Dernier ajout : 28 mars.
C’est il y a dix ans, lors de sa sortie sur Nintendo DS, que j’ai découvert la série Phoenix Wright ! Depuis le temps qu j’en parle à Mlle S, nous nous lançons enfin dans ce jeu à texte que nous interprétons avec fougue !
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Il y a quelques jours nous étions conviés chez Nintendo pour découvrir leur toute nouvelle et première application mobile. Miitomo est un nouveau type de réseau social qui va vous permettre de partager plein d’anecdotes avec vos amis, créer des photos rigolotes et aussi gagner des points à échanger contre de vrais contenus ludiques.
Article publié sur Puissance-Nintendo
Miitomo, kézaco ?
Miitomo est une application exclusivement jouable sur smartphone ou tablette. Elle est compatible Androïd ou iOS (Windows Phone n’est pas prévu pour le moment) et pourra être téléchargée gratuitement. L’application est sortie le 17 mars au Japon et sa date de sortie dans nos contrées est encore inconnue, bien qu’imminente. Miitomo contient des micro-paiements pour acheter des "pièces", l’unité d’échange dans le jeu, mais ils sont discrets et vous pouvez largement vous en passer.
Miitomo est un réseau social qui va vous permettre de partager plein d’anecdotes avec vos amis utilisant eux-aussi l’application, et engager des conversations dont l’intérêt dépendra de vos réponses !
Les réponses sont privées entre amis. Il est néanmoins probable que l’un des amis de votre ami voit la conversation, décide d’y participer et même peut-être de vous demander en ami. Il est aussi possible de créer des questions totalement privées. Le "like" ou la réponse en images font bien sûr parti des possibilités d’interaction.
Votre Mii viendra de lui-même vous poser des questions qui peuvent aller de votre plat préféré à la musique que vous avez écoutée récemment. Vous pouvez choisir d’y répondre ou d’esquiver la question. Il est facile de voir si vos amis ont répondu aux même questions que vous, ou même de consulter celles auxquelles ils ont répondu, histoire de répondre à votre tour.
Les Mii ne sont pas fixes. Ils sont animés en fonction de leurs émotions (repérées de manière assez réussies en fonction des mots que vous avez composés) et se regardent les uns les autres quand ils sont au milieu d’une conversation.
L’ensemble, du bout des doigts sur votre smartphone ou tablette, se fait très facilement et on enchaîne les consultations de profil ou de pages avec grand plaisir. Il faut aussi dire que chaque interaction rapporte des Miitomo Coins, l’unité de valeur du jeu, et qu’ils vont grandement servir. L’addiction se crée.
Mii + Tomodachi
La première chose à faire avant de sombrer dans l’univers infernal des questions-réponses, c’est de créer votre Mii, cet avatar qui à la fois vous représente et sert d’interlocuteur avec l’application. Si vous n’avez jamais créé de Mii de votre vie, l’éditeur de profil bien connu des utilisateurs de consoles Nintendo vous aide à en concevoir un. Il est également possible de se prendre en photo et de modifier le résultat obtenu.
Ressortez les QR Code créés dans les chaînes Mii de vos consoles : ils sont lisibles par l’application. Préférez même le QR Code de votre Mii créé dans Tomodachi Life car il contient toutes les caractéristiques de personnalité et de voix que vous aviez développées. Si vous n’en disposez pas, vous découvrirez avec stupéfaction qu’il est possible de régler le comportement de votre avatar en établissant quelques caractéristiques comme entre autres sa vitesse de déplacement, sa vitesse ou sa façon de parler.
Votre Mii est créé dans Miitomo. Comme dans Tomodachi Life, il se trouve projeté dans une pièce de maison, son petit chez-lui.
L’image ci-dessus nous montre l’interface de Miitomo, avec toutes les chaînes et options disponibles. Les petits onglets en bas permettent de visualiser les notifications qui ne tarderont pas à arriver dès lors que vous vous serez fait des amis.
Se faire des amis
Pour se faire des amis, il est tout d’abord possible de se connecter en local avec un autre utilisateur de smartphone/tablette possédant l’application. C’est le moyen le plus sûr et le plus simple de vous lier avec quelqu’un que vous connaissez ou rencontrez en vrai.
Il est aussi tout à fait possible de lier son lier son application à d’autres réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter. Si vos amis vous suivent et utilisent l’application ils seront ajoutés en amis à Miitomo. Vous pouvez effectuer une recherche sur ces réseaux et voir les noms et photos de vos amis avant de les solliciter. A vous les conversations partagées sur Miitomo ! ne vous étonnez pas alors en allant consulter les profils Miitomo de vos amis de les voir en pleine discussion avec une autre personne, connue ou inconnue. Peut-être même parleront-ils de vous et de votre plat préféré dont vous venez de partager l’info ?
