Dernier ajout : 15 décembre.
Saga depuis longtemps ancrée sur consoles Nintendo, Castlevania a fait la joie des possesseurs de DS au travers de plusieurs épisodes réussis. Ce premier volet 3DS reprend l’univers de Lords of Shadow, reboot de la série que l’on a pu voir sur consoles de salon. Ce "miroir du destin" semble être le chaînon manquant entre la fin de LoS et un prochain second épisode (peut-être sur Wii U ? On peut rêver !)
Preview publiée sur Puissance-Nintendo
La succession des Belmont
Après une introduction en cell-shading au design plus que douteux où l’on nous conte l’enfance de Trevor, le fils du très illustre Gabriel Belmont, nous voilà à incarner le rejeton cinquante-sept plus tard dans une nouvelle aventure à la recherche de son père.
Le début du jeu nous plonge tout de suite dans l’ambiance avec notre personnage à l’approche d’une tour gardée par une créature gigantesque. Cette séquence fera office de tutoriel sans oublier de nous en mettre plein la vue. En effet, dès le début on peut voir que la réalisation du moteur graphique 3D est excellente. Même si l’on se déplace sur un plan 2D, des mouvements de caméra viennent régulièrement se focaliser sur les situations et les ennemis. Les cinématiques, fréquentes et spectaculaires, reprennent le moteur du jeu. La 3D relief est une des plus belles si ce n’est la plus belle de la console avec une gestion mûrement réfléchie des différents plans et de la proéminence des objets et ennemis. Effet garanti.
Le garant du plateformer
Pour les déplacements, si B est le bouton de saut, avancer avec L permet de faire une roulade. Pour les actions, X et Y permettent d’attaquer avec le fouet selon différentes portées. Lorsqu’un ennemi est K.O. il revêt une couleur argentée qui signifie qu’il est possible de l’achever en appuyant sur R. Pour changer d’arme il suffit de les sélectionner avec la croix.
Trévor pousse des caisses, grimpe les corniches, escalade des cordes tendues, saute d’une paroi à une autre, nage ou ouvre des coffres. En somme, tout ce qui fait un bon jeu de plateformes classique. A cela il convient de citer plein d’ajouts directement empruntés aux jeux d’action 3D sur console de salon, comme les QTE (Quick Time Events), ou les combats à base de combos, attaques parées et contre-attaques effrénées.
Avec des niveaux qui augmentent au gré des points d’expérience acquis, votre personnage acquiert de nouvelles compétences de combat et autres combos. Il est toujours agréable de sentir son personnage monter en puissance, n’est-il pas ?
Le petit côté Metroïd habituel à la saga depuis quelques épisodes portables est de retour. Certaines salles visitées ne seront pas accessibles tout de suite. Il vous faudra revenir lorsque vous aurez trouvé une arme ou un pouvoir à même de débloquer la situation. C’est le cas du grappin qui va vous permettre d’aller chercher des prises en hauteur ou de descendre certaines pentes en rappel.
D’autre part Trevor va apprendre des sorts magiques confiés par des esprits : le premier servira de bouclier, le second attaque quand on est occupé à actionner un mécanisme. On active ces esprits par une simple pression sur l’écran tactile, ou en utilisant la croix directionnelle.
Toute la difficulté en question
Une carte des lieux s’affiche sur l’écran tactile. Une flèche rouge vous indique systématiquement dans quelle pièce ou quelle zone vous rendre. Des points d’interrogation indiquent où se trouvent des trésors.
La difficulté en mode normal ne semble pas excessive. Lorsque l’on meurt, on ne reprend jamais bien loin. Pendant les combats contre les boss, on reprend toujours à la dernière étape de l’affrontement, ce qui mâche grandement le travail.
Le premier acte dure deux bonnes heures et nous entraîne dans une petite dizaine de lieux. La durée de vie totale annoncée par le producteur David Cox est de 16 heures. Est-ce que ce seront 16 heures passionnantes ? Nous verrons bien.
