Dernier ajout : 16 janvier.
Retrouvez sur PN mon test du jeu culte Pac-Man, disponible sur NES via la Console Virtuelle de la 3DS !
Test publié sur Puissance-Nintendo
Une légende
L’histoire de ce premier épisode est très simple : vous êtes Simon Belmont et vous voilà parti à l’assaut du château du Comte Dracula. On peut alors découvrir les environnements magnifiques pour l’époque (quoique parfois un peu chargés) et écouter les sublimes musiques composées par Kinuyo Yamashia, qui feront la légende. Armé de son fouet, plus puissant selon les objets ramassés, Simon détruit les morts-vivants et autres chiens zombies qui se lancent contre lui.
Les petits cœurs que laissent les ennemis derrière eux ne sont pas là pour régénérer votre barre de vie mais sont des unités indispensables pour utiliser les armes spéciales. Fioles de magie, croix boomerang, couteaux ou autres montres à même d’arrêter le temps seront en effet à collecter dans les réceptacles que sont les chandeliers disposés en masse dans chaque niveau. Avant chacun d’entre eux, une carte sur laquelle se déplace Simon permet de voir concrètement son évolution dans les ailes du château.
Un Castlevania pour les pros
Tout guilleret, vous partez donc à la chasse au comte. Vous passez le premier niveau, après avoir battu une chauve-souris géante qui ne laisse pas indifférent, ne serait-ce que pour la musique qui accompagne le bestiau. Deuxième niveau, les choses se corsent. Les ennemis sont disposés partout, volent dans tous les sens selon des trajectoires diverses, et ne se gênent pas pour vous toucher alors que vous êtes en plein saut au dessus du vide. Simon étant du genre émotif, il va sursauter de plusieurs mètres en arrière à chaque heurt. Coton quand chaque saut est millimétré pour ne pas tomber dans les crevasses !
Ce sera la première difficulté d’un parcours qui en sera truffé. En bon plateformer diabolique qu’il est, Castlevania va enchaîner les séquences vicieuses et impitoyables qui vont vous faire hurler d’injustice et envie de jeter la console par la fenêtre. Une seule solution : réessayer, encore et encore. Jusqu’à mémoriser l’emplacement de chaque ennemi, comprendre comment ils se déplacent, et ce jusque dans leurs variations, mais aussi gérer la physique de votre personnage et surveiller sa barre de vie, qui descend comme neige au soleil.
Bref, faire cœur avec cette œuvre du diable et en connaître les secrets. Car oui il y a des items pour régénérer sa barre de vie : ce sont les gigots qui sont... cachés dans des murs (oui Dracula a des mœurs bizarres). Si les boss peuvent être vaincus à force de sueur et d’acharnement, ils ont souvent une technique à découvrir pour faciliter (un peu) les choses.
L’aide de la Console Virtuelle (version 3DS de 2013)
Si vous ne vous accrochez pas vous ne verrez alors pas plus loin que les premiers niveaux du jeu. C’est d’ailleurs ce que je faisais alors que je relançais la cartouche originale du jeu sur NES. Aujourd’hui, n’écoutant que mon courage je décidais, pour vous chers lecteurs, de finir une bonne fois pour toute le jeu. C’est aussi grâce à la fonction de sauvegarde de la Console Virtuelle qu’une telle chose a été possible, il faut bien l’avouer. En effet, en plus de sauvegarder sa position une fois le jeu quitté, la CV permet aussi, comme pour tous les autres jeux de ce support, de sauvegarder un point défini de son choix.
Il est évident que cette opportunité n’est pas à négliger pour Castlevania. Me voilà donc à faire des sauvegardes régulièrement, dès qu’une portion du niveau semble franchie dans les meilleures conditions, afin de pouvoir reprendre en cas de game over fatidique. C’est on ne peut plus pratique, surtout quand vous sauvegardez juste avant un boss que vous allez refaire une cinquantaine de fois.
C’est ainsi que j’ai pu finir le jeu, avec une grande fierté !