A vous de créer des situations rigolotes sur Miitomo !
Miifoto
Au même titre que vous pouvez échanger des conversations, vous pouvez aussi échanger des photos. Ces dernières sont créées dans la section Miifoto et pourront ensuite être incluses dans les conversations ou même sur les réseaux sociaux comme Line, Instagram, Facebook, Twitter, imessage ou encore par email.
Mettre son Mii en scène dans un décor proposé ou créé se révèle assez simple. Le multitouch des smartphones et tablettes autorise l’orientation de son avatar dans toutes les directions et sous tous les axes. Vous pouvez choisir le type d’animation du personnage parmi de nombreuses attitudes et modifier sa vitesse. L’expression de la tête est bien sûr customisable, et peut être même reconnue automatiquement en fonction des textes écrits. Des vignettes, tampons, items en tout genre, autres personnages viennent agrémenter la composition. Des photos peuvent bien sûr être utilisées. L’interface est très complète et nous lui prédisons un bel avenir sur les réseaux sociaux !
Le Miitomo Shop
Le Miitomo Shop propose un catalogue d’items en tout genre pour personnaliser l’application. Il s’agit principalement de costumes à faire porter à votre Mii. Vous gagnez déjà de nombreux costumes en répondant à des questions ou en utilisant l’application. Mais la boutique permet de tous les y trouver et de se les procurer au moyen des Miitomo Coins collectés au fur et à mesure de votre utilisation. C’est ici aussi que sont disponibles les micro-transactions : vous pouvez acheter avec de l’argent réel des stocks de Miitomo Coins à utiliser selon vos envies. C’est optionnel, assez discret, et il est tout à fait possible de profiter de l’application sans passer par la caisse. Les achats en ligne ne concernent à l’heure actuelle que ceux qui voudraient tout débloquer sans efforts.
Le Miitomo Shop comprend surtout un mode de jeu ludique au sens classique du terme : une sorte de Pachinko.
"Lâche-Mii" est une table de jeu dans laquelle vous lancez vos pions-avatar qui vont descendre et tomber au hasard sur des cases pouvant rapporter des items. Pour y jouer, il faut des Miitomo Coins ou des Tickets. A la clé, vous pouvez remporter des habits spéciaux ou des bonbons. Les bonbons vous permettent de voir les réponses aux questions masquées de contacts qui ne sont pas vos amis.
Quant aux tickets offrant des parties, c’est le seul endroit où vous pourrez les utiliser. On en gagne en atteignant certains buts dans l’application, comme "avoir tant d’amis" ou "répondre à tant de questions".
Au départ il n’y a qu’un seul tableau de Lâche-Mii. D’autres se débloquent au fur et à mesure de l’utilisation de l’application, pour un total de cinq-six tableaux. On imagine tout à fait que Nintendo puisse développer d’autres mini-jeux au sein du Miitomo Shop dans l’avenir.
Autres options de l’application
Vous pouvez consulter le profil de votre Mii pour découvrir son niveau de popularité ou de style. Utiliser l’application fait augmenter les niveaux de votre personnage et débloque du contenu au fur et à mesure. C’est aussi ici que l’on dispose d’astuces pour utiliser Miitomo.
La garde-robe est la cabine d’essayage de tous les habits et costumes que vous avez débloqués.
Les salutations sont des petites phrases personnalisables de votre personnage, comme les façons de saluer ou dire aurevoir.
La Boite à cadeau est l’endroit où vous recevez des bonus pour avoir utilisé l’application. Vous gagnez par exemple un chapeau pour avoir ajouté cinq amis.
Vous pouvez d’ailleurs voir les objectifs à atteindre dans les Missions Nintendo. C’est aussi là que vous pourrez voir les objectifs pour obtenir les fameuses Pièces Platinium, celles à même de vous donner accès à de vrais bonus téléchargeables comme des DLC, des réductions ou des jeux dématérialisés complets sur le compte Nintendo de votre console de jeu.
Nintendo a par d’ailleurs dévoilé une bande-annonce de lancement pour le jeu qui, on le rappelle, n’est pas encore sorti officiellement dans nos contrées.
