Dernier ajout : 13 septembre.
Pour beaucoup de joueurs, la présence ou non d’un mode histoire dans le prochain Smash Bros est décisif quant à leur futur achat. Dans son Nintendo Direct du 1er novembre dernier, Nintendo en a dévoilé un peu plus sur le mode aventure intitulé "la Lueur du monde", étroitement lié au mode de jeu des Esprits. J’ai pu jouer à ces différents modes lors d’une session de preview organisée par Nintendo pour la presse. Adaptateur Wii U et manettes Gamecube en mains, voici mes impressions.
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Nouveaux personnages, trophées aide, DLC, amiibo, mode en ligne, application dédiée, le Smash Bros. Ultimate Direct a été en effet riche en informations concernant le prochain hit de la Nintendo Switch. Mais c’est bien le mode histoire qui a retenu toutes les attentions.
Le jeu propose pas moins de trois modes de jeu qui correspondent de près ou de loin à cette définition : le mode histoire "la lueur du monde" qui vous envoie à la rescousse des personnages Nintendo, le mode des esprits qui titillera votre collectionnite aigüe, et le mode classique et ses combats successifs jusqu’à la victoire.

Kirby, sauveur de l’humanité ? C’est ce qui ressort de l’incroyable cinématique qui voit les combattant de Smash Bros et tous les personnages de l’univers (et l’univers lui-même !) sombrer dans les ténèbres suite à l’attaque d’un ennemi mystérieux.
La lueur du monde
Le mode aventure nous met donc dans la peau de Kirby qui doit délivrer tous les personnages de l’univers Nintendo. Sur une carte, nous faisons avancer Kirby d’un point à l’autre, chaque section correspondant à un match contre un esprit qui a pris possession du corps d’un des amis Nintendo.

Ce n’est qu’au bout de quelques combats contre des copies de combattants que se déroule le match qui vous permet de débloquer un nouveau personnage à incarner. Kirby peut ainsi céder sa place à Mario si vous le souhaitez, et ainsi de suite.
Nous avons pas vu d’autres cinématiques durant notre session de jeu, qui a surtout été l’occasion d’apprendre le système des esprits.

Esprit Primaire, es-tu là ?
La première chose avant de lancer un combat est de choisir un esprit "primaire" à associer à votre personnage pour le renforcer dans un domaine. Cette icône du jeu-vidéo, brassant des personnages de nombreuses séries, sera spécialisée dans une catégorie : attaque, saisie ou défense. Ces trois caractéristiques ont un ascendant ou une faiblesse les unes par rapport aux autres, dans un schéma que les fans de Pokémon ou Fire Emblem ne renieraient pas.

A vous d’observer quelle est la caractéristique du combattant ennemi, de sorte à choisir l’esprit primaire qui donnera l’avantage. Tous les ennemis disposent d’un certain nombre de points de vie, à vous de gérer votre personnage et son esprit primaire pour voir si le combat a plus de chance d’être remporté. Les esprits primaires gagnent des niveaux au fil des combats et certain peuvent même évoluer pour changer de caractéristiques lorsqu’ils atteignent le niveau 99. Vous pouvez également leur faire gagner des niveaux rapidement en les nourrissant via des "collations" obtenues en récompenses des combats.

Esprit de soutien, m’entends-tu ?
En plus de cet esprit primaire, un ou plusieurs esprits dits "de soutien" peuvent être associés à l’esprit primaire. Ces esprits de soutiens apportent la plupart du temps une statistique supplémentaires en combat, voire plus souvent un objet. Les esprit de soutien sont classés en plusieurs catégories : novice, pro, légendaire, qui définit leur rareté.
Par exemple, le premier esprit que Kirby va rencontrer sur la carte est un Molosko fumant, une créature de l’ombre à la solde de l’ennemi, qui dispose d’un pouvoir de métal. Une fois le match gagné, vous gagnez cet esprit de soutien. Vous pouvez ensuite l’associer à votre esprit primaire pour commencer un combat avec une boule de pics sur le terrain susceptible de gêner l’adversaire.

Les menus de customisation sont nombreux, complets, voire complexes, et malgré les explications détaillées traduites en français, il faut bien quelques minutes pour comprendre de quoi il retourne. Le menu de base permet de changer de combattants, de gérer ses esprits primaires et secondaires, mais également de gérer un "arbre des talents", sorte de sphérier où l’on débloque des caractéristiques supplémentaires via des orbes de talent obtenus en récompense des combats.
Notre partie nous a permis de nous familiariser avec tous ces aspects, le temps de débloquer deux personnages : Mario et le Villageois. Marth et Sheik, disponibles à d’autres intersections de la carte, n’étaient pas loin de la délivrance !

Le custom d’esprits a de quoi occuper les aficionado de statistiques comme les fans de collection de personnages. Les autres auront plaisir à vouloir progresser pour débloquer les personnages dans ce mode. Nous ne savons pas encore de source sûre s’il faudra impérativement passer par ce mode pour débloquer les combattants dans le mode combat, mais tout indique que ce sera le cas.

En effet, le mode combat ne propose que huit combattants pour commencer (les huit combattants originels de Super Smash Bros. sur Nintendo 64 : Mario, Donkey Kong, Link, Samus, Pikachu, Yoshi, Kirby et Fox) et il faudra bien débloquer les autres d’une manière ou d’une autre !
Le tableau des esprits
Autre mode de jeu et autre façon de débloquer des esprits, le tableau des esprits. Comme des avis de recherche, les portraits de différents esprits primaire et de soutien sont affichés sur un tableau pour un temps limité. Sélectionner un portrait lance un combat contre un adversaire aléatoire équipé de l’esprit en question.