Hardcore comparé à ce qui se fait aujourd’hui, ce premier Castlevania séduira les curieux (qui se casseront les dents au bout de quelques minutes de jeu) comme les joueurs en quête d’un challenge à leur niveau. Il reste toujours une valeur sûre du jeu de plateformes 2D, et un pan de l’histoire à connaître.
A lire : la saga Castlevania !
Souvent, les jeux vidéo qui me marquent aujourd’hui sont ceux qui ont des univers enchanteurs, une bande-son mémorable. Je me souviendrai ainsi longtemps de Secret of Mana, Panzer Dragoon, Skies of Arcadia, Shemnue, Ico, Shadow of the Colossus, Okami, Muramasa ou encore Xenoblade.
En 2012 trois jeux ont répondu à cet appel.
The Last Story (Wii)
Thème musical : The Flying One
Pandora’s Tower (Wii)
Thème musical : Entrance Hall Theme
Et puis finalement Journey (PS3), auquel je n’ai pas pu encore pleinement jouer, mais qui rejoint aisément ce trio de tête grâce à son concept et son ambiance magnifique. J’ai hâte de le faire en entier.
Les musiques sont très importantes pour faire un bon jeu, et celles de Journey trascendent l’expérience. Le compositeur de Journey vient de mettre ses composition en ligne. A savourer sans modération !
Vivement que 2013 nous révèle de futures petites perles !
J’ai eu la joie de participer au 10e PN Cast, en compagnie de Krayo et Jumpman, au sujet du Nintendo Direct du 14 février dernier consacré à la 3DS !
Retrouvez le PN Cast n°10 ici !
Et si vous en voulez encore, voilà le PN Cast 11 !
J’ai eu le plaisir d’interviewer (en anglais !) Monsieur Dave Cox, le producteur chez Konami de la saga Lords of Shadow. L’interview portait principalement sur l’épisode 3DS à sortir le 8 mars prochain chez nous, Mirror of Fate, dont j’ai récemment fait la preview .
Voir l’interview en ligne sur PN !
PS : c’est le dessin que j’ai fait devant lui et que je lui ai offert. Il l’a immédiatement posté sur son Twitter !
One amazing French journalist created this for us today - Awesome twitpic.com/c1n2s9
— Dave Cox (@CastlevaniaLOS) February 7, 2013
Alors que la Wii U est sortie, la valse des jeux les plus plébiscités par les joueurs recommence. Chacun rêve de voir un nouvel épisode de sa saga préférée laissée à l’abandon. Non, elle ne peut pas mourir ! Mais attention, ressusciter les morts ne fait pas toujours bon ménage !...
C’est une vidéo que j’ai réalisée suite au PN Cast n°9 dont le débat auquel j’ai participé porte sur le même thème.
Les licences majeures présentées :
– Starfox
– F-Zero
– Wave Race
– 1080° Snowboarding
– Earthbound
– Demon’s Crest
– Ice Climber
et quelques autres...
Et comme il n’avait nulle part où aller, voici 1080° Snowboarding sur Nintendo 64 en vidéo !
Alors que la Wii U a pris le relai depuis quelques semaines, la Wii sombre peu à peu dans les méandres de l’oubli. Cette période de purgatoire n’est peut-être pas la meilleure pour parler de la console, mais qu’importe, revenons sur les jeux qui ont marqué la console qui a su re-propulser Nintendo au sommet des ventes.
En effet, après deux générations de succès avec la NES et la Super NES, puis deux générations mitigées (la Nintendo 64 et la Gamecube se sont bien vendues mais mal en comparaison des succès de la Playstation 1 et 2), il était temps que Nintendo réagisse en sortant un concept fort qui puisse rallier les masses. Ce projet c’est la Wii, une console au nom rigolo voir ridicule et pas forcément puissante mais qui propose une nouvelle façon de jouer. La wiimote, sorte de télécommande, servira de manette, pour le meilleur et pour le pire...
