Dernier ajout : 13 septembre.
Starfox, à l’instar de Mario, Zelda ou Metroïd, est une des licences phares de Nintendo. Chacune d’entre elles se perpétuent à travers le temps, et deviennent des légendes accueillant de nouveaux épisodes à chaque nouvelle génération de console. Dans le cas de la saga Starfox, l’une des plus épiques, force est de constater que le brio développé dans les premiers épisodes tend à se perdre avec les années, au plus grand dam des fans de la première heure...
En juin 1993, Nintendo lance chez nous un jeu qui fera date : Starfox. Rebaptisé Starwing dans nos vertes contrées, ce shoot’em up propose pour la première fois sur console de salon Nintendo un rendu en 3D surfaces pleines impressionnant. Doté d’une progression "en couloir" frontale, le jeu aurait pu être juste très laid si tout le jeu n’était pas transcendé par son gameplay et son ambiance en tous points exceptionnelle. En effet, jouissant d’un univers tout à fait cohérent doté de personnages charismatiques (Fox Mc Cloud en tête), il suffit d’être plongé dans la frénésie du premier niveau pour être conquis. Des ennemis qui surgissent de toute part, vos partenaires vous envoient des messages survoltés... Starfox plante le décor du space opéra idéal. Ses musiques, superbes, offrent quelques thèmes majeurs du jeu-vidéo.
Miyamoto n’est pas loin, et l’on retrouve pour progresser une carte qui n’est pas sans rappeler un Super Mario 3/World, avec ses passages secrets à découvrir. La progression n’est donc pas linéaire et quelques astuces permettent de traverser des Warp Zone, ici de véritables trous noirs pour accéder à de nouvelles galaxies.
Starfox est alors un beau carton mondial tout à fait mérité. Ses personnages "en pyjama" sur la jaquette entrent dans l’histoire !
Sur Super Nintendo, un Starfox 2 est envisagé. On en découvre les premières images lors d’un salon. La légende veut que l’unique prototype du jeu soit même présenté... et volé sur place ! Ce que l’on retiendra, c’est surtout que Starfox 2 est un des jeux de lancement de la console suivante de Nintendo, la Nintendo 64. Il sort en France en novembre 1997.
Starfox, Lylat Wars remploie avec bonheur la recette de son ainé, gagnant quelques textures, effets, et éléments de gameplay. L’airwing peut à présent faire un looping qui lui permet de bluffer les ennemis à sa poursuite et de se retourner totalement derrière lui... Eh oui, ce Starfox propose quelques arènes en 3D où l’on peut évoluer à sa guise, en plus des niveaux à progression en couloirs. Cette nouvelle aire de jeu donne lieu à l’une des plus belles séquences de la saga où une escadrille ennemie de celle de Fox, menée par Wolf O’Donnell, vous poursuit. Ce fameux looping est la seule manière de vous défaire de ces assaillants tenaces. La séquence est aussi culte en raison de son écriture, sa mise en scène épique et sa musique inoubliable.
Lylat Wars est le premier jeu console à utiliser le kit vibration connecté à la manette : il crée des vibrations et des secousses aux moments importuns (explosions, tirs qui vous touchent ou vous effleurent, avec des nuances..). L’immersion est renforcée.
Et là, c’est le drame
Autant mettre les choses au clair tout de suite : Starfox Adventure sorti en novembre 2002 sur Nintendo Gamecube n’est pas un Starfox à part entière, ou du moins pas dans le sens où l’on pourrait l’entendre, un shoot’em up d’exception. Starfox Adventure est un Zelda 3D-like, où les séquences en airwing, anecdotiques tant elles sont courtes et sans saveur, ne servent qu’à naviguer d’un niveau à l’autre. Pourquoi un tel revirement dans la saga ?
Tout simplement parce que Starfox Adventure n’était pas un jeu prévu au départ pour en faire parti ! A l’origine développé sur Nintendo 64, Dinosaur Planet était un Zelda-like où l’on contrôlait un anonyme canidé sur deux pattes. Pour d’obscures raisons il a été décidé de changer les personnages par ceux de Starfox : voilà notre bon vieux Fox Mc Cloud amené à sauver les habitants de la lointaine planète dinosaure... à pied !