Entre classique et modernité, ce nouvel opus conserve la richesse des épisodes précédents et s’octroie de plus la superbe réalisation de la dernière version 3D en date. Un mélange intéressant dont on attend de voir le challenge sur la longueur pour confirmer l’intérêt.
PN Cast n°7 : Wii U Direct : alors, heureux ?
Après le Nintendo Direct de mercredi, nous vous donnons nos impressions.
Il ne vous reste plus qu’à écouter !
Mercredi, Satoru Iwata a présenté les projets de Nintendo pour la Wii U. Il parlé hardware puis a montré quelques vidéos et images des jeux en cours de développement. Depuis quelques années Nintendo ne parle pas de ses jeux en cours de réalisation, préférant concentrer l’attention sur chacune de ses sorties qu’il dévoile au compte-goutte. Mais la concurrence à venir se faisant féroce, il était plus que nécessaire de montrer ce à quoi les joueurs peuvent rêver pour l’avenir...
Voyons ça en vidéo :
Tous les jeux présentés sur Wii U :
– Resident Evil Revelations - Unveiled Edition
– The Legend of Zelda : Wind Waker HD
– Yoshi’s Land
– The Wonderfull 101
– Bayonetta 2
– Wii Party U
– Shin-Megami Tensei X Fire Emblem
– "X" de Monolith Software
Je n’ai pas parlé des annonces des nouveaux Mario 3D, Mariokart et Smash Bros vu qu’on a rien vu du tout. Bon visionnage !
Succès colossal au Japon où chaque épisode se vend par wagons, la série Monster Hunter s’était finalement exportée sur consoles Nintendo en Europe début 2010 avec l’épisode Wii exclusif, Monster Hunter 3. Adepte du portage, Capcom avait offert aux japonais une version 3DS fin 2011 (qui avait participé au décollage de la machine là-bas) puis récemment une version améliorée pour le lancement de la Wii U. En Europe ces deux versions n’étaient pas encore disponibles, Capcom et Nintendo prévoyant un lancement simultané des deux portages le 22 mars prochain.
Preview du jeu publiée sur Puissance-Nintendo.
Monster Hunter c’est quoi ?
Pour ceux qui ne sauraient pas encore en quoi consiste la série, Monster Hunter est un jeu de chasse au dinosaure fonctionnant par missions. Elles sont toutes reliées par une histoire principale, en l’occurrence ici la menace d’une créature gigantesque qui pèse sur l’avenir d’un petit village côtier. En bon "hunter", vous voilà engagé pour traquer les monstres qui se présentent.
Paré avec votre équipement, vous voilà lancé dans une traque à la poursuite et à la lutte avec une créature cinq fois plus haute que vous qui n’hésitera pas à venir vous attaquer par surprise ou à fuir une fois acculée. Vous avez en moyenne une cinquantaine de minutes pour vous en défaire, et cela ne sera pas de trop ! Il faut compter aussi avec trois mises k.o. maximum, sous peine de voir la mission échouer. Les environnements regorgent de matières premières à récupérer pour faire des potions en tout genre, et de matériaux à échanger pour forger de nouvelles armes.
La Monster Hunter touch
Connue pour sa notion de stress à gérer pendant les combats, la série Monster Hunter a d’autres particularités. Chacune des ères de jeu se décomposent en petites zones dans lesquelles vous allez devoir faire des allers et venues pour trouver et poursuivre votre proie. Chaque passage à une zone différente occasionne un temps de chargement dont la longueur étonnera le gamer non averti.
Faudra-t-il résoudre ces temps de chargement lors d’une prochaine version ? D’un côté c’est une des pattes de la série et on pourrait croire que le jeu ne serait pas le même sans. D’autre part, quand on voit que la saga Resident Evil a depuis longtemps résolu ses problèmes de temps de chargement de portes qui s’ouvrent, on peut se demander légitimement s’il n’est pas temps d’optimiser ce point... Surtout quand en plein combat on change de zone sans le vouloir. Il n’empêche que cela reste bien pratique quand il s’agit de fuir et de relâcher ses nerfs quelques instants.
