Dernier ajout : 28 mars.
Voyez-vous, j’aime les jeux de plateformes 2D. Oui je suis comme ça, j’aime faire défiler les scrollings différentiels.
Ça tombe bien, ce mois-ci sur Wii, on est gâté, avec pas moins de trois excellents jeux de plateformes, en 2D, oui mon bon monsieur ! Muramasa the Demon Blade est un beat’em all aux superbes graphismes, A Boy and his Blob est un bijou d’animation et de level-design, et enfin New Super Mario Bros Wii est un titre multijoueur très fun.
Si je devais les prendre, je les achèterai dans cet ordre, à la fois par conviction et qualité de ces titres.
Ça tombait bien : A Boy and his blog était prévu pour le 6 novembre, Muramasa le 13, et Mario le 27. Mario étant le blockbuster que Nintendo le colosse compte vendre par millions. A Boy and his blog et Muramasa sont des titres de boites plus modestes, et sont distribués par Nintendo.
Mario se décala au 20. Soit.
A Boy and his blog fut repoussé au 27 ! Après Mario ! Diable !
Murasama fut repoussé au 20. Au final, Muramasa sort en même temps que Mario (comment ne pourrait-il pas être écrasé par le mastodonte ?...) et A Boy and his blog sort après, histoire de ne plus avoir aucune chance auprès du grand public non averti.
New Super Mario Bros Wii, vous savez, la reprise de l’univers sans âme du Mario DS où Mario grandissait pour tout écraser sur son passage (tout à fait dans l’esprit subtil qui caractérise la série, vous noterez)...
Voilà du beau marketing de chez Nintendo ou je ne m’y connais pas !
Suite de cette réflexion avec Nintendooooo, ton marketing impitoya-a-ble (2)
Bonjouuuuur RYoGA ! entonne le petit groupe de joueurs en thérapie que j’ai rejoint dernièrement.
J’ai rejoint ce groupe. Mon statut de gamer a évolué. On lui a collé une nouvelle étiquette ces dernières années : "Casual gamer".
"Casual gamer" est un terme qui a été jeté à la gueule du joueur pour créer une nouvelle race de consommateurs, une nouvelle catégorie de personnes honteuses dont on peut se railler entre deux parties de jeux photo-réalistes et quelques cannettes de bières à la main... Car oui, c’est cela le casual gaming aujourd’hui : un jeu enfantin qui se pratique en ayant l’air ridicule parce que l’on bouge dans tous les sens.
Or bien sûr, vous le savez comme moi, au fond de vous, que ce n’est pas cela. Que ces étiquettes sont ridicules, grossières et opportunistes. Vous n’êtes pas dupes.
"Je suis un casual gamer".
Aujourd’hui je me sens l’âme d’un casual gamer... sur ma X-Box 360.
La X-Box 360, cette console qui me permet d’essayer tous les jeux que je souhaite par le biais d’un système de téléchargement de démos. Souvent les démos font quelques niveaux, mais chacune me tient bien quelques minutes voire une demi-heure lorsque je découvre chacune d’entre elles.
N’est-ce pas merveilleux ? Je peux découvrir tous ces titres et me dire après que je n’ai même pas envie de l’acheter, même si le jeu est bon, car pendant un quart-d’heure vingt minutes je me suis éclaté !
Je passe ainsi d’un jeu à l’autre, peux occuper une soirée par mois à télécharger les démos, les essayer... et éteindre la console.
Voilà ce que j’appelle le Casual Gaming !
"Je suis un casual gamer", dis-je à nouveau au petit groupe de joueurs en thérapie en quittant la salle sans me retourner.
Sans surprise, Nintendo dévoile des images de New Super Mario Bros Wii (sortie le 20 novembre), et plus particulièrement des "cartes des mondes" chères à la série 2D depuis Super Mario Bros 3. Sans surprise car elles reprennent le design de l’opus DS vendu par millions dont ce volet Wii s’inspire ouvertement. Sans surprise enfin, et malheureusement, car je n’aimais pas trop l’ambiance de ces cartes et du jeu DS. L’impression de parcourir une carte sans personnalité... A voir.
Après c’est une question de goûts...
Carte du monde Super Mario Bros 3
Carte du monde Super Mario World
Les arbres dansant avec des yeux ça manque quand même...
