Dernier ajout : 28 mars.
Test publié sur Puissance-Nintendo
Une légende
L’histoire de ce premier épisode est très simple : vous êtes Simon Belmont et vous voilà parti à l’assaut du château du Comte Dracula. On peut alors découvrir les environnements magnifiques pour l’époque (quoique parfois un peu chargés) et écouter les sublimes musiques composées par Kinuyo Yamashia, qui feront la légende. Armé de son fouet, plus puissant selon les objets ramassés, Simon détruit les morts-vivants et autres chiens zombies qui se lancent contre lui.
Les petits cœurs que laissent les ennemis derrière eux ne sont pas là pour régénérer votre barre de vie mais sont des unités indispensables pour utiliser les armes spéciales. Fioles de magie, croix boomerang, couteaux ou autres montres à même d’arrêter le temps seront en effet à collecter dans les réceptacles que sont les chandeliers disposés en masse dans chaque niveau. Avant chacun d’entre eux, une carte sur laquelle se déplace Simon permet de voir concrètement son évolution dans les ailes du château.
Un Castlevania pour les pros
Tout guilleret, vous partez donc à la chasse au comte. Vous passez le premier niveau, après avoir battu une chauve-souris géante qui ne laisse pas indifférent, ne serait-ce que pour la musique qui accompagne le bestiau. Deuxième niveau, les choses se corsent. Les ennemis sont disposés partout, volent dans tous les sens selon des trajectoires diverses, et ne se gênent pas pour vous toucher alors que vous êtes en plein saut au dessus du vide. Simon étant du genre émotif, il va sursauter de plusieurs mètres en arrière à chaque heurt. Coton quand chaque saut est millimétré pour ne pas tomber dans les crevasses !
Ce sera la première difficulté d’un parcours qui en sera truffé. En bon plateformer diabolique qu’il est, Castlevania va enchaîner les séquences vicieuses et impitoyables qui vont vous faire hurler d’injustice et envie de jeter la console par la fenêtre. Une seule solution : réessayer, encore et encore. Jusqu’à mémoriser l’emplacement de chaque ennemi, comprendre comment ils se déplacent, et ce jusque dans leurs variations, mais aussi gérer la physique de votre personnage et surveiller sa barre de vie, qui descend comme neige au soleil.
Bref, faire cœur avec cette œuvre du diable et en connaître les secrets. Car oui il y a des items pour régénérer sa barre de vie : ce sont les gigots qui sont... cachés dans des murs (oui Dracula a des mœurs bizarres). Si les boss peuvent être vaincus à force de sueur et d’acharnement, ils ont souvent une technique à découvrir pour faciliter (un peu) les choses.
L’aide de la Console Virtuelle (version 3DS de 2013)
Si vous ne vous accrochez pas vous ne verrez alors pas plus loin que les premiers niveaux du jeu. C’est d’ailleurs ce que je faisais alors que je relançais la cartouche originale du jeu sur NES. Aujourd’hui, n’écoutant que mon courage je décidais, pour vous chers lecteurs, de finir une bonne fois pour toute le jeu. C’est aussi grâce à la fonction de sauvegarde de la Console Virtuelle qu’une telle chose a été possible, il faut bien l’avouer. En effet, en plus de sauvegarder sa position une fois le jeu quitté, la CV permet aussi, comme pour tous les autres jeux de ce support, de sauvegarder un point défini de son choix.
Il est évident que cette opportunité n’est pas à négliger pour Castlevania. Me voilà donc à faire des sauvegardes régulièrement, dès qu’une portion du niveau semble franchie dans les meilleures conditions, afin de pouvoir reprendre en cas de game over fatidique. C’est on ne peut plus pratique, surtout quand vous sauvegardez juste avant un boss que vous allez refaire une cinquantaine de fois.
C’est ainsi que j’ai pu finir le jeu, avec une grande fierté !
Hardcore comparé à ce qui se fait aujourd’hui, ce premier Castlevania séduira les curieux (qui se casseront les dents au bout de quelques minutes de jeu) comme les joueurs en quête d’un challenge à leur niveau. Il reste toujours une valeur sûre du jeu de plateformes 2D, et un pan de l’histoire à connaître.
A lire : la saga Castlevania !