Autre particularité qui fâche : le gameplay arme en mains. Face à un monstre, impossible de le locker pour optimiser chacun de ses coups. Ce qui parait inconcevable aujourd’hui reste pourtant un des charmes de la série : chaque coup porté doit être anticipé selon le déplacement du monstre. On est pas dans un beat’em all. Une demande qui semble pourtant avoir été entendue par le staff de développement à l’occasion de la version Wii U.
La version Wii U
Monster Hunter 3 Ultimate sur Wii U n’est ni plus ni moins que le portage de Monster Hunter 3 sorti précédemment sur Wii, la HD et quelques armes et monstres en plus. Sans oublier l’utilisation du gamepad. L’écran affiche la carte, l’inventaire et une grosse croix directionnelle virtuelle à presser pour bouger la caméra. Cette dernière possibilité étant assez peu ergonomique, autant dire qu’on se contentera du stick analogique droit de la manette. C’est donc l’inventaire qui reste l’ajout majeur du gamepad : en deux pressions de doigts (une de trop peut-être) on a par exemple accès à une potion sans avoir à faire défiler tous les objets dans le système habituel affiché sur l’écran.
Pour ce qui est de l’auto-lock cité précédemment, il en décevra certains. En effet, il ne permet de locker un monstre que le temps de recentrer la caméra dessus (en appuyant donc à nouveau sur une touche). Il ne s’agit en aucun cas de locker un ennemi en permanence. Nous ne sommes définitivement pas dans un Zelda.
La version preview à laquelle nous avons pu nous essayer nous a permis d’affronter de nouvelles créatures propres aux deux versions portages. Confronté à des monstres aux comportements différents (l’espèce de lapin-garou Lagombi), ou interagissant sur l’environnement (le Brachydios qui crée des geysers de poison et malmène les plus petits dinosaures autour de lui), il vous faudra toujours observer avec attention leurs faits et gestes. Véritables points d’orgue des différentes missions d’exploration, les combats sont souvent titanesques et nous sommes ravis que de nouvelles créatures viennent rejoindre les rangs.
Nous savons que le tchat vocal sera disponible, de même que le tchat écrit, par le biais du gamepad ou d’un clavier USB classique.
La version 3DS
Nous avons pu tester la version portable lors de quelques missions en collaboration. Si le contenu est strictement le même que la version Wii U, il est deux choses qui sautent rapidement aux yeux. Tout d’abord, version portable oblige, la résolution graphique perd beaucoup, même comparée à la version Wii. Si ce point peut être pardonné du fait de sa fonction nomade, le gameplay pose plus de problème. En effet, en l’absence de deuxième stick pour contrôler la caméra, il faudra passer par la croix directionnelle virtuelle apparaissant sur l’écran tactile. Et là, non, désolé, c’est impossible. Impossible de jouer dans le feu de l’action avec la main droite à la fois sur les boutons et cette fichue croix.
C’est pour cette raison que le Circle Pad Pro est indispensable pour jouer à cette version, l’accessoire était d’ailleurs sorti au Japon en bundle avec le jeu. Chez nous, s’il est disponible depuis un an sur le modèle standard de 3DS, comment diable vont faire les possesseurs de 3DS XL ? En effet à ce jour le Circle Pad Pro XL n’a pas encore été annoncé pour l’Europe. Aurons-nous une surprise ces prochaines semaines ? C’est dans l’intérêt du jeu, tout simplement injouable pour quiconque possède le dernier modèle de 3DS...
Le Cross-Playing
Raison principale du report de plus d’un an de la version 3DS (car sinon on aurait très bien pu l’avoir avant Noël), la sortie conjointe permettra de jouer indifféremment en solo ou en multi sur les deux versions. De un à trois joueurs 3DS pourront en effet rejoindre la partie d’un joueur Wii U par le biais du wi-fi local à l’occasion d’une partie Monster Hunter entre amis ou de parties en ligne.
