Jour de pluie
29 mai 2013, par
, , Buenos AiresAujourd’hui, il pleuvait, fort.
Alors on est resté enfermés toute la journée collés à nos écrans. Domitille a dessiné des fleurs et moi j’ai commencé à migrer le serveur.
29 mai 2013, par
, , Buenos AiresAujourd’hui, il pleuvait, fort.
Alors on est resté enfermés toute la journée collés à nos écrans. Domitille a dessiné des fleurs et moi j’ai commencé à migrer le serveur.
27 mai 2013, par
, Buenos AiresPremier travail réalisé en freelance pour la France à partir de l’Argentine : un petit site pour une boutique parisienne.
Delphine a une petite boutique rue de Monceau, dans le 8è à Paris, elle confectionne des robes pour femmes et filles de toute beauté.
J’ai rencontré Clément son époux chez Franck fin 2012, il cherchait quelqu’un pour lui faire un site. À l’époque je n’avais pas beaucoup de temps, heureusement en avril, on a reparlé du projet et il était toujours partant.
C’est un tout petit site très simple qui présente ses dernières pièces. Domitille a eu l’idée de faire quelques illustrations pour égayer un peu le site au départ très minimaliste (c’était le brief).
Pif, pouf, crac, un peu de télétravail et c’est en ligne : http://laborantine.com
25 mai 2013, par
, Buenos AiresDu 18 au 25 mai 1810 eut lieu à Buenos Aires la Revolución de Mayo qui commémore l’établissement du gouvernement local, appelé Primera Junta.
Cette année, c’est aussi la comémoration de la décennie du krishnerisme : le 25 mai 2003, Néstor Kirchner prêtait serment et promettait de “sortir l’Argentine de l’enfer”, crédo repris à son décès par son épouse Cristina actuelle présidente contreversée du Pays.
Le gouvernement argentin célèbre samedi dix ans de présidence du couple Kirchner, une ère marquée par le redressement d’un pays en faillite, les procès de la dictature militaire, l’opposition frontale avec le pouvoir économique et une inflation galopante.
Le Monde de ce matin
De nombreux Argentins sont venus à la capitale pour fêter les noces d’étain entre le peuple et sa présidence, d’autres sont venus pour réclamer la démission d’un gouvernement qualifié d’autocratique et corrompu souvent assimilé à une junte.
Quel qu’en soit le bord, les manifestations se font dans les rythmes et les drapeaux, pour vous en donner un petit aperçu, voici un enregistrement réalisé dans la rue Piedras où on habite.
24 mai 2013, par
, Buenos AiresOu comment prendre au sérieux la pause déjeuner.
Au début, on était venu chez OneLove pour travailler en musique avec de joyeux graphistes, Magdalena, l’ambiance détendue (et l’internet rapide).
Puis, comme on nous a mis sur la table de la cuisine, on n’a pas pu s’empêcher de remarquer cette belle pièce d’œuvre recouverte de stickers, sorte de divinité payenne qu’ils adorent, comme son nom l’indique : heladera.
Comme Pandore céda à la curiosité, nous ouvrîmes cette boîte et devant notre intérêt manifeste témoin de nos origines gastronomiques, ils ont réencherris.
Évidemment, on pense petite salade, quelque chose de léger pour déjeuner, mais que nenni, chez OneLove, on pense parilla (comme Nestor) et ici non-plus on ne badinent pas avec la tradition nationale.
Au menu : des saucisses et du boudin, des petits légumes et plein de fromage au bon goût de raclette, tout ça grillé à point, miam !
Rien de tel qu’un petit plongeon collectif dans le jacuzzi pour digérer tout ça.
23 mai 2013, par
, Buenos AiresOneLove, c’est l’agence où travaille Magdalena, elle nous y a invité un soir et depuis on s’y incruste pour travailler. Bien installés dans la cuisine, on avance sur le site de Laborantine.
Ambiance décontractée, murs recouverts de graffitis, geeks, maté, canapé, chat, cactus, terrasse et super bonne bouffe, what else.