A vous d’étudier les caractéristiques de l’adversaire et de son esprit pour vous équiper en conséquence. Si remporter le combat est essentiel pour accéder à l’esprit, cela ne veut pas nécessairement dire que vous allez le remporter. Il va falloir également réussir le mini-jeu qui intervient à la fin du combat.
Si remporter le combat est essentiel pour accéder à l’esprit, cela ne veut pas nécessairement dire que vous allez le remporter. Il va falloir également réussir le mini-jeu qui intervient à la fin du combat. Il consiste à tirer sur une figurine de l’adversaire protégée par une barrière tournoyante.

Vous pouvez tenter le coup directement, mais également utiliser des badges gagnés au fil des vos combats. Vous avez en effet la possibilité de réduire la barrière ou de la ralentir. Si jamais vous échouez, vous pouvez également payer un nouveau tour en monnaie d’esprit, là encore une des récompenses obtenue en jeu.
Pas si facile que ça, on imagine que la difficulté peut s’avérer carrément corsée lorsque l’esprit à gagner est de statut "légendaire". Une fois le timing du tableau dépassé ou le combat échoué, le tableau disparait et ne sera pas disponible avant un moment. Des badges permettent néanmoins de contrôler plus ou moins le côté aléatoire de la chose en enlevant certains portraits au bénéfice d’autres.
Le mode classique
Enfin le mode classique, hérité de la première version de Smash Bros, qui voit le personnage que vous avez choisi affronter plusieurs adversaires à la suite, passer quelques épreuves qui sortent des sentiers battus, pour finalement terminer par un boss.

Chaque personnage dispose d’un parcours différent, généralement ponctué de combats face à des personnages qui sont liés à sa série, notamment pour le boss final. Le contraire ayant été également rencontré puisque notre run avec Wolf nous a fait affronter toute une série de Pokémon, pour un cross-over qui pourrait intéresser Ubisoft !

Si vous avez la possibilité d’en choisir la difficulté lors d’un menu arborant une superbe fresque des personnages, votre parcours du combattant voit également sa difficulté augmenter au fur et à mesure de vos victoires. Les points et récompenses à la clé sont évidemment plus importantes plus le niveau est élevé. Si vous veniez à échouer, vous pouvez continuer votre partie moyennant quelques unités de monnaie du jeu, les goldus. En revanche, le niveau de difficulté descendra. Tant pis pour ceux qui voulaient faire le meilleur score !

Entre les combats, les mini-jeux sont de retour ! Si nous ne savons pas si d’anciens jeux comme "touchez les cibles" ou "activez les plateformes" sont disponibles, "atteignez la sortie" nous revient dans une version modifiée où il faut se frayer un chemin dans le décor tout en ramassant des bonus. Cette nouvelle version s’avère plutôt amusante et nous incite à prendre des risques pour collecter plus de bonus.
Les boss viennent conclure votre périple. Sans trop vous en dévoiler, ils sont généralement très gros, et à détruire en temps limité. Galéon, l’un des boss de Super Smash Bros Brawl, est notamment de retour. Pas très compliqué, il suffit de le bourriner pour en venir à bout.

Hormis la cinématique d’intro, nous n’avons pas pu pour l’heure observer de cinématiques narratives supplémentaires. Il n’y en avait pas dans le mode Classique. Et nous n’avons pas pu avancer plus en avant dans le mode Lueur du monde pour savoir si il y en a à différemment moments de l’aventure.
En dehors du mode de combat habituel, Super Smash Bros Brawl propose trois modes de jeu supplémentaires et il y en aura pour tous les goûts. Si seul le mode "Lueur du monde" correspond bien à un mode aventure, il semble suffisamment complet pour occuper l’esprit des joueurs. Quant à savoir s’il sera aussi bien rythmé narrative ment parlant que ce que la cinématique nous le laisse espérer, il faudra attendre d’en savoir plus !
Obtenir Meltan dans Pokémon Go et Let’s go !
Pour avoir la procédure depuis le début, je vous conseille de parcourir l’article sur le transfert de Pokémon de Go Let’s Go (ou regarder ma vidéo).
Article publié sur Puissance-Nintendo
Lorsque vous avez transféré des Pokémon depuis Pokémon Go pour la première fois, il vous a été remis une boite mystérieuse.

Ouvrez-la dans Pokémon Go et surprise...

... une séquence se déclenche dans Pokémon Go août vous pourrez attrapez des Pokémon appelés Meltan pendant trente minutes.


Une aura métallique entoure votre avatar. Elle attire ce fameux Pokémon présenté ces dernières semaines par les professeurs Chen et Willow : Meltan est à portée de main !
Le voilà qui apparait à vos pieds ! Capturez-le !

Meltan apparaît plusieurs fois pendant les trente minutes où la boite est ouverte. Profitez-en pour en capturer le plus possible !
Le voilà inscrit dans votre Pokédex !

Son numéro de Pokémon est le 808, et comme prévu il peut évoluer !


Il est actuellement classé comme Pokémon inconnu. On ne sait pas à quelle région il appartient.
Pour obtenir son évolution, il faut 400 bonbons Meltan.
Une fois la séquence de trente minutes terminée, la boite se referme. Les Meltan n’apparaissent plus. Il faut attendre huit jours pour obtenir une nouvelle boite lors de futurs échanges de Pokémon entre Go et Let’s Go.