Un lancement wiigolo
Pour son lancement le 8 décembre 2006 en Europe, la plus grosse surprise et attente n’est autre que Zelda : Twilight Princess, un jeu originellement développé pour le Gamecube et qui devait sortir en 2005. Conscient de tenir là le blockbuster imparable, Nintendo a repoussé et transféré le jeu sur Wii pour permettre au joueur de vaguement manipuler l’épée de Link (devenu droitier pour le coup). Le jeu sort aussi sur Gamecube une semaine plus tard, histoire de ne pas (totalement) fâcher les joueurs.
Le jeu qui aura bien sûr propulsé la Wii dans les hautes sphères, c’est Wii Sports, et notamment le jeu de tennis qui aura profité d’un très bon bouche à oreille et alimenté quelques soirées entre amis ! L’autre jeu à succès du lancement n’est autre que Wii Play, tout simplement parce que cette compile de mini-jeux très moyens était vendue avec une wiimote à moindre prix. Efficace ! Le Casual gaming est en marche ! Autre opportuniste, Ubisoft, qui signe Red Steel, un jeu qui utilise pleinement le combo wiimote-nunchuck. Assez réussi, il souffre d’un manque de finitions et de bugs assez honteux. Dernier jeu mémorable du lancement : Rayman contre les lapins crétins, assemblage foldingue de mini-jeux sans queue ni tête qui trouvera son public... qui en redemandera quelques temps ! Début janvier sort WarioWare : Smooth Moves et ses mini-jeux débiles (mais qui exploitent bien la wiimote, eux), confirmant l’image grand-public de la Wii. On passe quand même de bons moments avec ce lancement.
2007, l’inquiétude
Les joueurs sortent de leur gueule de bois et attendent les "vrais jeux". Ils doivent se contenter dans un premier temps du léger mais néanmoins sympathique jeu de course à la wiimote Excite Trucks, du délicat Sonic and the Secret Rings ou encore du assez excellent Dragon Ball Tenkaichi 2. Mario Strikers Charged Football sort en mai et propose du jeu en ligne. Resident Evil 4 : Wii Edition vient combler le manque de jeu consistant.
Les joueurs s’impatientent, et sur les forums vidéoludiques (le nouveau "café du commerce") on se demande déjà si la Wii n’est pas qu’un gros pétard mouillé... On se calme et on boit frais à Saint-Tropez ! Chaque début de vie de machine est suivi de quelques mois difficiles, il suffit donc de prendre son mal en patience.
De fait il faudra attendre la fin de l’été pour que la Wii fasse sa rentrée. Super Paper Mario (un autre exilé de la Gamecube) débarque fin septembre. Le premier gros Blockbuster de la Wii sort fin octobre : il s’agit de Metroïd Prime 3 : Corruption. Petite surprise que Endless Ocean, un jeu d’exploration sous-marine réellement dépaysant !
Et puis le voilà enfin, le beau, le grand Super Mario Galaxy qui vient mettre tout le monde d’accord en cette fin d’année 2007 !
Plus discrets, Pokémon Battle Revolution, une honte de contenu mais qui propose du jeu en ligne, ou encore Resident Evil : The Umbrella Chronicles et Link’s Crossbow Training qui s’utilisent avec le Wii Zapper, un simple bout de plastique où loger la wiimote pour en faire un bazooka. Mario Party 8 rate un peu son entrée. Mario et Sonic aux Jeux olympiques avait fait le buzz quelques mois auparavant et s’assure de bonnes ventes en fin d’année.
Mais le jeu que tout le monde attend, Smash Bros Brawl, prend du retard, et les news incessantes sur le jeu et son contenu dévoilé semaines après semaines finissent d’user les nerfs des joueurs. Sa sortie n’est alors toujours pas confirmée.
