Journal de bord

Mademoiselle Qinqin

21 février 2014, par gasp, Montevideo, Uruguay

Mademoiselle Qinqin est une geisha japonaise qui voyage à travers le monde, y rencontre des musiciens locaux et effectue une gracieuse danse filmée. Un pur moment WTF.

Mademoiselle Qinqin fait son entrée en musique

Photographies

  • Mademoiselle Qinqin et son groupe de musiciens
  • Mademoiselle Qinqin danse
  • La performance et la qualité de la musique attirent un petit public de curieux
  • Madame Jeanne-Marie, habilleuse de Mademoiselle Qinqin.

Sous l’Uruguay, la plage

20 février 2014, par gasp, La Paloma, Rocha, Uruguay

Jeanne-Marie et moi sommes partis quelques jours à l’est de l’Argentine, en Uruguay.

A Colonia, nous avons sauté du bateau vers dans un bus, déjeuné sur le pouce et soud l’orage à Montévidéo pour nous rendre à Punta del Este.

Punta del Este, station balnéaire où les riches familles argentines viennent s’empiler dans des des immeubles trop hauts ne représente pas de grand intérêt sinon ses couchers de soleils sur la plage, et son port. Nous y avons vu des otaries qui y jouaient ou se prélassaient sous les pontons, flané sur la plage et vite repartis pour La Paloma.

De Punta del Este, nous sommes allés à La Paloma. La Paloma est plus sauvage et tranquille, nous nous sommes employés à nous baigner dans les gros rouleaux de l’Atlantique très prisé des surfeurs et à compter les grains de sable sur les grandes plages.

Pour le retour nous nous sommes arrêtés à Montevideo deux jours, puis à Colonia del Sacramento qu’on ne présente plus sur ce blog.

Après une semaine passée au calme en Uruguay, nous voici de retour pour Buenos Aires, dorés, ravis.

Photographies

  • Le port de Punta del Este
  • Punta del Este, crépuscule sur l'Atlantique
  • Un bateau de pêche sur la plage à La Paloma
  • Je retrouve Colonia qui n'a pas changé, elle a même fleuri !
  • Jeanne-Marie sur une petite plage de Colonia

La transandine des mules

19 février 2014, par gasp, Distrito Las Cuevas, Departamento Luján de Cuyo, Mendoza, Argentina

Il y avait une voie ferrée qui reliait l’Argentine au Chili par les Andes. Abandonnée, maintenant il n’y a plus que les mules qui font le trajet.

El Ferrocarril Trasandino, ainsi se nomme cette portion de chemin de fer de 1,408 kilometres reliant Buenos Aires à Valparaiso. Abandonnée en 1984, cette ligne est depuis à l’abandon. De nombreuses voies se tordent sous la rouille et les glissements de terrain, les ponts grincent sous le vent et tanguent dangereusement, les petits tunnels s’effondrent progressivement et les petits hameaux servant de points de ravitaillement en eau sont devenues des villes fantômes.

Le rail a laissé sa place à la route où les semi-remorques se traînent dans des nuages de fumée noire.

Pour les points inaccessibles par la route, la mule a repris de l’activité.

Photographies

  • Ligne de chemin de fer
  • Aiguillage
  • Un touriste à l'air idiot prend la pause à côté de l'aiguillage (...)
  • Des mules semblent suivre la voie
  • Suivies par des espèces de gauchos
  • Gauchos et précieuses cargaisons vont ravitailler la vallée de las Mulas

La ruta 7

18 février 2014, par gasp, Distrito Las Cuevas, Departamento Luján de Cuyo, Mendoza, Argentina

La Ruta 7, reliant Mendoza à Santiago du Chili par un col situé à près de 4000 m d’altitude est un des seuls passages qui traverse la cordillère.

Connu des incas, son parcours est à peu près resté le même à l’exception d’un tunnel mis en circulation dans les années 1960 et se trouve non loin d’un tunnel semblable construit au début du XXe siècle pour le chemin de fer transandin maintenant abandonné.

Près de la frontière, tracée en crête de montagnes, dans une zone neutre partagée entre Argentine et Chili, El Cristo Redentor de los Andes fut inauguré le 13 mars 1904 pour célébrer la résolution pacifique du conflit frontalier mettant aux prises les deux pays.

On est allé respirer le bon air frais (et se geler les fesses) à la frontière

Photographies

  • Un lac dans le contrefort des Andes
  • Une moto de collection briquée d'un biker baré parti faire la Ruta 7
  • Jeanne-Marie pose devant l'Aconcagua
  • Le chemin qui mène à l'Aconcagua
  • El Puente del Inca
  • Cristo Redentor de los Andes
  • De l'autre côté, la route pour le Chili

Petit tour au pied des Andes

5 février 2014, par gasp, Mendoza Capital, Argentina

Jeanne-Marie et moi sommes partis quelques jours à l’ouest de l’Argentine. Mendoza Capital, la ville de Mendoza chef lieu de la région éponyme.

