Dernier ajout : 15 juin.
Super Mario Bros. sur NES est sorti en 1985 sur Famicom (la NES japonaise). C’est cette date, plutôt que celle de Donkey Kong (1980, où Mario est alors appelé Jumpman) ou même Mario Bros. (1983), qui a été choisie pour célébrer il y a de ça quelques temps l’anniversaire du personnage.
Après les 20 ans en 2010 (avec Super Mario All-Stars sur Wii) et les 15 ans en 2015 (Super Mario Maker), voici une nouvelle occasion de sortir des jeux estampillés Mario. Et cette fois, on ne rigole pas, avec carrément plusieurs titres !
Super Mario 3D All-Stars
Tout comme il y a eu un Super Mario All-Stars (Super Nintendo, 1993) compilant les premiers jeux Mario 2D, il y a aujourd’hui une compilation des premiers jeux Mario 3D sur Switch. Cette dernière propose Super Mario 64 (N64, 1996), Super Mario Sunshine (Gamecube, 2002) et Super Mario Galaxy (Wii, 2007).
Alors, contrairement à la compile de 1993 (en vidéo ici) qui faisait une refonte graphique des quatre titres proposés du meilleur goût, ici les jeux 3D restent les titres d’origine, lissés tout au plus. De plus, beaucoup regrettent l’absence de Super Mario Galaxy 2 (Wii, 2010). Le menu très classe propose donc trois jeux et leur bande-originale en sus.
J’en avais tourné une vidéo découverte. Pour l’instant j’ai (re)terminé Super Mario 64 à 100% (Et ce n’était pas évident ! Je ne l’avais plus fait en entier depuis sa sortie) ! Je me suis replongé avec modération dans Sunshine, et referai assurément Galaxy !
Mario Kart Live : Home Circuit
Concept super innovant, Mario Kart Live : Home Circuit utilise une ou plusieurs voitures-jouet téléguidées (par la Switch) comprenant chacun une caméra qui retranscrit la réalité. La réalité augmentée transforme le signal enregistré pour ajouter en temps réel des éléments de course Mario Kart. On pose des arches en carton dans la pièce de jeu pour établir le circuit de base. Cela marche super bien, et hormis que cela soit un poil encombrant, c’est vraiment fun ! J’en avais également tourné une vidéo de découverte.
Super Mario 35
Jeu gratuit uniquement disponible pour les possesseurs d’un abonnement Nintendo Switch Online, Super Mario 35 surfe sur le succès de Tetris 99 en proposant un battle royale ayant pour base Super Mario Bros. ! C’est original, mais personnellement je n’ai pas accroché plus que ça.
La Game and Watch Super Mario Bros.
Il n’y a pas que les jeux, il y a également tout un tas de goodies, dont le plus fun est sans conteste cette Game and Watch qui comprend l’horloge et le jeu d’origine "Ball" (où Mr. Game and Watch jonglait), mais cette fois-ci aux couleurs de Mario. On y trouve également le jeu Super Mario Bros. de la NES ! Ce n’était pas du tout dans les capacités techniques d’un Game and Watch d’afficher un tel jeu, mais Nintendo s’est fait plaisir, et nous fait plaisir par la même occasion !
Cet événement est aussi l’occasion de colorer plusieurs titres Switch aux couleurs de Mario, comme Mario Kart Tour, Super Smash Bros Ultimate, Super Mario Maker 2, mais aussi Splatoon 2 ou Animal Crossing New Horizons en 2021 !
Les événements autour des 35 ans de Mario auront lieu jusqu’au 31 mars 2021, date à laquelle Super Mario 3D All-Stars et Super Mario 35 ne seront plus disponibles à la vente sur l’eShop de la Nintendo Switch ! Une pratique un peu trop commerciale pour être honnête !
Mais surtout, à partir de cette date commenceront certainement les 35 ans d’une autre saga, The Legend of Zelda !
Petite blague : en 2013 on fêtait les 30 ans de Luigi, qui est apparu lui pour la première fois en tant que personnage jouable dans Mario Bros en arcade en 1983. L’anniversaire de Mario est lui basé non sur son personnage (dans Donkey Kong en 1980, Mario a donc 40 ans !) mais sur le jeu emblématique Super Mario Bros. sorti en 1985 au Japon. Je ne pense pas qu’on refêtera Luigi de si tôt !