Pour une application gratuite, Miitomo se présente bien : un passe-temps amusant et bon enfant à partager entre amis qui se révèle instinctif et addictif. On partage de l’info (et de l’intox !) aussi pour obtenir des points pour jouer et des médailles pour glaner du vrai contenu ludique. Une application bien étudiée que nous allons creuser pour en connaître toutes les coutures, en attendant les autres jeux mobiles de Nintendo !
Après Animal Crossing : Wild World, nous découvrons pour la première fois Animal Crossing : Let’s go to the City ! sur Wii !
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Pour ceux qui débuteraient la saga The Legend of Zelda par Twilight Princess, il est bon de revenir sur l’épisode fondateur de la série en 3D, le bien nommé Ocarina of Time.
Sorti en 1998 sur Nintendo 64, Ocarina of Time est en effet le premier jeu de la série en trois dimensions. Avant lui, deux épisodes sur NES, un sur Super Nintendo et un sur Game Boy ont posé les bases de la série en deux dimensions. Pour la Nintendo 64, Shigeru Miyamoto voit grand, et après avoir adapté Super Mario en 3D avec Super Mario 64 dès 1997, il s’occupe de sa deuxième série fétiche.
The Legend of Zelda : Ocarina of Time fut un des jeux les plus attendus par les joueurs à son époque. Le résultat dépassait toutes les attentes et le jeu est depuis entré dans la légende, à tel point que les épisodes suivants ont eu bien du mal à supporter la comparaison, inévitable.
C’est notamment le cas de Twilight Princess en 2006 pour lequel les développeurs tenaient à retrouver l’essence de Ocarina of Time. Un monde d’Hyrule plus sérieux, tout comme le Link voyageur du temps l’avait été.
RYoGA et Mlle S. retournent donc dans le temps pour (re)découvrir Ocarina of Time. Et force est de constater que Twilight Princess a réussi à laisser des traces, notamment dans la reprise de certaines séquences dont il ne faudrait pas oublier la paternité, ou encore le gameplay gyroscopique d’une version HD qui parait indispensable aujourdhui.
Nous vous laissons découvrir tout cela dans cette vidéo de Ocarina of Time via la version de la Console Virtuelle Wii U. Nous découvrons le début du jeu !
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En 2006 chez Nintendo on ne croyait pas à la Haute Définition. Résultat, on y voyait tout flou. En 2016, on a depuis longtemps jeté nos écrans cathodiques. Après Zelda : the Wind Waker HD, Nintendo poursuit son opération recyclage des meilleurs jeux Zelda. Découvrez à quelle sauce vous allez être mangé...
Test publié sur Puissance-Nintendo
Le retour d’un titre acclamé
L’E3 2004 reste dans le cœur de nombreux joueurs comme l’un des meilleurs moments de l’histoire de Nintendo. Et cela n’est du qu’à un seul titre, présenté en toute fin de conférence par un Reggie Fils-Aimé cabotin devenu sérieux et un Miyamoto triomphant. Le nouveau The Legend of Zelda est ce titre. La plaine d’Hyrule rougeoyante au coucher du soleil dévoile des hordes de goblins, et un fier cavalier brandit son épée. Des images épiques qui ont marqué les esprits et qui sont restées attachées à l’expérience du jeu qui allait devenir Twilight Princess.
Prévu pour sortir fin 2005 sur Gamecube, le jeu ne sera disponible qu’un an plus tard, au terme d’une attente insoutenable. Fin 2006, Twilight Princess est un titre de lancement de la nouvelle console de Nintendo, la Wii. Une version en 16/9 et un report justifié par l’utilisation de mouvements gyroscopiques pour la manette télécommande qui permet de donner des coups d’épée. La capacité de pointage de la manette sert aussi pour viser (à l’arc par exemple) à l’écran. La version Gamecube, contrôlable au pad et permettant - elle - la gestion de la caméra, sort une semaine après la version Wii, histoire de tenir les promesses initiales.
Le titre est acclamé dans la presse, même si la réalisation technique pure accuse déjà le coup face à la concurrence, passée à la HD. Trois ans après Wind Waker et son look cartoon, les joueurs découvrent ce nouvel épisode de la légende qui se veut plus adulte et encore plus sombre qu’un Majora’s Mask déjà bien loti. Mais la référence à dépasser reste Ocarina of Time, l’épisode "parfait" dans le cœur de nombreux joueurs. Expérience majestueuse s’il en est, Twilight Princess est alors majoritairement perçu comme un "best-of" des épisodes de Zelda, allant chercher le meilleur de chacun de ses prédécesseurs, empruntant des références à la culture populaire vidéoludique ou cinématographique, quitte à y perdre un peu son âme. Si pour beaucoup il ne déloge pas les autres épisodes, il est aussi le premier Zelda de nombreux joueurs qui le gardent bien au chaud dans leur cœur. Une ressortie dix ans après touche indéniablement tous ces joueurs.