Les échanges de données d’une partie pourront être transférées et continuées sur l’autre version indifféremment. Il faudra évidemment posséder les deux versions, cartouche et CD. La perspective de continuer sa partie salon sur sa portable lors de nos déplacements est donc possible. Voilà en tout cas une manière de réunir les joueurs pour l’ouverture de la chasse.
Conclusion
En attendant Monster Hunter 4 sur 3DS (vraisemblablement pour 2014 pour nous), voilà deux portages opportuns qui permettront peut-être à ceux qui ne connaissent pas la série de s’y mettre selon leur support. Ils découvriront un style de jeu exigeant mais réellement passionnant. La présence de démos disponibles sur les eshops correspondants le 21 février prochain sera une bonne occasion pour chacun de se faire une idée.
Lire le test complet.
Dans la foulée de la vidéo des jeux de l’année 2012, voici une petite émission qui résume les sorties majeures à venir cette année sur consoles Nintendo. Par rapport à la vidéo précédente il y a deux évolutions majeures que je vous laisse découvrir ! Merci pour vos retours !
Jeux cités (avec liens vers les articles rédigés) :
– Luigi’s Mansion 2 (3DS)
– Castlevania Lords of Shadow - Mirror of fate (3DS)
– Fire Emblem Awakening (3DS)
– Monster Hunter 3 Ultimate (Wii U & 3DS)
– Rayman Legends (Wii U)
– Pikmin 3 (Wii U)
– Animal Crossing : New Leaf (3DS)
– Pokémon X & Y (3DS)
– Bravely Default (3DS)
– Bayonetta 2 (Wii U)
– Monster Hunter 4 (3DS)
– Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge (Wii U)
Depuis quelques semaines un fringuant duo est apparu dans les colonnes de Puissance-Nintendo avec un nouveau format d’émission, le PN Cast ! Menée tambour-battant par Dimitri et Krayo, cette émission radiophonique hebdomadaire revient sur l’actualité de Nintendo.
La cinquième revenait sur l’annonce de Pokémon X & Y sur 3DS.
Dans le genre "nouveau portage de jeu HD déjà sorti il y a quelques mois sur les consoles concurrentes", je veux le bon beat’em all Ninja Gaiden 3 et son héros Ryu Hayabusa ! Est-ce une bonne pioche ? Le test vous dit tout !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Ninja Gaiden : L’essence du beat’em all
En bon beat’em all, Ninja Gaiden 3 va vous faire rencontrer une multitude d’ennemis à occire. Si dans un premier temps on rencontre surtout des ninjas, l’évolution que prend le jeu va progressivement vous faire affronter des créatures de différentes natures. Comme dans chaque niveau vous ne croisez que peu de types d’ennemis différents, autant dire que la lassitude risque de rapidement vous guetter.
A part quelques rares objets bonus cachés, on ne fait qu’avancer, avec impossibilité de revenir en arrière une fois certains checkpoints passés. Pour pallier cet "effet couloir", les parcours offrent des situations variées. On troque par exemple quelques instants son katana et ses shurikens pour faire du tir à l’arc sur des cibles mouvantes, on emprunte des véhicules comme poste de tir et on évite des situations dangereuses à grand renfort de QTE.
Un gameplay bien rodé
Ninja Gaiden 3 se joue au gamepad. Le stick gauche vous permet de déplacer le ninja, le stick droit la caméra. X ou Y permettent d’attaquer, B de sauter et A de lancer des shurikens. Quant aux gâchettes, si ZR et ZL permettent de parer, R recentre la caméra et L permet de faire une esquive par glissade. Vous utiliserez beaucoup cette dernière.
En plus de rebonds le longs des murs étroits, le Ninja grimpe les façades en y accrochant ses armes. Les gâchettes L et R servent alors à planter successivement ses petits poings armés dans le crépis. La caméra se place sous le ninja et nous donne à voir au-dessus de lui. Il faudra justement éviter des attaques ou projectiles qui viennent de là-haut. Ces séquences, pas particulièrement fun, reviennent souvent tout au long du jeu. Ryu Hayabusa semble particulièrement apprécier la varappe. Étonnant quand on sait qu’il est tout à fait capable de faire des sauts gigantesques. Les cinématiques le prouvent.