Et voilà, septembre 2020, c’est terminé pour la 3DS ! Après presque dix ans de commercialisation la console tire sa révérence officiellement, Nintendo ayant annoncé l’arrêt de production de la machine portable.
Mais revenons sur la longue et prolifique carrière de cette machine qui avait pour mission de succéder au succès phénoménal de la Nintendo DS, et qui a bien failli y laisser sa peau !
L’annonce de la 3DS
Le dernier modèle de Nintendo DS, la Nintendo DSi XL, est sorti en mars 2010. Cela n’empêche pas Nintendo d’annoncer la machine de nouvelle génération en juin lors de l’E3 2010.
La console est bien plus puissante et présente d’entrée de jeu un line-up affolant : Mariokart, Animal Crossing, Professeur Layton, Paper Mario, Nintendogs, Pilotwings, Kid Icarus, Resident Evil, Metal Gear Solid, Street Fighter 4, Kingdom Hearts, et les remakes de Starfox 64 et Zelda Ocarina of Time !
La particularité de la machine est son ajout de la 3D relief sur les jeux, grâce à deux appareils photo intégrés. Elle embarque également un gyroscope et des fonctionnalités online avancées.
Lire l’article : Les bonnes surprises de l’E3 2010
Un lancement hasardeux
Après une longue attente, la machine sort en Europe en mars 2011. Le line-up n’est pas forcément celui qu’on attendait : Pilotwings Resort, trois versions de Nintendogs et Super Street Fighter IV 3D Edition pour ne citer que les principaux. Mais surtout, le prix est excessivement cher pour une portable : 250 euros ! Entre les mauvaises finitions de la console (ses bords aiguisés sont peu agréables à prendre en mains) ou les craintes légitimes des parents concernant le relief pour les yeux de leurs bambins, la console ne part pas sur de bons rails.
Il faut croire que le démarrage des ventes est catastrophique car à peine quelques semaines après Nintendo décide de revoir le prix de sa console, qui passe à 170 euros. Tous ceux qui ont déjà acheté la machine auront droit au "programme ambassadeur", une série de jeux Game Boy Advance, qui resteront d’ailleurs inédits sur la machine.
Zelda Ocarina of Time sort en juin. Dommage que la console collector avec le jeu en bundle ne sorte qu’en novembre... Autre sujet qui fait tâche : Nintendo dévoile le "circle pad pro", un accessoire encombrant qui apporte un deuxième stick à la machine, qui manque cruellement à des jeux comme Metal Gear Solid 3 : Snake Eater, Resident Evil Revelations ou Monster Hunter 3.
Super Mario 3D Land est le premier gros jeu officiel de Nintendo. Il sort le 11 novembre 2011. Il est suivi quelques semaines après par Mario Kart 7. La console tient ses deux premiers hits pour le premier Noël de la machine.
Une machine innovante
Arrêtons-nous un instant sur les menus de la console elle-même. Après la Wii et la DS, c’est la troisième console de Nintendo à avoir un menu avec des chaînes. La 3DS reprend grosso modo la présentation de la DSi qui proposait déjà un appareil photo. On retrouve une chaîne Mii, avec la particularité de pouvoir préfabriquer un Mii à partir d’une photo que l’on prend en direct.
Autre chaîne innovante et rigolote : l’application "la Guerre des Têtes" qui prend votre photo et la plaque sur des modèles 3D dans un petit jeu de tir amusant. Encore mieux : Les Jeux en RA Réalité augmentée. En scannant des cartes livrées avec la console (ou à retrouver ici sur le site de Nintendo), il est possible de visualiser des modèles 3D dans l’espace. Ils déclenchent des mini-jeux où l’on doit bouger la console autour de la carte. Impressionnant.
Il y a un Journal d’Activité (indispensable), et surtout la Chaîne Place Mii Streetpass ! Le Streetpass est une des fonctionnalités les plus fun de la console. En emportant votre console en veille avec vous, vous récupérez les profils des joueurs que vous croisez. Vous pouvez ensuite utiliser leurs Mii comme personnages jouables temporaires dans certains jeux (Mii en péril) ou les affronter. Chaque profil arrive également avec une pièce de puzzle à ajouter aux différentes scènes en 3D concoctées par Nintendo dans Puzzle Troc. Tellement de bons souvenirs, cela mériterait un article en entier !
Mais revenons à la machine et ses jeux, après une année 2011 délicate.
Un nouveau modèle à la rescousse ?
