Dernier ajout : 28 mars.
Sorti le 22 mai 1980 en borne d’arcade, Pac-Man est l’un des premiers gros succès du jeu-vidéo.
J’ai découvert Pac-Man à la fin des années 80 sur l’Atari 2600. Une version assez mauvaise mais comme je ne connaissais que celle-là je m’en moquais.
Ils sont beaux mes clignotements et mes couleurs délavées !
En 35 ans, Pac-Man est décliné en de nombreuses versions et spin-off. J’ai surtout longtemps rêvé de jouer à Pacmania sur SEGA Master System !
En 2013 je redécouvre la version NES de Pac-Man via la console virtuelle 3DS.
En 2014 Pac-Man devient enfin un personnage dans Super Smash Bros sur Wi U et 3DS ! Il devient d’ailleurs mon personnage préféré !
Et récemment, un bel amiibo Pac-Man est sorti. L’occasion de réunir le jeune et le vieux !
L’application amiibo Touch & Play : Nintendo Classics Highlights est disponible sur Wii U. Elle permet de lier des scènes d’un même jeu oldies à un amiibo et d’y jouer à loisir, par sessions en temps limité mais infinies. Tout ce que l’on a à faire c’est d’appliquer l’amiibo sur le capteur du Gamepad.
Un concept opportuniste puisqu’il renvoie vers les jeux en question sur la boutique en ligne. On aurait adoré pouvoir débloquer le jeu complet en achetant l’amiibo... et pourtant. En permettant de jouer quelques unes des scènes principales de ces titres, on découvre une nouvelle façon d’apprécier ces titres, faits et refaits pour certains, par petites doses pour les nouveaux venus.
Une chose m’a amusée. C’est cette phrase dans la bande-annonce de lancement :
C’est tellement vrai. Avec le dématérialisé (car ces titres oldies ne sont disponibles qu’en dématérialisé sur l’eShop de la console), nous avons perdu le plaisir d’enfourner les cartouches dans la machine. C’est d’ailleurs pourquoi je garde toujours ma console pas très loin et que je préfère la rebrancher plutôt que de lancer les chaînes des jeux dématérialisés, accompagnées de leurs petites musiques zen. Je regrette, après deux années bien installées de dématérialisé, cette absence de support physique qui ne procure pas la même sensation de possession du dit-jeu.
Nintendo sort des figurines à cette période, et nous en sommes ravi. Enfin des choses à manipuler et avec lesquelles interagir. Avec l’application amiibo Touch & Play, on sort les amiibo, on les teste, les échange, les apprécie d’autant plus alors qu’ils nous donnent un accès à l’un de nos jeux préférés... du passé pour l’instant.
L’idée que les figurines puissent délivrer du contenu est intéressante. Pour l’instant des DLC et des extraits de jeu. Peut-être un jour des jeux complets ? Le succès écrasant des amiibo pourra peut-être un jour nous amener à disposer de jeux dans les figurines.
Crédit photo : @CyrilouSan
Comme annoncé, le Club Nintendo (ex-Nintendo VIP) va disparaitre d’ici la fin d’année.
La première étape de cette fermeture arrive à échéance aujourd’hui 1er avril. C’est le retrait des feuillets Club Nintendo dans les nouveaux jeux qui sortent en boite dans le commerce. Xenoblade Chronicles 3D, par exemple, qui sort officiellement le 3 avril, ne contient pas de feuillet avec un code à gratter.
La prochaine étape, le 20 avril, ce sera l’absence d’étoiles attribuées aux achats dématérialisés sur l’eShop.
Vous pouvez continuer à enregistrer les codes des feuillets de vos anciens jeux jusqu’au 30 septembre prochain, à condition qu’ils ne soient pas périmés (voir la date inscrite dessus ; généralement deux ans après la date de sortie).
Source : Nintendo.fr
Edit : les jeux de la fin 2014 et début 2015 ont une date de péremption au 31 mars 2015.