Il ne vous reste plus qu’à effectuer un transfert d’un ou plusieurs Meltan vers Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli pour pouvoir l’intégrer à votre jeu (en tant que 152e Pokémon).

Espérons d’autres opérations de Pokémon inconnus dans Pokémon Let’s Go à venir !
Vous êtes impatient de pouvoir transférer vos Pokémon de première génération de Pokémon Go à votre tout nouveau jeu Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli ? Je vous explique comment en détail et en vidéo !
Article publié sur Puissance-Nintendo
Avancer dans l’aventure Let’s GO
Tout d’abord, sachez qu’il n’est possible de transférer ses Pokémon de l’application Pokémon Go au jeu Nintendo Switch qu’une fois que vous aurez accès au GO Park (ancien Parc Safari) qui se trouve dans la ville de Parmanie dans le jeu Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli. Cela intervient à peu près aux deux-tiers du jeu.
Important : tout Pokémon de GO importé dans Let’s Go ne pourra plus retourner dans GO. On parle bien de transfert, et non de copie : le Pokémon ne sera plus dans GO. D’autre part les transferts ne concernent que des Pokémon de première génération. Enfin, aucun Pokémon de Let’s Go ne peut faire le voyage vers GO.

Avant toute chose, il fut donc progresser dans l’aventure ! Cela ne vous empêche néanmoins pas de procéder aux réglages pré-requis dans Pokémon Go et dans Pokémon Let’s Go.
Réglages dans Pokémon Go
Plusieurs paramètres sont à régler avant de pouvoir échanger ses Pokémon de Pokémon Go à Pokémon Let’s Go.
Très important, il faut activer la fonction Bluetooth de votre téléphone mobile.
Dans Pokémon Go, il faut tout d’abord connecter sa Nintendo Switch à Pokémon Go. Pour cela il faut se rendre dans les options.

Vous devez ensuite lier votre console à votre application. Dans l’onglet "Nintendo Switch", il suffit d’appuyer sur le symbole de la Switch et attendre que la connexion soit reconnue.

Votre Switch est désormais reconnue par l’application !

Réglages dans Pokémon Let’s Go
Sur votre jeu Nintendo Switch, vous devez établir la connexion avec Pokémon Go.
Pour cela, soit vous allez dans ce menu disponible dès le menu de lancement du jeu, soit dans les paramètres du jeu à n’importe quel moment depuis le menu.

Si votre jeu Pokémon Go est allumé et votre téléphone branché en Bluetooth, vous deviez voir votre compte Pokémon Go reconnu par votre Nintendo Switch.

Retour au Go Park
Passons aux choses sérieuses. Vous avez atteint Parmanie ? Le GO Park est désormais effectif. A vous les échanges de Pokémon !

Parlez au gérant et demandez-lui de procéder à des échanges Pokémon.
Il faudra ensuite faire les actions en parallèle entre Pokémon Go et Pokémon Let’s Go.
Lorsque le jeu Switch lance la recherche de connexion avec Pokémon Go, allez dans votre liste de Pokémon (sinon vous pourriez attendre longtemps sans que rien ne se passe).
Appuyez sur l’icône Nintendo Switch en haut à droite de la liste.

L’écran devient alors rouge et vous pouvez sélectionner des Pokémon (de première génération uniquement).

Fait très important : vous ne pouvez pas sélectionner des Pokémon qui sont des favoris : ceux qui ont une étoile ne peuvent pas être transférés. Enlevez les étoiles de ceux que vous souhaitez importer.

Appuyez sur "Transfert vers la Nintendo Switch", et en quelques secondes l’opération est faite !
Voici ce qui apparait sur Nintendo Switch :

Voici ce qui apparait dans Pokémon Go pendant le transfert :


Les Pokémon ont été importés dans le parc que vous avez choisi. Il ne vous reste plus qu’à vous y rendre en demandant une nouvelle fois au gérant.
Les Pokémon vous attendent tranquillement dans le parc.

Parlez au Pokémon que vous souhaitez intégrer dans votre Pokédex de Let’s Go : la séquence de capture se lance. A vous de les capturer pour les intégrer au jeu. Notez que si le Pokémon s’enfuit du combat, il reste dans le parc, et vous pouvez réessayer immédiatement après.
Nous vous laissons découvrir les jeux du parc, et ce qu’il se passe lorsqu’on y recueille vingt-cinq Pokémon d’une même espèce.
Je vous propose également de découvrir comment capturer Meltan dans Pokémon Go et Let’s Go !
Découverte des nouveaux jeux du Nintendo Switch Online avec Gradius en version "EXTRA", Mighty Bomb Jack, Twinbee et Metroid !
Voir toutes les autres vidéos !
Nintendo et Game Freak auront su faire attendre les fans avant de leur offrir un remake en 3D des tout premiers épisodes de la saga. Plutôt que les 20 ans de la série en 2016, c’est le succès de la Switch qui a sans doute concrétisé les choses. Dans un soucis de proposer cette carte maîtresse au plus grand nombre, les développeurs ont ratissé large pour que tous les types de joueurs puissent s’adonner à la chasse au Pokémon... quitte à faire quelques faux pas ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Retour à Kanto
Prêt pour repartir à Kanto ? Dans la peau d’un jeune dresseur de Pokémon, vous arpentez de nouveau les régions tant connues de cette première aventure de la saga. C’est toujours auprès du Professeur Chen que vous choisissez votre Pokémon de départ... qui tout compte fait sera ici quoi qu’il arrive Pikachu ou Evoli, selon le jeu que vous avez choisi. Un Pokémon très attachant qui grimpera vite sur votre épaule pour vous suivre partout et développer une relation très proche avec vous.