Début 2012, les gros jeux sortent enfin : Resident Evil Revelations, Kid Icarus Uprising, Mario Tennis Open ou encore Theatrhythm Final Fantasy. Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance sort en juillet.
Lors de l’E3 2012, c’est la Wii U qui est mise en avant, plutôt que la 3DS, avare en nouveaux jeux annoncés. New Super Mario Bros. 2 est présenté pour la première fois, pour une sortie rapide en août. Paper Mario : Sticker Star est le gros titre de fin d’année et sort en novembre. Pendant le salon, on nous assure qu’aucun nouveau modèle de la console n’est prévu.
Et pourtant, une semaine après, est annoncée la Nintendo 3DS XL !! Plus grande, mieux designée, la machine dispose d’écrans plus grands et plus lisibles.
Moi qui avait craqué pour la machine de base peu de temps avant avec Resident Evil, je revends tout illico pour acquérir la machine telle que je la voulais vraiment (difficile de passer d’une DSi XL à une "petite" 3DS). On peut maintenant partir sur de bonnes bases ! L’eShop de la 3DS devient de plus en plus fourni, avec l’apparition des premiers jeux boite disponibles également en dématérialisé.
Lire l’article : Le lancement délicat de la Nintendo 3DS
2013, la meilleure année
Nintendo multiplie les offres promotionnelles avec deux opérations permettant d’obtenir des jeux gratuits. C’est d’ailleurs comme ça que je découvre enfin Super Mario 3D Land.
Mais surtout les gros jeux incontournables sortent enfin : Castlevania Lords of Shadow - Mirror of fate, Monster Hunter 3 Ultimate, Luigi’s Mansion 2, Fire Emblem Awakening, Animal Crossing : New Leaf, Pokémon X & Y, The Legend of Zelda : A Link Between Worlds, Bravely Default. Des jeux mémorables qui confortent le désormais succès de la Nintendo 3DS XL.
Le service de Boite aux lettres en vigueur depuis le lancement est subitement fermé pour des questions de moralité (apparemment ce fut utilisé à mauvais escient), et rouvre quelques temps plus tard pour proposer la Pictoposte (hello Nikki), un service équivalent... avec des micro-transactions bien sûr ! Les micro-transactions ne cesseront d’intégrer tous les recoins de la consoles, des thèmes que l’on peut installer sur son menu aux différents jeux qui sortent alors. Hérité de la Wii U, Miiverse débarque également sur 3DS, et restera en service jusqu’en 2017.
Ah, et Nintendo semble avoir trouvé une solution pour ceux qui ont encore un problème avec la 3D relief : la supprimer ! C’est ainsi que sort l’improbable modèle Nintendo 2DS à la rentrée 2013.
Retrait du relief, monobloc, apparence beaucoup plus plastoc, le modèle semble destiné aux plus jeunes enfants. On tourne alors à un modèle par an, mais pour des publics différents.
Lire l’article : La folle séduction de la Nintendo 3DS
Ou encore : On n’arrête plus la Nintendo 3DS
Le début de la fin ?
Si 2014 n’est pas non plus flamboyant, elle reste une bonne année pour la 3DS. Nintendo sort quant à lui Yoshi’s New Island, Mario Golf : World Tour, Kirby Triple Deluxe, Tomodachi Life, Super Smash Bros. ou encore Pokémon Rubis Omega/Saphir Alpha.
L’année 2015 commence avec deux nouveaux modèles de 3DS. La New 3DS et la New 3DS XL embarquent un processeur plus puissant à même de faire tourner des jeux exclusifs (spoiler : il n’y en aura que deux, Xenoblade Chronicles et Fire Emblem Warriors, dans des boites noires).
Seules ces deux machines supportent les jeux Super Nintendo sur l’Eshop (mouais). Enfin, la petite New 3DS se distingue par la possibilité d’interchanger ses coques de protection (donnant lieu à toute une série de coques), tandis que la New 3DS XL dispose ENFIN du stick droit que l’on attendait depuis les débuts de la gamme.
La News 3DS XL est même disponible en version collector avec The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D, un remake longtemps attendu. C’est cette version que je choisis (mon précieux), et je ne regrette pas car le stick gauche est beaucoup plus souple sous le pouce.
