Dernier ajout : 28 mars.
Deux mois après sa sortie, le moral est au beau fixe pour la Nintendo Switch. Les ventes sont bonnes. Les sorties sont régulières avec un joli mélange de sorties fortes en magasin et de titres dématérialisés de qualité. Le programme annoncé est alléchant. Et les surprises sont à venir dès l’E3 prochain dans un mois. Un lancement réussi, donc.
Tout a commencé avec la bête elle-même, entre réservations et chasse aux accessoires. La Switch est à la maison, et quitte rapidement la télévision pour s’inviter chez les amis, les transports ou les vacances. Le menu de la console est sobre, très sobre, mais rapide. Je découvre la possibilité de prendre des captures d’écran et mitraille mes jeux. On ajoute ses amis via le Nintendo Network, en local ou par codes amis, pour pouvoir voir leurs listes de jeu et les temps qu’ils font sur chacun. Pas de console virtuelle au lancement (en dehors de quelques jeux Neo Geo sur l’eShop), pas de Netflix : on se concentre sur le jeu et Zelda.
Le premier mois est majoritairement consacré à Zelda Breath of the Wild, qui explose les compteurs. Quinze jours intenses aux cours desquels j’explore au maximum Hyrule. Il est effectivement possible de terminer le jeu très rapidement sans même à faire les donjons principaux. Mais je me retiens, fais les quêtes et termine les donjons avant de retourner affronter le boss final. Et ce n’est qu’un début...
L’excellent Snipperclips s’invite aussi rapidement pour quelques parties en duo ou à quatre. Je n’ai à l’heure actuelle pas encore terminé les différents mondes... il faudrait peut-être s’y remettre !
Fin mars Nintendo propose aux joueurs une session d’essai en ligne de Splatoon 2, à sortir cet été sur Switch. On ne se fait pas prier ! On retrouve sans surprise Splatoon. Les nouveautés seront annoncées par la suite. J’imagine que cette session a servi à Nintendo à régler les paramètres online.
En avril je continue Zelda, en cherchant tous les sanctuaires et en améliorant mes habits. Après une première vidéo de cuisine réalisée avec Mlle S en mars, nous en réalisons une deuxième pour approfondir le sujet !
La démo de Puyo Puyo Tetris suffit à elle seule à nous tenir en haleine plusieurs soirées entre amis ! Mais voilà venu le moment de jouer à un jeu que j’attendais de pied ferme : Wonderboy III the Dragon’s Trap ! Remake d’un de mes jeux préférés sur SEGA Master System, Wonderboy III the Dragon’s Trap reprend l’original au pixel près, mais transforme le visuel et le sonore de la plus belle manière qui soit. Je dévore le jeu dans la foulée.
Voici ensuite venir MarioKart 8 Deluxe, fin avril. C’est reparti pour des courses solo ou en ligne. Pouvoir emmener le jeu partout avec la Switch est vraiment appréciable.
C’est la même chose pour Minecraft Switch Edition, qui sort en ce début mai.
A venir : Thumper, Ultra Street Fighter II, Rime, Sonic Mania et sans doute Arms et Splatoon 2 ! Bref un bien beau lancement qui ne demande qu’à s’étoffer avec des annonces dès ce soir lors d’un Nintendo Direct (consacré à priori une nouvelle fois à Arms) et dans un mois avec l’E3 !
Mes tests disponibles :
Mario Kart 8 Deluxe (Preview)
Wonder Boy the Dragon’s Trap (Test)
Mes vidéos disponibles :
Bienvenue à la Switch & Snipperclips
Les recettes de The Legend of Zelda : Breath of the wild
Le Splatoon 2 Global Testfire
Trois vidéos découverte de Mario Kart 8 Deluxe + du Battle à 4
Présentation vidéo de Wonder Boy the Dragon’s Trap
Découverte de Minecraft Switch Edition !
Site de l’article : le bel été de la Switch
Début janvier, Nintendo a présenté la Switch en long, en large et en travers. Il ne restait plus qu’un mois et demi à attendre. Et puis la délivrance !
La Switch est donc sortie le 3 mars dernier. Dès le week-end de lancement la console et Zelda sont introuvables, de même que certains accessoires ou autres jeux (Bomberman en tête). Des stocks modérés qui sont vite partis, ce qui laisse nombre de joueurs sur le carreau alors que les affichages publicitaires continuent d’envahir l’espace public.
J’ai pu récupérer ma Switch et l’édition collector de Zelda réservée. Et une semaine avant je m’étais jeté sur les accessoires, qui sont devenus introuvables depuis. En attendant les restocks !