Let’s Go Pikachu/Evoli est un pur remake en 3D de Pokémon Bleu/Rouge/Jaune. On y retrouve ainsi l’intégralité du monde 2D original adapté "case par case", sans ajouts au niveau de l’environnement de jeu. Il s’agit toujours de traverser les routes et les différentes villes de la région, explorer des cavernes et, un peu plus loin dans l’aventure, surfer sur les flots. De Bourg Palette à la Ligue Pokémon sur le Plateau Indigo, le déroulé du jeu s’avère donc exactement le même et ne surprendra pas les connaisseurs.
Quelques petites cinématiques viennent habiller les moments forts de l’histoire, que ce soit avec le moteur du jeu ou en images de synthèse. Un petit effort de mise en scène qui rend l’ensemble agréable. Jamais un jeu Pokémon n’a été aussi beau, des graphismes chatoyants aux musiques réorchestrées.

Si les dresseurs sont toujours plantés comme des piquets et qu’ils ont tendance à se cloner un peu trop facilement, leurs apparences sont on ne peut plus réussies. Les combats au tour par tour sont également fort bien mis en scène avec de nombreux plans et mouvements de caméra dynamiques.

C’est donc un réel plaisir de regarder des combats où les attaques ne manquent pas de déclencher des effets spéciaux de toute sorte, dans le pur style de la série. Les menus restent à la fois simples et clairs, également une marque de fabrique de la saga, qui s’est toujours voulue accessible au plus grand nombre.

Néophytes comme grands tacticiens (re)découvriront les joies des joutes Pokémon où les créatures disposent de leurs forces et leurs faiblesses, gagnent des points d’expérience et des techniques de combat à leur assigner ou non.
Les échanges de Pokémon sont bien sûr toujours de la partie, que ce soit dans le jeu avec certains PNJ qui se feront le plaisir de vous échanger des Pokémon contre leur forme d’Aloha, ou contre d’autres joueurs, en local ou en ligne. Un code sous forme de trois pictogrammes représentant des Pokémon est à échanger avant de pouvoir procéder à la transaction. Des combats Solo ou Duo sont présents de la même manière. N’ayant pas encore pu essayer les fonctionnalités en ligne, nous reviendrons sur cet aspect une fois les serveurs ouverts.
Le changement, c’est maintenant ?
Sur une base originelle indémodable, la saga Pokémon est connue pour avoir toujours effectué de légers changements de son gameplay au fil de ses épisodes. Let’s Go ne s’encombre d’aucun des ajouts trop spécifiques des derniers épisodes pour ne se concentrer que sur ce qui fait l’essence même de la saga. De ce retour aux sources, le jeu prend alors quelques décisions intéressantes pour faire avancer la formule.

La première, et pour laquelle on se demande pourquoi Game Freak aura mis tant de temps à l’appliquer, c’est l’apparition des Pokémon sauvages sur le terrain. Fini le temps où il fallait fouiller les hautes herbes pour trouver des Pokémon ! Représentées à leur bonne taille, les créatures se baladent ou même courent sous vos yeux, ce qui rend évidemment l’univers beaucoup plus vivant.
Comme ces Pokémon sauvages ne sont pas agressifs (nous n’en avons étonnamment pas rencontré qui vous fonce dessus volontairement), c’est à vous d’aller à leur rencontre pour lancer la phase de capture. Le fait de voir les Pokémon sur l’écran vous donne évidemment la possibilité de choisir qui vous voulez rencontrer. Vous pouvez ainsi tout simplement passer votre chemin si vous n’êtes pas intéressé. Les chasseurs de Pokémon Shiny seront ravi de savoir que l’apparition de ces Pokémon aux couleurs alternatives peut intervenir si l’on capture plusieurs fois de suite la même créature.

La deuxième, et pas des moindres, concerne la capture. Dans tous les jeux Pokémon jusque là, il s’agissait d’affaiblir un Pokémon en lui lançant des attaques afin de faire baisser sa barre de vie jusqu’au minimum. C’était alors le bon moment pour lancer une Pokéball et avoir plus de chances de le capturer.
Dans Pokémon Let’s Go, tout cela est terminé ! La rencontre avec un Pokémon entraîne directement une phase de capture inspirée de Pokémon Go qui consiste simplement à envoyer la Pokéball sur la cible. Il s’agit d’envoyer sa balle au moment où le cercle est le plus réduit pour avoir le plus de chance de l’emporter. Il est également possible d’utiliser des baies pour augmenter le taux de réussite (si tant est que cela marche vraiment).

C’est bien tout ce que cette phase reprend de Pokémon Go : en mode portable il n’est pas possible d’utiliser son doigt pour lancer la balle, il faudra revenir aux boutons. En mode salon, il faut utiliser les fonctions gyroscopiques des Joy-Con ou de la Pokéball Plus pour singer un mouvement de jet.
Les menus du jeu ont également été revus dans une volonté de simplifier les choses. Le Pokédex, le sac d’objets (dont des vêtements pour vous et votre partenaire) et l’équipe sont bien mieux organisés et organisables qu’avant.
Fini l’ordinateur PC des centres Pokémon qu’il fallait consulter pour gérer ses boites ! La Boite Pokémon est désormais consultable à même l’équipe, ce qui permet de faire des transferts de façon beaucoup plus instinctive.

