuis le menu tactile et consiste à placer des villageois à la reconstruction de chacun des bâtiments du village. Ces villageois s’obtiennent directement par le jeu en bonus mais surtout via streetpass ! Chacune des personne possédant le jeu que vous croiserez dans la rue vous enverra automatiquement un personnage pour vous aider dans votre tâche. Chaque villageois réduisant le temps de construction de chaque bâtisse, à vous de voir si vous voulez placer tous vos pions sur une même case ou si vous voulez les répartir. La particularité de ce jeu est qu’on peut laisser la console en veille pour que les décomptes évoluent pendant votre absence ! Voilà un jeu qui va vous amener à laisser la console "allumée" en permanence ! Les cadeaux à la clé seront très nombreux et utiles, d’autant qu’une fois une maison construite, elle continuera à vous livrer son contenu ad vitam eternam pour ce qui est des objets. On notera enfin la possibilité de se lier d’amitié avec des amis qui jouent aussi à Bravely Default : l’attaque qu’ils auront enregistrée pourra être utilisée en combat une seule fois d’ici à ce que la rencontre se fasse de nouveau et soit actualisée. Si Streetpass fonctionne, le système en ligne ne marche toujours pas, et ce même de nombreuses semaines après la sortie du jeu, une erreur s’affichant à la place. Dommage.
Un système de combat classique avec beaucoup de nuances
Le journal de D.
Sans trop en dévoiler de l’intrigue, revenons sur ses personnages et notamment le joli-cœur Ringabel qui a perdu sa mémoire et dispose d’un énigmatique journal dans lequel vous pouvez consulter toute l’encyclopédie du jeu (à débloquer au fur et à mesure néanmoins) mais aussi un étrange manuscrit qui relate les aventures de personnages familiers. Il est possible de choisir de faire le jeu sans s’attarder sur ces pages. Mais les parcourir renforce le sentiment étrange que votre aventure a déjà été vécue d’une manière relativement différente par des personnes qui vous entourent. Ce mystère plane sur toute la première partie du jeu, s’amusant ça et là à brouiller les pistes du joueur qui assiste progressivement à des révélations de toute sorte.
L’aventure sera riche en rencontres. Les soldats à la solde de l’armée Eternienne, tout comme de nombreux personnages dans des lieux exotiques, auront des caractères très différents. Même si les enjeux sont graves (le monde se détruit et les peuples s’entredéchirent), les personnages restent drôles et truculents. Ringabel est un charmant séducteur qui n’en rate pas une auprès de la gente féminine, au grand dam de la prude Agnès ("c’est inacceptable" ne cessera t-elle de se plaindre) et de l’hystérique Edea, personnage adolescent dans toute sa splendeur. Il faut savoir que dans la version originale les personnages ont entre 15 et 17 ans et sont tout à fait représentatifs des clichés que l’on retrouve dans les animés japonais. Cela ajoute une touche de bonne humeur à un titre qui ne manque pas une occasion d’être très sombre. Pour le reste, "Where the Fairy Flies". On vous aura prévenu !
Airy, toujours là pour vous dire quoi faire. Peste !
RPG à la carte
Comme dans tout bon RPG, il va falloir s’attendre à faire du leveling (combattre des ennemis à la chaîne juste pour augmenter son niveau) pendant plusieurs heures. Particularité de ce RPG : vous pouvez gérer plusieurs aspects de l’interface. En effet, il est possible pendant les combats d’accélérer leur rythme. Si vous le choisissez, ils prendront une allure de magnétoscope en accéléré ! Effet renforcé quand vous décidez de mettre le combat en mode automatique : après avoir choisi vos attaques, le bouton "y" vous permet de passer en mode auto. Tout le monde enchaîne ses attaques à vitesse grand V ! Une option à n’utiliser que si vous êtes sûr d’être plus fort que vos adversaires, sous peine d’envoyer tout le monde au tapis. Dernière possibilité fortement appréciable : celle de choisir à tout moment son mode de difficulté (entre difficile, normal et facile) et la fréquence des combats. Pratique quand on ne veut pas se prendre la tête à explorer un donjon en étant assailli à chaque mètre ou quand on veut rejoindre une auberge alors qu’on est à bout de souffle. Cela est aussi bien pratique quand on décide de faire uniquement du leveling, après avoir trouvé un endroit approprié. Libre à chacun d’ajuster ces paramètres, sachant que de base la difficulté du jeu est assez élevée.