Niveau jeu, nous nous retrouvons donc avec The Legend of Zelda : Majora’s Mask, l’exclusif Monster Hunter 4 Ultimate, Shantae and the Pirate’s Curse, Pokémon Shuffle, Animal Crossing : Happy Home Designer ou encore le très rigolo The Legend of Zelda : Tri Force Heroes.
Petit plaisir coupable : Nintendo Badge Arcade, un "simple" jeu de pinces (Gatchapon ou Attrappe-nigaud) qui m’a occupé de longs mois !
Offrant des parties gratuites quotidiennes, le jeu n’oublie pas de vous demander de passer à la caisse pour continuer à jouer. Jouant patiemment, j’ai su m’en passer. Très bien réalisé, plein de couleurs, le jeu vaut aussi pour son humour, grâce aux dialogues et aux mimiques de son lapin de présentateur dont les textes se renouvelaient sans cesse ! Un excellent souvenir !
Lire l’article : L’abandon masqué de la 3DS
Quand y’en a plus, y’en a encore !
2016. Nintendo annonce qu’il y aura un successeur à la Wii U, qu’ils développent un partenariat avec Dena pour des jeux sur mobile (le premier est Miitomo en mars), et s’apprêtent à profiter du succès colossal de Pokémon Go. On se demande alors quelle est encore la place de la 3DS dans tout ça. Et bien elle survit !
Plusieurs gros jeux rythmeront 2016 : Bravely Second, Final Fantasy Explorers, Pokémon Méga Donjon Mystère, Hyrule Warriors Legends, Yokaï Watch, Fire Emblem Fates, Kirby : Planet Robobot, Monster Hunter Generations et enfin Pokémon Soleil/Lune.
Il y a même une grosse mise à jour pour Animal Crossing New Leaf, mon jeu préféré qui ne quitte pas la console (en même temps il est dématérialisé) !
Lire l’article : Bilan 2016 : Nintendo, où l’art d’être patient (8 juin 2016)
Ce n’est qu’un au revoir
Si en 2017 la 3DS continue de sortir plusieurs titres de qualité, tous les yeux sont désormais tournés vers la Switch, fraîchement sortie.
Parmi les titres marquants, on retiendra Dragon Quest VIII : L’Odyssée du roi maudit, Poochy & Yoshi’s Woolly World, Fire Emblem Echoes : Shadows of Valentia, Hey Pikmin !, Monster Hunter Stories, Metroïd Prime : Federation Force ou encore Super Mario Maker 3DS !
Le 28 juillet 2017 sort un nouveau modèle de 3DS : la New 2DS XL ! C’est une 2DS car elle ne comprend pas le relief, mais d’une 2DS monobloc on repasse à une machine qui se clape comme une 3DS.
Sa particularité est d’être extrêmement légère, d’avoir les meilleurs écrans jusqu’alors, mais sacrifie la qualité sonore, moindre. C’est un modèle destiné à remplacer les 2DS sorties quatre ans plus tôt auprès du public jeune qui a grandi depuis. Avec le recul je ne pense pas que cette multitude de modèles ait perturbé plus que ça les consommateurs, qui ont à un moment donné choisit l’un ou l’autre modèle disponible. En 2017 par exemple, on a le choix entre la 2DS (premier prix), la New 3D XL pour les adultes (la New 3DS ayant vite disparu du circuit) et la toute nouvelle New 2DS XL.
Cette fois c’est bien fini
En 2018 et 2019 les jeux 3DS chez Nintendo se comptent sur les doigts d’une seule main, avec notamment deux portages : Luigi’s Mansion et Kirby au fil de la Nouvelle aventure.
Qu’il est difficile alors de continuer à jouer sur 3DS quand on a goûté à la Nintendo Switch et son superbe écran en mode portable ! La console est gentiment rangée au placard.
C’est avec tristesse que j’observe son retrait total des magasins à l’été 2020.
La 3DS a été une bonne console et a proposé de bons jeux. C’est donc avec gratitude que je regarde son parcours. Elle fut certainement sous utilisée pour son aspect relief ou sa réalité augmentée, mais on a l’habitude désormais de ne pas voir les concepts forcément perpétués (Motion Gaming, gameplay asymétrique). Pour ce qui est du relief, le spectre maudit de la Virtual Boy a en tout cas été écarté !
Nintendo a su intelligemment rebondir pour maintenir la 3DS en vie pendant toutes ces années. J’imagine qu’ils réservent le même sort à la Switch, qui en est déjà à deux modèles et pour laquelle un troisième en 2021 semble plus que probable !