Link, la mère Michel et le berger
Twilight Princess prend le temps de nous présenter son nouveau héros, le jeune berger d’un village perdu dans une montagne d’inspiration helvétique. Link à dos d’Epona s’occupe des chèvres, discute avec les habitants de sa bourgade et s’occupe de résoudre leurs soucis. Ce que l’on peut considérer comme un long prologue nous permet de maîtriser le personnage sous toutes ses coutures. Il s’équipe d’une épée puis d’un bouclier. Son objectif : apporter l’épée royale au château d’Hyrule. Mais sa mission va être interrompue par des goblins qui vont changer son destin. La région a été contaminée par les ténèbres qui étend son pouvoir sur Hyrule. Forcé d’entrer dans ces zones maléfiques, Link voit son apparence changer. Il doit faire équipe avec un mystérieux personnage qui va le guider dans ce monde transformé.
Le rythme du jeu est particulier et, même s’il reprend la trame d’Ocarina of Time dans ses grandes trames, tranche avec ce que l’on a déjà connu. Dans A Link to the Past, le monde des ténèbres succédait au monde de la lumière à mi-parcours. Ici les frontières sont très rapidement troublées et il va falloir alterner les passages d’une version du monde à l’autre pour progresser.
Loup y es-tu, m’entends-tu ?
Le gameplay bien connu d’un Link à pied ou à cheval vient ainsi s’alterner avec la transformation en loup. Sous cette forme, les humains ne vous voient pas. Ce n’est pas le cas des animaux qui peuvent alors vous parler. Un concept bien exploité au début qui ne perdure pas vraiment par la suite. Link Loup peut courir et attaquer. Il peut surtout activer ses sens pour dévoiler des objets enfouis dans le sol ou suivre des pistes odorantes. Allié à Midona (personnage bien plus intéressant que Navi la simple fée ou Fey l’insupportable bavarde), ils peuvent attaquer plusieurs monstres en même temps en déclenchant un pouvoir dévastateur.
Le but de Link sous sa forme canine est de restaurer la lumière dans les régions sous le joug des ténèbres. Il part alors en quête des majestueux esprits de lumière et doit, pour restaurer leur pouvoir, collecter des perles de lumière. C’était une étape un peu fastidieuse des versions originales ; elle a été simplifiée avec la récolte de douze perles au lieu de seize. Douze perles pas forcément toujours faciles à trouver malgré leurs indications sur la carte... quand on ne pense pas à regarder partout (merci le Lac Hylia).
Le gameplay de la version 2016 réajusté
Les perles de lumières un exemple parmi d’autres pour montrer la volonté de Nintendo de réajuster l’expérience de gameplay de cette remastérisation. Simplifier certaines quêtes plus enquiquinantes qu’autre chose. Plus loin, la quête de Giovanni qui nous voyait parcourir chaque recoin d’Hyrule jusqu’à l’écœurement a été simplifiée en offrant à Link une lampe spectrale qui fait quasiment office de GPS. Vous souvenez-vous de l’idiote et totalement inutile description des rubis qui revenait dès que l’on relançait sa sauvegarde ? Elle a été bien heureusement enlevée. De ces coffres à rubis dont le contenu était gâché quand notre bourse était pleine ? Ils resteront fermés jusqu’à ce que votre capacité de stockage soit disponible.
Passé un certain stade du jeu, les transformations en loup et en humain sont légions. Dans les anciennes versions, il fallait toujours passer par Midona et sa phrase interrogative fatigante pour procéder au changement. Ici une simple touche sur l’écran du Gamepad suffit. On aurait (peut-être) aimé que l’amiibo Link Loup serve à cet effet, mais il n’en est rien. Même si nous n’avons pas encore testé la figurine, nous savons qu’elle sert à charger plus rapidement une sauvegarde de jeu dès le lancement de la console. Elle ouvre également l’accès au donjon spécial. Quant aux données stockées réutilisables dans le prochain Zelda sur Wii U, il est bien trop tôt pour en parler. Connaissant Nintendo et les fonctionnalités amiibo, le gadget ne devrait pas être d’un intérêt affolant.
