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Test publié sur Puissance-Nintendo
Une légende
L’histoire de ce premier épisode est très simple : vous êtes Simon Belmont et vous voilà parti à l’assaut du château du Comte Dracula. On peut alors découvrir les environnements magnifiques pour l’époque (quoique parfois un peu chargés) et écouter les sublimes musiques composées par Kinuyo Yamashia, qui feront la légende. Armé de son fouet, plus puissant selon les objets ramassés, Simon détruit les morts-vivants et autres chiens zombies qui se lancent contre lui.
Les petits cœurs que laissent les ennemis derrière eux ne sont pas là pour régénérer votre barre de vie mais sont des unités indispensables pour utiliser les armes spéciales. Fioles de magie, croix boomerang, couteaux ou autres montres à même d’arrêter le temps seront en effet à collecter dans les réceptacles que sont les chandeliers disposés en masse dans chaque niveau. Avant chacun d’entre eux, une carte sur laquelle se déplace Simon permet de voir concrètement son évolution dans les ailes du château.
Un Castlevania pour les pros
Tout guilleret, vous partez donc à la chasse au comte. Vous passez le premier niveau, après avoir battu une chauve-souris géante qui ne laisse pas indifférent, ne serait-ce que pour la musique qui accompagne le bestiau. Deuxième niveau, les choses se corsent. Les ennemis sont disposés partout, volent dans tous les sens selon des trajectoires diverses, et ne se gênent pas pour vous toucher alors que vous êtes en plein saut au dessus du vide. Simon étant du genre émotif, il va sursauter de plusieurs mètres en arrière à chaque heurt. Coton quand chaque saut est millimétré pour ne pas tomber dans les crevasses !
Ce sera la première difficulté d’un parcours qui en sera truffé. En bon plateformer diabolique qu’il est, Castlevania va enchaîner les séquences vicieuses et impitoyables qui vont vous faire hurler d’injustice et envie de jeter la console par la fenêtre. Une seule solution : réessayer, encore et encore. Jusqu’à mémoriser l’emplacement de chaque ennemi, comprendre comment ils se déplacent, et ce jusque dans leurs variations, mais aussi gérer la physique de votre personnage et surveiller sa barre de vie, qui descend comme neige au soleil.
Bref, faire cœur avec cette œuvre du diable et en connaître les secrets. Car oui il y a des items pour régénérer sa barre de vie : ce sont les gigots qui sont... cachés dans des murs (oui Dracula a des mœurs bizarres). Si les boss peuvent être vaincus à force de sueur et d’acharnement, ils ont souvent une technique à découvrir pour faciliter (un peu) les choses.
L’aide de la Console Virtuelle (version 3DS de 2013)
Si vous ne vous accrochez pas vous ne verrez alors pas plus loin que les premiers niveaux du jeu. C’est d’ailleurs ce que je faisais alors que je relançais la cartouche originale du jeu sur NES. Aujourd’hui, n’écoutant que mon courage je décidais, pour vous chers lecteurs, de finir une bonne fois pour toute le jeu. C’est aussi grâce à la fonction de sauvegarde de la Console Virtuelle qu’une telle chose a été possible, il faut bien l’avouer. En effet, en plus de sauvegarder sa position une fois le jeu quitté, la CV permet aussi, comme pour tous les autres jeux de ce support, de sauvegarder un point défini de son choix.
Il est évident que cette opportunité n’est pas à négliger pour Castlevania. Me voilà donc à faire des sauvegardes régulièrement, dès qu’une portion du niveau semble franchie dans les meilleures conditions, afin de pouvoir reprendre en cas de game over fatidique. C’est on ne peut plus pratique, surtout quand vous sauvegardez juste avant un boss que vous allez refaire une cinquantaine de fois.
C’est ainsi que j’ai pu finir le jeu, avec une grande fierté !
Hardcore comparé à ce qui se fait aujourd’hui, ce premier Castlevania séduira les curieux (qui se casseront les dents au bout de quelques minutes de jeu) comme les joueurs en quête d’un challenge à leur niveau. Il reste toujours une valeur sûre du jeu de plateformes 2D, et un pan de l’histoire à connaître.
A lire : la saga Castlevania !