Qu’avez-vous fait pendant le confinement ? Moi, perso, j’ai fait comme tout le monde : j’ai joué à Animal Crossing New Horizons !
Le premier mois a été très intense, j’ai pu partager le jeu avec plusieurs amis, ce qui est tout de suite plus sympathique. Puis je suis rentré dans ma routine habituelle (piocher les fossiles), routine qui n’a été dérangée que par quelques mises à jour épars, la plus importante à ce jour ayant été la mise en place de la plongée autour de l’île.
Après avoir terminé le très bon Final Fantasy IX, j’étais motivé pour en finir avec les FF de l’ère PSOne avec Final Fantasy VIII.
Ça avait très mal démarré avec un début poussif au possible, ce qui m’avait fait abandonner le jeu. Et puis une fois repris, la tension est gentiment montée avec la mise en place de l’opération d’assassinat de notre joyeuse (non) équipe. De là le jeu a vraiment démarré et je me suis laissé entraîner dans une aventure vraiment hors-norme. Je ne peux pas dire que j’ai vraiment aimé, mais cela m’a permis de comprendre de quoi il retournait dans le cœur des fans de cet épisode mal aimé !
Fin mars j’ai eu le plaisir de retrouver Panzer Dragoon dans sa version remaster sur Switch. De découvrir le très bon BioShock sur Switch. Et de (re)commencer Xenoblade Chronicles via sa Xenoblade Chronicles Definitive Edition sortie fin mai. Le Let’s Play est toujours en cours. J’ai également rapidement parcouru 51 Worldwide Games, Duke Nukem 3D ou encore Star Wars Racer !
En juin, alors que je ne pensais pas le faire, je n’ai pas pu passer à côté de The Last of Us Part II. En fait, je me suis hypé tout seul en regardant un Live du premier épisode (que j’avais adoré) quelques jours avant.
L’expérience a été forte et ça a a été difficile pour moi d’en parler mais j’ai finalement réussi à faire un article de mon ressenti.
Autre jeu PS4 que je ne comptais pas faire, mais la conjoncture s’est finalement révélée propice (comprenez que j’ai trouvé une promo à Auchan) : Final Fantasy VII Remake ! Je m’attendais à une bête conversion du début du jeu FFVII (que j’ai refait l’année dernière), et je me trompais lourdement !
Midgard est métamorphosé, le scénario s’allonge de manière agréable et spectaculaire, le traitement des décors et des personnages m’a ravi. Sans compter le système de combat que j’ai trouvé excellent. Donc, pour l’instant c’est mon GOTY du bonheur !
Actuellement je suis sur Streets of Rage 4 (plutôt pas mal !) et surtout Kingdom Two Crowns (la suite de mon coup de cœur découvert en 2019 !). On en reparle plus tard !
Bon été à tous !
Suite :
– Les 35 ans de Mario
– Mes jeux de l’année 2020
En 2013, The Last of Us m’avait beaucoup plu. Avec les années, le jeu a su marquer profondément le joueur que je suis, même sans avoir à le refaire. Son histoire vous marque au fer rouge, et ses deux protagonistes principaux restent avec vous même le rideau fermé.
Même si le jeu se termine sur un moment choc, je le trouvais suffisamment puissant tel quel. Je n’en attendais pas particulièrement une suite. Tout était dit, la symbolique était parfaite.
C’est pourquoi, lorsque The Last of Us II a été annoncé, j’étais très méfiant. D’une part parce que je ne voyais pas l’intérêt dramatique d’une suite, et d’autre part parce que les premiers extraits présentés étaient extrêmement violents. Le premier jeu est certes violent, mais là on montait un stade au dessus, avec une représentation frontale de torture.
Le jeu est donc automatiquement sorti de mon esprit, et ne s’est rappelé à mon bon souvenir que lors de sa présentation à l’E3 2019 (jolie cinématique de bisou, et survie très sale entre deux voitures rouillées)... puis jusqu’à sa sortie.
C’est en regardant entre amis un live du premier épisode que j’ai commencé à me poser des questions sur la "suite" de l’histoire : et si Ellie découvrait la vérité ? Cela a commencé à me hanter.
Bref, le jeu sort, et avec son aura prononcée de mystère, je me dois d’en avoir le cœur net. Me voilà parti dans TLOU2.