Fox vient donc marcher sur les traces de Link... et la comparaison semble alors inévitable. Si Starfox Adventure bénéficie d’une réalisation somptueuse, que ce soit les décors ou les cinématiques, bluffantes, d’un gameplay aux petits oignons avec un système de combat dynamique et bien pensé, et de séquences de jeu variées (Fox chevauche différentes montures en cours de jeu), il manque malgré tout à Starfox Adventure une réelle consistance pour provoquer la passion. Le challenge est inexistant, les donjons sont vides, l’ambiance tombe à côté, et pour cause, les personnages de Starfox n’ont absolument rien à faire là, et on s’étonne de s’ennuyer avec eux. Le dernier jeu de Rare peine à convaincre tant les conditions de sa réalisation souffrent d’un opportunisme et d’un je-m’en-foutisme scénaristique flagrant (le final vaut tous les exemples du monde). Un jeu qui divise bien sûr les puristes... et les autres.
Quelques temps plus tard, Nintendo annonce que le développement du prochain Starfox a été confié à Namco. Soit. On y découvre enfin le retour de séquences en Airwing, mais aussi de séquences de shoot’em up à pied. Pourquoi pas ?
En mars 2005, à la sortie du jeu, Starfox Assault semble pouvoir enfin nous donner le Starfox tant attendu, celui qui va reprendre la fougue du Space Opera de la plus belle manière. Manette en main, force est de constater que l’on en est encore très loin.
Les phases de shoot’em up ne sont pas désagréables, mais ne laissent aucune émotion particulière. Quant aux séquences à pied, elles sont assez chaotiques, présentent peu d’intérêt, offrent un gameplay aussi rigide que l’animation... Concernant l’histoire, je vous avoue n’en avoir plus aucun souvenir. En conclusion, même si l’intention était là, le résultat final est anecdotique, ce qui est plus que dommage.
Première console portable à accueillir un épisode de la série, la Nintendo DS hérite début 2007 de Starfox Command.
Le shoot’em up tant désiré se trouve alors mêlé à un aspect stratégique. En effet, la carte des environnements ne consiste plus seulement à afficher sa position mais devient une partie de jeu à part entière ! Jouable entièrement au stylet, ce dernier permet de tracer son chemin sur la carte. L’objectif est d’atteindre une base, tout en évitant les vaisseaux ennemis en marche vers vous, et de faire des détour pour récupérer des items. Les affrontements sont inévitables, et l’on passe à ce moment-là en phase shoot’em-up. La plupart du temps il s’agit d’éviter un missile qui vous poursuit. Les bases représentent quant à elles des boss à éliminer dans une arène fermée... Bref, le côté shoot’em-up en lui-même a presque disparu et laisse sa place à la section stratégie sur la carte. Le jeu est assez difficile, car la maniabilité n’est pas ultime et il est parfois difficile d’obtenir ce que l’on veut. Il faut s’acharner. A signaler que le scénario est assez soigné, qu’il présente de nombreux embranchements, et qu’il est présenté par des visuels qui rendent la série toujours aussi attachante.
Conclusion, c’est pas mal, mais ça n’a pas grand chose à voir avec le schmilblick.
Nous sommes en 2009, et aucun nouvel épisode de Starfox n’a été annoncé depuis. Miyamoto a récemment déclaré qu’il avait été déçu par les ventes des épisodes de la saga, et qu’en conséquence il ne savait pas si elle verrait de nouveaux titres être mis en chantier. Cette affirmation est surprenante car il me semble que c’est la qualité des jeux en eux-même qu’il aurait fallu revoir avant d’enterrer la licence ! N’est-il pas évident que depuis Lylat Wars en 1997 aucun jeu Starfox n’a été à la hauteur ? Miyamoto n’a t-il pas envie de travailler le contenu d’un nouveau shoot’em up digne de ce nom et créer le Starfox ultime ? Celui qui combinera les séquences de tir dans des niveaux élaborés, offrira un scénario riche en rebondissement faisant apparaitre tous les personnages de la saga ?