J’ai eu le plaisir d’interviewer (en anglais !) Monsieur Dave Cox, le producteur chez Konami de la saga Lords of Shadow. L’interview portait principalement sur l’épisode 3DS à sortir le 8 mars prochain chez nous, Mirror of Fate, dont j’ai récemment fait la preview .
Voir l’interview en ligne sur PN !
PS : c’est le dessin que j’ai fait devant lui et que je lui ai offert. Il l’a immédiatement posté sur son Twitter !
One amazing French journalist created this for us today - Awesome twitpic.com/c1n2s9
— Dave Cox (@CastlevaniaLOS) February 7, 2013
Alors que la Wii U a pris le relai depuis quelques semaines, la Wii sombre peu à peu dans les méandres de l’oubli. Cette période de purgatoire n’est peut-être pas la meilleure pour parler de la console, mais qu’importe, revenons sur les jeux qui ont marqué la console qui a su re-propulser Nintendo au sommet des ventes.
En effet, après deux générations de succès avec la NES et la Super NES, puis deux générations mitigées (la Nintendo 64 et la Gamecube se sont bien vendues mais mal en comparaison des succès de la Playstation 1 et 2), il était temps que Nintendo réagisse en sortant un concept fort qui puisse rallier les masses. Ce projet c’est la Wii, une console au nom rigolo voir ridicule et pas forcément puissante mais qui propose une nouvelle façon de jouer. La wiimote, sorte de télécommande, servira de manette, pour le meilleur et pour le pire...
Un lancement wiigolo
Pour son lancement le 8 décembre 2006 en Europe, la plus grosse surprise et attente n’est autre que Zelda : Twilight Princess, un jeu originellement développé pour le Gamecube et qui devait sortir en 2005. Conscient de tenir là le blockbuster imparable, Nintendo a repoussé et transféré le jeu sur Wii pour permettre au joueur de vaguement manipuler l’épée de Link (devenu droitier pour le coup). Le jeu sort aussi sur Gamecube une semaine plus tard, histoire de ne pas (totalement) fâcher les joueurs.
Le jeu qui aura bien sûr propulsé la Wii dans les hautes sphères, c’est Wii Sports, et notamment le jeu de tennis qui aura profité d’un très bon bouche à oreille et alimenté quelques soirées entre amis ! L’autre jeu à succès du lancement n’est autre que Wii Play, tout simplement parce que cette compile de mini-jeux très moyens était vendue avec une wiimote à moindre prix. Efficace ! Le Casual gaming est en marche ! Autre opportuniste, Ubisoft, qui signe Red Steel, un jeu qui utilise pleinement le combo wiimote-nunchuck. Assez réussi, il souffre d’un manque de finitions et de bugs assez honteux. Dernier jeu mémorable du lancement : Rayman contre les lapins crétins, assemblage foldingue de mini-jeux sans queue ni tête qui trouvera son public... qui en redemandera quelques temps ! Début janvier sort WarioWare : Smooth Moves et ses mini-jeux débiles (mais qui exploitent bien la wiimote, eux), confirmant l’image grand-public de la Wii. On passe quand même de bons moments avec ce lancement.
2007, l’inquiétude
Les joueurs sortent de leur gueule de bois et attendent les "vrais jeux". Ils doivent se contenter dans un premier temps du léger mais néanmoins sympathique jeu de course à la wiimote Excite Trucks, du délicat Sonic and the Secret Rings ou encore du assez excellent Dragon Ball Tenkaichi 2. Mario Strikers Charged Football sort en mai et propose du jeu en ligne. Resident Evil 4 : Wii Edition vient combler le manque de jeu consistant.
Les joueurs s’impatientent, et sur les forums vidéoludiques (le nouveau "café du commerce") on se demande déjà si la Wii n’est pas qu’un gros pétard mouillé... On se calme et on boit frais à Saint-Tropez ! Chaque début de vie de machine est suivi de quelques mois difficiles, il suffit donc de prendre son mal en patience.
De fait il faudra attendre la fin de l’été pour que la Wii fasse sa rentrée. Super Paper Mario (un autre exilé de la Gamecube) débarque fin septembre. Le premier gros Blockbuster de la Wii sort fin octobre : il s’agit de Metroïd Prime 3 : Corruption. Petite surprise que Endless Ocean, un jeu d’exploration sous-marine réellement dépaysant !