Texte de l’article de Nintendo.fr :
[1]
Nintendo vient d’annoncer que le système actuel du Club Nintendo allait fermer cette année au profit d’un nouveau système.
Article précédent : L’évolution du dématérialisé chez Nintendo (au 2 septembre 2014)
Le Club Nintendo (ex-Nintendo VIP) est un programme de fidélisation qui existe depuis 2002. Il permet au consommateur d’enregistrer sur le site officiel de Nintendo des codes présents sur des cartes à gratter que l’on trouve dans les jeux-vidéo disponibles dans le commerce.
Avec ces "étoiles", le fan de Nintendo peut commander des goodies qu’il reçoit par la poste. Il peut aussi les échanger contre des cartes à points utilisables sur les boutiques en ligne.
Ce système va donc, en l’état, fermer définitivement ses portes le 30 septembre prochain. D’ici là les cartes à points vont disparaître des jeux vendus en boite (au 1er avril) et l’enregistrement de jeux dématérialisé ne sera plus recensé ni récompensé en ligne (au 20 avril). Les prochaines consoles New 3DS ne comporteront pas de cartes d’enregistrement.
Alors pourquoi ? Nintendo souhaite d’une part en finir avec ce système de cartes à gratter et de codes à enregistrer, mais surtout instaurer un nouveau système de fidélisation.
Depuis le temps de la Gamecube et la Wii, Nintendo a développé le Nintendo Network pour la Wii U et la 3DS, un système d’identification qui permet de synchroniser toutes les informations du possesseur de la machine et de ses achats physiques enregistrés et surtout dématérialisés.
On le sait, avec la Wii U et la 3DS, Nintendo a franchi un pas en avant concernant sa politique du dématérialisé. Dire qu’il voudrait généraliser ce procédé (pour économiser les coûts de matérialisation et de distribution) ne serait pas mentir. Il n’y a qu’à relire les propos du président de Nintendo, Satoru Iwata lui-même, pour voir que cette volonté est en marche et compte laisser tomber les produits physiques.
Et s’il souhaite généraliser la vente en ligne, quelle meilleure façon que de créer un système de fidélisation des joueurs ? Le successeur du Club Nintendo est clairement sur les rails et Iwata nous en donne déjà les grandes lignes : plus un joueur achètera de démat plus il obtiendra des réductions pour les titres suivants. Cela ne vous rappelle rien ? Il s’agit plus ou moins du programme Nintendo Network Premium qui concernait uniquement les pack de modèles 32 Go de la Wii U (noire). Tout achat dématérialisé donnait droit à un certain nombre de points qui, cumulés, permettaient d’avoir des bons d’achat dans la boutique en ligne.
Ce système était à l’essai pendant les deux premières années de la Wii U. Le programme s’est terminé le 31 décembre 2014 (pour l’enregistrement de jeux, l’utilisation des points court jusqu’au 31 mars 2015).
Si l’on ne connait pas encore son nom, ce type de programme va revenir.
Nintendo va prochainement communiquer dessus et invitera les acheteurs à consommer dématérialisé pour bénéficier d’avantages, lesquels sont encore à définir.
On peut être certain d’une chose : tous les jeux à venir continueront d’être disponibles sur l’eShop de la Wii U et de la 3DS.
La démarche est étudiée, mais cela continue de me poser quelques problèmes. On ne me fera pas oublier qu’acheter un jeu en dématérialisé le lie à la console et m’empêche de jouir pleinement de mon bien, ce qui comprend le vendre ou le prêter. Nintendo va t-il permettre via son système de revendre ou d’échanger du dématérialisé ? Vu le message qui s’affiche à chaque achat depuis quelques temps, j’en doute.