Et donc depuis je suis sur Zelda, le magnifique Zelda ! J’y reviendrai prochainement dans ces colonnes !
Article suivant : Et deux mois après ça donne quoi ? (17 mai)
La Fondation EDF est depuis 30 ans un lieu d’échanges culturels situé au coeur de Paris dans le 7ème arrondissement. Pour son trentième anniversaire, la Fondation a choisi d’accueillir un média un peu plus vieux que lui : les jeux-vidéo. "Game, le jeu vidéo à travers le temps" revient sur l’histoire du média des années 50 à aujourd’hui, sous toutes ses formes. L’exposition sur trois étages est conçue par Jean Zeid, journaliste à France Info passionné de jeux-vidéo.
L’entrée au rez-de-chaussé est le présent avec un Uncharted 4 bien mis en avant, l’évolution des jeux au travers de quatre épisodes de FIFA, l’évolution des techniques avec un personnage polygonal de Ubisoft qui s’affine avec le temps, la mise en avant des créateurs incontournables, et même de Youtubeurs. Derrière, une borne d’arcade Out Run, une machine de danse, une Gameboy géante, un mur consacré à l’e-sport, une salle exposant en quelques cadres des "beaux jeux", et enfin une chambre des années 80 reconstituée avec toutes les machines de jeu des années 70.
Le premier étage est réservé au rétro et à l’histoire du média. On y trouve la fameuse "Brown Box", première console de jeu créée par Ralph Baer. Mais aussi les antiques Pong et autres pionniers du genre comme Space War. Plus loin des bornes proposant les consoles et quelques jeux emblématiques comme Pac-Man, Donkey Kong, Astéroïd, Alex Kidd, Sonic, Rayman, Lara Croft... mais pas de Super Mario ! Les accessoires ont leurs murs avec les manettes, périphériques et autres figurines connectées.
Le sous-sol enfin propose de s’essayer à la réalité virtuelle avec Eagle Fight. Une salle propose de s’essayer à quelques "serious games" sur tablettes et une dernière de se replonger dans des reportages télévisés des années 80 qui n’étaient alors pas tendres avec le média.
Avec cette exposition on (re)trouve avec plaisir de nombreux éléments à même de crédibiliser le média, d’en apprendre plus sur le sujet, et bien sûr jouer à quelques jeux phares. On regrette l’absence totale de Mario. L’exposition ouvre le 1er mars et est entièrement gratuite. A voir donc !
Voir aussi mon article sur l’expo de la Villette Jeu vidéo (2013)
L’aventure Pokémon Go continue pour moi !
Après avoir gelé mes petits doigts à force de combattre dans le froid une arène à deux rues de chez moi, croisé des joueurs plus ou moins coopératifs, j’ai suffisamment capturé de Pokémon pour rejoindre le niveau de mes amis qui s’y étaient mis depuis l’été dernier.
L’événement Saint Valentin, avec les points d’expérience et les bonbons doublés y a fait pour beaucoup.
Puis la grosse mise à jour est arrivée avec l’insertion de 80 nouveaux Pokémon, issus de la deuxième génération. J’étais comme un fou lorsque je m’en suis rendu compte à minuit, allant même pour la première fois chasser de nuit dans mon quartier jusqu’à récupérer tout ce qu’il était possible d’avoir.
J’ai alors enchaîné les nouvelles captures, que je partageais fièrement sur Twitter, avec quelques strophes de chansons entraînantes. Le Pokédex a donc bien avancé en quelques jours. Je commence à stagner, vu qu’il est plus difficile de trouver de nouvelles bestioles. Mon Pokédex est à 152 Pokémon capturés pour 179 vus.
J’ai aussi pour la première fois aussi à tenir deux arènes en même temps et récupérer 20 pièces pour ça. prochaine étape : augmenter un Pokémon jusqu’à ce qu’il tienne tête aux caïds du quartier ! Ce ne sera pas évident vu le regard que j’ai sur les autres joueurs, sans compter que je fais partie de l’équipe jaune, sous représentée face aux bleus !
Le 14 février 2017, Nintendo annonce via une vidéo youtube le futur lancement de DLC pour leur jeu The Legend of Zelda : Breath of the Wild.
Ceux qui me connaissent (ou écoutaient le PN Cast) savent que je n’approuve pas le principe de DLC, porte ouverte à tous les abus. Nintendo, longtemps frileux aux DLC, a finalement sauté le pas sur 3DS et Wii U, voir mon article sur le sujet.