Et puis le voilà enfin, le beau, le grand Super Mario Galaxy qui vient mettre tout le monde d’accord en cette fin d’année 2007 !
Plus discrets, Pokémon Battle Revolution, une honte de contenu mais qui propose du jeu en ligne, ou encore Resident Evil : The Umbrella Chronicles et Link’s Crossbow Training qui s’utilisent avec le Wii Zapper, un simple bout de plastique où loger la wiimote pour en faire un bazooka. Mario Party 8 rate un peu son entrée. Mario et Sonic aux Jeux olympiques avait fait le buzz quelques mois auparavant et s’assure de bonnes ventes en fin d’année.
Mais le jeu que tout le monde attend, Smash Bros Brawl, prend du retard, et les news incessantes sur le jeu et son contenu dévoilé semaines après semaines finissent d’user les nerfs des joueurs. Sa sortie n’est alors toujours pas confirmée.
2008, la déception
Capcom tente la sortie d’une création originale qui utilise les fonctionnalités de la wiimote. Zack & Wiki : Le Trésor de Barbaros est un point ’n click évolué aux très nombreuses énigmes. Le jeu obtient un succès critique mais absolument pas commercial (il m’a personnellement ennuyé, même si je suis fan d’énigmes retors). SEGA quant à lui ressort son ancienne mascotte de la Saturn dans un nouveau jeu Nights : Journey of Dreams. Techniquement à la ramasse, il se parcourt avec un plaisir certain si l’on est pas allergique à son design particulier et ingrat. Battalion Wars 2 tente une percée. Les fans de la série sont contents de retrouver un nouvel épisode avec Fire Emblem : Radian Dawn sur Wii !
Un jeu tente de bouleverser les choses : No More Heroes se présente comme un jeu à part (et il l’est) mais reste un titre globalement mal fichu et manquant d’ambition technique (à défaut d’artistique). La Wii se marginalise. Il est donc temps pour Nintendo de sortir sa carte maîtresse : alors qu’on ne l’attendait pas de sitôt, Mario Kart Wii déboule pour sauver la console du gouffre vidéoludique : les bécanes sont de la partie et le mode en ligne particulièrement réussi. Le jeu va permettre à la Wii de se vendre par camions pendant de nombreuses années (sortant même en pack deux ans après !). L’autre joker de Nintendo est encore plus inattendu : Wii Fit et son pèse personne (la Wii Balance Board) crée la surprise et élargit d’autant la cible de Nintendo : tout le monde prend alors la Wii pour faire... du fitness ! D’abord dubitatif, je me suis finalement laissé séduire par le programme, que j’ai pour ma part pratiqué pendant une bonne année !
Le WiiWare, service de jeux originaux dématérialisés, est lancé le 20 mai 2008 en Europe avec 6 jeux. Il ne décollera jamais vraiment.
Okami sort sur Wii. Smash Bros Brawl sort enfin fin juin. Un peu trop générique le jeu déçoit. Nintendo a mis beaucoup trop de temps à sortir ce jeu. On se tourne alors vers l’avenir pour se demander de quoi il sera fait. Malheureusement le manque de visibilité sur la suite est total. On se demande sérieusement ce que fait Nintendo. La conférence de l’E3 est alors totalement pitoyable : présentation du Wii Motion Plus, de Wii Music, Warioland : the Shake Dimension, Animal Crossing et Disaster : day of crisis comme jeux de fin d’année... Pas de nouvelles du prochain Zelda. La Wii ne fait plus illusion. Nintendo tente de rassurer les joueurs avec une conférence qui présente ses jeux pour 2009 mais rien n’est particulièrement emballant.
Et pourtant la Wii se vend par camions. Plus besoin de sortir la grosse artillerie, et tant pis si l’image en prend un coup chez les gamers : la Wii se vend sans gros jeux. Les éditeurs tiers tentent de se faire une place au soleil, mais c’est souvent la déconvenue !
2009, le désert
Comme Eledees, De Blob ou Dewy’s Aventure avant eux, les créations originales comme MadWorld ou Little King’s Story se cassent les dents. Même Nintendo n’arrive plus à caser ses vieilles licences comme Punch-Out !! ou Another Code : R - Les Portes de la Mémoire. Au milieu de cet océan de vide je trouve mon bonheur avec One Piece Unlimited Cruise qui se voit décliner en deux épisodes entre juin et août. C’est Wii Sports Resort qui en bon party game sera la vente du moment, à grand renfort de Wii Motion Plus, la version définitive de la Wiimote.