Mais sait-on jamais. L’autre problème - l’un va avec l’autre - reste le prix des ventes dématérialisées. Actuellement plus chères que les jeux en boite dans le commerce (un comble), on comprend bien que le système de fidélisation pourra permettre quelques promotions. Promotions que l’on trouve par ailleurs depuis plusieurs semaines sur les différents eShop. Mais quand même. Payer 50 / 60 euros pour des jeux dématérialisés, du vent, cela continue de me rester en travers de la gorge. Nintendo le sait et trouvera sans doute des solution pour vendre des concepts de jeux par épisodes ou moins ambitieux. Bref, rien de bon.
Alors voilà, le futur c’est peut-être ça, la boutique en ligne américaine. Des codes à acheter.
La presse reçoit depuis quelques temps déjà des codes pour télécharger les jeux (en effet, c’est plus pratique). La délivrances de codes pour les jeux offerts (offres de promotion de la 3DS ou du jeu offert Wii U pour tout achat de Mariokart 8) ou de codes de démo (Smash Bros, Pokémon ROSA) ont sensibilisé les joueurs avec le principe.
La prochaine étape semble donc de faire acheter aux joueurs des codes pour obtenir leurs jeux. Si le joueur est déjà habitué à télécharger directement ses jeux depuis sa console via l’eShop, la vente de codes sur le web officiel de Nintendo est, à l’heure d’Internet, une nouvelle façon de vendre directement les produits. Quand il suffit d’un clic pour commander (et attendre quelques jours qu’il arrive), on se dit que l’étape suivante c’est bien un clic pour commander/réserver son code, le recevoir par mail et le rentrer dans la console.
Je doute que les boutiques physiques apprécient et survivent à cette concurrence.
Tout est dit. Les personnes qui n’ont pas de problèmes avec le dématérialisé seront ravies de savoir qu’un nouveau Club Nintendo avec des avantages va voir le jour. Les autres ne peuvent que s’inquiéter de voir la part grandissante de ce même dématérialisé qui pourrait un jour devenir plus aliénant qu’il n’y parait.
Article suivant : 2015, l’année de transition de Nintendo (9 novembre 2015)
Captain Toad Treasure Tracker, Kirby et le Pinceau Arc-en-ciel, Yoshi’s Woolly World, Splatoon, Majora’s Mask 3D, Xenoblade Chronicles X, Starfox et The Legend of Zelda !
Après un peu de Wii Fit U (la luge sur les fesses c’est top !) et quelques oldies, je décide de finir Earthbound, ce RPG mythique du temps de la Super Nintendo. Fin janvier, The Legend of Mystical Ninja sort sur Console Virtuelle Wii U et je profite de la découverte de ce jeu pour lancer la série des vidéos RYoGA World.
– Wii Fit U (Wii U, 2013)
– Earthbound (Super Nes, 1995)
– The Legend of Mystical Ninja (Super Nintendo, 1992)
Frustré de ne pas pouvoir faire Phoenix Wright 5, le nouvel épisode dématérialisé sur 3DS sorti fin 2013, je me procure Appolo Justice Ace Attorney sur Nintendo DS ! La Banque Pokémon, après un raté des serveurs à Noël, sort finalement courant février et me permet de transvaser mes Pokémon d’une cartouche à l’autre. J’en profite pour faire Pokémon X (merci Xavier !), après Pokémon Y en octobre 2013. Il faut attendre mars pour avoir la première sortie portable de l’année avec Yoshi’s New Island sur 3DS. Du "réchauffé au micro-ondes", comme je le dis alors sur Twitter.
– Appolo Justice Ace Attorney (DS, 2008)
– Pokémon X (3DS, 2013)
– Yoshi’s New Island (3DS, 2014)
Le premier gros jeu de l’année c’est sur Wii U que ça se passe avec Donkey Kong Country : Tropical Freeze fin février ! J’ai le plaisir de l’avoir à l’avance et de pouvoir en faire des vidéos et même un walkthrough ! Un gameplay racé, une bande-son magistrale, un level-design magique, le jeu est une belle réflexion sur le sujet pour un maximum de plaisir.