En actionnant X et A en même temps, le ninja lance un sort dévastateur (à choisir parmi plusieurs éléments) qui au passage restaure votre barre de vie. Il est du coup à utiliser au moment opportun car non, les ennemis ne vous permettent pas de récupérer de la vie une fois tués ! Les salves d’ennemis sont nombreuses et vous obligent à combattre longtemps sans pouvoir vous régénérer. Ce n’est qu’une fois la zone nettoyée que vous verrez votre barre de vie restaurée. De temps en temps un faucon apparaît : il est temps de sauvegarder ou d’obtenir un pouvoir spécial.
Sur le gamepad une pression sur l’icône "sens ninja" permet de savoir dans quelle direction se joue la suite de l’aventure. Cela se révèle très pratique tant les décors chargés sont parfois peu lisibles.
Chaque ennemi tué rapporte des points d’expérience dits de "karma" qui seront dépensés dans un tableau de compétences à débloquer au fur et à mesure. Sur le gamepad sont affichés les combos que vous pouvez réaliser. Les figures réalisées par le ninja, attaques, contre-attaques, sont nombreuses et spectaculaires au corps à corps, en plus d’être particulièrement violentes. Le sang gicle à flots. Les cris et les insultes grossières fusent. Les ennemis se font démembrer, mais c’est bien connu : l’art du ninja est de dépasser toute souffrance physique. Même avec un bras en moins ils continueront à vous attaquer, comme si de rien n’était ! Certains sont de vrais kamikazes et n’hésitent pas à servir de bombe humaine. D’autres vous surprendront en réalisant quelques combos dont vous ne les auriez pas cru capables.
Plusieurs niveaux de difficulté
Dès le début du jeu, vous pouvez choisir votre niveau de difficulté. Le mode normal est, disons le clairement, vraiment difficile et correspondrait au mode hard de n’importe quel autre jeu. Ne parlons pas du mode difficile qui s’adresse aux véritables ninjas (ou à ceux qui auront déjà fini le jeu et débloqué les compétences de niveau plus élevées afin de faire une nouvelle partie).
Le cas du mode facile, le mode "héros", porte à discussion. En effet dans ce mode, le héros que vous êtes alors ne peut pas mourir, avec une barre de vie qui n’atteint jamais zéro. Une sorte de mode invincible que les puristes éviteront d’activer. Et pourtant, il vous sera proposé à chaque gameover de modifier le mode de difficulté.
L’univers de Ninja Gaiden
On vous a parlé de l’histoire ? Sérieusement, qui cela intéresse t-il ? Il s’agit d’un beat’em all où vous aller trucider des tonnes d’ennemis génériques. Tout au plus vous dirai-je que notre ninja rempile pour sauver des gens, se sauver lui-même et finalement sauver le monde entier, affrontant par la même occasion des ennemis en costumes cabotins qui se prennent pour le centre du monde. Rajoutons à cela toute la panoplie d’acolytes qui vous trahiront à la première occasion et sans raison véritable à part apporter un ressort dramatique temporaire et inutile, et nous conclurons en disant que l’histoire de Ninja Gaiden 3 est un navet intergalactique comme on en fait plus. Ou trop souvent.
On ne s’étonnera donc pas de voyager d’un pays à un autre sans aucune raison valable sinon celles d’un scénario écrit sur le coin d’une table et desservie par des dialogues convenus au possible. Jungle, métropole, laboratoire d’expériences, Japon médiéval, le dépaysement est garanti. Le jeu multiplie les séquences références à d’autres titres du jeu-vidéo, ce qui donne parfois l’impression d’assister à un best-of des meilleurs moments vidéoludiques, l’originalité et la surprise en moins. Un peu de Prince of Persia Sand of time pour quelques parcours acrobatiques, un soupçon de Shadow of Colossus pour un boss, Bayonetta, Castlevania ou Metal Gear Solid pour l’ambiance (pour les plus flagrantes) et de nombreuses autres citations de films dont on vous laisse la surprise et qui ne manquent pas d’amuser.