Retour sur les DLC
Les premiers contenus téléchargeables sont arrivés au cours des années 2000 lorsqu’il a été enfin possible pour les développeurs de proposer des contenus en ligne que les joueurs pouvaient récupérer et payer en ligne. Les DLC étaient alors présentés comme du travail supplémentaire pour les équipes après la sortie du jeu, suite à son succès et afin d’entretenir celui-ci.
Se posaient alors déjà les problèmes suivants. Certains d’ordre pratique : les contenus dématérialisés sont dissociés du jeu sur disque, ce qui peut poser un soucis sur la pérennité du contenu à long terme. D’autres d’ordre esthétique : les menus du jeu sont défigurés par des ajouts non prévus à l’origine, quand ceux-ci ne sont carrément pas des bandeaux publicitaires ventant les contenus eux-même. Mais surtout d’ordre éthique : seuls ceux qui payent auront accès au contenu (plus ou moins) intéressant, ce qui crée une fracture entre les types de joueurs, dont la notion de partage et de souvenirs sur un jeu s’avère capitale.
J’en vois certains sourire à l’évocation de ces quelques points et balayer ces soit-disant problèmes d’un revers de main. Visiblement ces personnes ne voient aucun problème à ce que leurs jeux soient découpés en morceaux, échoués sur de fragiles disque durs, considérés non plus comme des oeuvres d’art (ce que je pense de certains jeux exceptionnels) mais comme des produits dont on peut tirer sur le contenu quitte à en oublier d’être classe. Peu importe le flacon du temps que l’on ait l’ivresse ?
Les dérives sont vite arrivées. Les DLC, nouveau modèle économique, ont finalement été intégrés au planning de développement du jeu. Cela implique des choix en amont de ce que l’on va mettre dans le jeu lors de sa sortie et de ce que l’on va garder de côté pour le proposer dans les jours/semaines/mois suivant la sortie. J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois là qu’une façon de dénaturer l’expérience de jeu, et non de l’enrichir.
Au début, les DLC étaient des ajouts dispensables car les développeurs ne voulaient pas donner l’impression d’amputer leur jeu. Puis les contenus se sont diversifiés et certains ont gagné en qualité, souvent parce qu’on avait pris le temps de réfléchir à même la conception ce qui allait être réservé au jeu principal ou à l’expérience supplémentaire.
Les tarifs se sont donc vu réellement augmenter. Les dates de sortie se rapprocher. L’inauguration de "Season Pass" échelonnant les contenus d’utilité diverses et variés invitant les joueurs à payer avant même la sortie de ces contenus dont certains ne sont parfois même pas détaillés. La boite de Pandore ayant été ouverte, les marketeux rivalisent d’idées pour trouver la pire mauvaise idée pour appâter et faire vendre du contenu en dépit du bon sens. Les exemples sont légions mais celui qui est le plus cynique selon moi : les contenus sont bel et bien disponibles dans le jeu à sa sortie ; payer revient à le déverrouiller pour y avoir accès. C’est comme payer une amende pour un titre que tu as payé plein pot. L’industrie du jeu vidéo prend une tournure nauséabonde.
Nintendo et les DLC
Chez Nintendo heureusement on ne touche pas aux DLC. On se concentre pour livrer les meilleurs jeux qui soient. Et pourtant, quand on regarde à côté on voit bien que les DLC rapportent, que les services de jeu en ligne rapportent. Alors finalement on décide de rejoindre le mouvement, progressivement.
La 3DS et la Wii U sont conçues comme des plateformes permettant de télécharger des jeux en ligne, Virtual Console ou copies de jeux vendus dans le commerce. Pendant quelques années, Nintendo va y tenter différentes expériences liées aux contenus téléchargeables.
En 2012 Nintendo lance ses premiers DLC sur 3DS dans New Super Mario Bros 2 : des courses aux pièces chères et inutiles dans un jeu déjà très mauvais. En 2013 des quêtes supplémentaires sont proposées en DLC dans Fire Emblem Awakening. On s’en passe facilement. New Super Luigi U est une jeu complet téléchargeable pour 20 euros sur Wii U. Pikmin 3 sort une dizaine de missions en DLC. En 2014 le premier Season Pass est lancé avec Mario Golf : World Tour avec différents packs comprenant des personnages supplémentaires. Il faut au moins un DLC gratuit aux couleurs de Zelda pour que Sonic Lost World soit sauvé du naufrage commercial. Wi Sports Club essai de vendre les sports au cas par cas.