2008, la déception
Capcom tente la sortie d’une création originale qui utilise les fonctionnalités de la wiimote. Zack & Wiki : Le Trésor de Barbaros est un point ’n click évolué aux très nombreuses énigmes. Le jeu obtient un succès critique mais absolument pas commercial (il m’a personnellement ennuyé, même si je suis fan d’énigmes retors). SEGA quant à lui ressort son ancienne mascotte de la Saturn dans un nouveau jeu Nights : Journey of Dreams. Techniquement à la ramasse, il se parcourt avec un plaisir certain si l’on est pas allergique à son design particulier et ingrat. Battalion Wars 2 tente une percée. Les fans de la série sont contents de retrouver un nouvel épisode avec Fire Emblem : Radian Dawn sur Wii !
Un jeu tente de bouleverser les choses : No More Heroes se présente comme un jeu à part (et il l’est) mais reste un titre globalement mal fichu et manquant d’ambition technique (à défaut d’artistique). La Wii se marginalise. Il est donc temps pour Nintendo de sortir sa carte maîtresse : alors qu’on ne l’attendait pas de sitôt, Mario Kart Wii déboule pour sauver la console du gouffre vidéoludique : les bécanes sont de la partie et le mode en ligne particulièrement réussi. Le jeu va permettre à la Wii de se vendre par camions pendant de nombreuses années (sortant même en pack deux ans après !). L’autre joker de Nintendo est encore plus inattendu : Wii Fit et son pèse personne (la Wii Balance Board) crée la surprise et élargit d’autant la cible de Nintendo : tout le monde prend alors la Wii pour faire... du fitness ! D’abord dubitatif, je me suis finalement laissé séduire par le programme, que j’ai pour ma part pratiqué pendant une bonne année !
Le WiiWare, service de jeux originaux dématérialisés, est lancé le 20 mai 2008 en Europe avec 6 jeux. Il ne décollera jamais vraiment.
Okami sort sur Wii. Smash Bros Brawl sort enfin fin juin. Un peu trop générique le jeu déçoit. Nintendo a mis beaucoup trop de temps à sortir ce jeu. On se tourne alors vers l’avenir pour se demander de quoi il sera fait. Malheureusement le manque de visibilité sur la suite est total. On se demande sérieusement ce que fait Nintendo. La conférence de l’E3 est alors totalement pitoyable : présentation du Wii Motion Plus, de Wii Music, Warioland : the Shake Dimension, Animal Crossing et Disaster : day of crisis comme jeux de fin d’année... Pas de nouvelles du prochain Zelda. La Wii ne fait plus illusion. Nintendo tente de rassurer les joueurs avec une conférence qui présente ses jeux pour 2009 mais rien n’est particulièrement emballant.
Et pourtant la Wii se vend par camions. Plus besoin de sortir la grosse artillerie, et tant pis si l’image en prend un coup chez les gamers : la Wii se vend sans gros jeux. Les éditeurs tiers tentent de se faire une place au soleil, mais c’est souvent la déconvenue !
2009, le désert
Comme Eledees, De Blob ou Dewy’s Aventure avant eux, les créations originales comme MadWorld ou Little King’s Story se cassent les dents. Même Nintendo n’arrive plus à caser ses vieilles licences comme Punch-Out !! ou Another Code : R - Les Portes de la Mémoire. Au milieu de cet océan de vide je trouve mon bonheur avec One Piece Unlimited Cruise qui se voit décliner en deux épisodes entre juin et août. C’est Wii Sports Resort qui en bon party game sera la vente du moment, à grand renfort de Wii Motion Plus, la version définitive de la Wiimote.
Nintendo reprend alors les rênes à l’E3 avec ce qu’il sait faire de mieux : du Wii machin et du Mario ! Le premier artwork du prochain Zelda est montré. Les jeux de la fin d’année seront dominés par le mastodonte New Super Mario Bros Wii, une version un peu facile de l’opus DS mais si amusante à plusieurs joueurs ! Wi Fit Plus sera là pour rentabiliser la Balance Board. EA tente un Dead Space Extraction qui floppe. Namco Bandai sort Tales of Symphonia : Dawn of the New World, une pseudo suite à l’opus Gamecube. Les fermiers rempilent avec Harvest Moon L’arbre de la sérénité.