Nintendo reprend alors les rênes à l’E3 avec ce qu’il sait faire de mieux : du Wii machin et du Mario ! Le premier artwork du prochain Zelda est montré. Les jeux de la fin d’année seront dominés par le mastodonte New Super Mario Bros Wii, une version un peu facile de l’opus DS mais si amusante à plusieurs joueurs ! Wi Fit Plus sera là pour rentabiliser la Balance Board. EA tente un Dead Space Extraction qui floppe. Namco Bandai sort Tales of Symphonia : Dawn of the New World, une pseudo suite à l’opus Gamecube. Les fermiers rempilent avec Harvest Moon L’arbre de la sérénité.
A Boy and his Blob, reboot d’un ancien jeu de la fin des années 80, offre de superbes graphismes et une animation digne d’un dessin-animé. Malheureusement ce jeu de plateformes/réflexion ne sort pas des frontières anglaises.
Mais le jeu qui retient alors mon attention n’est autre que Muramasa : the Demon Blade, un beat’em all en 2D de toute beauté. Allez hop, jeu de l’année (avec One Piece) !
2010, le réveil de la bête
Début 2010 Nintendo révèle un planning pour l’année enfin prometteur. Il commence avec la sortie en février de Final Fantasy Crystal Chronicles : The Crystal Bearers, un jeu Square Enix présenté depuis l’annonce de la Wii quatre ans plus tôt ! Au final le jeu n’est pas exempt de défauts mais reste une aventure passionnante et loufoque sur Wii. Endless Ocean 2 : Aventuriers des Fonds Marins vient prolonger le plaisir du premier épisode. Silent Hill : Shattered Memories vient nous glacer d’effroi. Le sensible Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon offre une petite aventure techniquement obsolète mais artistiquement riche.
Fin Mars Red Steel 2 tente de se racheter auprès des joueurs en soignant sa réalisation et en devenant l’un des rares jeux à utiliser pleinement le Wiimotion Plus. Mais c’est surtout le colossal Monster Hunter 3 qui vient rejoindre les rangs des meilleurs titres de la Wii en offrant une aventure gigantesque et un mode en ligne exemplaire. Travis Touchdown revient plus déjanté que jamais dans l’excellent No More Heroes 2 !
On se s’arrête plus et on peut savourer le très bon Sin & Punishment 2 : Successor of the Skies. On a alors tellement à faire que Super Mario Galaxy 2 arrive presque au mauvais moment ! A la rentrée Metroïd Other M finit de nous achever totalement de bonheur ! Mais c’est loin d’être fini puisque Epic Mickey, Sonic Colours et Goldeneye 007 assoient une année véritablement réconfortante ! Pour parachever le tout Donkey Kong Country Returns sort pour Noël.
2011, le début de la fin !
On sent que toutes les cartouches sont passées et que Nintendo se concentre maintenant sur la 3DS qui sort en mars, et sur le successeur de la Wii, le "Projet Café".
Kirby au fil de l’aventure est une petite perle magnifique qui débarque au début de l’année. Grosse grosse sortie en été que celle de Xenoblade Chronicles, un superbe JRPG qui marque durablement la console et lui redonne ses lettres de noblesse auprès des joueurs, toutes consoles confondues. Wii Party vient combler la case casual annuelle. Kirby’s Adventure, un deuxième Kirby, sort en fin d’année. Mais l’événement de l’année c’est bien sûr la sortie de The Legend of Zelda : Skyward Sword, un jeu que l’on aura finalement attendu tout au long de la vie de la console. Il sort donc bien tard, trop tard serait-on tenté de dire : il utilise les fonctionnalités du Wii Motion Plus mais non sans heurts. Disons-le clairement : c’est une déception.
2012, la fin en beauté
C’était une promesse, The Last Story sortirait sur Wii. Il a fallu l’attendre jusque 2012 mais le voilà, et quel bonheur ! Un JRPG flamboyant qui sent bon les aventures d’antan ! Passons sur un Mario Party 9 qui n’a plus grand chose à dire. Sourions plutôt à ce Poképark 2 : le Monde des Rêves, un jeu charmant qui a su me convaincre d’incarner des Pokémon dans une aventure à la sauce Zelda. On terminera la carrière de la Wii par le magnifique Pandora’s Tower, un donjon RPG lyrique et gore qui résume à lui seul tout ce que la Wii n’a jamais réussi à faire avec sa wiimote. Mieux vaut tard que jamais.