Mais c’est assurément le DLC de Mario Kart 8 qui va faire trembler les joueurs. Le jeu sort en mai. Les DLC sont annoncés fin août pour un planning parfaitement étudié. Un Season Pass propose d’acheter dès lors une deuxième série de courses qui ne seront livrées qu’en mai 2015. Je refuse d’acheter ces DLC. Une offre du Club Nintendo permet d’avoir le premier lot de courses contre des points fidélité : je les prends. Quelques mois plus tard j’achète la deuxième salve de courses : il y a Animal Crossing dedans.
Nintendo EST devenu DLC. Des mises à jour constantes des jeux sont faites sur la Wii U par Internet. Les jeux Virtual Console ou eShop sont considérés comme les sorties principales chez Nintendo qui sort à peine quelques jeux en boite dans le commerce. On peut désormais acheter ses jeux directement sur le site Nintendo avec sa carte bleue. Comme précisé par écrit après chaque achat sur l’eShop, nous "consentons" à ne pas pouvoir nous rétracter sur les achats en ligne. Le Club Nintendo change de tête et récompense les achats en ligne. Nous avons alors changé d’ère.
Hyrule Warriors et Super Smash Bros ont vu le nombre de contenus exploser. Certains sont futiles comme des costumes en tous genre. Certains encore sont hors de prix ("Bonjour, tu veux Ryu ? Hé bien casque !"). Aucune version boite comprenant tous les contenus n’est sortie après coup, comme cela se faisait encore il y a quelques années chez la concurrence. Mario Kart 8 Deluxe sortira sur Switch avec tout le contenu de la version Wii U, mais tablons que cette version proposera ses propres nouveaux circuits DLC. Peut-on s’attendre à un Smash Bros Deluxe sur Switch ?
Un Season Pass pour Breath of the Wild
Et aujourd’hui, un Season Pass pour The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Le jour de la sortie du jeu vous pourrez payer 20 euros de plus pour débloquer du contenu pour le jeu. Alors oui, bien sûr, rien ne vous oblige à le faire. D’autant que les contenus sont très vaguement détaillés voire passablement inutiles pour le premier pack (sachant que l’on ne peut pas ne prendre que le deuxième pack).
Mais "une nouvelle histoire", "un nouveau donjon"... quel fan peut décemment refuser de prolonger une aventure Zelda ? Refuser un contenu qui a été créé au sein même du développement ?
Le problème aujourd’hui vient de la démarche en elle-même. Ce contenu a été relégué en DLC pour le tiers du prix du jeu complet. Ce contenu est annoncé avant même la sortie du jeu, et comme pour tous les Season Pass de la concurrence sur le même modèle, je n’approuve pas la démarche. Tant qu’à faire, Nintendo pouvait proposer l’intégralité du titre. Mais non, il a fallut le découper pour maintenir l’attention jusqu’en décembre, et il nous faut payer en plus pour cela. Quel message est-ce que cela envoie ? Que vous n’avez pas confiance en vos propres talents ? Que votre jeu est mauvais et que l’on va grappiller ce que l’on peut avant que les gens se rendent compte qu’ils ont été berné ?
The Legend of Zelda est une des plus belles séries de Nintendo, la plus à même de nous faire rêver. Et Nintendo vient de trouver le moyen de nous gâcher la fête, à quelques jours de sa sortie, en nous mettant devait le fait accompli et en créant la discorde chez les fans.
Non, le Season Pass de Breath of the Wild n’est pas une bonne chose. Car c’est la porte ouverte à plein de petits coffres qui popent sur la map, d’histoires alternatives à 5 euros, de mode de jeu à 2 euros 50 et de costumes folkloriques en tous genre.
Annoncé depuis plusieurs mois, le jeu pour mobile Fire Emblem est finalement sorti plus vite que prévu, et ce dès le 2 février dernier.
Tactical RPG simplifié mais malgré tout prenant et riche en contenu, Fire Emblem Heroes se veut une bonne introduction à la série qui s’est donné une nouvelle jeunesse sur 3DS avec Awakening et Fates.
L’histoire du mode scénario est prétexte à retrouver de nombreux héros de tous les jeux de la série dans des combats au tour par tour dans lesquels les unités se déplacent sur des cases. Un rapport de puissance "à la Pokémon" (feu-eau-plante) installe une hiérarchie entre les classes de combattants qui sont de types variés, de l’épéiste, au magicien à l’archer...