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (Wii U, 2014)
Alors je ne suis pas très fier, mais oui, les DLC (gratuits) de Sonic Lost World (basés sur Zelda, Nights et Yoshi) sortis en 2014 m’ont fait acheter le jeu que j’avais joliment snobé l’automne précédent. Je pense que Nintendo et SEGA se sont alliés pour promouvoir leur (très) mauvais jeu. Et en effet, si les DLC sont plaisant, le jeu lui-même est atroce. L’un de mes pires jeux de l’année. Dans le même esprit, DuckTales Remastered est un remake des titres NES/GB de l’époque. Il garde la même crispation de gameplay, propose des jolis sprites bien animés mais aussi des décors 3D moches et des voix-off originales omniprésentes.
– Sonic Lost World (Wii U, 2013)
– DuckTales Remastered (Wii U, 2013)
– Contra III : The Alien Wars (Super Nintendo, 1992)
Vous l’aurez compris, en ces mois de mars et avril c’est la disette sur Wii U, qui attend son sauveur Mario Kart 8 ! C’est ainsi que Nintendo décide de sortir pas mal de jeux sur Virtual Console (Super Mario Kart, Contra III The Alien Wars), dont des jeux Game Boy Advance (comme Metroïd Fusion, Yoshi’s Island ou encore Wario Land 4 que je découvre enfin).
Mario Golf : World Tour sur 3DS s’avère fort sympathique. De même que Kirby : Triple Deluxe qui est une véritable petite pépite de game-design et de bonheur (mon gros coup de cœur de l’année sur 3DS !). Il utilise de façon intelligence la fonctionnalité de 3D relief de la console.
– Wario Land 4 (GBA, 2001)
– Mario Golf : World Tour (3DS, 2014)
– Kirby : Triple Deluxe (3DS, 2014)
Je m’étais embarqué dans Tomb Raider sur PlayStation 3 l’année dernière. Je me devais donc de le finir, ce que je fis en me forçant un peu. Difficile de passer après The Last of Us ! J’enchaîne à un rythme effréné avec le très joli Child of Light qui a su me séduire avec ses délicates imperfections. J’en fais même un walkthrough. Et puis le voilà, le beau le flamboyant Mario Kart 8 ! Ayant le jeu en avance, je fais baver tout le monde avec mes vidéos et mes posts sur Miiverse. C’était alors encore possible d’en envoyer sur son journal d’activité, sans passer par la communauté du jeu qui n’était pas encore disponible. Depuis on ne peut plus poster des screens avant l’arrivée de la communauté. J’arrête de jouer à MK8 peu de temps après la sortie du jeu, car le online est beaucoup trop hargneux pour moi.
– Tomb Raider (PlayStation 3, 2013)
– Child of Light (Wii U, 2014)
– Mario Kart 8 (Wii U, 2014)
Simulateur de vie "bocal" plus pathétique qu’il n’est véritablement perché, aux valeurs douteuses, Tomodachi Life est pourtant (et de loin) le jeu auquel j’ai le plus joué cette année (derrière Animal Crossing quand même). Facile d’accès car intégralement jouable au stylet, demandant zéro ressources cérébrales, le jeu permet de se détendre en faisant progresser les personnages de ses amis que l’on a intégré (pour rien, malheureusement, le leveling n’implique aucune modification de jeu. Ah si, on peut changer de fringues gratuitement...). Ne faites pas comme moi, sauvez votre cerveau ! Sinon, One Piece Unlimited World convient aux fanboys. Et j’ai enfin fini Rayman Legends (sans conviction).
Mais surtout le oldies de l’année revient à Phantasy Star II que j’ai mis un an et demi à finir quand même ! (oui c’est un jeu très long, et puis je le faisais par périodes).