Si Nintendo sort pas mal de jeux pokémon, c’est parce que ça marche à fond les ballons ! Sur DS, suites, remakes, spin-off, sur Wiiware... J’ai beau aimer Pokémon je fais quand même un choix dans toutes ces sorties. Déçu par Pokémon Battle Révolution sur Wii, moyennement emballé par le premier épisode des donjons sur DS, blazé par le dernier opus Diamant/Perle sur DS ou encore le Pokémon Ranch sur Wiiware... Rien n’égale les débuts de la série sur gameboy ou même gamecube, qui, si Colosseum et XD n’étaient pas exemptes de lourdeurs, offraient quand même un challenge ambitieux et à la hauteur.
Depuis on rêve toujours de ce grand épisode de salon qui défoncerait tout, ne serait-ce qu’en adaptant une version portable sur console de salon, un monde où notre personnage se baladerait dans un univers peuplé de pokémon. Car à la base de la série, c’est cet univers fourmillant de créatures imaginaires qui en a fait le succès. Les concepteurs de la série ont depuis déclaré qu’ils ne feraient pas ce type de jeu, car ils souhaitent perpétuer les bases de la série qui se trouvent dans l’échange de créatures d’une personne à une autre, lors de véritables rencontres, par le moyen de machines portables. Un aveu un peu hypocrite quand on voit que depuis Diamant/Perle un système d’échange en ligne a été instauré, système qui a en effet bien tué le côté convivial du titre.
Poképark Wii : Pikachû no Daibôken, qui sortira au Japon dans un mois et demi, permettra d’incarner Pikachu dans un monde en 3D peuplé de Pokémons. Une partie du rêve pourrait s’accomplir. Cependant le côté aventure ne semble pas avoir été particulièrement développé et pourrait révéler un jeu basique, au même titre que l’aspect "combat" de Battle Révolution qui était on ne peut plus simpliste.
Mais sait-on jamais... Réponse début décembre.
– Parce qu’il n’y a pas eu de bon jeu mettant en scène Mickey depuis la période des consoles 16 bits. Castle of Illusion, World of Illusion sur Megadrive. Magical Quest sur Super Nintendo. Mickey Mania sur les deux consoles. Tous ces jeux de la période pré-3D - période que Mickey, en bonne égérie du dessin animé, a déserté - sont de véritables petits chef- d’œuvre du jeux vidéo.
– Parce que la jaquette claque :
On se croirait revenu à ce bon vieux manichéisme enfantin, avec le grand méchant au sourire narquois dans l’ombre et indéfinissable, style d’une époque révolue alors qu’aujourd’hui tout est plus compliqué ou récupéré pour simplifier les autrement plus graves problèmes des grands.
– Parce qu’aujourd’hui la 3D commence à être plus jolie, mieux habillée, et que de véritables directions artistiques peuvent être menées à bien. Or, de la direction artistique, Disney en a, et quand on voit les artworks de travail, même s’ils seront simplifiés au final, on peut espérer un graphisme et une ambiance de qualité.
– Parce qu’on est en octobre 2009 et que le jeu est prévu pour dans un an. Nous voilà revenus à la bonne période des jeux vidéos où les titres étaient systématiquement annoncés un an à l’avance, ni plus, ni moins. Aujourd’hui les calendriers de sorties sont un beau foutoir : les jeux sont annoncés avec les consoles et arrivent immédiatement ou n’arrivent jamais, Nintendo dévoile ses jeux 6 mois ou 3 mois à l’avance...
Les temps de la réflexion ou de l’espoir sont totalement perturbés.
Au moins, là, nous savons que ce jeu Mickey sort l’année prochaine, et nous aurons le plaisir de l’attendre, avec j’imagine des news de temps en temps jusqu’au climax.
– Parce que c’est une exclusivité Wii ? Pas forcément un argument vu les critiques et les doutes que récolte la console de Nintendo. Mais un bon point pour elle, assurément.
MAJ : Depuis cette annonce, les communiqués ne cessent de tomber sur Epic Mickey. En fait le problème vient des premiers screens du jeu qui montrent un graphisme et un design vraiment moyen, et surtout décevant car n’ayant à peu près rien à voir avec les artworks. "Quelle surprise !" diront certains. Nous sommes donc face à une réelle déception, à laquelle s’ajoute de - trop - nombreux communiqués pour parler des différents aspects du jeu ou de sa conception, sans que ça ne soit particulièrement intéressant.