Car la Wii c’était bien cela : la promesse de jouer d’une manière différente. Et au final les jeux qui auront vraiment exploité les fonctionnalités de reconnaissance de mouvement se comptent sur les doigts d’une main (ou deux).
Mais plus que cela, c’est surtout le sentiment qu’avec cette console Nintendo a joué un véritable coup de poker auquel il ne croyait pas vraiment, laissant sa console non alimentée en jeux pendant plusieurs années avant de redresser la barre suite au succès. Une stratégie qui quoi qu’il en soit a été véritablement éreintante pour les joueurs.
Espérons qu’avec la Wii U Nintendo ne recommence pas cette erreur et aura préparé en amont des jeux à même de sortir dans l’année du lancement.
Je rajoute mon petit top pour le plaisir :
1) Xenoblade Chronicles
2) Super Mario Galaxy
3) The Last Story
4) The Legend of Zelda : Twilight Princess
5) Muramasa : The Demon Blade
6) Monster Hunter 3
7) Pandora’s Tower
8) One Piece Unlimited Cruise 1 & 2
9) Wii Sports
10) Metroïd : Other M
Castlevania est une série que j’ai connue surtout à ses débuts, avant de la laisser de côté, malgré de très bons titres, notamment sur consoles Nintendo.
Dans presque chaque épisode le clan Belmont et ses descendants partent chasser le Comte Dracula dans son repaire. Armé de son fouet, le guerrier affronte toute une série de monstres sorti de l’imaginaire fantastique et gothique.
Le premier sur NES (Castlevania, 1987), une aventure très solide. Le second (Castlevania II : Simon’s Quest, 1988) est dans la même veine. Par contre je n’ai jamais touché au troisième épisode (Castlevania III : Dracula’s Curse, 1992). Edit : voilà c’est fait, je l’ai pris sur Console Virtuelle !
Le premier Castlevania que j’ai vraiment fait est le premier sur Super Nintendo, Super Castlevania 4 (1992). Très fidèle aux épisodes NES, avec de nombreux effets techniques vraiment bien sentis ! Je n’ai jamais mis la main sur l’épisode suivant, Vampire’s Kiss (1995), qui s’arrache aujourd’hui à prix d’or sur la toile.
Sur Game Boy j’ai pu tâter du deuxième épisode, Belmont’s Revenge, sorti en 1991 ! J’avais fait un petit article sur ce jeu :-)
Ce n’est que récemment que je me suis plongé dans la seule mouture Megadrive avec Castlevania, the New Generation (1994). Un volet qui lorgne plus du côté des premiers épisodes Nintendo et qui n’est pas désagréable du tout à parcourir !
Je passe sur les épisodes Nintendo 64, en 3D, qui n’étaient pas particulièrement aboutis (surtout le premier), ni les épisodes sortis sur les autres consoles comme les excellents Castlevania : Rondo of Blood sur PC Engine (1993) ou Symphony of Night sur Playstation (1997). Il y a eu ensuite de nombreux épisodes sur GBA et DS, mais je n’ai jamais accroché, malgré l’influence Metroïd qui s’installe dans la série portable à partir de cette génération.
Après je perds un peu de vue la série. C’est le reboot façon God of War qui remet Castlevania sur le devant de la scène avec Lords of Shadow en 2010. Un jeu d’action / beat’em all en 3D qui a eu beaucoup de succès. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire. D’où l’épisode 3DS sur cette licence, et une suite prévue pour courant 2013.
Lords of Shadow, 2010
Découvrez à présent mes premières impressions sur le jeu Castlevania Lords of Shadow - Mirror of Fate sur 3DS sur PN !
Ce nouvel opus 3DS reprend les bases des épisodes portable et la réalisation du dernier épisode de salon, Lords of Shadow sur PS3 et 360. Un nouveau bon jeu en perspective !