A Boy and his Blob, reboot d’un ancien jeu de la fin des années 80, offre de superbes graphismes et une animation digne d’un dessin-animé. Malheureusement ce jeu de plateformes/réflexion ne sort pas des frontières anglaises.
Mais le jeu qui retient alors mon attention n’est autre que Muramasa : the Demon Blade, un beat’em all en 2D de toute beauté. Allez hop, jeu de l’année (avec One Piece) !
2010, le réveil de la bête
Début 2010 Nintendo révèle un planning pour l’année enfin prometteur. Il commence avec la sortie en février de Final Fantasy Crystal Chronicles : The Crystal Bearers, un jeu Square Enix présenté depuis l’annonce de la Wii quatre ans plus tôt ! Au final le jeu n’est pas exempt de défauts mais reste une aventure passionnante et loufoque sur Wii. Endless Ocean 2 : Aventuriers des Fonds Marins vient prolonger le plaisir du premier épisode. Silent Hill : Shattered Memories vient nous glacer d’effroi. Le sensible Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon offre une petite aventure techniquement obsolète mais artistiquement riche.
Fin Mars Red Steel 2 tente de se racheter auprès des joueurs en soignant sa réalisation et en devenant l’un des rares jeux à utiliser pleinement le Wiimotion Plus. Mais c’est surtout le colossal Monster Hunter 3 qui vient rejoindre les rangs des meilleurs titres de la Wii en offrant une aventure gigantesque et un mode en ligne exemplaire. Travis Touchdown revient plus déjanté que jamais dans l’excellent No More Heroes 2 !
On se s’arrête plus et on peut savourer le très bon Sin & Punishment 2 : Successor of the Skies. On a alors tellement à faire que Super Mario Galaxy 2 arrive presque au mauvais moment ! A la rentrée Metroïd Other M finit de nous achever totalement de bonheur ! Mais c’est loin d’être fini puisque Epic Mickey, Sonic Colours et Goldeneye 007 assoient une année véritablement réconfortante ! Pour parachever le tout Donkey Kong Country Returns sort pour Noël.
2011, le début de la fin !
On sent que toutes les cartouches sont passées et que Nintendo se concentre maintenant sur la 3DS qui sort en mars, et sur le successeur de la Wii, le "Projet Café".
Kirby au fil de l’aventure est une petite perle magnifique qui débarque au début de l’année. Grosse grosse sortie en été que celle de Xenoblade Chronicles, un superbe JRPG qui marque durablement la console et lui redonne ses lettres de noblesse auprès des joueurs, toutes consoles confondues. Wii Party vient combler la case casual annuelle. Kirby’s Adventure, un deuxième Kirby, sort en fin d’année. Mais l’événement de l’année c’est bien sûr la sortie de The Legend of Zelda : Skyward Sword, un jeu que l’on aura finalement attendu tout au long de la vie de la console. Il sort donc bien tard, trop tard serait-on tenté de dire : il utilise les fonctionnalités du Wii Motion Plus mais non sans heurts. Disons-le clairement : c’est une déception.
2012, la fin en beauté
C’était une promesse, The Last Story sortirait sur Wii. Il a fallu l’attendre jusque 2012 mais le voilà, et quel bonheur ! Un JRPG flamboyant qui sent bon les aventures d’antan ! Passons sur un Mario Party 9 qui n’a plus grand chose à dire. Sourions plutôt à ce Poképark 2 : le Monde des Rêves, un jeu charmant qui a su me convaincre d’incarner des Pokémon dans une aventure à la sauce Zelda. On terminera la carrière de la Wii par le magnifique Pandora’s Tower, un donjon RPG lyrique et gore qui résume à lui seul tout ce que la Wii n’a jamais réussi à faire avec sa wiimote. Mieux vaut tard que jamais.
Car la Wii c’était bien cela : la promesse de jouer d’une manière différente. Et au final les jeux qui auront vraiment exploité les fonctionnalités de reconnaissance de mouvement se comptent sur les doigts d’une main (ou deux).