Des micros-transactions ?
Bravely Default dispose d’un très discret système de micro-transactions. Il consiste à acheter des tours d’attaques spéciaux. Appelés "Bravely Second", ces tours arrêtent le temps pour vous permettre de déchaîner votre furie. En temps normal, ces tours spéciaux se rechargent d’eux-mêmes via un petit sablier dans le menu principal. À vous de voir si vous avez besoin de ça. Une intégration heureusement très discrète qui, d’après les équipes du jeu, n’a pas l’air de marcher. Espérons que Square Enix ne transforme pas cet essai en quelque chose de plus essentiel par la suite.
Les avis et conclusions du rédacteur
Réalisation : Bravely Default en impose sur 3DS, avec une réalisation ambitieuse et soignée jusque dans ses moindres détails. Les décors, dessinés, sont magnifiques. La galerie de personnages attachants avec la multitude de costumes très classes. Les musiques sont enchanteresses et euphorisantes. Les doublages américains et japonais de qualité (surtout en jap !). Les riches menus sont bien présentés. Si on est fan de RPG jap oldschool, on ne peut être que ravi : Bravely Default condense le meilleur du genre pour un titre parfaitement calibré et au goût du jour.
Avis du rédacteur : EXCELLENTE
Intérêt et mécaniques de jeu : Complexes, les mécaniques seront calmement expliquées au fur et à mesure de l’aventure. Un tutorial sous forme de défis permet d’approfondir les bases. Les menus, fouillés, n’auront plus de secrets pour vous au bout de quelques heures de jeu et vous gérerez les objets et les magies comme personne. Le système de jobs est particulièrement vaste avec pas moins de 24 jobs à faire leveler chacun jusqu’au niveau 14. Le très grand nombre d’objets et de techniques stratégiques sauront occuper les joueurs les plus passionnés. Le petit jeu de gestion qui consiste à rebâtir un village est passionnant et bien pensé. On y accueille des monstres supplémentaires par streetpass ou spotpass.
Avis du rédacteur : EXCELLENT
Durée de vie : Elle est énorme. Rien que pour finir l’histoire il faut au moins une soixantaine d’heures de jeu, au cours desquelles on a pas envie de décrocher, afin de connaître le sort de nos amis. Il y a beaucoup de quêtes annexes. Découvrir la véritable fin demandera quelques dizaines d’heures de jeu supplémentaires, critiquables sur la forme car nous faisant refaire plusieurs fois une même partie du jeu (avec quelques nuances scénaristiques). C’est au cours de cette seconde partie que l’on s’attèlera à monter les niveaux des personnages au level 99 et les classes au niveau 14. Et après cette centaine d’heures de jeu il reste encore des choses à faire si l’on veut affiner son matériel et être capable d’affronter les boss ultimes. Un New Game + qui reprend toutes les données acquises est disponible après avoir achevé la véritable fin.
Avis du rédacteur : EXCELLENTE
Points forts :
• Son univers mature : drôle, cruel, touchant, désespéré. Les dialogues très riches contribuent à l’épaisseur de ce monde et à l’attachement aux personnages.
• La possibilité de gérer la difficulté et la fréquence des combats aléatoires à sa guise.
• Graphismes dessinés magnifiques
• Musiques qui resteront
• Combat en 3D (et relief) qui en imposent
• Le jeu de gestion du village
• Les interactions (réalité augmentée, streetpass et spotpass utiles)
• Durée de vie incroyable (presque trop !)
• Un scénario qui vous tient en haleine et des révélations finales jubilatoires
Points faibles :
• Moins épique qu’espéré. (le titre est plus lyrique).
• Un choix scénaristique discutable passé la première partie du jeu. Cela se comprend et s’accepte par la suite, mais pendant qu’on y est c’est un peu pénible.
• Les données actualisées par Internet qui ne marchent pas.
Ce qu’il faut en retenir : « Bravely Default est sans conteste le meilleur RPG créé depuis bien des années. Il ravira les fans du jeu et passionnera les nouveaux joueurs qui découvriront un titre de toute beauté et à même de les entraîner dans une aventure très attachante. Après, comme tous les RPG, il ne faudra pas avoir peur de leveler pendant des heures pour faire de son équipe la plus forte, quitte à refaire plusieurs fois les mêmes choses. »
Suite des petits dessins du Miiverse (voir la première fournée), le réseau social des consoles Nintendo (d’abord lancé avec la Wii U, il est maintenant disponible pour la Nintendo 3DS).