Succès colossal au Japon où chaque épisode se vend par wagons, la série Monster Hunter s’était finalement exportée sur consoles Nintendo en Europe début 2010 avec l’épisode Wii exclusif, Monster Hunter 3. Adepte du portage, Capcom avait offert aux japonais une version 3DS fin 2011 (qui avait participé au décollage de la machine là-bas) puis récemment une version améliorée pour le lancement de la Wii U. En Europe ces deux versions n’étaient pas encore disponibles, Capcom et Nintendo prévoyant un lancement simultané des deux portages le 22 mars prochain.
Preview du jeu publiée sur Puissance-Nintendo.
Monster Hunter c’est quoi ?
Pour ceux qui ne sauraient pas encore en quoi consiste la série, Monster Hunter est un jeu de chasse au dinosaure fonctionnant par missions. Elles sont toutes reliées par une histoire principale, en l’occurrence ici la menace d’une créature gigantesque qui pèse sur l’avenir d’un petit village côtier. En bon "hunter", vous voilà engagé pour traquer les monstres qui se présentent.
Paré avec votre équipement, vous voilà lancé dans une traque à la poursuite et à la lutte avec une créature cinq fois plus haute que vous qui n’hésitera pas à venir vous attaquer par surprise ou à fuir une fois acculée. Vous avez en moyenne une cinquantaine de minutes pour vous en défaire, et cela ne sera pas de trop ! Il faut compter aussi avec trois mises k.o. maximum, sous peine de voir la mission échouer. Les environnements regorgent de matières premières à récupérer pour faire des potions en tout genre, et de matériaux à échanger pour forger de nouvelles armes.
La Monster Hunter touch
Connue pour sa notion de stress à gérer pendant les combats, la série Monster Hunter a d’autres particularités. Chacune des ères de jeu se décomposent en petites zones dans lesquelles vous allez devoir faire des allers et venues pour trouver et poursuivre votre proie. Chaque passage à une zone différente occasionne un temps de chargement dont la longueur étonnera le gamer non averti.
Faudra-t-il résoudre ces temps de chargement lors d’une prochaine version ? D’un côté c’est une des pattes de la série et on pourrait croire que le jeu ne serait pas le même sans. D’autre part, quand on voit que la saga Resident Evil a depuis longtemps résolu ses problèmes de temps de chargement de portes qui s’ouvrent, on peut se demander légitimement s’il n’est pas temps d’optimiser ce point... Surtout quand en plein combat on change de zone sans le vouloir. Il n’empêche que cela reste bien pratique quand il s’agit de fuir et de relâcher ses nerfs quelques instants.
Autre particularité qui fâche : le gameplay arme en mains. Face à un monstre, impossible de le locker pour optimiser chacun de ses coups. Ce qui parait inconcevable aujourd’hui reste pourtant un des charmes de la série : chaque coup porté doit être anticipé selon le déplacement du monstre. On est pas dans un beat’em all. Une demande qui semble pourtant avoir été entendue par le staff de développement à l’occasion de la version Wii U.
La version Wii U
Monster Hunter 3 Ultimate sur Wii U n’est ni plus ni moins que le portage de Monster Hunter 3 sorti précédemment sur Wii, la HD et quelques armes et monstres en plus. Sans oublier l’utilisation du gamepad. L’écran affiche la carte, l’inventaire et une grosse croix directionnelle virtuelle à presser pour bouger la caméra. Cette dernière possibilité étant assez peu ergonomique, autant dire qu’on se contentera du stick analogique droit de la manette. C’est donc l’inventaire qui reste l’ajout majeur du gamepad : en deux pressions de doigts (une de trop peut-être) on a par exemple accès à une potion sans avoir à faire défiler tous les objets dans le système habituel affiché sur l’écran.
Pour ce qui est de l’auto-lock cité précédemment, il en décevra certains. En effet, il ne permet de locker un monstre que le temps de recentrer la caméra dessus (en appuyant donc à nouveau sur une touche). Il ne s’agit en aucun cas de locker un ennemi en permanence. Nous ne sommes définitivement pas dans un Zelda.
La version preview à laquelle nous avons pu nous essayer nous a permis d’affronter de nouvelles créatures propres aux deux versions portages. Confronté à des monstres aux comportements différents (l’espèce de lapin-garou Lagombi), ou interagissant sur l’environnement (le Brachydios qui crée des geysers de poison et malmène les plus petits dinosaures autour de lui), il vous faudra toujours observer avec attention leurs faits et gestes. Véritables points d’orgue des différentes missions d’exploration, les combats sont souvent titanesques et nous sommes ravis que de nouvelles créatures viennent rejoindre les rangs.
