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La saga Phantasy Star tient une place importante dans mon cœur de gamer, et j’ai finalement bouclé les quatre épisodes RPG sur Master System et Megadrive en une petite décennie.
L’horrible jaquette européenne à gauche. La japonaise à droite.
Phantasy Star IV est l’épisode qui chez moi a eu le parcours le plus accidenté puisque je l’ai à chaque fois commencé et abandonné, que ce soit sur la cartouche d’origine sur Megadrive ou bien la version Virtual Console Wii. Je l’ai recommencé sur Switch fin 2018 dans la compilation SEGA Megadrive Classics, et c’est en y jouant quelques fois par an que j’en suis finalement venu à bout.
Tout comme ses prédécesseurs, Phantasy Star IV propose une vue de haut de ses personnages-bâton, que ce soit dans les intérieurs/extérieurs ou sur la carte du monde.
Les combats sont également présentés exactement de la même façon. Différence cette fois : il est possible de programmer plusieurs séries d’attaques de nos personnages pour les alterner selon l’envie. J’avoue avoir peu utilisé cette fonctionnalité, n’étant pas un grand stratège. Mais au moins, cela permet d’envoyer des attaques de base plus rapidement.
La grand nouveauté de cette épisode c’est la représentation des cinématiques. Dans les précédents épisodes, il y avait de temps en temps une jolie image fixe pour illustrer un moment fort de l’aventure. Dans Phantasy Star IV, il y a de très nombreuses cinématiques, et des images fixes se superposent pour présenter les personnages, leurs émotions ou leurs actions.
Le jeu est ainsi beaucoup plus narratif, et par conséquent linéaire, puisque l’histoire est un véritable fil conducteur difficile à éviter. Il est même possible de savoir à tout moment quelle est la marche à suivre en lisant une ligne de dialogue à activer dans les menus. On est loin des errances absolues que nous imposaient les deux précédents épisodes sur Megadrive, qui étaient particulièrement arides de ce point de vue. Mais bizarrement, de cette errance est née chez moi un sentiment d’aventure absolue que je n’ai pas retrouvée ici.
Comme tout bon Phantasy Star, le jeu alterne des environnements en milieux naturels et robotiques, tout comme la cohabitation d’humains, de cyborgs et d’extra-terrestres. J’apprécie particulièrement le moment dans l’aventure où nos héros partent en vaisseau spatial pour découvrir d’autres planètes. Les véhicules pour évoluer sur la carte du monde sont également de la partie.
L’histoire ne manque pas de temps forts, avec ses personnages attachants. C’est aussi l’épisode final, qui réussi à réunir tous les fans en faisant de nombreuses références aux précédents épisodes, liant la saga de manière efficace et même émouvante.
Maintenant que j’ai fini la quadrilogie RPG, que faire ? La saga avait enchaîné en l’an 2000 avec le mmo-rpg Phantasy Star Online. Et Phantasy Star Online 2 sorti en 2012 au Japon a du mal à débarquer sur notre territoire. Une version Switch japonaise version "Cloud" est sortie en 2018.
Phantasy Star - Phantasy Star II - Phantasy Star III - Phantasy Star Online