De même, la Boite Pokémon nous permet de renommer directement les créatures (plus besoin des Messieurs "L’Effaceur de noms" ou même de "l’Efflaceur de capacités", on vous laisse découvrir leur sort). Elle offre surtout de les transférer au Professeur pour d’avoir des bonbons en échange.
Dans Let’s Go, les bonbons augmentent les statistiques des Pokémon. Très utiles, nous vous conseillons de les utiliser dès que vous en obtenez suite à des échanges, voir à en créer exprès, de sorte à renforcer vos Pokémon.
Enfin, la fonctionnalité majeure ajoutée à cet épisode est la possibilité de faire l’aventure à deux joueurs sur l’écran de télévision, chacun armé d’un Joy-Con. Il suffit au deuxième joueur de secouer son Joy-Con pour apparaitre et disparaître de l’écran à tout moment. Le deuxième joueur n’a pas de réel impact sur le jeu en mode exploration : il ne peut pas déclencher de capture de Pokémon ni même parler aux gens.

En mode combat, il intervient au même titre que le premier joueur, avec lequel il fait bien entendu équipe. Le Pokémon qu’il utilise en premier est issu de l’équipe du joueur principal, et c’est lui qui décide quelle attaque lancer ou quel objet utiliser et sur qui.

C’est un ajout vraiment sympathique qui permet à deux joueurs de partager l’aventure de façon simple et directe, sans que le deuxième joueur n’ait non plus besoin de s’impliquer de façon définitive pour autant. Un joueur solo peut également faire appel à ce "dresseur de soutien" s’il souhaite disposer de deux Pokémon par tour face à l’adversaire, ce qui est un peu tricher on en conviendra. Attention également à ne pas secouer de façon même légère votre autre Joy-Con, sous peine de voir débarquer le soutien de manière intempestive.
Un manque d’ergonomie des contrôles qui fait tâche
Autant vous le dire, votre premier contact avec Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli en mode salon risque de ne pas être tendre. En cause, les contrôles choisis par Nintendo pour vous faire jouer au jeu.
En effet, voici les seules configurations possibles à l’heure actuelle : avec un Joy-Con tenu verticalement (celui de gauche ou de droite), avec la Pokéball Plus, ou en mode portable.

On s’étonne de ne pas croiser le duo de Joy-Con ou le contrôleur Pro. La séquence qui va suivre risque fort de se retrouver entre toutes les bouches de ceux qui se seront essayé au jeu après quelques minutes de pratique.
En mode solo, vous vous retrouvez à priori avec le Joy-Con droit dans la main (si vous êtes droitier). Premier point évident : jouer avec un seul Joy-Con dans une seule main n’est à vrai dire pas très naturel. Même le Joy-Con en mode horizontal l’aurait été plus.
N’essayez pas de prendre un deuxième Joy-Con dans l’autre main pour combler le vide : vous activeriez le mode deux joueurs de façon involontaire. Rien ne nous permet en effet de le désactiver !
Qu’à cela ne tienne, essayer donc de contrôler le joueur principal au pad droit et le second au pad gauche est tout sauf intuitif. Une rapide gymnastique d’esprit nous fait comprendre qu’il ne suffit pas d’inverser les pad pour autant... (ce n’était même pas le but de départ !)
Deuxièmement, les fans de la fonction capture d’image (qui si vous êtes droitier se trouve sur l’autre Joy-Con, celui qui fait venir le joueur de soutien à tout bout de champ) pourront se sentir orphelin.
Troisièmement, en mode Joy-Con (gauche ou droite), le gyroscope est nécessaire pour la capture de Pokémon.

Pour lancer une Pokéball de façon réussie, vous devez impérativement faire un mouvement sec et parfaitement droit vers l’avant. Peu importe que le Pokémon soit parti à gauche ou à droite, vous ne pouvez pas envoyer de façon dirigée votre Pokéball vers la cible. Faire un mouvement un tant soit peu orienté vous assure la perte de la balle en fond d’écran ou sur un côté de façon tout à fait aléatoire. Et autant vous dire qu’en mode gyroscopique, on en perd des Pokéball, et pour rien (un peu comme dans Pokémon Go finalement)... Non, il faut juste faire un bref mouvement de poignet. C’est contre intuitif.
Quatrièmement enfin, le confort de jeu, comme déjà suggéré est problématique. Que ce soit de tenir le Joy-Con pour explorer et le balancer pour lancer des Pokéball, tout cela s’avère très rapidement fatiguant pour le poignet et loin de ce que l’on attend pour un type de jeu qui implique normalement de relatives longues séances. On concède que les jeunes à qui pourrait s’adresser la fonctionnalité joueront pendant de plus courtes séances, et seront peut-être moins gênés.
Si la prise en main de la Pokéball Plus (en option) est un poil mieux de part la rondeur de l’objet, on se rend vite compte que cette manette spéciale ne dispose pas de tous les boutons nécessaires pour jouer pleinement ! Elle propose en effet l’équivalent du bouton "A" en appuyant sur le stick (qui résiste un peu, ce qui n’est pas non plus des plus agréable), du bouton "B" en appuyant sur le bouton caché sur la hauteur de la balle, et du bouton "Y" (qui permet de gérer toutes les options, l’inventaire ou la Boite Pokémon)... en secouant énergiquement la balle ! Rien ne nous indique d’ailleurs cette dernière manipulation : nous avons cru qu’une partie des menus étaient inaccessible. Quoi qu’il en soit, on a rarement vu aussi peu ergonomique pour gérer des sous-options !