14/05/2013 : je découvre la démo de Resident Evil Revelations sur le Gamepad Wii U.
16/05/2012 : Super Metroïd sort sur la console virtuelle de la Wii U !
17/05/2013 : (accompagné d’un screen du jeu) en plein Super Metroïd !
27/05/2013 : je craque pour Resident Evil Revelations !
1/06/2013 : je finis Kirby’s Adventure sur NES (console virtuelle)
Les grandes portes circulaires de Resident Evil Revelations mettent toujours autant de temps à s’ouvrir !
4/06/2013 : je (re)finis Super Mario World !
Super Metroïd : Samus fait de l’équilibre anti-gravitationnel !
Le coéquipier de Jill dans Resident Evil Revelations est un peu collant.
5-6 et 8/06/2013 : je finis Super Metroïd !
8/6/2013 : je finis d’une traite Super Ghouls’n Ghosts (CV) !
Du 29 juillet au 12 août 2013 : je découvre et finis Pikmin 3 !
14/08/2013 : je passe trois jours complets sur The Wonderful 101 pour le test complet sur PN ! (la place Animal Crossing sort sur Wii U)
17-18/08/2013 : je termine Resident Evil Revelations que j’avais laissé de côté.
19/08/2013 : sortie de EarthBound sur la Console Virtuelle. Je n’ai vraiment entrepris le titre que ces jours-ci.
14/09/2013 : je teste Disney Infinity !
20/09/20113 : sortie de Megaman X !
21/09/20113 : Mine de rien je n’avais jamais vraiment fini le tout premier Super Mario Bros !
The Legend of Zelda : The Wind Waker HD est sorti sur Wii U. Mais je n’ai pas le temps de refaire ce remake ! Ce sera juste un petit coucou !
24/09/2013 : Disney Infinity toujours !
9/10/2013 : Et puis finalement je finis les trois segments !
2-3/11/2013 : Je me replonge dans Super Castlevania IV !
3/11/2013 : Sortie de Wii Fit U en version d’essai mais la Wii Balance Board est morte !
7/11/2013 : Wii Sports Club dispo à l’essai !
14/11/2013 : mon test de The Legend of Zelda : A Link Between Worlds publié !
19/11/2013 : Mario & Sonic aux JO c’est pourri.
20/11/2013 : mon test de Super Mario 3D World publié !
23/11/2013 : gros podcast sur la Légende de Zelda sur Puissance-Nintendo !
10/12/2013 : Miiverse 3DS est disponible ! Je suis en plein Bravely Default !
(sans la capture d’écran c’est sûr c’est moins parlant ;-))
12/12/2013 : The Legend of Zelda : A Link to the Past débarque sur la CV !
15/12/2013 : je rebranche Animal Crossing pour profiter du village sous la neige et de la possibilité de poster des screens du jeu sur Miiverse !
Du 20 au 23 décembre 2013 : je m’accroche pour finir le terriblement long Bravely Default !
24/12/2013 : Joyeux Noël !
27/12/2013 : je suis bloqué dans Ecco The Dolphin (VC 3DS) ! (gros succès de ce dessin sur Miiverse !)
31/12/2013 : Hop ! Un petit Sonic en 3D relief pour le plaisir !
1/01/2014 :
On croise une baleine dans Ecco The Dolphin !
Une épreuve de luge dans Wii Fit U (on m’a prêté une Balance Board !)
3-5/01/2014 : je finis Super Mario Bros 3 sur NES (VC Wii U) !
À la prochaine !
Choisir une image pour illustrer Beyond Two Souls est difficile. En effet, on incarne Jodie enfant, ado, jeune adulte à des moments forts de sa vie. Jodie n’est pas une jeune fille normale : elle est accompagnée par Aiden, une entité qui la protège. Le cas de Jodie intéresse beaucoup de monde, les scientifiques et l’armée. Dur de vivre une vie normale avec ça.
Beyond Two Souls est une création de David Cage, déjà controversé du temps de Heavy Rain (2010 sur PlayStation 3) pour réaliser des jeux qui tendent plus vers la longue cinématique (plus ou moins) interactive. Beyond Two Souls pousse le principe de QTE minimalistes plus loin en réduisant les choix possibles et en choisissant de tout miser sur la réalisation et l’ambiance.