Nous savons que le tchat vocal sera disponible, de même que le tchat écrit, par le biais du gamepad ou d’un clavier USB classique.
La version 3DS
Nous avons pu tester la version portable lors de quelques missions en collaboration. Si le contenu est strictement le même que la version Wii U, il est deux choses qui sautent rapidement aux yeux. Tout d’abord, version portable oblige, la résolution graphique perd beaucoup, même comparée à la version Wii. Si ce point peut être pardonné du fait de sa fonction nomade, le gameplay pose plus de problème. En effet, en l’absence de deuxième stick pour contrôler la caméra, il faudra passer par la croix directionnelle virtuelle apparaissant sur l’écran tactile. Et là, non, désolé, c’est impossible. Impossible de jouer dans le feu de l’action avec la main droite à la fois sur les boutons et cette fichue croix.
C’est pour cette raison que le Circle Pad Pro est indispensable pour jouer à cette version, l’accessoire était d’ailleurs sorti au Japon en bundle avec le jeu. Chez nous, s’il est disponible depuis un an sur le modèle standard de 3DS, comment diable vont faire les possesseurs de 3DS XL ? En effet à ce jour le Circle Pad Pro XL n’a pas encore été annoncé pour l’Europe. Aurons-nous une surprise ces prochaines semaines ? C’est dans l’intérêt du jeu, tout simplement injouable pour quiconque possède le dernier modèle de 3DS...
Le Cross-Playing
Raison principale du report de plus d’un an de la version 3DS (car sinon on aurait très bien pu l’avoir avant Noël), la sortie conjointe permettra de jouer indifféremment en solo ou en multi sur les deux versions. De un à trois joueurs 3DS pourront en effet rejoindre la partie d’un joueur Wii U par le biais du wi-fi local à l’occasion d’une partie Monster Hunter entre amis ou de parties en ligne.
Les échanges de données d’une partie pourront être transférées et continuées sur l’autre version indifféremment. Il faudra évidemment posséder les deux versions, cartouche et CD. La perspective de continuer sa partie salon sur sa portable lors de nos déplacements est donc possible. Voilà en tout cas une manière de réunir les joueurs pour l’ouverture de la chasse.
Conclusion
En attendant Monster Hunter 4 sur 3DS (vraisemblablement pour 2014 pour nous), voilà deux portages opportuns qui permettront peut-être à ceux qui ne connaissent pas la série de s’y mettre selon leur support. Ils découvriront un style de jeu exigeant mais réellement passionnant. La présence de démos disponibles sur les eshops correspondants le 21 février prochain sera une bonne occasion pour chacun de se faire une idée.
Lire le test complet.
Pour la deuxième année consécutive, je vous propose une émission spéciale rétrospective sur les jeux qui, pour diverses raisons, m’ont marqué cette année. Des jeux sortis cette année ou bien avant d’ailleurs. The Game is not over !
Jeux cités (avec liens vers les articles rédigés) :
– The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D (3DS, 2011)
– Kid Icarus Uprising (3DS, 2012)
– Resident Evil Revelations (3DS, 2012)
– Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance (3DS, 2012)
– Theatrhythm Final Fantasy (3DS, 2012)
– New Super Mario Bros. 2 (3DS, 2012)
– Disney Epic Mickey : Power of Illusion (3DS, 2012)
– Pandora’s Tower (Wii, 2012)
– The Last Story (Wii, 2012)
– Poképark 2 : Le monde des vœux (Wii, 2012)
– Pokémon Noir & Blanc 2 (DS, 2012)
– Megaman X 2 (VC, 1994)
– Phantasy Star (SMS, 1988)
– Shining Force 2 (MD, 1995)
Quand j’étais ado j’adorais faire des tops de mes jeux préférés. C’est un hobby idiot que j’ai conservé aujourd’hui et il m’arrive de le faire de temps à autre. Aujourd’hui la passion est ranimée via un article de Nintendo Power qui établit une liste des 285 meilleurs jeux Nintendo.