En jeu, la Pokéball Plus a pour elle de reconnaître de façon un peu plus juste le lancer de Pokéball et de gérer les vibrations de manière plus réaliste. En plus d’offrir un Mew au joueur dès la première connexion, elle sert également à transporter un Pokémon en voyage dans la vraie vie, lequel reviendra avec quelques bonbons gagnés. Utilisable dans Pokémon Go, l’accessoire dispose enfin des mêmes caractéristiques qu’un bracelet Pokémon Go Plus, pour ceux qui n’en disposeraient pas d’un.
Si les contrôles aux Joy-Con sont clairement problématiques, tenir la console Switch portable en mains s’avère bien rassurant : le confort de jeu est bien là. Finis les bramements d’air, le joueur classique solo retrouve ses marques.
Le mode de capture s’avère d’ailleurs incroyablement meilleur. Là où l’écran était fixe en mode Joy-Con, l’angle de vue est désormais ajustable avec le gyroscope (ce qui est particulièrement intuitif), et même réajustable avec le stick gauche au besoin. Rien à dire, c’est parfait.
En voulant proposer différents gameplay susceptibles d’attirer certains types de joueurs, Game Freak s’est risqué au contrôles gyroscopiques avec un résultat douteux. L’absence de configurations de manettes supplémentaires est d’autant plus incompréhensible que rien n’empêchait techniquement de les ajouter (un Joy-Con horizontal aurait fait le même boulot, un contrôleur Pro disposant d’un gyroscope pouvait tout aussi bien faire que les contrôles portables sur une télévision), si ce n’est la peur de perdre certains joueurs dans trop d’explications.
Du Tamagotchi au Pokémon Go
La quasi intégralité du test du jeu a donc été réalisé en monde portable, dans des conditions parfaitement confortables. Contrairement aux épisodes DS ou 3DS, l’écran du jeu n’est pas tactile pour la sélection des menus ou des attaques. Le jeu propose néanmoins, et de manière surprenante, une section tactile : "Jouer avec Pikachu/Evoli" est la section Tamagotchi de votre Pokémon de coeur puisqu’on y trouve Pikachu ou Evoli en train de vivre sa vie et vous faire part de ses émotions.

Ce mode "Récréation" vous permet en effet de toucher le Pokémon et de lui faire des caresses. Il est également possible de lui offrir des baies pour qu’il les mange. Les connaisseurs de Pokémon Soleil & Lune savent que cet aspect du jeu n’est pas forcément à négliger car il renforce le lien avec votre Pokémon. En combat, votre Pikachu ou votre Evoli (qu’il est possible d’enlever de l’équipe, mais ce serait dommage tant le Pokémon et ses capacités exclusives peut s’avérer puissant) ira jusqu’à se soigner tout seul ou résister à des attaques fulgurantes envers et contre tout, uniquement par amour pour vous !
C’est également dans ce menu que l’on trouve les Techniques Spéciales (anciennes CS) puisqu’il s’avère que c’est votre compagnon qui va les apprendre toutes ! Vous n’aurez normalement pas à y revenir car quelle qu’elle soit, la technique se déclenchera à votre demande dans chaque situation, que ce soit devant un buisson à couper, une pierre à pousser ou un cour d’eau à emprunter. La TS vol peut s’activer automatiquement depuis la carte lorsque vous choisissez votre destination.
Vers la fin du jeu, un personnage vous donnera quelques Gemmes Sésame. Issues de Pokémon X & Y, ces pierres spéciales transforment certains Pokémon (de première génération jusqu’à présent) en une forme de combat spéciale qui leur donne plus de puissance. Nous n’avons obtenu que quelques pierres et on imagine qu’il faut fouiller le jeu pour en avoir d’autres, ou même que Nintendo pourra en distribuer en ligne par la suite.
Une des modifications les plus visibles du jeu original est la transformation du Parc Safari en Go Park. Le Parc Safari et ses excursions limitées cèdent leur place à une interaction avec Pokémon Go que nous n’avons pas pu pour l’heure essayer. Il serait possible d’importer jusqu’à 1000 Pokémon de l’application smartphone vers le jeu Switch dans un parc dédié. Pour intégrer un Pokémon de Go dans son équipe, il faudrait ensuite le recapturer de manière traditionnelle. Dans le parc, des mini-jeux du genre "raccompagner des Pokémon à la porte" permettraient d’obtenir des bonbons supplémentaires.
On a ainsi hâte de pouvoir récupérer le Pokémon Meltan, récemment présenté par Nintendo, depuis Go jusque dans Let’s Go !
Et pour ceux qui se demanderaient quelles sont les différences entre les versions Pikachu et Evoli, il n’y en a qu’une : la présence de trois Pokémon spécifiques à chaque version. Pas de quoi fouetter un Miaouss !
Tout est là pour faire de ce Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli une excellente entrée en matière dans les monde des Pokémon à destination des tout petits : un jeu coloré, simple et plein de bonne humeur. La possibilité de le faire à deux (si possible parent et enfant) est également une excellente chose. On regrettera le manque de confort du Joy-Con ou de la Pokéball Plus sur de longues parties et le peu de réussite du gyroscope en mode capture, mais rien qui ne pourra entacher la joie de vivre des plus enthousiastes pas forcément rivés à leur télévision.
Pour les anciens, gamers ou allergiques au motion gaming, le constat est plus nuancé et la réponse sera en fonction de chacun : votre passion de Pokémon ou votre nostalgie vous entraînera t-elle une nouvelle fois dans cette aventure que l’on connait par coeur, sachant que la cible en a été légèrement modifiée, mais que l’essence reste inchangée ?
Lire également :
– Comment obtenir Meltan ?
– Comment transférer ses Pokémon de Pokémon Go à Pokémon Let’s Go ?
Sorti en 2010 sur PlayStation 3, Heavy Rain est le premier jeu du studio français Quantic Dream. Il s’agit d’un jeu d’aventure en 3D où l’on incarne différents personnages chargés de résoudre une affaire d’enlèvement par un tueur en série, le "tueur aux origamis".