Et de ce point de vue là on est servi : l’histoire est prenante, la réalisation sublime. On suit l’intrigue en déplaçant son personnage dans un environnement balisé, en interagissant avec les personnages ou éléments du décors par de simples pressions du stick ou d’un bouton, lesquels proposent plusieurs possibilités de comportement (qui en changent au final pas grand chose). Seul la manipulation d’Aiden, entité flottante et agressive, permet d’aller un peu plus loin dans les environnements (et encore, il est rattaché à Jodie et ne peut pas trop s’éloigner).
J’ai été assez touché par le développement de l’histoire qui, s’il n’évite pas certains clichés, permet de développer des situations totalement différentes et surprenantes. Chaque chapitre (pèle-mèle) propose de comprendre les sentiments de la jeune fille, forcément tourmentée. Enfermement, crises, premières sorties, fuites, missions, errements, les propositions sont toujours fascinantes. Beyond Two Soul un jeu vidéo ? Oui bien sûr, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, chaque situation implique de faire soi-même des choix de comportement, qui à défaut de changer complètement la donne (sauf sur la fin où vos actions sont décisives), intrigue. Une belle expérience.
J’ai commencé l’année en faisant quelques jeux de fin 2012 comme Paper Mario : Sticker Star sur 3DS (offert par un camarade) ou encore Nintendo Land, mon premier jeu avec la Wii U acquise ce même mois suite à la fermeture de Games. Nintendo offre un jeu aux possesseurs de 3DS XL : ce sera Super Mario 3D Land pour moi !
– Super Mario 3D Land (3DS, 2011)
– Paper Mario : Sticker Star (3DS, 2012)
– Nintendo Land (Wii U, 2012)
Monsieur Nintendo est sympa et m’offre Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge pour célébrer ma Wii U. J’ai l’occasion de tester une preview de Castlevania Lords of Shadow - Mirror of Fate d’interviewer Dave Cox, le producteur de la série Lords of Shadow. Je teste quelques jeux de l’eShop 3DS comme Castlevania ou Pacman. Mais la première grosse sortie Wii U est surtout Monster Hunter 3 Ultimate !
– Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge (Wii U, 2013)
– Castlevania Lords of Shadow - Mirror of Fate (3DS, 2013)
– Castlevania (NES, 1988)
– Pac-Man (NES, 1993)
– Monster Hunter 3 Ultimate (Wii U, 2013)
Les gros jeux de l’année commencent à arriver fin mars avec Luigi’s Mansion 2 et Fire Emblem Awakening sur 3DS. On peut aussi parler du très bon portage de Resident Evil Revelations sur Wii U. La console virtuelle de la Wii U débarque avec notamment Super Mario World et Super Metroïd.
– Luigi’s Mansion 2 (3DS, 2013)
– Fire Emblem Awakening (3DS, 2013)
– Resident Evil Revelations (Wii U, 2013)
– Super Metroid (SNES, 1994)
Premier gros hit de l’année, Animal Crossing New Leaf débarque en juin sur 3DS (je l’ai un bon gros mois avant pour le test !). Pendant l’été je craque pour deux "petits" jeux de la Console Virtuelle de la 3DS : Shining Force : The Sword of Hajya et Defender of Oasis. Fin juillet, ça y est, mon jeu le plus attendu débarque : Pikmin 3 sort enfin sur Wii U !! L’excellent The Wonderful 101 sort dans la foulée, ce qui fait deux excellents jeux pour la Wii U coup sur coup ! Sur la CV débarque Earthbound, un RPG sorti en 1995 que j’attendais depuis de très nombreuses années puisqu’inédit en Europe.
– Animal Crossing New Leaf (3DS, 2013)
– Shining Force : The Sword of Hajya (GG, 1994)
– Defender of Oasis (GG, 1993)
– Pikmin 3 (Wii U)
– The Wonderful 101 (Wii U)
– Earthbound (SNES)
C’est la rentrée avec Disney Infinity, Rayman Legends et The Legend of Zelda : Wind Waker HD sur Wii U ! J’ai totalement accroché au premier, pas du tout au second. Quant au troisième, je ne l’ai même pas encore ouvert ! (Wind Waker c’était il y a pas si longtemps que ça après tout !). Sur Console Virtuelle, il y a eu aussi Megaman X, Megaman X 2 et Castlevania IV !
– Disney Infinity (Wii U)
– Rayman Legends (Wii U)
– The Legend of Zelda : Wind Waker HD (Wii U)
Grosse attente, Pokémon X & Y sort le 12 octobre dans le monde entier. Une relative déception ? Autre grosse attente, The Legend of Zelda : A Link between Worlds sort fin novembre, et là c’est carton plein ! Super Mario 3D World est super fun sur Wii U !