Mais plus que cela, c’est surtout le sentiment qu’avec cette console Nintendo a joué un véritable coup de poker auquel il ne croyait pas vraiment, laissant sa console non alimentée en jeux pendant plusieurs années avant de redresser la barre suite au succès. Une stratégie qui quoi qu’il en soit a été véritablement éreintante pour les joueurs.
Espérons qu’avec la Wii U Nintendo ne recommence pas cette erreur et aura préparé en amont des jeux à même de sortir dans l’année du lancement.
Je rajoute mon petit top pour le plaisir :
1) Xenoblade Chronicles
2) Super Mario Galaxy
3) The Last Story
4) The Legend of Zelda : Twilight Princess
5) Muramasa : The Demon Blade
6) Monster Hunter 3
7) Pandora’s Tower
8) One Piece Unlimited Cruise 1 & 2
9) Metroïd : Other M
10) Sin & Punishment 2 : successor of the skies
Castlevania est une série que j’ai connue surtout à ses débuts, avant de la laisser de côté, malgré de très bons titres, notamment sur consoles Nintendo.
Dans presque chaque épisode le clan Belmont et ses descendants partent chasser le Comte Dracula dans son repaire. Armé de son fouet, le guerrier affronte toute une série de monstres sorti de l’imaginaire fantastique et gothique.
Le premier sur NES (Castlevania, 1987), une aventure très solide. Le second (Castlevania II : Simon’s Quest, 1988) est dans la même veine. Par contre je n’ai jamais touché au troisième épisode (Castlevania III : Dracula’s Curse, 1992). Edit : voilà c’est fait, je l’ai pris sur Console Virtuelle !
Le premier Castlevania que j’ai vraiment fait est le premier sur Super Nintendo, Super Castlevania 4 (1992). Très fidèle aux épisodes NES, avec de nombreux effets techniques vraiment bien sentis ! Je n’ai jamais mis la main sur l’épisode suivant, Vampire’s Kiss (1995), qui s’arrache aujourd’hui à prix d’or sur la toile.
Sur Game Boy j’ai pu tâter du deuxième épisode, Belmont’s Revenge, sorti en 1991 ! J’avais fait un petit article sur ce jeu :-)
Ce n’est que récemment que je me suis plongé dans la seule mouture Megadrive avec Castlevania, the New Generation (1994). Un volet qui lorgne plus du côté des premiers épisodes Nintendo et qui n’est pas désagréable du tout à parcourir !
Je passe sur les épisodes Nintendo 64, en 3D, qui n’étaient pas particulièrement aboutis (surtout le premier), ni les épisodes sortis sur les autres consoles comme les excellents Castlevania : Rondo of Blood sur PC Engine (1993) ou Symphony of Night sur Playstation (1997). Il y a eu ensuite de nombreux épisodes sur GBA et DS, mais je n’ai jamais accroché, malgré l’influence Metroïd qui s’installe dans la série portable à partir de cette génération.
Après je perds un peu de vue la série. C’est le reboot façon God of War qui remet Castlevania sur le devant de la scène avec Lords of Shadow en 2010. Un jeu d’action / beat’em all en 3D qui a eu beaucoup de succès. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire. D’où l’épisode 3DS sur cette licence, et une suite prévue pour courant 2013.
Lords of Shadow, 2010
Découvrez à présent mes premières impressions sur le jeu Castlevania Lords of Shadow - Mirror of Fate sur 3DS sur PN !
Ce nouvel opus 3DS reprend les bases des épisodes portable et la réalisation du dernier épisode de salon, Lords of Shadow sur PS3 et 360. Un nouveau bon jeu en perspective !
Saga depuis longtemps ancrée sur consoles Nintendo, Castlevania a fait la joie des possesseurs de DS au travers de plusieurs épisodes réussis. Ce premier volet 3DS reprend l’univers de Lords of Shadow, reboot de la série que l’on a pu voir sur consoles de salon. Ce "miroir du destin" semble être le chaînon manquant entre la fin de LoS et un prochain second épisode (peut-être sur Wii U ? On peut rêver !)