Chaque chapitre, consacré à l’avancement de l’enquête par un seul et même personnage - lesquels ne se connaissent d’ailleurs pas forcément - invite à suivre les cinématiques, à fouiller dans les décors, mais aussi à réagir par QTE (Quick Time Event) aux événements.

Le jeu, poussant encore plus loin le concept de cinématique interactive développée dans Shenmue (réduisant presque le jeu à des longues cinématiques où l’on interagit de temps à autre), souffla le chaud et le froid lors de sa sortie. Certains furent séduits par l’ambiance (lourde et sombre), d’autres rebutés par cette nouvelle approche plus cinématographique que vidéoludique.

Le jeu commence par une scène de vie familiale, où l’on peut discuter avec sa femme, ses enfants, les aider, jouer avec eux, vaquer à ses occupations. Tout le jeu met l’accent sur le réalisme avec des actions du quotidien à réaliser en appuyant sur une ou plusieurs touches. Même quand le rythme s’envole et que l’action prend le dessus, on ne reste jamais longtemps d’actions réalistes qui crédibilisent beaucoup l’univers.

Le personnages, modélisés en 2010, tiennent toujours la dragée haute aux personnages de 2018 (disons Red Dead Redemption II pour citer le plus récent) et sont particulièrement réalistes et touchants.


Mais l’aspect le plus important de Heavy Rain, et celui qui le rend complètement dingue, c’est que vous aurez souvent des choix de dialogues ou de situation à faire. De celui qui oriente une conversation pour obtenir un certain type de réponse à un choix crucial qui va influencer le reste de l’aventure voir le sort de vos personnages, Heavy Rain gagne immédiatement en puissance. Chaque aventure sera différente. A vous de voir si vous êtes curieux et refaire l’aventure (qui dure environ dix heures) pour tenter des choix différents et observer les conséquences.

En ce sens, Heavy Rain semble plus réussi que Beyond Two Souls (2013), qui m’avait déjà beaucoup plu, mais qui rétro-activement ne propose pas autant de choix impactant durablement l’aventure.

J’ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire, les interactions possibles, certaines amenant à des choix cornéliens, et qui permettent de vraiment refléter la psyché des joueurs. Je pense refaire le jeu et tester d’autres choix. Et/ou passer au troisième jeu du studio, Detroit, sorti sur PlayStation 4 cette année.

Heavy Rain est également dispo sur PS4 en boite en duo avec Beyond Two Souls, et ça c’est très bien !
Save me Mr. Tako ! est un jeu de plateformes/aventure qui rend hommage aux meilleurs titres de la Game Boy ! Que ce soit les graphismes, dans la veine du pixel art de l’époque, aux musiques et bruitages immédiatement reconnaissables par leur joyeuseté, ou encore le gameplay qui reprend les nombreux mécanismes du genre, les nostalgiques seront servis !
Test publié sur Puissance-Nintendo.com
Vous aimez Super Mario Land 2, Wario Land, The Legend of Zelda : Link’s Awakening ou encore Kirby’s Dream Land sur Game Boy ? Tout dans Mister Tako ravit le fan de jeux Game Boy que nous sommes : des graphismes monochromes pixelisés, des sonorités aiguës si particulières, une progression simple et agréable, un esprit bon enfant du scénario aux dialogues.

Le jeu pousse même le plaisir jusqu’à singer différents affichages colorés propres à la Game Boy Color ou au Super Game Boy. Dans les menus, différents habillages colorés peuvent être sélectionnés, tout comme plusieurs formats d’écran.
Dans ma preview vidéo, j’étais plutôt aux anges. L’histoire de notre poulpe innocent plongé au sein d’une guerre fratricide entre poulpes et humains est racontée de manière dynamique, tout en conservant les codes graphiques et de mise en scène des jeux Game Boy que l’on connait. La suite de l’aventure s’est en revanche montrée moins agréable à parcourir...
Un poulpe dans la ville
Après avoir échappé à une bataille qui le force à aller à la rencontre des humains, Mister Tako tombe surune fée qui lui confère le pouvoir d’évoluer hors de l’eau. C’est ainsi que notre personnage quitte le monde sous-marin pour la terre ferme.

