Dernier ajout : 15 décembre.
Un MMORPG (jeu d’aventure massivement en ligne) reprenant l’univers de Dragon Ball (et supervisé par Akira Toriyama lui-même) est en train d’être développé pour PC pour une sortie prévue au Japon en 2008. Si il y a un jeu qui pourrait me faire venir au online ce serait celui-là ! D’autres photos !
Je dois dire que je me suis marré comme un con toute la journée. Alors oui c’est bas, c’est ridicule, mais ça fait tellement du bien de se marrer devant la baffe que vient de se recevoir Sony France dans la gueule à l’occasion de sa soirée de lancement de la playstation 3.
Ils l’attendaient triomphale. Ils ont, le jeudi 22 au soir, reçu un accueil plus que glacial. La soirée organisée sur une péniche s’est révélée être un naufrage comme il était difficile de faire pire. Une organisation ambitieuse et sur-sécurisée qui n’a finalement qu’accueilli que les journalistes dépités devant l’absence d’ambiance et -au final, vers minuit - une dizaine d’acheteurs seulement. Sur les 1000 consoles réservées pour cette occasion. Au lieu des 3000 personnes attendues officiellement par le staff. Sans compter les désagréments propres à l’organisation, l’ambiance absente, l’énervement vis-à-vis des acheteurs, ou encore le pied de nez de Microsoft qui passait avec sa propre péniche sous les yeux des patients qui avaient enfin de quoi sourire... Ce non événement a été extrêmement médiatisé et l’on retrouve de nombreuses vidéos reportages qui témoignent du bide de cette soirée de lancement, prétentieuse et incongrue.
Gageons toutefois que la console de Sony se vendra, si ce n’est dans l’immédiat, bien en dehors de tout ce tapage nocturne qui a du faire passer une mauvaise soirée à ceux qui, se prenant trop au sérieux, ont fait passer l’argent et la frime avant même le plaisir d’être ensemble et de jouer...
Le joueur que je suis a vu son regard sur les jeux-vidéo changer avec le temps. C’est obligé, on appréhende le monde différemment avec l’expérience et le temps qui passe. Si on est plus propice à l’imagination étant enfant, c’est aussi quelque chose qui se travaille toute sa vie.
Face au joueur, le jeu vidéo offre un contenu créatif plus ou moins propice à favoriser l’imagination. Ce sera bien sûr dans ses idées, la façon dont elles sont mises en scène, la liberté d’intéragir sur le jeu.
Des Animal Crossing (liberté pour pas mal d’actions plus ou moins imaginatives), aux Sim City (codes pour beaucoup d’actions imaginatives limitées) à un Okami (chemin programmé avec actions programmées, sur un concept de création artistique contrôlé !), chaque jeu développe ses codes et libertés...
La façon de percevoir le jeu (c’est un pixel, un challenge, une mission, un personnage, son personnage, une projection directe de soi-même..) influera beaucoup sur la portée imaginative du titre.
Et si le cinéma vient trop se méler au jeu comme on a pu le voir ces dernières années, c’est alors une autre forme d’imagination, plus passive dans l’action (exit le paddle), qui se développe. On a l’imagination du scénario, mais alors simplement comme le film ou le livre alors.
Pour ma part je préfèrerai toujours un Zelda 3 découvert enfant à un Zelda Wind Waker, qui, bien que reprenant un univers de l’enfance, ne m’a pas touché en tant qu’adulte...
Hier j’ai voulu montrer le jeu à des amis. Je leur ai fait les quatre premiers niveaux d’un trait, sans perdre. Il faut dire je connaissais les niveaux par cœur. Du coup c’était vachement agréable à jouer et à regarder.
Arrivé au 5ème niveau, le dernier en date que j’avais fait, je me suis vautré un peu partout :-D Et même j’ai du refaire 20 fois un passage tout con avec trois ponts à passer. J’en pouvais plus, c’est vrai quoi c’était trop con de perdre autant juste à cause de la gestion des sauts vraiment trop ardue. Bon j’ai pas perdu espoir et j’ai refait jusqu’à assimiler ce qu’il fallait gérer de saut, frein et élan pour passer cette satanée séquence !