Voyage au bout de l’horreur
Nous retrouvons tout ce beau monde quatre ans après les événements du premier épisode. Il y a une réelle tension entre Joël et Ellie. Nous découvrons d’autres personnages, alors que la vie dans un camp de résistants nous est présentée. Très vite nous incarnons même un autre personnage qu’Ellie, et c’est très mystérieux. Techniquement le jeu tabasse. Donc la sauce prend.
Un événement majeur survient, je ne spoilerais pas. Et l’aventure commence vraiment. C’est à ce moment que j’ai capturé un bout de ma partie, pour ceux que ça intéresse. On n’y voit pas grand chose, c’est même pas très vendeur pour le jeu qui n’a déjà pas manqué de nous en faire voir des vertes et des pas mûres.
Le jeu suit un rythme d’exploration pépère, fusillades/embuscades, cinématiques/temps fort qui a déjà fait ses preuves dans le premier épisode. Ici nous avons un monde ouvert en la ville de Seattle, et un découpage narratif à la journée, qui prend tout son sens par la suite.
La quête d’Ellie que l’on incarne est incroyable de fureur. Nous ne parlons plus ici de survie comme c’était le cas dans le premier épisode. Elle est ici complètement aveuglée par son objectif, et même nous en temps que joueur qui l’incarnons, nous avons des doutes quant à nos actes.
Spoil de structure à défaut d’histoire
La pression monte, jusqu’à un ultime cliffhanger qui retourne complètement la situation. On est alors un peu sidéré, frustré et curieux à la fois.
Le jeu explose complètement la timeline, entre flashback de la vie d’Ellie, et ceux d’autres personnages dont on a apprend à connaître le passé. C’est intéressant, perturbant assurément. On comprend bien les intentions des réalisateurs. Un peu trop peut-être même. La structure en journées prend sens, et on est fasciné par cette relecture qui nous est proposée.
Les séquences qui s’enchaînent alors sont toutes aussi impressionnantes les unes que les autres, changeant même totalement le style ou l’ambiance du jeu. Mais à ce stade, quelque chose chez moi ne fonctionne plus.
Le jeu m’a perdu lors du cliffhanger que je pensais être la fin du jeu. La deuxième partie est intéressante, mais beaucoup trop longue à mon sens. Et elle pèse d’autant plus que lorsqu’on rejoint le cliffhanger (et là spoil +), ce n’est toujours pas fini. C’est même fini, avec épilogue apaisé en surface, mais en fait non, on est reparti pour encore quelques temps. Le dénouement n’est même pas tranché, et certains y verront une leçon de vie. Je n’y ai vu qu’une absence de prise de risque pour les scénaristes qui n’ont tout simplement pas osé mettre un point final tranché à leur histoire. Toute cette fin manque cruellement de sel alors que toute la sauce avait été levée pour faire un plat explosif, et non une soupe tiédasse difficilement défendable.
Alors oui, plus la fin de la deuxième partie approchait plus je commençais à m’ennuyer. La résolution du cliffhanger m’a déçu. Et tout ce qui a suivi s’est tellement éternisé que je n’en pouvais plus.
C’est difficile d’en parler car quelque part le jeu est bon, voire très bon. Mais comme pour Red Dead Redemption 2, j’ai trouvé que l’histoire aurait largement pu être raccourcie, et que même si la structure narrative est intéressante, elle ne marche pas aussi bien que prévue. The Last of Us premier du nom marche du tonnerre car le propos est clair et la fin percutante. Avec cette Part II, ils vont encore plus loin, mais presque trop loin, ils veulent tout faire, tout essayer, et en font finalement trop.
Il y a quelque chose de peu logique dans cette histoire, et selon moi, ça sent le DLC ou le TLOU 3 à plein nez. L’avenir nous le dira ! En attendant, TLOU 2 m’a - et ça me fait un peu mal de le dire vu la qualité - déçu. J’ai laissé passer le temps depuis que j’y ai joué, mais mon avis n’a pas changé depuis, et je suis passé à autre chose. A priori.
La conférence de présentation de la PlayStation 5 était pas trop mal !
Rien qui me rende particulièrement fou car on va vu très peu de gameplay. Le Zelda/BGE-like Kena Bridge of Spirit m’intrigue.
Bugsmax m’a fait un peu rire. Resident Evil 8 et Horizon 2 ne sont à priori pas trop pour moi. Bref, c’est pas tout de suite que je vais sauter le pas. D’autant qu’à l’heure actuelle, on ne connait ni la date de sortie ni le prix de la machine.