Rappelons que les amiibo Link et Link cartoon rempliront votre carquois une fois par jour. L’amiibo Zelda, votre jauge de cœur (éventuellement utile en situation critique, ce qui est quand même assez rare). L’amiibo Ganondorf augmente les dommages causés par les ennemis par deux : un malus pour ceux qui voudraient justement corser les choses. Le mode héroïque disponible d’entrée de jeu est un moyen plus radical d’augmenter la difficulté avec la disparition des petits cœurs de régénération.
Gamepad ou Pad Pro
Mais évidement, manettes en main, c’est le Gamepad qui propose une expérience de jeu différente. L’écran du Gamepad affiche la carte ou l’inventaire, avec la possibilité de sélectionner les armes et de les assigner à tel ou tel bouton. La combinaison d’armes est possible, à l’image des flèches explosives qui vous seront bien utiles pour dégager les routes de leurs rochers. Le Controller Pro se passe bien sûr d’écran et doit tout gérer avec la croix directionnelle.
Surtout, le Gamepad permet de viser au gyroscope. Lance-pierre, boomerang, arc, grappin, toutes les armes de visée deviennent plus intuitives. Après avoir appuyé sur le bouton de l’arme en question, sans quitter les yeux de l’écran qui est passé en vue subjective, le réticule s’affiche. Le joueur lève alors plus ou moins haut le Gamepad pour diriger la cible et tirer. Selon l’arme l’opération est plus ou moins rapide : au lance-pierre, vous pouvez être amené à chercher des cibles autour de vous, ce qui peut s’avérer un brin fastidieux. Avec l’arc au contraire, il suffit d’un bref réajustement de la cible pour pouvoir tirer promptement : c’est un délice. La qualité de l’image en Haute Définition de cette version permet d’ailleurs de voir les cibles de loin, ce qui est plus qu’appréciable.
Nous avons rebranché Ocarina of Time sur Wii U, et quelle n’a pas été notre surprise de lever le gamepad au moment de passer en vue subjective pour tirer ! En vain puisque le gameplay s’ajuste uniquement avec les sticks... Cet apport sur TP HD est vraiment bienvenu puisque rapidement instinctif.
J’en reste Baba
La Haute Définition, parlons-en. Les versions originales tournaient sur un support en fin de vie. En résultait une désagréable sensation de flou général qui tournait à la bouillie dès lors que l’on passait dans le monde du Crépuscule, caractérisé par son effet de blur. Ici tout est d’une netteté incroyable en plein jour, et l’on peut clairement voir de loin. On se surprend parfois à s’arrêter pour contempler les décors de certaines bâtisses ou les motifs de certains donjons. Que l’on ne s’y méprenne pas toutefois : les décors sont restés les mêmes et avec eux leurs textures parfois limites. C’est notamment flagrant sur les parois extérieures des montagnes d’Hyrule).
On retrouve avec plaisir des personnages que l’on avait oublié malgré l’originalité de leurs designs. Qui se souvient de la femme esseulée à tête afro du Lac Hylia ou encore de la gouvernante exubérante de la Citadelle d’Hyrule ? Globalement, ce passage à la HD nous fait entièrement redécouvrir les environnements, que l’on avait pu difficilement apprécier à l’époque à tel point c’était flou.
Un jeu épique
Terminons enfin en rappelant que l’aventure sera longue et passionnante. En dehors de la quête principale, vous pourrez arpenter Hyrule pour découvrir ses secrets : mini-jeux en tous genre, pierres d’appel pour débloquer des bottes secrètes, insectes, poissons et tampons d’Hyrule à collectionner, sans compter les fragments de cœurs. De quoi se perdre un certain temps dans un univers gigantesque qui n’a pour seul défaut que de concentrer ses habitants en un nombre de points réduits.
Les moments d’anthologie se succèdent au cours de la première partie du jeu. Très cinématographiques, ils impliquent le joueur émotionnellement mais n’oublient jamais le gameplay. La suite du jeu n’est peut-être pas autant à la hauteur d’un point de vue narratif mais enchaîne les donjons au meilleur de leur forme. Le bestiaire est renouvelé de belle manière et les armes magiques nous surprennent souvent.
Depuis 2006, peu de jeux Nintendo ont eu autant d’ambition. Twilight Princess fait partie de ces rares jeux à avoir développé un univers gigantesque au service d’émotions variées et de mécanismes brillants. Ce n’est peut-être pas la maestria de Ocarina of Time ou tout autre volet cher à votre cœur, mais il ne faut pas pour autant minimiser son statut de Zelda culte. Si dix ans après le portage peut paraître opportun, il est en tout cas bénéfique de le revoir en Haute Définition. On espèrerait presque ne pas avoir à attendre 2021 pour retrouver Skyward Sword HD !
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