Mendoza

À 1000 km, soit quelques heures d’avion à l’ouest de Buenos Aires Capital, Mendoza est mondialement connue pour ses vignobles. Grande ville située dans l’aride Pampa au pied des Andes, cette ville a connu son essor avec l’irrigation qui a permis d’y cultiver notamment l’olivier et la vigne. Mendoza assure aujourd’hui 60% de la production vinicole du pays avec plus de 13 millions d’hectolitres en 2003 [1].

Nous n’avions pas vraiment fait le voyage pour picoler, sans idée en tête, sans vraiment savoir ce qui nous attendait, nous y sommes allés parce que de nombreux Argentins nous avaient dit "c’est très beau, allez-y".

Arrivés sur place, on nous a conseillé d’aller à San Rafael et à Malargüe, l’idée que ce ne soit pas référencé dans le Routard m’a plu.

Carte du sud de la région de Mendoza

San Rafael et Malargüe sont au sud de Mendoza, à l’ouest c’est la Cordillère des Andes et le Chili, au sud, la Pampa, une région argentine qui porte bien son nom.

Un derrick de pétrole entre San Rafael et Malargüe

La pampa, c’est d’un ennui mortel, gris et vert en bas, bleu en haut. Je me souviens en avoir traversé des kilomètres et des kilomètres entre Buenos Aires et Salta quand on voyageait avec Domitille et Eva, c’est toujours aussi hypnotisant. Nous avons aperçu quelques champs de pétrole et je crois un lac salé dans le coin de Nihuil.

Nous avons donc décidé d’aller voir la Cordillère, riche en lacs d’altitude, en grosses montagnes et en marmottes, ah heu non, pas de marmottes [2].

San Rafael

Les premiers jours à San Rafael, nous sommes allés sur le bord du Rio Atuel, en prenant le bus jusque Valle Grande. C’est un grand lac artificiel d’altitude créé pour les besoins d’un barrage hydro-électrique. Chose étrange : il n’y a aucun arbre ; la végétation andine composée de buissons bas et éparses et de mousses jouxte les eaux claires et froides du lac. Un restaurant et une plage artificielle tentent de s’étaler et de conquérir ce rivage inhospitalier que nous avons fui de peur de brûler au soleil.

En aval du barrage par contre, le bord de route est très animé : campings, magasins d’artisanat et de nombreuses cahuttes proposent des activités nautiques extrêmes tel que le kayak, le rafting et la descente sur bouée en forme de banane. Affublés de gilets trop grands et de casques aux couleurs criardes, les touristes se laissent couler par grappes en poussant de grands cris à la moindre écume.

Nous avons fui le tumulte en nous postant de l’autre côté du rio pour bouquiner à l’ombre des saules et nous tremper dans l’eau fraîche entre deux chapitres. Rencontré un franco-argentin et son épouse de Cordoba qui nous ont conseillé d’aller voir du côté de Malargüe.

Le lendemain, on prenait le bus jusque Villa 25 de Mayo puis un combi jusqu’à l’Embalse de los Reyunos.

Malargüe

Arrivés à Malargüe, on se tasse dans la voiture des les parents de Malbya (rencontrée dans le bus) qui nous amènent dans un hostel où on rencontre Manu un autre franco-argentin et son épouse qui fait le tour de la région à cheval, ils montent un projet de tourisme éco-responsable autour de l’équitation et de la musique dans la région. Jeanne-marie goûte son premier maté et elle aime bien.

Malargüe est une ville calme. Calme au point qu’en dépit de ses 23 000 habitante, dans l’intersection des deux rues principales, à midi, en semaine, il n’y a pas une voiture.

De Malargüe, nous sommes allés visiter la Valle Hermoso.

Photographies

  • Des Argentins ravis de faire découvrir le maté à Jeanne-Marie
  • La pampa, ou la zone de l'ennui infini

[1Oui, mon chiffre a 10 ans, ça a certainement changé depuis, mais ça fait genre beaucoup

[2D’ailleurs, à part des mules, et quelques insectes, on n’a pas vraiment vu d’animaux, dommage parce que la région regorge (entre autres) de viscaches, lamas et vigognes

Valle Hermoso

4 février 2014, par gasp, Valle Hermoso, Distrito Ciudad de Malargüe, Departamento Malargüe, Mendoza, Argentina

La Valle Hermoso est une vallée fermée accessible seulement par la route qui longe le Rio Salado. De Malargüe, on passe d’abord par Los Molles puis Las Leñas, reconnue pour sa station de ski.