Le Starfox ultime appartient-il au passé ?........
Do a barrel roll !
2D refuse to die ! C’est le texte que vous pouvez rapidement apercevoir à la fin de cette vidéo. Vidéo qui s’inscrit totalement dans la lignée de l’article que j’avais écrit il y a quelques temps sur les jeux-vidéo dessinés, et leur brillant retour qui s’annonce, comme le témoigne ce remake du jeu Toki.
Toki est pour moi l’emblème du jeu d’arcade. En effet, dans ma jeune adolescence, Toki a été la seule borne d’arcade du bar de mon village que j’ai squattée quelques temps, usant mes précieux francs pour progresser le long de ce - très dur - jeu de plateformes.
C’est donc la larme à l’œil que je découvre les images somptueuses de ce remake, qui ne joue pas dans la surenchère, mais fait feu d’une beauté toute en justesse et d’une animation détaillée qui aurait du être depuis longtemps la voie prise par les jeux-vidéo. Mais je vous laisse découvrir.
Et quand en plus on apprend que la même boite compte aussi effectuer le remake de Joe et Mac, on se dit que la 2D a effectivement un bel avenir devant elle... Ah si la production d’un certain Rocket Knight avait pu prendre exemple et embaucher des artistes pour le graphisme et l’animation !...
Edit 2018 : Dix ans plus tard, le jeu sort (quasi tel quel !!) sur Switch !
Oh je pourrais faire une mise à jour de la note précédente, mais non, je trouve ça trop cocasse, il faut que ça se sache !
Ces derniers-jours j’étais étonné de voir que sur tous les sites vidéoludiques la date de sortie de Muramasa était maintenue au 13, comme prévue. Sur le site de Nintendo la date avait été reculée au 20, collant ainsi avec celle de Mario, et m’entrainant dans une diatribe comme seule un gredin comme moi était capable d’en faire.
Suspicieux, me voilà en ce jeudi soir veille de sortie officielle (?) du titre devant, dedans le magasin, et d’observer que le jeu venait d’être mis en vitrine. Je pourrais donc dire en gros en gras en travers, mais je ne le ferai point parce que je n’ai pas envie de crier, j’ai encore des courbatures du dernier jogging : "Muramasa sort bien le 13 !!!" (on se contentera de l’italique).
Mais là, tel le désappointement m’assaillant sur la morale d’un film de Terry Gilliam, je me rends compte que quelle que soit la date de sortie d’un Muramasa, le jeu n’a ni pour objectif ni pour ambition, ni même pour finalité d’oser espérer se vendre autant qu’un Mario, quand bien même ce dernier lui ferait de l’ombre. Muramasa aurait peut-être finalement gagné à sortir le même jour que le blockbuster de Nintendo à même d’amener les clients, les joueurs, les chiens et les chats du quartier.
Muramasa, de l’aveu même des magasins est "certes un bon jeu, mais pas un jeu qu’on mettra en avant sur les rayons, parce qu’il n’a aucune chance de se vendre", et là on voit toute l’absurdité du système... Non, Muramasa est seulement un jeu qui je l’espère, trouvera son public.
Je ne pourrais pas jouer prochainement à Muramasa. Si ça se trouve je défends un jeu que je n’aimerai même pas. Si je le défends c’est plus pour son image de jeu dit "de qualité", avec une "réelle" qualité artistique, mais là encore en l’écrivant je me rends compte que je ne brasse peut-être que du vent, et que Muramasa ou Mario, c’est la même Merveille.
J’ai hâte d’essayer pour vous dire réellement ce que je crois.
Voyez-vous, j’aime les jeux de plateformes 2D. Oui je suis comme ça, j’aime faire défiler les scrollings différentiels.
Ça tombe bien, ce mois-ci sur Wii, on est gâté, avec pas moins de trois excellents jeux de plateformes, en 2D, oui mon bon monsieur ! Muramasa the Demon Blade est un beat’em all aux superbes graphismes, A Boy and his Blob est un bijou d’animation et de level-design, et enfin New Super Mario Bros Wii est un titre multijoueur très fun.