– Tomodachi Life (3DS, 2014)
– One Piece Unlimited World (Wii U, 2014)
– Phantasy Star II (Megadrive, 1990)
L’arrivée de Hyrule Warriors a été l’occasion pour Nintendo de faire des promotions sur les différents épisodes de la saga Zelda. J’en ai donc profité pour prendre The Legend of Zelda : Link’s Awakening DX , la version couleur que je n’avais jamais faite (le jeu original, lui, je l’ai fait une pléthore de fois !). Toujours autant de bonheur. J’attendais beaucoup Hyrule Warriors et je n’ai pas été déçu ! Le jeu est super prenant et fun, une vraie réussite (et c’était pas gagné, vu les Dynasty Warriors) ! Après l’avoir testé en preview puis pratiqué en championnat pour la presse, la sortie de Smash Bros for 3DS me laisse plus froid et j’y joue peu. Par contre le buzz passé, j’avoue que je peux être amené à le ressortir quand je suis en déplacement.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening DX (GBC, 1998)
– Hyrule Warriors (Wii U, 2014)
– Smash Bros for 3DS (3DS, 2014)
Proposé aux journalistes dès septembre (ce qui me permet de vous en proposer une vidéo exclusive, Bayonetta 2 enchante ma Wii U. Je savais dès l’E3 où j’avais pu le retester : le jeu est une bombe... dans ses phases de gameplay car l’habillage scénaristique plombe salement le titre. Du coup j’ai presque préféré Bayonetta premier du nom, qui est certes moins spectaculaire (encore que), mais surtout beaucoup plus intéressant tant dans sa progression scénaristique que ludique.
– Bayonetta 2 (Wii U, 2014)
– Bayonetta (Wii U, 2014)
– Mario Kart 7 (3DS, 2011)
Vieux motard que jamais, je me procure Mario Kart 7, histoire de découvrir les nouvelles courses. Pour ses 20 ans, Nintendo ressort la trilogie Donkey Kong Country et je refais le premier épisode avec plaisir.
Entre l’excellent Pokémon ROSA et le mastodonte Smash Bros for Wii U, je termine tranquillou le sympathique Shantae sur Game Boy Color ! N’oublions pas non plus la folie amiibo qui s’empare de moi !
– Shantae (GBC, 2002)
– Pokémon ROSA (3DS, 2014)
– Smash Bros for Wii U (Wii U, 2014)
Oh et j’allais oublier ! J’ai fini Shemnue ! Trois ans et demi que j’y étais (par petites sessions) Quel jeu ! Je suis sur le deuxième épisode et je vais peut-être même le finir en ce 31 décembre !
Sinon, c’est bien Animal Crossing New Leaf (3DS, 2013) qui reste mon jeu le plus pratiqué cette année encore !
Une très grosse année, donc. Muée uniquement par la passion. Le fait que je sois rédacteur quasiment à temps plein m’a amené à avoir accès aux jeux, à énormément jouer et écrire. En plus j’ai tourné pas mal de vidéos. Sans compter les PN Cast ! Et même quand je peux souffler en ces périodes de fêtes, je continue à écrire des articles gigantesques ! Ah ah ! Allez, merci 2014 et vivement 2015 ! (on va commencer avec Captain Toad je pense !)
RyogameOver, en plus des previews, des tests, des vidéos et du PN Cast, ce sont des articles qui reviennent sur l’actualité ! Voici les principaux cette année :
– Tous mes dessins 2013 du Miiverse en une note !
– Nintendo, cette bataille à deux têtes (bilan au 10 juin 2014)
– Mon avis à chaud des jeux du Nintendo Digital Event !
– Surprise ! J’ai joué aux jeux du Nintendo Digital Event !
– L’évolution du dématérialisé chez Nintendo ! (au 2 septembre 2014)
– Tous mes dessins de Zelda Link’s Awakening sur Miiverse en un article !
– Retour sur La Nintendo DS à l’occasion de ses 10 ans !