Preview publiée sur Puissance-Nintendo
La succession des Belmont
Après une introduction en cell-shading au design plus que douteux où l’on nous conte l’enfance de Trevor, le fils du très illustre Gabriel Belmont, nous voilà à incarner le rejeton cinquante-sept plus tard dans une nouvelle aventure à la recherche de son père.
Le début du jeu nous plonge tout de suite dans l’ambiance avec notre personnage à l’approche d’une tour gardée par une créature gigantesque. Cette séquence fera office de tutoriel sans oublier de nous en mettre plein la vue. En effet, dès le début on peut voir que la réalisation du moteur graphique 3D est excellente. Même si l’on se déplace sur un plan 2D, des mouvements de caméra viennent régulièrement se focaliser sur les situations et les ennemis. Les cinématiques, fréquentes et spectaculaires, reprennent le moteur du jeu. La 3D relief est une des plus belles si ce n’est la plus belle de la console avec une gestion mûrement réfléchie des différents plans et de la proéminence des objets et ennemis. Effet garanti.
Le garant du plateformer
Pour les déplacements, si B est le bouton de saut, avancer avec L permet de faire une roulade. Pour les actions, X et Y permettent d’attaquer avec le fouet selon différentes portées. Lorsqu’un ennemi est K.O. il revêt une couleur argentée qui signifie qu’il est possible de l’achever en appuyant sur R. Pour changer d’arme il suffit de les sélectionner avec la croix.
Trévor pousse des caisses, grimpe les corniches, escalade des cordes tendues, saute d’une paroi à une autre, nage ou ouvre des coffres. En somme, tout ce qui fait un bon jeu de plateformes classique. A cela il convient de citer plein d’ajouts directement empruntés aux jeux d’action 3D sur console de salon, comme les QTE (Quick Time Events), ou les combats à base de combos, attaques parées et contre-attaques effrénées.
Avec des niveaux qui augmentent au gré des points d’expérience acquis, votre personnage acquiert de nouvelles compétences de combat et autres combos. Il est toujours agréable de sentir son personnage monter en puissance, n’est-il pas ?
Le petit côté Metroïd habituel à la saga depuis quelques épisodes portables est de retour. Certaines salles visitées ne seront pas accessibles tout de suite. Il vous faudra revenir lorsque vous aurez trouvé une arme ou un pouvoir à même de débloquer la situation. C’est le cas du grappin qui va vous permettre d’aller chercher des prises en hauteur ou de descendre certaines pentes en rappel.
D’autre part Trevor va apprendre des sorts magiques confiés par des esprits : le premier servira de bouclier, le second attaque quand on est occupé à actionner un mécanisme. On active ces esprits par une simple pression sur l’écran tactile, ou en utilisant la croix directionnelle.
Toute la difficulté en question
Une carte des lieux s’affiche sur l’écran tactile. Une flèche rouge vous indique systématiquement dans quelle pièce ou quelle zone vous rendre. Des points d’interrogation indiquent où se trouvent des trésors.
La difficulté en mode normal ne semble pas excessive. Lorsque l’on meurt, on ne reprend jamais bien loin. Pendant les combats contre les boss, on reprend toujours à la dernière étape de l’affrontement, ce qui mâche grandement le travail.
Le premier acte dure deux bonnes heures et nous entraîne dans une petite dizaine de lieux. La durée de vie totale annoncée par le producteur David Cox est de 16 heures. Est-ce que ce seront 16 heures passionnantes ? Nous verrons bien.
Entre classique et modernité, ce nouvel opus conserve la richesse des épisodes précédents et s’octroie de plus la superbe réalisation de la dernière version 3D en date. Un mélange intéressant dont on attend de voir le challenge sur la longueur pour confirmer l’intérêt.
PN Cast n°7 : Wii U Direct : alors, heureux ?
Après le Nintendo Direct de mercredi, nous vous donnons nos impressions.
Il ne vous reste plus qu’à écouter !
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