Si je devais les prendre, je les achèterai dans cet ordre, à la fois par conviction et qualité de ces titres.
Ça tombait bien : A Boy and his blog était prévu pour le 6 novembre, Muramasa le 13, et Mario le 27. Mario étant le blockbuster que Nintendo le colosse compte vendre par millions. A Boy and his blog et Muramasa sont des titres de boites plus modestes, et sont distribués par Nintendo.
Mario se décala au 20. Soit.
A Boy and his blog fut repoussé au 27 ! Après Mario ! Diable !
Murasama fut repoussé au 20. Au final, Muramasa sort en même temps que Mario (comment ne pourrait-il pas être écrasé par le mastodonte ?...) et A Boy and his blog sort après, histoire de ne plus avoir aucune chance auprès du grand public non averti.
New Super Mario Bros Wii, vous savez, la reprise de l’univers sans âme du Mario DS où Mario grandissait pour tout écraser sur son passage (tout à fait dans l’esprit subtil qui caractérise la série, vous noterez)...
Voilà du beau marketing de chez Nintendo ou je ne m’y connais pas !
Suite de cette réflexion avec Nintendooooo, ton marketing impitoya-a-ble (2)
Bonjouuuuur RYoGA ! entonne le petit groupe de joueurs en thérapie que j’ai rejoint dernièrement.
J’ai rejoint ce groupe. Mon statut de gamer a évolué. On lui a collé une nouvelle étiquette ces dernières années : "Casual gamer".
"Casual gamer" est un terme qui a été jeté à la gueule du joueur pour créer une nouvelle race de consommateurs, une nouvelle catégorie de personnes honteuses dont on peut se railler entre deux parties de jeux photo-réalistes et quelques cannettes de bières à la main... Car oui, c’est cela le casual gaming aujourd’hui : un jeu enfantin qui se pratique en ayant l’air ridicule parce que l’on bouge dans tous les sens.
Or bien sûr, vous le savez comme moi, au fond de vous, que ce n’est pas cela. Que ces étiquettes sont ridicules, grossières et opportunistes. Vous n’êtes pas dupes.
"Je suis un casual gamer".
Aujourd’hui je me sens l’âme d’un casual gamer... sur ma X-Box 360.
La X-Box 360, cette console qui me permet d’essayer tous les jeux que je souhaite par le biais d’un système de téléchargement de démos. Souvent les démos font quelques niveaux, mais chacune me tient bien quelques minutes voire une demi-heure lorsque je découvre chacune d’entre elles.
N’est-ce pas merveilleux ? Je peux découvrir tous ces titres et me dire après que je n’ai même pas envie de l’acheter, même si le jeu est bon, car pendant un quart-d’heure vingt minutes je me suis éclaté !
Je passe ainsi d’un jeu à l’autre, peux occuper une soirée par mois à télécharger les démos, les essayer... et éteindre la console.
Voilà ce que j’appelle le Casual Gaming !
"Je suis un casual gamer", dis-je à nouveau au petit groupe de joueurs en thérapie en quittant la salle sans me retourner.
Sans surprise, Nintendo dévoile des images de New Super Mario Bros Wii (sortie le 20 novembre), et plus particulièrement des "cartes des mondes" chères à la série 2D depuis Super Mario Bros 3. Sans surprise car elles reprennent le design de l’opus DS vendu par millions dont ce volet Wii s’inspire ouvertement. Sans surprise enfin, et malheureusement, car je n’aimais pas trop l’ambiance de ces cartes et du jeu DS. L’impression de parcourir une carte sans personnalité... A voir.
Après c’est une question de goûts...
Carte du monde Super Mario Bros 3
Carte du monde Super Mario World
Les arbres dansant avec des yeux ça manque quand même...