Et en fait Sonic c’est comme ça tout le temps quand tu découvres le jeu : tu n’arrêtes pas de te vautrer et de refaire le passage jusqu’à y arriver. Plus d’une fois j’ai voulu balancer la manette. Parfois je me suis arrêté net et j’ai repris plus tard. Mais j’ai toujours repris derrière contrairement à certains jeux que j’aurais pu abandonner parce que flûte quoi ! ;) Seulement ce Sonic a quand même de sacrées qualités qui te donnent envie de continuer ! J’ai un peu l’impression de rejouer à cette époque d’antan où les jeux étaient durs à cause de leur concept même de gameplay, qui a été bien adouci depuis il faut l’avouer !...
Pour entendre souvent ces termes utilisés comme des barils de lessive sur les forums, j’aimerais aujourd’hui essayer de répondre à la définition de "gamer".
Un gamer ce serait un joueur qui passe du temps sur un jeu, et non pas cinq minutes juste pour essayer ou arrêter à la première difficulté. Un joueur passionné donc. Un gamer serait-il donc un joueur qui passe des heures sur son RPG, jeux de plateformes, jeu de course ou autre dont il voudrait débloquer toutes les astuces, challenges et autres ?
Un gamer ne jouerait-il pas aux "non-jeux" ?
Un gamer a tout à fait le droit de jouer 5 minutes à Tetris, Wii Sports ou Excite Truck !
Mais qu’est-ce vraiment un "non-jeux" comme on tend à appeler aujourd’hui les Nintendogs, Braintraining ou autres Animal Crossing ?
Un "non-jeux" serait, d’après la définition (mal) employée ça et là, un "petit" jeu qui propose un challenge simple et /ou dont la réalisation serait simple (un retour en arrière technologique et ludique ?).
Toutes ces définitions apportées, on voit bien qu’un gamer peut aussi très bien jouer à des "non-jeux".
Mais aussi qu’un "non-jeux" est une fausse définition apportée très récemment avec l’arrivée des jeux DS ou maintenant Wii.
Finalement, un gamer, aime tous les jeux-vidéos, quels qu’ils soient, non ?
PS : bientôt des impressions sur Okami, Excite Trucks et Sonic, les jeux qui accompagnent quelques heures de mon temps...
Ben pas grand chose je crois...
– la Wii : m’a occupé un bon mois avec Zelda. Et une petite partie de Wii Sports de temps en temps. (je mets le reste sous silence). J’ai essayé Rayman et les lapins crétins (moyen, sauf les phases de shoot) et Wario Ware (petite soirée terrible). J’attends Excite Truck mais surtout Sonic. Le planning des sorties à venir calme l’ardeur (on s’y attendait). A suivre patiemment.
– la DS : toujours pas fini Phoenix Wright (presque, faut dire le jeu est long, en tous cas j’y reviens de temps à autre passionnément). Perdu Animal Crossing dans le train en décembre (sorte de drame dilemmesque, je rachèterai le jeu quand je le trouverai en occasion, si ça existe !), et trop plein de jeux moyens/bons qui sortent ces temps-ci c’est traître !
Conclusion : Nintendo gère son planning de sortie comme un traître ah ha :) Magical Starsign sur DS sort au mauvais moment, mais je me le garde dans le coin du retroviseur lui ! Contact aussi a l’air étonnant...
– Okami PS2 : les 20 premières minutes sont trop chiantes, ah pardon c’est l’intro. Ok je ferai un effort... plus tard.
– La DS ne vend comme des petits pains. La wii est en rupture partout et les usines n’en produisent pas assez pour satisfaire la demande. On vit une drôle d’époque... Un succès mérité mais quand même démesuré...
– La PS3 est à la ramasse au Japon (en même temps y’a pas de jeu dessus hein), et je suis curieux de voir l’accueil que les européens font faire à la centrale nucléaire de Sony.
Attention cet article relate mes sentiments sur Zelda Twlight Princess alors que j’ai terminé le jeu, ne le lisez pas si vous n’en avez pas fait de même !
Je vais pas cracher dans la soupe de ce Zelda puisqu’il m’a tenu en haleine pendant près de trois semaines de jeu qui furent très agréables.