La progression nous fait gagner des personnages qui possèdent un système d’étoiles plus ou moins élevé et doré pour déterminer leur puissance. Le maximum est de cinq étoiles dorées pour les héros. Il est possible de faire gagner de l’expérience aux personnages et même de changer leur rang, en utilisant des cristaux, unité d’échange pour les évolutions.
En plus de progresser dans l’histoire et faire évoluer nos équipes, l’objectif est de collecter un maximum de héros. On les obtient en dépensant des orbes, qui sont l’objet le plus convoité du jeu. On les obtient en réalisant des missions et il en faut un certain nombre pour invoquer un nouveau héros de façon aléatoire... Heureusement les doublons peuvent être fusionnés !
Comme Pokémon Go, le jeu disponible sur iOS et Android est entièrement gratuit. Il contient toutefois des achats intégrés pour les orbes, les cristaux et autres objets. Nintendo souhaite familiariser les joueurs avec cet univers devenu immanquable sur consoles et c’est pour cette raison que, contrairement à Super Mario Run qui est payant, l’accès est gratuit.
Fire Emblem Heroes est très bien réalisé, les graphismes sont jolis, les artworks des héros aux designs variés et plus ou moins convainquant restant très beaux artistiquement, et l’ambiance sonore est fidèle à la série. On passe plusieurs heures à débloquer tout le contenu. On y revient pour accomplir les missions ajoutées chaque jour et on en refait pour parfaire son équipe. Du beau boulot en somme !
Voici mon code ami (qui sert à gagner des plumes, item nécessaire pour changer de rang) pour ceux que cela intéresse !
Pour une fois, c’est Gaspard qui souhaitait me faire découvrir un jeu. Ce jeu, c’est Firewatch sur ordinateur (le truc avec un clavier et une souris) et retransmis sur un grand mur au moyen d’un rétroprojecteur. Quelques amis qui se relaient à tour de rôle, un canapé et une grosse couverture, et c’est parti pour une aventure hors du commun (et je parle bien de jeu-vidéo).
Firewatch raconte l’histoire d’un homme qui a décidé de devenir gardien de forêt pour l’été afin d’y voir un peu plus clair dans sa vie. En effet sa femme est atteinte d’alzheimer et visiblement il a besoin de recul plutôt que de rester auprès d’elle. Le voilà dans un cabanon isolé de tout, ayant pour seul contact une autre gardienne à quelques kilomètres de là, avec laquelle il communique par talkie-walkie.
On voudrait se balader et regarder le (très beau) paysage (à la première personne) mais les mésaventures arrivent très vite. Une succession d’événements posent différentes ambiances... plutôt contemplatives, mais pas forcément celles que l’on attendait. Les aller-retours dans une zone pas si grande que ça deviennent ainsi légion. Heureusement la curiosité l’emporte toujours et on découvre les sentiers condamnés au préalable avec satisfaction.
Le fait de l’avoir fait à plusieurs est une très bonne chose car dès qu’une situation se présentait, nous réagissions en nous posant toutes les questions possibles et imaginables. La réalité proposée par le jeu étant souvent plus terre-à-terre.
Il y a néanmoins le plaisir de découvrir les lieux. On sort souvent la carte pour savoir où on en est. Les conversations sont plausibles, que l’on choisisse de répondre ou non à notre interlocuteur. Un petit soucis d’ergonomie avec la souris et la molette pour choisir rapidement les différentes réponses possibles du walkie nous stresse. Il y aurait semble t-il plusieurs façon d’appréhender l’histoire, mais cela ne se tiendrait qu’à des détails ou des séquences absentes selon les choix.
Nous avons terminé le jeu en environ quatre heures. Une fois les mystères principaux révélés, certains en restent là, d’autres veulent voire ce que les choix de l’introduction peuvent changer. Mais il semble que ce soit surtout la psyché de notre héros dont il est question, et en ce qui le concerne, rien n’est vraiment fait pour que l’on s’attache à lui. Certains le trouvent même carrément antipathique, sachant que les événements ne le changeront à priori pas vraiment.
Merci donc à Gaspard pour cette découverte, une expérience de marche et de psychologie peu ordinaire !
Me voilà enfin en capacité de jouer à Pokémon Go ! Après des mois à voir mes camarades partir en chasse (ou à les accompagner une fois ou l’autre), je suis en mesure de rejoindre le mouvement !
J’avoue avoir pris plusieurs jours pour comprendre les nuances du jeu, que ce soit le positionnement des Pokémon, la façon de les capturer, d’utiliser les objets, de gagner des pièces et surtout de combattre dans les arènes.