Machine qui se décline d’ailleurs en deux modèles : un avec lecteur de disque et un sans.
Rappelons-nous nos débats houleux sur la montée du dématérialisé ! Et ne nous leurrons pas : les arguments contre le démat sont toujours valables ! Seulement l’habitude a fait son chemin (on a pour beaucoup acheté Animal Crossing New Horizons en démat pendant le confinement), et les mœurs ont finalement changé. Le pratique et le gain de place sont de nouvelles valeurs qui comptent plus que la possession et le partage.
Bref, c’est gentil à Sony d’avoir pensé (une dernière fois ?) à nous, pauvres dinosaures de l’ancienne ère des objets polluant !
Révélé ce 10 juin, Alex Kidd in Miracle World DX sortira en 2021 sur tous les supports !
Alex Kidd in Miracle World sur SEGA Master System est l’un de mes tous premiers jeux sur console (si on ne compte pas l’Atari 2600 ou la Game Boy), et même si le jeu est ressorti tel quel en 2019 sur Switch dans la série SEGA Ages, cela fait toujours plaisir d’avoir de ses nouvelles.
Il s’agit ici d’un remake, à priori fidèle dans son gameplay et level-design. Le jeu est développé par un fan, qui a eu l’autorisation de SEGA de continuer son travail de manière officielle. C’est amusant de voir qu’après Wonder Boy, Sonic Mania ou encore Streets of Rage 4, SEGA n’hésite plus à confier ses licences fétiches à des fans développeurs, qui visiblement ont l’air de plus savoir ce qu’ils font que SEGA eux-même !
C’est en 1980 que Namco publie le jeu Pac-Man dans les salles d’arcade. Après celui de Space Invaders un an auparavant, c’est un incroyable succès.
Le jeu est d’ailleurs devant Space Invaders en terme de ventes, mais il faut dire que le jeu a été publié sur tous les supports possibles et imaginables au fil des années.
Pour ma part je n’ai découvert le jeu que sur Atari 2600 bien des années plus tard. La version n’était pas très bonne, mais je n’en savais rien et j’y ai bien joué à l’époque !
Avant ça, Pac-Man, c’était surtout le dessin-animé qui fut diffusé à la télévision pendant plusieurs années (avec le générique interprété par William Lenergie). J’en avais fait des dessins !
Notez que j’avais déjà fêté les 35 ans de Pac-Man en 2015, avec le test du jeu NES sur la console virtuelle de la Nintendo 3DS !
Je vous laisse avec une petite vidéo de la version NES de Pac-Man (disponible sur NES Mini) !
Tiens j’ai une histoire à raconter sur le jeu Taz Mania sur Megadrive !
Pour un magazine (sûrement Megaforce), j’avais voulu faire un "Highscore", soit un nombre de points le plus important possible sur le jeu. Le magazine spécifiait qu’il fallait réaliser la photo du score lors du dernier boss.
Oui oui on réalisait une photo argentique de son écran. Et c’était flou une fois sur deux... voire plus. Bref.
J’avais repéré qu’il était possible à un certain stade du jeu de faire grimper les points en réalisant l’attaque tornade de ce cher Taz face à une souris pygmée qui balance des flèches à l’infini sans bouger. Je pose une altère sur le bouton de la manette et je laisse faire.
Je laisse tourner la Megadrive toute une nuit. Le lendemain le transformateur de la console est bien chaud, mais le jeu est toujours branché et Taz continue d’engranger les points qui ont atteint un score pharaonique. Mais ce n’est pas fini. Il faut maintenant finir le jeu.
Et pour ceux qui connaissent Taz Mania, il y a ce satané niveau des mines de l’enfer, avec le chariot. Un niveau où tu joues tout puisqu’il est très facile d’y perdre toutes ses vies et de faire Game Over. Autant dire que c’est hors de question.
Je passe le niveau des mines.
Il ne reste "plus" qu’à finir le jeu et se présenter devant le boss final, faire pause et prendre une photo. Il n’était même pas obligé de battre le boss pour le challenge, mais j’imagine bien que je l’ai eu une énième fois.
J’ai envoyé ma photo au magazine mais je n’ai pas gagné le concours. Quelqu’un a réussi à faire encore plus ! (Mais comment ?!)
Pas grave, mais c’était rigolo comme challenge ! Rigolo aussi de retrouver ces photos et ce souvenir !