Mais maintenant qu’il est fini, c’est l’heure du verdict, du retour en arrière sur ce que j’ai aimé, moins aimé, ce qui m’a déçu...
J’ai beaucoup aimé l’ambiance de la première partie du jeu (quête des morceaux de casque), où entre chaque donjon il se passe toujours quelque chose de fort, moments bien mis en valeur par les cinématiques...
Par contre, et là attention au spoiler pour ceux qui lisent ces lignes, mais je trouve que la transition entre les deux parties étouffe complètement ce qui avait été amorcé, et pire, la deuxième partie (la quête des morceaux de miroirs) manque totalement de punch. C’est bien simple, il ne se passe alors plus rien ! C’est une succession de donjons, et là on étouffe, on va chercher en dehors de l’aventure principale si il y a quelque chose à faire, mais à part glaner quelques coeurs ou insectes, rien, c’est le désert (à partir du désert d’ailleurs).
On a donc plus qu’une seule envie c’est de finir la quête que ce pauvre Link s’est vu attribuée totalement malgré lui et même semble t-il contre ses propres envies si ce ne sont celles d’un sauvetage de pays bien incompréhensible...
En contrepartie la fin arrive beaucoup trop rapidement et ne permet pas cette respiration nécessaire pour le jeu. On se retrouve ainsi rapidement avec les protagonistes concernés, et la boucle est bouclée, après certes un final assez épique.
Mais je ne peux m’empêcher de penser, le générique se déroulant, que j’aurais voulu que l’aventure se prolonge dans des séquences telles que celles présentées dans la présentation E3 2004 : des hordes de gobelins dans le soleil couchant (je les ais espérés jusqu’à la fin ceux là !), des affrontements en sous-bois, des combats à cheval un peu plus acharnés...
Reste ainsi un sentiment d’inachevé : tout avait été créé pour mais n’a pas été exploité jusqu’au bout. Toute cette carte d’Hyrule se révèle assez vide parce qu’elle n’est justement pas vraiment habitée... Tous les personnages sont cloitrés dans quelques endroits et se cachent, quel dommage qu’ils ne sortent pas plus !...
C’est l’effet pervers de Wind Waker : le monde était trop grand en comparaison avec sa superficie épique. Ici le monde est moins grand, plus maîtrisable à traverser, mais trouve le moyen d’avoir moins de choses à proposer !
Et là je me demande pourquoi Nintendo ne s’est pas rendu compte que son jeu était sans âme, vidé de son essence passé la deuxième partie ! Ce qui n’est pas normal car ils ont eu le temps. Bref, où sont passées les quêtes secondaires, celles qui enrichissent la saga, et rallongent le temps de jeu de la quête principale en la sublimant ? Pourquoi n’a t-on besoin de rien d’autre pour avancer que d’aller droit au but ? Il y a là un certain savoir-faire qui s’est perdu dans les Zelda. Dans Wind Waker ils avaient rallongé artificiellement le jeu avec des quêtes secondaires (la quête soporiphique des morceaux de la triforce)... Là de peur de créer l’ennui, on sucre des moments de jeu qui sont les fondements de l’âme d’un Zelda.
Je vais refaire ce Zelda pour essayer de comprendre... mais semblerait-il que j’ai déjà compris que ce Zelda malgré ses immenses qualités soit un épisode à part. Un épisode "revival" puisqu’il n’est rien d’autre qu’une reprise de l’univers de Ocarina of Time, sans en avoir la maestria. Une sorte d’aventure annexe dans la saga des Zelda, celle d’une princesse de l’ombre qui vient s’immiscer dans le combat éternel des détenteurs du pouvoir d’or... Un cauchemar éveillé où l’on n’apprend rien de plus sur la Légende...
En ce sens, Twilight Princess est un très bon jeu. Mais il ne peut prétendre rejoindre la lignée des Zelda ayant marqué la saga de leur écrin comme ont pu le faire Legend of Zelda, Adventure of Link, A Link to the past ou Ocarina of Time. Twilight Princess n’est donc pas "le meilleur de tous les Zelda" annoncé, ce serait réduire l’impact du mythe...
Il n’empêche qu’elle est belle cette princesse, et qu’on souhaiterait, pour changer un peu d’univers, d’une Legend of Midona...
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