Quelques déceptions majeures
Une déception vient peut-être du fait que l’on ne peut à aucun moment détruire des décors, ce qui laisse les environnements sans véritables intéractions. Les parcours se résument ainsi à des couloirs qui heureusement varient dans leurs architectures. Tout est fait pour le spectacle, à défaut d’apporter un gameplay original. On enchaîne les combats plus que de raison. La lobotomie (ou l’extase, au choix) n’est pas loin.
Ninja Gaiden ne manque pas de variété et de séquences à la réalisation ambitieuse. Malheureusement la réalisation ne suit pas toujours et notamment quand il s’agit de QTE (Quick Time Event). Si la précision nécessaire pour leur réussite dépend du niveau de difficulté en cours, force est de constater que ces actions ne sont pas toujours très claires. On se retrouve souvent dans des situations où la marche à suivre n’est pas indiquée et où la logique ne suffit pas pour s’en sortir. Autant dire que cela est véritablement frustrant.
Au cours de son parcours, Ryu Hayabusa va subir les effets d’une malédiction. En plein niveau il se voit projeté dans une dimension parallèle où il doit affronter une nouvelle salve d’ennemis. Ce genre de séquence assez pesante tant ludiquement que dans sa réalisation cauchemardesque revient bien trop souvent au cours du jeu, occasionnant très rapidement un rejet de la part du joueur ("oh non encore le bad trip !.."). Ce beat’em all est par nature déjà assez bourrin, et voilà une solution facile pour rallonger la durée de vie et surtout booster considérablement le gain de points de karma à peu de frais.
Les ajouts de cette version Wii U
Sans revenir sur le confort des informations indiquées avec le Gamepad, qu’apporte cette version Wii U par rapport aux versions PS3 et XBox 360 ? Les développeurs avouent avoir sorti le jeu trop tôt, d’où les problèmes techniques et le manque de contenu à l’époque. À part certains défauts de réalisation, tout cela est réparé dans cette version. On a le choix entre plusieurs armes aux styles différents et d’autres personnages prendront part à l’aventure. Un autre va même être disponible en téléchargement gratuit. Ceux qui voudront savoir à quel point se réjouir n’auront qu’à se spoiler en regardant les news portant sur le jeu !
Enfin les options du jeu permettent de débloquer au fur et à mesure de la progression du jeu quelques modes supplémentaires, comme les défis aux points ou au temps pour chaque niveau, ou encore les "Contrées ténébreuses". Ce mode permet de jouer des épreuves avec un deuxième joueur en ligne. Un mode "combat de clans" permet d’affronter en ligne jusqu’à huit joueurs en même temps pour des mises à mort à foison. Dans tous ces mode il est possible de personnaliser tout son équipement et son apparence. C’est le moment de chercher à débloquer tous les items !
Premier jeu ambitieux du genre sur Wii U, Ninja Gaiden 3 surprendra certains joueurs peu habitués aux jeux HD, satisfera les autres à condition de ne pas être trop exigeant. Il pourrait en effet ne pas avoir sa chance auprès des joueurs élevés aux blockbusters sortis ailleurs. Bon jeu avec quelques défauts chagrin, il permet incontestablement de passer de bons moments. Nous vous le recommandons !
Pour la deuxième année consécutive, je vous propose une émission spéciale rétrospective sur les jeux qui, pour diverses raisons, m’ont marqué cette année. Des jeux sortis cette année ou bien avant d’ailleurs. The Game is not over !