– Pokémon X & Y (3DS)
– The Legend of Zelda : A Link between Worlds (3DS)
– Super Mario 3D World (Wii U)
Un ami me prête sa PlayStation 3 et un autre ses jeux. Je peux donc enfin jouer à Journey et The Last of Us ! Je découvre Beyond Two Souls et m’essaye à Assassin’s Creed IV, Tomb Raider ou encore GTA V.
– Journey (PS3)
– The Last of Us (PS3)
– Beyond Two Souls (PS3)
Et on termine l’année avec Bravely Default sur 3DS tout ce mois de décembre ! Un RPG magnifique, peut-être un peu long (100 heures de jeu c’est pas rien à caser !) En voici mon test !
Mes jeux préférés cette année sont :
– Sur 3DS : Fire Emblem Awakening, Animal Crossing New Leaf, The Legend of Zelda : A Link between Worlds et Bravely Default
– Sur Wii U : Pikmin 3 et The Wonderful 101
– Sur PS3 : Journey, The Last of Us et Beyond Two Souls
Quelques uns des dessins de l’année !
Je viens de lire Hyrule Historia, l’encyclopédie traduite (par Florent Gorges) de la Légende de Zelda, initiée par Nintendo à l’occasion des 25 ans de la série (c’était il y a deux ans, et la traduction a mis tout ce temps, oui).
Le livre est en trois parties : un, la genèse de Skyward Sword (avec des artworks magnifiques). Deux, la timeline (discutée et discutable) de tous les épisodes. Trois, les travaux de recherche et artworks de tous les épisodes de la série. Le beau livre est préfacé par Shigeru Miyamoto qui raconte les origines de la saga et terminé par Eiji Aonuma (le réalisateur des épisodes depuis Majora’s Mask). On trouve aussi à la fin un manga sur Skyward Sword par le duo responsable des mangas basés sur les épisodes de la série depuis quelques années.
De la lecture de cet ouvrage me restent deux sentiments principaux : le plaisir de découvrir la patte graphique des différentes recherches sur les épisodes. C’est agréable de retrouver tous les designs créés sur les différents opus, mais surtout de voir les croquis des créations qui ont été nécessaires pour arriver aux design finaux.
Mais surtout, parcourant la timeline, que dans la Légende de Zelda, je me suis toujours à peu près foutu des histoires. Pour ces jeux, seul pour moi compte le gameplay. Ma détermination d’un bon ou d’un mauvais épisode de Zelda vient du fait que sa structure générale, son level design et ses idées étaient, ou pas, de qualité.
Seules exceptions notables : l’histoire poétique de Link’s Awakening, la structure générale et narrative de Ocarina of Time, l’ambiance phénoménale de Majora’s Mask, qui alliées à un gameplay extraordinaire en font des jeux d’excellence. L’histoire de A Link to the Past et même du récent A Link Beetween Worlds importe peu, tant la structure du jeu et ses énigmes sont intéressantes. A contrario, l’histoire et l’ambiance passent devant le plaisir de jouer dans Wind Waker ou Twilight Princess. Dernier cas enfin, Skyward Sword et ses character et level design fabuleux mais son rythme et son gameplay mauvais.
Merci donc au livre Hyrule Historia de mettre en avant les qualités et les défauts de cette saga de manière tellement évidente. Aonuma et Miyamoto le disent eux-même : ce qui motive la saga ce sont ses idées de gameplay plus qu’autre chose. Parfois les choix sont plus réussis au final que d’autres. Cela me ramène d’ailleurs à dire que oui, Beyond Two Souls (je dois faire une petite chronique de ce jeu PS3) est un superbe jeu vidéo, qui offre un gameplay qui est en total correspondance avec une histoire bien racontée.
Le prochain Zelda aura un bon design, à n’en pas douter. Utilisera le gamepad (mais jusqu’où ? des tests ont été fait avec le remake HD cette année de Wind Waker), et devra proposer des donjons et des mécaniques de qualité (espérons qu’ils s’inspirent des tous derniers épisodes, SS et ALBW, tout en revisitant leurs meilleurs itérations comme OoT ou MM).
Rappel des différents articles consacrés à Zelda sur ce site :
Les épisodes fondateurs :
Une variation dans la triforce :
Les espoirs
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