La com de cet Epic Mickey est donc assez mal menée, et ce un an avant la sortie du jeu. Concernant les artworks, l’un des responsables du jeu annonce que ces artworks ont pour la plupart été refusés par Disney eux-même. Publier des artworks et laisser rêver les gens dessus, publier dans la foulée des screens montrant un jeu assez laid et loin de ce qu’on était en droit d’espérer, voilà qui n’est pas très sérieux. On pourra dire que ça fait parler du jeu... Faire parler de son jeu en développement de la sorte est un petit jeu que les marketeux devraient éviter d’utiliser tant il est désespérant.
Enfin un bon gros jeu sur Wii. Crystal Bearers est annoncé depuis la présentation de la Wii à l’E3 2006 ! Vu le trailer, je doute qu’il puisse décevoir : il a l’air varié, déjanté. Il sort cette fin d’année au Japon et aux États-Unis, et la date européenne est enfin annoncée pour février 2010.
Alors que le premier jeu de la licence One Piece sur Wii, Unlimited Adventure, n’est pas arrivé jusqu’à nous, Namco Bandaï fait plaisir à tous les fans de la série en sortant sa suite, ou plutôt ses suites. En effet, Unlimited Cruise est une aventure en deux parties qui sortiront en deux temps. Pour la France, ce sera juin et octobre 2009 (au Japon les deux jeux sont sortis en septembre 2008 et mars 2009).
Le jeu propose de retrouver tout l’équipage de pirates des joyeux drilles dans une aventure parallèle à l’épopée de la série. Les voilà face à une île inconnue sur laquelle ils font la rencontre d’un gnome charismatique qui va les aider à parcourir les lieux et trouver les trésors. Rien de bien extraordinaire en soi, l’histoire étant plus un prétexte à explorer différentes îles dont on s’amusera à fouiller tous les recoins pour découvrir des objets et latter des ennemis amorphes en pagaille. On vibrera surtout de la rencontre avec les ennemis principaux de la série, les boss, qui apparaissent ici générés par une plante étrange, et dans un ordre totalement anachronique par rapport à la série.
Si les personnages, leurs expressions, les voix originales et l’humour qui va avec sont parfaitement retranscrits, contribuant pleinement à l’ambiance recherchée par les fans, il faut avouer que l’histoire prétexte et l’apparition aléatoire des gros ennemis de la série ramène le jeu à un simple produit de base pour gamers.
De même, lorsqu’on se concentre sur le jeu en lui-même, on peut être déçu par les graphismes sympathiques mais critiquables, par le concept d’aller-retours incessants entre les îles et le bateau pour déposer les objets trouvés, ainsi que le gameplay franchement limité, tout du moins au début. En effet, les 9 personnages à tout moment jouable n’ont au début qu’un nombre réduit d’attaques, et c’est en éliminant des adversaires qu’ils vont gagner de l’expérience à même de débloquer tout le panel de leurs coups, pour au final devenir de plus en plus plaisant de jouer avec le respect total des coups utilisés dans la série. Les objets trouvés permettent de faire des combinaisons d’objets de soin, d’état, et d’inventions pour avoir des objets et des attaques.
Rapidement, pour peu qu’on s’accroche, on se rend compte que le jeu, bien qu’extrêmement bourrin, dispose de tout un tas de possibilités pour s’amuser. Les dizaines d’heures passent, et l’on prend plaisir à vouloir toujours aller plus loin pour tout débloquer.
Le jeu est principalement adressé aux fans de la série One Piece. Ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure peuvent s’attendre à une sorte de mélange entre un Zelda et un Phantasy Star du pauvre, et encore, ce One Piece se débrouille correctement dans sa catégorie.
Voir aussi : One Piece Unlimited Cruise
Même si ça reste du flash encore visible par moments, ce Shank, improbable mélange de Metal Slug et Aladdin Super Nintendo (laissez, ça me fait plaisir), fait honneur au style dessiné dans les jeux vidéo avec son design réussi.
... on s’en fout un peu, et Nintendo aussi ! Pour promouvoir son grand jeu de fin d’année, Super Mario Bros Wii (retour aux sources du basique de la simplicité), Nintendo propose ces manettes toutes simples et très accueillantes pour rallier tous les joueurs de la planète...
Alors finalement, la wiimote, réellement utilisée par une poignée de jeux se comptant sur les doigts d’une main, on n’en a pas tant besoin que ça hein !
Edit : finalement il ne s’agirait que de façades à poser sur la wiimote !
Mini Ninjas sort le 9 octobre à un prix tout à fait décent de 45 euros pour un jeu Xbox 360. Pour avoir essayé la démo, ça pourrait bien être mon prochain coup de coeur !
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