20 mai 2013, par
, Buenos AiresC’est la minute geek, celle où on apprend à taper des accents espagnols sur nos claviers franchouillards.
Il existe plein de claviers différents selon les fabricants et les langues ; les touches ne sont pas au même endroit. Par exemple, quand un américain tape la touche qui se trouve être pour nous le A, pour lui, c’est un Q.
En France, la disposition des touches la plus répandue est AZERTY et sur nos macs on peut taper très facilement des lettres comme é, è et ù, et même le §. D’ailleurs, qui s’est servi du § cette année ? En revanche, on ne peut pas taper de ñ ni de ú
Pour taper la ñ qu’on appelle egne et qui est tout le temps utilisé en Español, il faut d’abord taper le tilde (petite vague ˜ ) puis le n.
Sur mac, le tilde s’obtient en pressant la touche ⌥ (alt ou option) puis la touche n.
Une fois que vous avez obtenu le tilde, tapez un n qui viendra se glisser en-dessous, ça donnera ñ ou alors un N et vous obtiendrez Ñ.
Il faut utiliser la touche ⌥ (alt ou option), la touche ⇧ (majuscule) et la touche 1 (en haut du clavier, entre le @ et le 2).
Pressez ⌥, ⇧ et 1, puis lâchez tout.
Vous obtenez alors l’accent aigu seul ´ donc maintenant, tapez la lettre que vous voulez accentuer. Ainsi ´ et a donnent á et ´ et A donnent Á.
¡ Hola ! ici on met des points d’exclamations avant et après les phrases. Pour faire le point d’exclamation inversé, c’est simplement ⌥ (alt ou option) et ! qu’il faut presser simultanément.
Pour le point d’interrogation inversé, pressez ⌥ (alt ou option), la touche ⇧ (majuscule) et la touche ?. Lâchez tout, lààà, ça va aller.
18 mai 2013, par
, Colonia del Sacramento, UruguayQuelques photos de plage, dimanche
17 mai 2013, par
, Colonia del Sacramento, UruguayOn n’est pas très bagnole, mais à Colonia, on n’a pas pu s’empêcher de faire une série de photos des vieilles voitures vues dans les rues.
17 mai 2013, par
, Colonia del Sacramento, UruguayN’oublions pas que Colonia n’est qu’à quelques brasses de Buenos Aires, donc on y retrouve pas mal de choses communes, comme le Che dans toutes les phrases, le maté et bien entendu la parilla !
On avait prévu de passer la nuit dans une Auberge de Jeunesse, Nestor, le dueño nous propose une asada (grillade !) et il est toujours difficile de refuser ce genre de propositions.
La parilla, c’est le système de barbecue argentin avec-laquelle il est commun de faire cuire beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP [1] de viande bovine.
On fait un feu sur le côté puis on glisse les braises sous la grilles pour faire cuire la viande.
On y rencontre des anglais qui font le tour du monde et Lola, Morena et leur maman, des porteñas en vacances en Uruguay avec qui on échange les adresses [2].
16 mai 2013, par
, , Colonia del Sacramento, UruguayColonia vous a plu ? Vous en voulez encore ?
Installez vous bien confortablement dans votre siège d’ordinateur.
Cliquez sur play.
Fermez les yeux...
...
Ah, non. Ouvrez les.
Oui, voilà... Vous êtes à Colonia. Il fait beau, vous vous installez à la terrasse d’un café aux couleurs pastels et sirotez une limonade ou Patricia fraîche...
A l’ombre des palmiers et des platanes, dans une petite ruelle aux pavés moussus, la quiétude d’un bolero n’est perturbée que par le toussement d’une vieille coccinelle rouillée qui passe au loin.
Les bougainvilliers sont en fleurs, vous humez l’odeur des orangers et des lavandes, le soleil éclaire ce paysage sans pour autant vous étouffer. Une bise fraîche du rio vous ramène la clameur du port, un vieux phare désaffecté n’en finit pas de vieillir...