La Nintendo DS est la console la plus vendue de Nintendo. Avec plus de 150 millions, elle est même la console la plus vendue, au coude à coude avec la PlayStation 2. Abandonnant la génération Game Boy, elle ouvre de nouvelles possibilités techniques et lance une nouvelle famille, qui perdure encore aujourd’hui.
Avant la Nintendo DS
La Game Boy Advance, sortie en 2001, est sans réelle rivale dans le secteur du jeu-vidéo portable, et ce jusqu’en 2003 lorsque Sony annonce l’arrivée prochaine de la PlayStation Portable (PSP). Nintendo, qui développait sa prochaine console dans l’ombre, se doit alors d’accélérer le calendrier.
Nintendo annonce ainsi dès novembre 2003 l’arrivée de la nouvelle génération portative. Satoru Iwata, le président de Nintendo, parle tout d’abord d’un "produit étonnant" avant même de parler de console de jeu.
Quelques semaines plus tard le nom temporaire du produit est dévoilé. Il est appelé "DS", ou Dual Screen, pour les deux écrans dont sera doté la nouvelle machine, un peu comme c’était le cas avec les Game & Watch. Le nom de Game Boy, en service depuis 1989, est abandonné.
Les fans imaginent les plus grands délires :
Les particularités principales de la console fuitent quelques semaines avant l’E3 : la console double écran aura un écran tactile, un micro, accès au wifi et sera plus puissante qu’une Nintendo 64 ! Nom de code : Nitro.
Présentation et sortie de la console
La console est finalement présentée à l’E3. Reggie Fils Aimé, une nouvelle personnalité qui fera date, sort la machine de sa poche et la présente à un public stupéfait ! Il faut dire que la démo de Metroïd Prime : Hunters correspond exactement à ce que le public américain attend : pouvoir jouer à Metroïd Prime sur portable ! En outre, les premiers jeux utilisant le tactile sont présentés. La console arbore un design assez moche, qui sera à peine retouché jusqu’à la sortie.
Le prototype à l’E3 :
Le modèle final :
La console sort fin 2004 aux États-Unis et au Japon et le 11 mars 2005 en Europe (au pris de 149 euros). Même si les premiers jeux n’incitent pas particulièrement à l’achat (un remake de Super Mario 64, un Rayman 3D, un Wario Ware, le très étrange Project Rub), la console est un véritable succès ! La PSP n’est même pas sortie.
La communication est audacieuse (aux USA en tous cas) :
Avec ces jeux en 3D, l’unique croix directionnelle s’avère un peu juste. L’écran tactile manque d’ergonomie (du moins dans les premiers jeux). La console est retro-éclairée, mais cela reste moins efficace que les derniers modèles de Game Boy Advance SP (et ne parlons pas de la GBA Micro). La compatibilité Game Boy n’est plus, reste celle avec les jeux Game Boy Advance. Le design si particulier de la console (elle est grosse et moche) lui donnera quelques années plus tard le surnom de "DS Tank".
Fermée, elle ressemble à un tank non ?
Pour ce qui est de l’interface, un menu apparaît avec l’heure et on peut enregistrer quelques informations personnelles (comme sa date d’anniversaire, ce qui lance une alarme le jour J). Le logiciel de dessin intégré Picto Chat amuse quelques instants.
Les premiers jeux, s’ils utilisent les fonctionnalités tactiles ou le micro, peinent à convaincre. Pac Pix offre un concept intéressant de dessin interactif, mais vite limité. Yoshi Touch and Go, qui propose de tracer des trajets de nuage sur l’écran tactile, est uniquement axé scoring. Another Code utilise de jolie manière toutes les fonctionnalités de la DS dans un jeu d’aventure un peu court.
Le déclic va s’opérer en octobre 2005 avec Nintendogs, une sorte de tamagotchi canin très bien élaboré qui va réussir à séduire de très nombreux joueurs (et joueuses !). Ce n’est absolument pas ce que l’on attendait et pourtant la sauce prend. Avouez, vous aussi vous avez appelé votre chiot via le micro et vous aviez l’air bien fin !