Le fait de devoir sortir et se déplacer pour aller chercher des Pokémon, PokéStop ou arènes et une nouvelle façon étonnante (et assez étrange il faut l’avouer) de jouer !
J’espère avoir d’autres anecdotes à vous faire partager à l’avenir. La première étant que j’habite sur un Pokéstop (pratique pour recharger les objets) ! J’aurais préféré habiter sur un arène... pour éviter de me les peler à rester de longues minutes immobilisé à tapoter sur mon écran dehors par ce froid !
Chasse avec Bibi et Krayo !
En janvier dernier, j’ai été invité par la rédaction de JV.com à les rejoindre sur leur Live consacré à Nintendo.
Pendant quatre heures nous avons rejoué à quelques titres de la Nintendo 64, de la Gamecube, de la Wii et de la Wii U. Le tout dans une ambiance conviviale.
Lorsque cette session gaming s’est achevée nous n’étions qu’à une heure de la conférence qui allait dévoiler la Switch et ses jeux. Je quittais mes hôtes prêts à continuer pour aller voir la conférence avec mes amis. A peine le temps de dormir, je jouais à la console au Grand Palais dans la foulée.
JV.com me conviait de nouveau quelques jours plus tard pour un débriefing musclé, entre défendeurs et détracteurs. J’étais plus nuancé mais ravi à l’idée d’accueillir la prochaine console de Nintendo.
Merci à JV.com pour leur invitation, en espérant qu’elle soit reconduite à l’avenir.
Edit : J’y suis retourné en mars pour un Live sur la Switch et son lancement.
Voici enfin mon article en deux temps sur la Nintendo Switch : après la conférence du 13 janvier et après la prise en main de la machine et de ses jeux au Grand Palais à Paris le même jour.
Impressions également publiées sur Puissance-Nintendo
La conférence, de la hype à la réalité
On nous avait certes préparé dès le 20 octobre à un retour de Mario Kart 8, de Splatoon, de Skyrim et à l’arrivée du nouveau Mario. Mais je pensais sincèrement que Nintendo allait - devait - sortir l’artillerie lourde en proposant un line-up au moins digne de celui de la Gamecube. J’avais beaucoup d’espoirs dans des jeux comme Pikmin 4, Luigi’s Mansion 3, ou de nouveaux Pokémon et Animal Crossing Switch pour ne citer qu’eux, sans compter tous ces jeux cantonnés aux consoles portables qui n’attendent que le feu vert pour migrer en mode nomade sur la Switch.
Au lieu de ça, nous avons eu droit à un 1,2, Switch ! s’apparentant plus à une blague qu’autre chose, ou encore un Arms très intriguant mais absent du lancement. Super Mario Odyssey, Xenoblade Chronicles 2 (hourra) et Fire Emblem Warriors s’avèrent être les seules cartes de Nintendo pour 2017, si elles sortent bien cette année. Les quelques autres jeux montrés ou les prestations très tièdes de représentants à peine content de rempiler n’avaient rien de rassurant. Ajoutez à cela des prix plus élevés que d’habitude ou encore un online payant, il n’y avait vraiment pas de quoi se réjouir pour la Nintendo Switch à la sortie de la conférence.
La Switch = Gamecube + Wii + Wii U en mieux ?
Il faudra quelques heures pour mettre tout cela à plat, essayer de comprendre le positionnement de Nintendo. Annoncée depuis février 2015, en gestation depuis une année de plus au moins, la Switch a demandé beaucoup de travail aux employés de Nintendo qui, on le rappelle, ne sont que quelques milliers face aux millions de collaborateurs des autres sociétés. Ces déclarations nous rappellent les aveux de faiblesse des développeurs qui se retrouvaient submergés face à la Wii U, son streaming vers le Gamepad ou encore le passage à la Haute Définition.
La Switch est la somme de toutes les expériences passées de Nintendo. Elle embarque désormais les Joy-Con, qui sont l’évolution du motion gaming de la Wii et ses Wiimote, mais aussi un écran cette fois-ci, contrairement à celui de la Wii U, réellement transportable. Une technologie qui peut justifier le prix, malheureusement un peu plus élevé chez nous, mais qui fait quand même un peu mal quand il s’agit de s’équiper de manettes ou d’accessoires supplémentaires. Il faudra impérativement faire venir ses amis et leurs Joy-Con quand viendra le temps de jouer à Arms et évidemment ramener tout le monde pour jouer en multi local à Mario Kart ou Splatoon.
Le Line-up sagement étudié ?