Jeux cités (avec liens vers les articles rédigés) :
– The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D (3DS, 2011)
– Kid Icarus Uprising (3DS, 2012)
– Resident Evil Revelations (3DS, 2012)
– Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance (3DS, 2012)
– Theatrhythm Final Fantasy (3DS, 2012)
– New Super Mario Bros. 2 (3DS, 2012)
– Disney Epic Mickey : Power of Illusion (3DS, 2012)
– Pandora’s Tower (Wii, 2012)
– The Last Story (Wii, 2012)
– Poképark 2 : Le monde des vœux (Wii, 2012)
– Pokémon Noir & Blanc 2 (DS, 2012)
– Megaman X 2 (VC, 1994)
– Phantasy Star (SMS, 1988)
– Shining Force 2 (MD, 1995)
Quand j’étais ado j’adorais faire des tops de mes jeux préférés. C’est un hobby idiot que j’ai conservé aujourd’hui et il m’arrive de le faire de temps à autre. Aujourd’hui la passion est ranimée via un article de Nintendo Power qui établit une liste des 285 meilleurs jeux Nintendo.
La dernière fois que je l’ai fait ici c’était peu de temps après la sortie de la Wii, début 2007. Twilight Princess (Wii/GC) se plaçait dans ce top 50 composé uniquement de jeux Nintendo. Cinq ans après allons-nous retrouver ces jeux ? Quels nouveau titres rentrent dans le club très fermé de l’élite ? (ils sont en gras) (et entre parenthèses le classement précédent)
01 - The Legend of Zelda : Ocarina of Time (04)
Mon autre Zelda préféré prend la tête du classement. La réédition du jeu sur 3DS et le fait que je l’ai encore terminé y est sûrement pour quelque chose !
02 - The Legend of Zelda : A link to the past (01)
J’ai refait A Link to the past cette année, ou l’année dernière. Même après toutes ces années je le connais par cœur !
03 - The Legend of Zelda : Link’s Awakening (=)
04 - Super Mario World (09)
Super Mario World, que je refais régulièrement sur différents supports, damne le pion à Super Mario Bros.
05 - Super Mario Bros. (2)
06 - Pokémon Bleu/Vert Feuille et Rouge (24)
L’épisode fondateur de la série grimpe à fond les ballons ! Pourquoi ? D’une part parce qu’année après année, chaque nouveau volet de Pokémon continue de rythmer ma vie (et mes nuits). Mais aussi parce que j’ai récemment repris ce premier épisode, en l’occurrence le volet "jaune", et que je me suis rendu compte à quel point dès le départ tout était là et formait une alchimie parfaite.
07 - Tetris (15)
Autre alchimie, celle de Tetris, qui ne cesse de faire ses preuves. On sent que les fondamentaux gagnent du galon dans ce classement.
08 - Super Smash Bros 64 (5)
Les combats Ness contre Pikachu se font rares. Mais il n’y a pas de raison !
09 - Super Mario Kart (6)
Autre jeu multi-joueurs qui ne veut pas se se laisser emporter par les ans, qu’importe les déclinaisons, Super Mario Kart est toujours là. Il est sorti depuis sur Console Virtuelle.
10 - Super Mario Galaxy (E)
Première entrée dans le classement depuis la dernière fois ! Grosse grosse impression que m’a fait Mario Galaxy lors de sa sortie fin 2007. Il rejoint les hautes sphères !
11 - Secret of Mana (13)
12 - Chrono Trigger (E)
Entrée directe de Chrono Trigger en douzième place, suite à ma découverte du jeu via l’adaptation DS sortie début 2009. Juste derrière Secret of Mana quand même.
13 - Donkey Kong Country (12)
14 - Super Mario Land 2 : The 6 Golden Coins (=)
15 - Starwing (10)
16 - Super Mario World 2 : Yoshi’s Island (=)
17 - Sim City (18)
Il est toujours aussi bon de relancer une petite partie du Sim City avec le Docteur Wright !
18 - Super Mario 64 (11)
Mario Galaxy éprouve un peu Mario 64. Mais je suis sûr que si je rebranche ce dernier la sensation de liberté propre à cet épisode n’a pas vieilli d’un poil !