Si Nintendo sort pas mal de jeux pokémon, c’est parce que ça marche à fond les ballons ! Sur DS, suites, remakes, spin-off, sur Wiiware... J’ai beau aimer Pokémon je fais quand même un choix dans toutes ces sorties. Déçu par Pokémon Battle Révolution sur Wii, moyennement emballé par le premier épisode des donjons sur DS, blazé par le dernier opus Diamant/Perle sur DS ou encore le Pokémon Ranch sur Wiiware... Rien n’égale les débuts de la série sur gameboy ou même gamecube, qui, si Colosseum et XD n’étaient pas exemptes de lourdeurs, offraient quand même un challenge ambitieux et à la hauteur.
Depuis on rêve toujours de ce grand épisode de salon qui défoncerait tout, ne serait-ce qu’en adaptant une version portable sur console de salon, un monde où notre personnage se baladerait dans un univers peuplé de pokémon. Car à la base de la série, c’est cet univers fourmillant de créatures imaginaires qui en a fait le succès. Les concepteurs de la série ont depuis déclaré qu’ils ne feraient pas ce type de jeu, car ils souhaitent perpétuer les bases de la série qui se trouvent dans l’échange de créatures d’une personne à une autre, lors de véritables rencontres, par le moyen de machines portables. Un aveu un peu hypocrite quand on voit que depuis Diamant/Perle un système d’échange en ligne a été instauré, système qui a en effet bien tué le côté convivial du titre.
Poképark Wii : Pikachû no Daibôken, qui sortira au Japon dans un mois et demi, permettra d’incarner Pikachu dans un monde en 3D peuplé de Pokémons. Une partie du rêve pourrait s’accomplir. Cependant le côté aventure ne semble pas avoir été particulièrement développé et pourrait révéler un jeu basique, au même titre que l’aspect "combat" de Battle Révolution qui était on ne peut plus simpliste.
Mais sait-on jamais... Réponse début décembre.
– Parce qu’il n’y a pas eu de bon jeu mettant en scène Mickey depuis la période des consoles 16 bits. Castle of Illusion, World of Illusion sur Megadrive. Magical Quest sur Super Nintendo. Mickey Mania sur les deux consoles. Tous ces jeux de la période pré-3D - période que Mickey, en bonne égérie du dessin animé, a déserté - sont de véritables petits chef- d’œuvre du jeux vidéo.
– Parce que la jaquette claque :
On se croirait revenu à ce bon vieux manichéisme enfantin, avec le grand méchant au sourire narquois dans l’ombre et indéfinissable, style d’une époque révolue alors qu’aujourd’hui tout est plus compliqué ou récupéré pour simplifier les autrement plus graves problèmes des grands.
– Parce qu’aujourd’hui la 3D commence à être plus jolie, mieux habillée, et que de véritables directions artistiques peuvent être menées à bien. Or, de la direction artistique, Disney en a, et quand on voit les artworks de travail, même s’ils seront simplifiés au final, on peut espérer un graphisme et une ambiance de qualité.
– Parce qu’on est en octobre 2009 et que le jeu est prévu pour dans un an. Nous voilà revenus à la bonne période des jeux vidéos où les titres étaient systématiquement annoncés un an à l’avance, ni plus, ni moins. Aujourd’hui les calendriers de sorties sont un beau foutoir : les jeux sont annoncés avec les consoles et arrivent immédiatement ou n’arrivent jamais, Nintendo dévoile ses jeux 6 mois ou 3 mois à l’avance...
Les temps de la réflexion ou de l’espoir sont totalement perturbés.
Au moins, là, nous savons que ce jeu Mickey sort l’année prochaine, et nous aurons le plaisir de l’attendre, avec j’imagine des news de temps en temps jusqu’au climax.
– Parce que c’est une exclusivité Wii ? Pas forcément un argument vu les critiques et les doutes que récolte la console de Nintendo. Mais un bon point pour elle, assurément.
MAJ : Depuis cette annonce, les communiqués ne cessent de tomber sur Epic Mickey. En fait le problème vient des premiers screens du jeu qui montrent un graphisme et un design vraiment moyen, et surtout décevant car n’ayant à peu près rien à voir avec les artworks. "Quelle surprise !" diront certains. Nous sommes donc face à une réelle déception, à laquelle s’ajoute de - trop - nombreux communiqués pour parler des différents aspects du jeu ou de sa conception, sans que ça ne soit particulièrement intéressant.