J’aurais vraiment aimé un line-up différent. Que tout arrive bien plus vite. Mais là encore, Nintendo réfléchit là où notre cœur s’emballe. Nous jouerons tous à Zelda au lancement de la Switch, même si certains choisiront d’y jouer sur Wii U à moindre prix (si en plus du dématérialisé le jeu est disponible en boite).
On peut aussi se demander à quel prix sera proposé Super Bomberman R et si une sortie boite est prévue. Visiblement, ce serait un jeu accessible sur l’eshop Switch dont on ne sait pas grand chose pour l’instant. (edit : une sortie boite est prévue, plein pot apparemment)
1,2, Switch ! s’adressera peut-être aux joueurs occasionnels - fortunés - qui n’auront pas peur de remettre l’appareil à raclette au placard après une soirée bien arrosée... mais je n’y crois guère. De sortie dès le 3 mars au lancement, j’ai l’impression que 1,2, Switch ! ne sert qu’à faire un buzz bien gras et bien bruyant pour attirer l’attention sur la machine, et que Mario Kart 8 Deluxe qui sort le 28 avril 2017 (soit moins de deux mois après la console) est là pour pêcher les joueurs qui n’auraient pas plongé du temps de la Wii U.
Le retour de Splatoon est un autre signe de la volonté de Nintendo de donner une seconde chance aux efforts investis dans les titres Wii U. La date de lancement semble plus espacée, avec une date quelque part en juillet, après un Arms printanier qui aura sans doute le rôle d’occuper le mois de mai. On peut aussi compter sur Rime, un jeu d’aventure que j’attends avec impatience.
Super Mario Odyssey sortira probablement autour du 16 novembre, date anniversaire de Shigeru Miyamoto où l’on a déjà vu la sortie de Super Mario Galaxy. En 2013, Super Mario 3D World n’était pas tombé loin (29 novembre).
La prise en mains qui fait tout
Je faisais parti de la délégation spéciale de Puissance-Nintendo qui fut envoyée au Grand Palais le 13 janvier dernier. Je faisais un rapide coup d’oeil pour connaître la nature des réjouissances. Zelda, 1,2, Switch !, Splatoon 2, Arms et Mario Kart 8 Deluxe étaient les principaux ambassadeurs.
C’est étrangement vers Snipperclips que je me suis tourné en premier, en coopération avec l’ami Boris. Première prise en main des Joy-Con colorés, qui s’avèrent délicieux. On fait bouger nos petites patates aux visages grimaçants pour découvrir leurs interactions. Façonner leurs formes en se mangeant l’un l’autre pour correspondre à des cibles est particulièrement ingénieux. Les gâchettes des Joy-Con nous permettent de faire des rotations pour mieux coller aux situations. Snipperclips est vraiment mon coup de cœur du salon. Reste à voir quand il sortira en mars, à quel prix et sur quel support (vraisemblablement eShop Switch).
Les Joy-Con s’adaptent vraiment à n’importe quel type de jeu. Il faut voir avec quelle simplicité on joue à Snipperclips ou Super Bomberman R avec une petite manette à l’horizontale, Just Dance, 1,2, Switch ! avec une manette dans le creux de la main, ou Mario Kart 8 Deluxe et Arms avec un Joy-Con dans chaque main.
Arms reste l’expérience la plus intéressante Joy-Con en mains. Sorte de Punch Out / Wii Sports Boxe évolué et plus cartoon que jamais, il faut bien un tutorial pour en saisir les nuances. Les déplacements et frappes (simple, incurvée, choppe) se font au gyroscope quand d’autres utilisent des boutons (esquive, saut, furie). C’est très amusant mais l’on attend de voir ce qui va justifier le prix élevé du jeu (50-60 euros) et l’investissement dans une éventuelle deuxième paire de Joy-Con.
Six jeux de 1,2, Switch ! étaient présentés sur les stands. D’après Nintendo, il y en aurait au moins le double. Mais on ne voit pas pourquoi les meilleurs jeux n’auraient pas été montrés, si ce n’est pour garder des surprises d’ici le 3 mars. Et quand bien même j’étais particulièrement de bonne humeur, ou que l’idée de provoquer Xavier en duel singulier valait tous les déplacements, force est de constater que les mini-jeux amusaient à peine. C’est principalement vous qui faites (ou pas) le show. Traire une vache est rigolo deux minutes. Sentir des billes s’entrechoquer dans le Joy-Con grâce aux vibrations HD est en soit bluffant mais on a du mal à voir comment cela pourrait être incorporé de manière significative dans un jeu. On y réfléchit et on vous rappelle.