D’après la légende, cette vallée s’appelle ainsi à cause des touffes d’arbuste jaune qui y pousse. Voici ce qu’en dit Wikipedia :

En 1860, le botaniste Peregrino Strobell, lors d’un voyage d’étude scientifique arrive pour la première fois dans une vallée située au pied du Cerro Torrecillas. Pour lui donner un nom, il choisit le nom de l’espèce Adesmia Pinifolia un arbuste que la tribu Mapuche, les premiers habitants de la zone, appelaient Coli Mamil (ce qui signifie littéralement bois à brûler jaune - en espagnol Leña Amarilla). D’où le nom de Las Leñas.

pour votre plus grand plaisir, voici quelques photos prises sur la Ruta 222 entre Los Molles et la laguna de la Valle Hermoso.

En discutant avec un habitant de Los Molles (un Porteño venu se mettre au calme, bon choix), la vallée de la laine jaune appartiendrait à un seul propriétaire, un dignitaire malaisien. Vendu par le gouvernement corrompu de Carlos Menen, elle représenterait 2500 hectares. À vérifier.

Photographies

  • Panoramique des pré-andes
  • Panoramique de la laguna
  • Panoramique de la vallée
  • Des Pétroglyphes

Embalse de los Reyunos

3 février 2014, par gasp, Los Reyunos, Distrito Veinticinco de Mayo, Departamento San Rafael, Mendoza, Argentina

Sur le Rio Diamante, un barrage hydro-électrique a créé un lac d’altitude. De nombreuses maisons de villégiature restaurant et un camping ont transformé ce coin perdu en petite station balnéaire.

Photographies

  • De l'autre côté, c'est aussi inhospitalier que les abords de (...)
  • Le bord de l'eau est aménagé
  • Quelques barques au couché du soleil
  • Vue panoramique d'une plage aménegée à côté d'un camping

Bomberos

2 février 2014, par gasp, Buenos Aires, Capital Federal

Les trappes d’accès aux points d’eau pour les pompiers sont indiquées avec une plaque signalétique de métal.

Photographies


El Pintador

20 janvier 2014, par gasp

On ne dit pas Pintador, mais pintor mais vue l’apparence d’Octavio, je trouve que ça correspond mieux.

Domitille est allée l’aider à repeindre sa terrasse, nous on l’a aidé à vider quelques verres de Quilmes.

Photographies

  • Octavio, chef de chantier : clope, bière et téléphone
  • Domitille peint
  • Octavio se demande si c'est une bonne idée
  • Rocio et Tobias témoignent de leur soutien en rafraîchissant les travailleurs
  • Préparation d'une fresque : ce serait dommage que ces murs restent si (...)

Jeanne-Marie et Doctor Agustín

16 janvier 2014, par gasp, Buenos Aires, Capital Federal

Maman vient d’arriver, et déjà elle fait des bêtises.

Jeanne-Marie est venue nous rendre visite les sacs chargés de trésors : Beaufort, Tome des Bauges, Crottins de Chavignol, huile d’olive des Saintes Fonts, chocolat, Orangina et même du foie gras !

Elle a goûté aux joies de Buenos Aires, Quilmes, asado, cours de tango, visites de notre quartier. Les commerçants commencent à s’habituer à la nouvelle française de la cuadra, à son style tout particulier dans les verdedurias pour commander des légumes avec trois mots de vocabulaire :

  • "eso" : ceci, sert à désigner un légume, ensuite indiquer la quantité avec les doigts.
  • "nada mas" : ce sera tout merci, sert à signifier qu’on ne veut plus de légumes, ainsi le commerçant arrêter de me regarder les doigts.

Les gens du quartier font vite le lien entre la nouvelle française et nous. On est à nouveau les franchouten du quartier !

Avec ces fruits et légumes, on fait des jus d’orange et des soupes froides de carottes au basilic, de courgettes au persil, un régal.

Tout se passait bien jusqu’à hier soir où en allant chercher le linge sur le balcon, elle tombe et s’ouvre la main avec le rebord de la fenêtre. Deux doigts présentent de profondes coupures. Ça a l’air grave, on va à l’hôpital.

Heureusement, nous sommes à deux pas de l’Hôpital Italiano, institution privée renommée, on saute dans un taxi [1] et nous voici admis aux urgences.

Tout se passe très vite, elle est immédiatement prise en charge et le jeune docteur Agustín dit qu’il va faire des points.

Comme c’est un hôpital privé, il faut payer d’avance et comme on n’avait pas assez de pesos, je fais un aller-retour pour récupérer la carte bancaire qui prend la poussière dans notre appartement.

Les ligaments ne sont pas touchés, le docteur fait des tests de sensibilité, ça a l’air d’aller, il anesthésie, recoud, et emballe dans une jolie poupée.

Dr. Augustin est tellement accroc à son téléphone portable qu'il coud en téléphonant

À peu près deux heures plus tard, on sort de l’hôpital et on plaisante, soulagés, en fumant une cigarette.

Jeanne-Marie et Domitille soulagées

Tout va bien, aujourd’hui on a fait une promenade touristique dans le Micro Centro et à San Telmo.

Jeanne-Marie boit une bière plaza Dorrego

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