La com de cet Epic Mickey est donc assez mal menée, et ce un an avant la sortie du jeu. Concernant les artworks, l’un des responsables du jeu annonce que ces artworks ont pour la plupart été refusés par Disney eux-même. Publier des artworks et laisser rêver les gens dessus, publier dans la foulée des screens montrant un jeu assez laid et loin de ce qu’on était en droit d’espérer, voilà qui n’est pas très sérieux. On pourra dire que ça fait parler du jeu... Faire parler de son jeu en développement de la sorte est un petit jeu que les marketeux devraient éviter d’utiliser tant il est désespérant.
Enfin un bon gros jeu sur Wii. Crystal Bearers est annoncé depuis la présentation de la Wii à l’E3 2006 ! Vu le trailer, je doute qu’il puisse décevoir : il a l’air varié, déjanté. Il sort cette fin d’année au Japon et aux États-Unis, et la date européenne est enfin annoncée pour février 2010.
Alors que le premier jeu de la licence One Piece sur Wii, Unlimited Adventure, n’est pas arrivé jusqu’à nous, Namco Bandaï fait plaisir à tous les fans de la série en sortant sa suite, ou plutôt ses suites. En effet, Unlimited Cruise est une aventure en deux parties qui sortiront en deux temps. Pour la France, ce sera juin et octobre 2009 (au Japon les deux jeux sont sortis en septembre 2008 et mars 2009).
Le jeu propose de retrouver tout l’équipage de pirates des joyeux drilles dans une aventure parallèle à l’épopée de la série. Les voilà face à une île inconnue sur laquelle ils font la rencontre d’un gnome charismatique qui va les aider à parcourir les lieux et trouver les trésors. Rien de bien extraordinaire en soi, l’histoire étant plus un prétexte à explorer différentes îles dont on s’amusera à fouiller tous les recoins pour découvrir des objets et latter des ennemis amorphes en pagaille. On vibrera surtout de la rencontre avec les ennemis principaux de la série, les boss, qui apparaissent ici générés par une plante étrange, et dans un ordre totalement anachronique par rapport à la série.
Si les personnages, leurs expressions, les voix originales et l’humour qui va avec sont parfaitement retranscrits, contribuant pleinement à l’ambiance recherchée par les fans, il faut avouer que l’histoire prétexte et l’apparition aléatoire des gros ennemis de la série ramène le jeu à un simple produit de base pour gamers.
De même, lorsqu’on se concentre sur le jeu en lui-même, on peut être déçu par les graphismes sympathiques mais critiquables, par le concept d’aller-retours incessants entre les îles et le bateau pour déposer les objets trouvés, ainsi que le gameplay franchement limité, tout du moins au début. En effet, les 9 personnages à tout moment jouable n’ont au début qu’un nombre réduit d’attaques, et c’est en éliminant des adversaires qu’ils vont gagner de l’expérience à même de débloquer tout le panel de leurs coups, pour au final devenir de plus en plus plaisant de jouer avec le respect total des coups utilisés dans la série. Les objets trouvés permettent de faire des combinaisons d’objets de soin, d’état, et d’inventions pour avoir des objets et des attaques.
Rapidement, pour peu qu’on s’accroche, on se rend compte que le jeu, bien qu’extrêmement bourrin, dispose de tout un tas de possibilités pour s’amuser. Les dizaines d’heures passent, et l’on prend plaisir à vouloir toujours aller plus loin pour tout débloquer.
Le jeu est principalement adressé aux fans de la série One Piece. Ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure peuvent s’attendre à une sorte de mélange entre un Zelda et un Phantasy Star du pauvre, et encore, ce One Piece se débrouille correctement dans sa catégorie.
Voir aussi : One Piece Unlimited Cruise
L’actualité des jeux-vidéo sélective !
RYoGAMEOVER, le blog de RYoGA sur les jeux vidéo !