Nous découvrons un poulpe capable de sauter très haut et surtout de cracher de l’encre pour immobiliser les créatures lui voulant du mal, principalement des animaux belliqueux. Mister Tako dispose d’une barre d’encre qui se vide au fur et à mesure que l’on envoie nos projectiles. Il est possible de la régénérer en ramassant des réserves d’encre qui se trouvent la plupart du temps dans des pots. Immobiliser un ennemi s’avère également un bon moyen de profiter de plateformes supplémentaires pour progresser, un aspect du jeu qui s’avère amusant mais souvent frustrant, l’immobilité étant temporaire.
Même monochromes, les environnements sont "colorés". L’ensemble correspond vraiment à une joyeuse balade à la Kirby’s Dream Land avec un level-design simple. Il est possible de finir les niveaux très rapidement sans se prendre la tête, passant même à côté des quelques trésors posés ça et là sans que cela ne soit préjudiciable.
Des boss viennent régulièrement ponctuer la fin de certains niveaux, mais très vite, on va se rendre compte que la progression est beaucoup plus variée que ce l’on aurait pu croire.

Avez-vous d’ailleurs remarqué les couleurs différentes de cette image ? C’est l’une des teintes disponibles qu’il est possible d’obtenir en appuyant sur les gâchettes. Le changement s’effectue en temps réel. Libre à vous de choisir celle qui vous convient.
Des niveaux et des chapeaux
La première variante du gameplay se matérialise sous la forme de pouvoirs que Tako peut acquérir dans certaines zones cachées des niveaux. Ces pouvoirs sont symbolisés par des chapeaux qu’il est possible de porter après les avoir sélectionnés auprès de notre amie la loutre. Elle se trouve dans certains villages, mais surtout à la borne de mi-parcours du niveau, ce qui fait que l’on peut choisir un pouvoir en fonction des éléments rencontrés dans le niveau.

Les pouvoirs sont très nombreux mais tous ne serviront pas tout le temps. Celui que l’on prend le plus souvent est le premier que l’on acquiert, le coeur, qui nous donne une chance supplémentaire de survivre. En effet, dans la plus pure tradition des jeux de plateformes de cette époque, Mr. Tako meurt au premier contact avec l’ennemi. Une chance supplémentaire n’est pas de trop.
On trouvera également des chapeaux permettant de tirer des flèches au lieu de l’encre, de jeter des bombes, de se protéger avec un bouclier ou avec un parapluie. Certains sont cosmétiques, ne serviront qu’à un point du scénario et sont une manière de parler plus facilement avec d’autres personnages. Mais tous ont un inconvénient : ils disparaissent si vous vous faites toucher. Dur.

Différents mondes sont proposés, et tout comme Kirby’s Dream Land, chaque carte propose une succession de niveaux dont les portes d’accès se débloquent les unes après les autres.
Plus le jeu avance et plus la progression se complexifie, certaines portes correspondant à des villages remplis de PNJ qui sont autant de dialogues à consulter pour faire progresser l’intrigue. L’histoire de Mr. Tako fait en effet intervenir de très nombreux personnages pour autant de situations et destins entremêlés, à tel point que l’on peut s’y perdre rapidement.
Nous n’incarnons d’ailleurs pas que Mr. Tako : à plusieurs moments de l’aventure nous sommes amené à incarner différents protagonistes qui ont aussi leur mot à dire dans cette aventure.

Leurs attaques sont différentes et entraînent des niveaux aux règles quelques peu changées. Il arrive parfois même que l’on ait à alterner les personnages au cours de séquences successives.
Mais tout n’est pas rose
Faisant bien évidemment de multiples références aux jeux dont il s’inspire, Save Me Mr. Tako montre rapidement ses limites. Passée la découverte, le jeu s’enlise dans différents travers.

On enchaîne par exemple des niveaux dont la plupart sont absolument sans intérêt. En dehors de ceux cités plus haut qui font illusion un temps, les niveaux s’avèrent désespérément vides et remplis d’ennemis aux comportements simplistes.
Déjà évoqué, la progression du scénario devient inutilement complexe avec son lot de personnages hétéroclites. On perd le fil de l’aventure d’autant rapidement qu’il y a trop de villages remplis de PNJ bavards. Sachant que passé un certain stade du jeu il faut retourner dans d’anciens niveaux pour lier les intrigues, on perd totalement la simplicité originale du jeu qui était satisfaisante.

Ce que l’on peut également reprocher à Save Me Mr. Tako, c’est la difficulté aléatoire de la progression. Certains niveaux très faciles côtoient des niveaux à la difficulté particulièrement frustrante, et le tout sans aucune hiérarchie. Le jeu se sauvegarde automatiquement à la fin d’un niveau, mais ce n’est pas toujours le cas. Il faut parfois enchaîner plusieurs séquences, que ce soit de dialogues ou d’action, avant d’accéder à la sauvegarde. Et comme le jeu peut s’avérer particulièrement retors, on peste d’avoir à refaire encore et encore certains niveaux avant de pouvoir passer à la suite. On est certes dans du rétro, mais un peu plus d’assouplissement de la difficulté ou de la sauvegarde n’aurait pas été de refus.
Les adeptes de la maîtrise de soi seront donc ravis d’avoir un challenge à leur niveau.
Save Me Mr. Tako part d’une très bonne intention en offrant une vraie madeleine de Proust aux fans de Game Boy de la première heure. Le jeu respecte le cahier des charges d’époque à la perfection, de la réalisation hommage à la difficulté inégale, souvent facile mais également hardcore. Le jeu procure de bons moments mais risque de laisser de nombreux joueurs sur le carreau. Vu la concurrence sur le support, on ne recommande Save Me Mr. Tako qu’à un public plus qu’averti.
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