Les gamers doivent attendre novembre et Mario Kart DS pour se faire des circuits en ligne ou en local avec la Wi-Fi Connexion. Un "dongle" est d’ailleurs nécessaire pour que la DS puisse utiliser votre connexion internet. C’est en fait la première console Nintendo dont le Wi-Fi marche réellement bien.
L’envolée de la Nintendo DS : la DS Lite
La montée en puissance de la DS va se faire tout le long de l’année 2006. C’est à ce moment que j’ouvre RyogameOver et par-ci par-là quelques articles sur les jeux de la console. Tetris DS est mon coup de cœur d’avril. Le jeu est la meilleure reprise du titre phare et permet de jouer en Wi-Fi local et réseau. Super Princess Peach est la surprise de mai.
Annoncée fin janvier 2006, la DS Lite, une version remaniée de la console, va relancer les ventes de la machine. Elle sort le 23 juin 2006 en Europe et est "la star de l’été". Plus petite, plus fine, mieux rétro-éclairée, mieux designée, la machine est telle qu’elle aurait du être dès son lancement, si celui-ci n’avait pas été précipité.
La DS Lite sort avec New Super Mario Bros, sorte de reboot de la série 2D, qui va tout dévaster sur son passage (niveau ventes car sinon c’est un habile mais sans génie retour aux sources de la série). C’est un carton.
L’autre surprise c’est le Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashima : Quel âge a votre cerveau ?, un jeu de réflexion qui mélange tests de QI, sudoku, exercices de lecture et qui utilise l’écran tactile avec reconnaissance d’écriture, le micro et nous fait parfois prendre la console comme un livre. Si je vous dis : "Bleu ! Vert ! Rouge ! Jaune !", ça vous rappelle quelque chose ? Surfant sur la vague des jeux de réflexion et sudoku alors en vogue, le titre est un énorme succès, porte-étendard des jeux de la "Touch Generation", les jeux qui se pratiquent au tactile.
Même Nicole Kidman est conquise !
Des jeux, des milliards de jeux
À partir de ce moment-là, plus rien ne peut arrêter la Nintendo DS qui est lancée telle un boulet de canon.
Les licences de Nintendo : The Legend of Zelda - Phantom Hourglass et Spirit Tracks, Fire Emblem, Wario Ware Do it Yourself, Metroid Prime : Hunters, Animal Crossing : Wild World, Mario Party, Mario & Luigi, Golden Sun : Obscure Aurore, Mario vs. Donkey Kong : Pagaille à Mini-Land !, Donkey Kong : Jungle Climber, Kirby Mass Attack, Tingle, Yoshi’s Island DS, deux épisodes de Advance Wars et une tripotée de Pokémon (deux générations - la 4e avec Diamant/Perle et la 5e avec Noir & Blanc et même Noir & Blanc 2, mais aussi des remakes : HeartGold & SoulSilver et des spin-of : Pokémon Donjon Mystère et Pokémon Ranger) !
De nouvelles sagas apparaissent : la trilogie Phoenix Wright, Trauma Center, Professeur Layton, Inazuma Eleven.
On y trouve aussi les remake en 3D de nombreux jeux comme les sagas Final Fantasy (3, 4 et spin-off) et Dragon Quest (4, 5, 6). Le 9e épisode de Dragon Quest est d’ailleurs sorti exclusivement sur DS, preuve de la force de la machine. Pour rester chez Square Enix on trouve aussi un remake de Chrono Trigger (je peux enfin jouer à ce rpg mythique !), des Kingdom Hearts (358/2 et Re:coded) et même une nouvelle licence comme The World ends with you !
