Colonia de Sacramento est située juste de l’autre côté du fleuve Rio del Plata à une cinquantaine de kilomètres à vol de mouette de Buenos Aires. C’est une destination prisée des Pornteños (les habitants de Buenos Aires) pour passer le week-end, un peu comme le Deauville des Parisiens.

Buquebus
Samedi matin tôt, nous sommes partis au Buquebus, nous avons traversé tout Puerto Madero à pied pour arriver dans un port pour voyageur n’ayant rien à envier aux aéroports.
Par un jeu de couloirs, nous embarquons sans nous en rendre compte dans un barco lento, une espèce gros ferry avec un étage pour les voitures, plusieurs étages pour les passagers, une zone de duty-free, une piste de tango...

Nous prenons le large à 9h30, je monte sur le pont pour prendre des photos, pendant ce temps là Domitille garde les sacs.

Ca fait presque un mois que nous sommes en Argentine, et nous quittons Buenos Aires pour la première fois.

Colonia, la ville aux influences portugaises
Arrivés à Colonia, c’était un peu des vacances dans des vacances (inception). Il fait beau, tout ce qu’on voit semble tiré d’une carte postale, la ville est toute petite et on s’y repère en un clin d’œil, et surtout, c’est calme, calme, calme.
Colonia a été fondée par des Portugais en 1680, elle s’appelait à l’époque Colônia do Santíssimo Sacramento, elle est placée entre Buenos Aires et Montevideo qui étaient toutes deux sous protectorat espagnol, c’était donc un port de contrebande particulièrement bien situé pour embêter les Espagnols qui avaient le quasi-monopole du commerce sur le Rio de la Plata.
En 1750, les Portugais cèdent Colonia à l’Espagne (et ça se complique vite), si bien qu’on distingue fortement le nouveau quartier espagnol de l’ancien quartier portugais classé par l’Unesco comme patrimoine historique ta mère.

C’est vraiment ravissant, on comprend pourquoi autant d’Argentins aiment y passer leur week-end et on remercie vraiment Magdalena de nous y avoir envoyé.
On s’est baladés dans la ville, on a bu des verres de Patricia dans les petits cafés ombragés.

La plage
Dimanche, envie de feignasser au soleil, de profiter du calme, on fait une longue promenade sur la plage, en se disant qu’on tombera peut être sur la Plaza del Toro dont on nous avait parlé la veille.

En chemin, un chien errant nous accompagne spontanément tout le long de notre promenade. Il y a des meutes de chiens sur la plage, ils jouent, se disputent, font leur vie...

Retour
Au retour, nous retrouvons Buenos Aires telle que nous l’avions laissée.