19 - Metroid Prime (7)
Même chose pour Metroïd Prime, dont la formule a été maintes fois reprises depuis dix ans.
20 - Super Metroid (26)
L’écart entre les deux opus préférés des joueurs se resserre. Il s’était creusé car à l’époque j’étais encore sous le choc de Prime. Il ne faut pas oublier l’excellence de cet épisode Super Nintendo. Et un certain Other M est venu depuis nous le rappeler.
21 - The Legend of Zelda : Majora’s Mask (17)
Majora’s Mask n’attend plus aujourd’hui qu’un remake sur 3DS !
22 - Xenoblade Chronicles (E)
Un an après sa sortie Xenoblade dispose encore d’un énorme capital sympathie !
23 - Skies of Arcadia (E)
En 2007 je n’avais pas encore fini le légendaire Skies or Arcadia...
24 - Street Fighter II (47)
Aucune raison de laisser SF2 dans la fin du classement, il remonte fièrement.
25 - Super Castlevania IV (19)
26 - Mega Man X (20)
Cette année j’ai donc redécouvert le Megaman X2. Il est tout aussi bon !
27 - Demon’s Crest (E)
Autre jeu de Capcom, Demon’s Crest est sorti à la fin de vie de la Super Nintendo et je l’avais raté. J’ai pu mettre la main dessus en 2009 et apprécier sa magnificence !
28 - The Last Story (E)
Mon jeu de l’année 2012 se fraye une bonne voie dans ce classement !
29 - Beyond Good And Evil (22)
30 - Aladdin (33)
L’épisode mésestimé d’Aladdin me ravit toujours autant !
31 - Animal Crossing Wild World (37)
Il m’arrive de le rebrancher pour arracher des herbes pendant des heures. Il est certain que la version 3DS sonnera la fin des folles heures sur cette version.
32 - Muramasa (E)
Un beat’em all/aventure de toute beauté. Une belle entrée !
33 - Super Tiny Toons : Buster Bust Lose (29)
34 - The Legend of Zelda : Twilight Princess (23)
35 - The Legend of Zelda : the Wind Waker (40)
Un Zelda monte, un autre descend. Pour se retrouver côte à côte.
36 - Pikmin (44)
37 - Luigi’s Mansion (43)
38 - Pandora’s Tower (E)
Le coup de cœur de 2012 vient se loger en bonne place.
39 - Metroïd Other M (E)
Samus revient en forme dans une aventure pleine de surprises !
40 - Metroïd 2 (E)
Redécouvert dans la foulée de Other M, ce Metroïd est une pierre angulaire de la saga.
41 - Monster Hunter 3 (E)
MH3 doit sa place à d’excellentes parties en ligne. La chasse au poulet est ouverte !
42 - Earthworm Jim (30)
43 - Resident Evil Rebirth (25)
44 - Super Mario Land 3 : Wario Land (50)
45 - Donkey Kong Country 2 (E)
Le second épisode n’était pas dans le top précédent. Erreur réparée !
46 - Resident Evil 4 (08)
Grosse chute pour le mastodonte RE4. A ne pas imputer à la qualité même du jeu mais plutôt à son aura !
47 - Mario Kart 64 (27)
48 - Goldeneye (28)
49 - Super Bomberman (=)
50 - Phoenix Wright (E)
Phoenix devait quand même figurer dans le top !
Sortent donc du Top 50 (mais restent aux portes de ce dernier !) :
Eternal Darkness (21), Mega Man 2 (31), Super Mario All-Stars (32), Magical Quest starring Mickey Mouse (34), Conker Bad fur Day (35), Phantasy Star Online Episode I & II (36), Metroid Fusion, (38) Lylat Wars (39), Pokémon Rubis and Saphir (41), Mario Tennis (42), Super Princess Peach (45), Secret of Evermore (46), Super Star Wars (48)
La rédaction de ce top m’a entraîné une tendinite du bras droit !!!
Voir le top 50 suivant (2018)
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