Les éditeurs tiers s’en donnent à cœur joie. On peut citer dans les meilleurs jeux Sonic Rush, Sonic Rush Adventure, Sonic Colours, Ghost Trick : Détective Fantôme , Disgaea, Megaman ZX, Etrian Odyssey, Age of Empire : Age of Kings, Dragon Ball Attack of the sayiens, Grand Theft Auto : Chinatown Wars, Okamiden, Phantasy Star Zero, SolatoRobo : Red the Hunter. Castlevania revient dans trois épisodes. Les jeux sont innombrables et ce serait une gageure de tous les citer.
Ah si, comment oublier cette vague de jeux moisis destinés aux tous jeunes enfants à base de "Bébé machin bébé bidule", Alexandra Lederman et ses poneys, j’en passe et des meilleures. Merci Ubisoft ! La console figure d’ailleurs au palmarès de la machine la plus piratée de façon décomplexée par les parents : "On peut avoir tous les jeux sur une R4 ? Allez, je prends ça !". La rançon du succès.
Pour quelques millions de plus
Histoire de relancer régulièrement les ventes de machines et afin d’implémenter de nouvelles fonctionnalités, la famille Nintendo DS verra deux modèles supplémentaires rejoindre sa généalogie.
La Nintendo DSi (i pour "eye") sort fin novembre 2008 au Japon et courant 2009 partout ailleurs. Elle se voit dotée de deux caméras (une devant une derrière) pour prendre des photos à retoucher dans le logiciel inclus, de compétences hardware légèrement améliorées, de l’ajout d’un port de carte SD pour gérer les photos, sons, mais aussi jeux téléchargeables par internet via le DsiWare (qui préfigure l’eShop). Un navigateur web est intégré d’office (là où il fallait une cartouche pour l’utiliser sur Ds Lite). Le logiciel Mii apparait pour la première fois sur portable. La rétro-compatibilité avec les cartouches GBA est enlevée. C’est le modèle bling-bling.
Quoique, avec la Nintendo DSi XL qui sort le 5 mars 2010, Nintendo joue un sacré coup marketing. Des écrans presque deux fois plus grands séduiront les seniors ou ceux qui en ont marre de s’esquinter les yeux ! La publicité en Europe est délicieuse avec des teintes de consoles "bordeaux" ou "chocolat", et ce stylet si grand, si puissant !
Je résiste quelques mois, puis la charnière de ma DS Lite rendant l’âme (défaut de fabrication largement répandu), je me procure le modèle 25e anniversaire de Mario qui sort alors en fin d’année.
L’apport principal de la Nintendo DS a été une navigation dans les menus ou dans certains jeux via l’écran tactile, en remplacement ou en apport des boutons classiques. Les modèles successifs ont dessiné ce qu’allait devenir la Nintendo 3DS. L’énorme succès de la machine auprès de nombreux publics a amené de très nombreux jeux, de toutes sortes. Un succès qui allait être perpétué avec la Wii, en véritable effet boule de neige.
Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs et jeux de la machine ?
Comme je le disais dans mon article résumant l’évolution du dématérialisé sur consoles Nintendo, il n’y a jamais eu autant de contenu de qualité exclusif en téléchargement, en parallèle des sorties boite.
– L’eShop est en effet le seul moyen de se procurer Shovel Knight. 14 euros 50.
– Le 13 novembre c’est la sortie du premier DLC de Mario Kart 8, avec ni plus moins quatre circuits dont F-Zero, Zelda. 12 euros le pack des deux DLC (et je parle pas des DLC Hyrule Warriors).
– La Console Virtuelle se réveille avec la sortie successive de jeux Super Nintendo exclusifs : la trilogie DKC, les Megaman 3 et 7, Castlevania Vampire’s Kiss (8 euros chaque).
Hé ho ! Stop !
Dessin : après Luigi’s Mansion, voici Luigi’s Stock Options !
Nintendo a enfin annoncé le tant demandé portage de The Legend of Zelda : Majora’s Mask sur Nintendo 3DS !
L’actualité des jeux-vidéo sélective !
RYoGAMEOVER, le blog de RYoGA sur les jeux vidéo !