Le mode battle de Mario Kart 8 Deluxe est sympathique. Il nous permet d’y essayer les nouveaux personnages (Splatoon Girl et Boy entre autres) mais surtout de prendre en mains les Joy-Con, un dans chaque main. Et que dire si ce n’est que c’est parfait : les manettes fondent dans les mains. On n’y pense plus en jouant.
Même chose pour la configuration "Console" + Joy-Con en mode nomade. Le jeu local se lance automatiquement en wifi à huit ; la salle d’attente rappelle les Mii à notre bon souvenir. L’écran est d’une lisibilité et d’une luminosité impeccable. Pouvoir jouer à Mario Kart 8 en mode portable et en multi local s’avère une future expérience à vivre passionnément. Un petit mot sur le bien aimé Sonic Mania qui jouit lui aussi d’une excellente lisibilité sur l’écran de la Console.
Splatoon 2 m’a quant à lui moins convaincu sur la Console question de prise en main. Peut-être est-ce parce qu’il faut utiliser ici les contrôles gyroscopiques et que la Console est presque trop fine et trop légère comparée à un Gamepad.
J’ai largement préféré l’expérience sur la télévision avec un Controller Pro dans les mains. Le Controller Pro s’avère gyroscopique, ce qui est un très très bon point ! Quant au jeu, on attend d’en voir plus que quelques armes et mouvements pour justifier l’appellation d’une suite.
Fast RMX est de retour, et je n’ai pas noté de grosses différences avec le très bon titre Wii U (dont je n’ai pas fait toutes les courses à cause de la difficulté). Mais le jeu m’a permis de remettre les mains sur le Controller Pro qui est définitivement un très bon pad.
Les autres jeux m’ont fait tester la prise en main des Joy-Con en mode "grip". Elle s’avère excellente sur Ultra Street Fighter ou encore Skylanders Imaginators.
Je me suis gardé le meilleur pour la fin : Zelda Breath of the Wild au Controller Pro. Je passe en mode portable en switchant, ce qui se fait le temps de tout poser et de valider l’opération en appuyant sur Let R. L’envergure du champ de vision est peut-être trop ambitieuse pour un si petit écran ; je sais que je préférerai clairement y jouer sur la télévision. Rendez-vous le 3 mars !
Ce que nous réserve l’E3.
Nintendo nous a habitué à sortir ses cartes avec parcimonie. L’E3 2017 sera donc vraisemblablement celui de Super Mario Odyssey. Smash Bros Switch sera peut-être prévu pour la fin 2017, avec les amiibo Smash manquant. J’aimerais qu’y soient annoncés les autres jeux Nintendo et éditeurs tiers à sortir en septembre, octobre, novembre et décembre autre que les Skyrim, Steep ou autre FIFA.
Nintendo va présenter plus en détails Fire Emblem Warriors ce mercredi 18 janvier à 23h, mais aussi son application mobile. Animal Crossing mobile étant lui aussi prévu pour 2017, on peut tabler sur la sortie du Animal Crossing Switch en fin d’année. Il pourrait être annoncé à l’E3, ou même avant.
Si Nintendo sort Mario, Xenoblade 2, Smash Bros, Fire Emblem Warriors, Pikmin, Animal Crossing et un ou deux jeux tirant parti des Joy-Con (Wario Ware, Switch Party ou une nouvelle licence), on pourra clairement dire que l’année à 9 mois a été réussie. Il faut malheureusement s’attendre à ce que quelques uns de ces jeux soient plutôt prévus pour 2018, nous renvoyant aux plannings étirés de la Wii ou la Wii U.
Il ne reste plus qu’à avoir des informations sur les menus, le online et les services de Console Virtuelle.
En l’état, la Nintendo Switch est une excellente console. Sa prise en main m’a vraiment rassuré sur la volonté de Nintendo de sortir la meilleure machine qui soit avec les moyens à leur disposition. Je ne vois pas le Motion Gaming (pour l’instant Arms et 1,2, Switch !) être le fer de lance de la Switch, seulement une entrée en matière pour attirer une nouvelle fois les joueurs qui n’ont pas envie d’utiliser les boutons d’une manette. Je vois plus la Switch comme une console dans la lignée de la Wii U au niveau jeux, en espérant toutefois que plus de titres seront amenés à sortir au fil du temps. Toutes les licences nomades et de salon de ces dernières années devraient se retrouver à nouveau sur Switch, en espérant quelques surprises bienvenues !
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