PS : Il parait que cette anecdote est nulle parce que j’ai perdu. Triste je suis !
Bonus : une photo (encore floue) de ce cher Sparkster que j’ai réalisé sous l’antique logiciel de retouche Kid Pix !
Lors de son annonce officielle à l’E3 2019, j’étais tout content à l’idée de retrouver ce cher Panzer Dragoon dans une version refaite sur Switch. Prévu pour la fin 2019, le jeu ne donne plus de nouvelles jusqu’à l’annonce de sa sortie immédiate lors d’un Nintendo Direct Mini surprise le 26 mars 2020.
Je me jette donc sur la bête. L’essentiel est là : il s’agit toujours d’un shoot’em up 3D avec une ambiance "atmosphérique". Le remake est plutôt bon, même si inégal : on perd totalement le charme du premier niveau, tandis que certains sont plus réussis en terme d’ambiance que les originaux.
Au final c’est un bon jeu, forcément marqué par les années même si il y a eu une mise au goût du jour. Je ne sais pas si il pourra plaire à d’autres personnes en dehors des fans de base. J’espère que oui !
Je vous propose de découvrir le début du jeu avec moi !
Nous sommes dix jours avant la sortie de Animal Crossing New Horizons, le jeu qui risque (sans doute) de m’accaparer ces prochains mois ! J’ai néanmoins pu atteindre mon objectif de finir Final Fantasy IX avant la sortie du mastodonte de Nintendo.
Final Fantasy IX m’a beaucoup plu, que ce soit son univers, ses personnages, ou encore sa réalisation et sa mise en scène ambitieuse. C’est le dernier épisode avec des décors en 2D (et personnages 3D) d’une classe absolue avant le passage au tout 3D et tout doublé de Final Fantasy X (ce qui est bien aussi, mais différent).
On y retrouve tout ce qui fait la magie de la série Final Fantasy, sans aucune fausse note. On atteint alors avec cet épisode un certain summum de la série (peut enfin dire le gars qui a désormais fait les 6,7,9,10 et 12... le 8 est plus ou moins en cours).
Pour rester chez Square (Enix), j’ai également, et ce pour la première fois depuis au moins 25 ans, reterminé Secret of Mana. Le jeu était ressorti sur Console Virtuelle Wii fin 2007, puis sur SNES Mini en 2017, et je l’avais à chaque fois recommencé, mais jamais fini. C’est finalement via la compilation Collection of Mana sur Switch que le miracle a eu lieu. Il faut dire que la Switch Lite est parfaite pour ce genre de jeu (c’est là aussi que j’y ai fait FF9).
Secret of Mana est déjà bien placé dans mon top 50 des jeux Nintendo, mais je crois qu’avec cette nouvelle partie il grimpe facilement encore plus haut.
Non, pas encore de nouvelle édition de mon Hit-Parade perso, le dernier datant de 2018. Mais si le top avait lieu aujourd’hui, je peux affirmer deux-trois exclues pour les impatients.
– Fortnite sur Switch y figurerait en bonne place.
– Luigi’s Mansion 3 remplacerait facilement le premier épisode tant il le surclasse.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening sur Switch ne remplacerait pas l’épisode Gameboy dans mon cœur, mais intègrerait le classement.
– Pokémon Épée / Bouclier est le bienvenu.
– Il y aurait un débat monstrueux pour savoir quel épisode de Xenoblade tirerait son épingle dans le top (X ? 2 ? Torna ?... à moins que la Definive Edition du premier prévue pour 2020 ne mette tout le monde d’accord).
– Après avoir tâté le firmament puis être redescendu dans les limbes, Resident Evil 4 ferait un retour fracassant : pour cause ma partie sur Switch en ce début d’année, qui m’a rappelé à quel point le jeu était bon. J’ai refini le jeu, et même recommencé derrière dans la foulée !
– Par contre, Resident Evil (la version dite "Rebirth", ici en HD sur Switch) n’a pas déclenché chez moi le même engouement. Ça sent bon la sortie pour la prochaine édition du top !
– Et enfin Hyrule Warriors dont la Definitive Edition sur Switch s’est gentiment invitée pour un petit coup de reviens-y, figurerait sans soucis en bonne place.
Pour l’instant, en 2020, seul un petit Doom en promo s’est invité sur ma console depuis le début d’année. Bientôt Animal Crossing, l’attente touche à sa fin !
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