La dernière fois que je l’ai fait ici c’était peu de temps après la sortie de la Wii, début 2007. Twilight Princess (Wii/GC) se plaçait dans ce top 50 composé uniquement de jeux Nintendo. Cinq ans après allons-nous retrouver ces jeux ? Quels nouveau titres rentrent dans le club très fermé de l’élite ? (ils sont en gras) (et entre parenthèses le classement précédent)
01 - The Legend of Zelda : Ocarina of Time (04)
Mon autre Zelda préféré prend la tête du classement. La réédition du jeu sur 3DS et le fait que je l’ai encore terminé y est sûrement pour quelque chose !
02 - The Legend of Zelda : A link to the past (01)
J’ai refait A Link to the past cette année, ou l’année dernière. Même après toutes ces années je le connais par cœur !
03 - The Legend of Zelda : Link’s Awakening (=)
04 - Super Mario World (09)
Super Mario World, que je refais régulièrement sur différents supports, damne le pion à Super Mario Bros.
05 - Super Mario Bros. (2)
06 - Pokémon Bleu/Vert Feuille et Rouge (24)
L’épisode fondateur de la série grimpe à fond les ballons ! Pourquoi ? D’une part parce qu’année après année, chaque nouveau volet de Pokémon continue de rythmer ma vie (et mes nuits). Mais aussi parce que j’ai récemment repris ce premier épisode, en l’occurrence le volet "jaune", et que je me suis rendu compte à quel point dès le départ tout était là et formait une alchimie parfaite.
07 - Tetris (15)
Autre alchimie, celle de Tetris, qui ne cesse de faire ses preuves. On sent que les fondamentaux gagnent du galon dans ce classement.
08 - Super Smash Bros 64 (5)
Les combats Ness contre Pikachu se font rares. Mais il n’y a pas de raison !
09 - Super Mario Kart (6)
Autre jeu multi-joueurs qui ne veut pas se se laisser emporter par les ans, qu’importe les déclinaisons, Super Mario Kart est toujours là. Il est sorti depuis sur Console Virtuelle.
10 - Super Mario Galaxy (E)
Première entrée dans le classement depuis la dernière fois ! Grosse grosse impression que m’a fait Mario Galaxy lors de sa sortie fin 2007. Il rejoint les hautes sphères !
11 - Secret of Mana (13)
12 - Chrono Trigger (E)
Entrée directe de Chrono Trigger en douzième place, suite à ma découverte du jeu via l’adaptation DS sortie début 2009. Juste derrière Secret of Mana quand même.
13 - Donkey Kong Country (12)
14 - Super Mario Land 2 : The 6 Golden Coins (=)
15 - Starwing (10)
16 - Super Mario World 2 : Yoshi’s Island (=)
17 - Sim City (18)
Il est toujours aussi bon de relancer une petite partie du Sim City avec le Docteur Wright !
18 - Super Mario 64 (11)
Mario Galaxy éprouve un peu Mario 64. Mais je suis sûr que si je rebranche ce dernier la sensation de liberté propre à cet épisode n’a pas vieilli d’un poil !
19 - Metroid Prime (7)
Même chose pour Metroïd Prime, dont la formule a été maintes fois reprises depuis dix ans.
20 - Super Metroid (26)
L’écart entre les deux opus préférés des joueurs se resserre. Il s’était creusé car à l’époque j’étais encore sous le choc de Prime. Il ne faut pas oublier l’excellence de cet épisode Super Nintendo. Et un certain Other M est venu depuis nous le rappeler.
21 - The Legend of Zelda : Majora’s Mask (17)
Majora’s Mask n’attend plus aujourd’hui qu’un remake sur 3DS !
22 - Xenoblade Chronicles (E)
Un an après sa sortie Xenoblade dispose encore d’un énorme capital sympathie !
23 - Skies of Arcadia (E)
En 2007 je n’avais pas encore fini le légendaire Skies or Arcadia...
24 - Street Fighter II (47)
Aucune raison de laisser SF2 dans la fin du classement, il remonte fièrement.
25 - Super Castlevania IV (19)
26 - Mega Man X (20)
Cette année j’ai donc redécouvert le Megaman X2. Il est tout aussi bon !
27 - Demon’s Crest (E)
Autre jeu de Capcom, Demon’s Crest est sorti à la fin de vie de la Super Nintendo et je l’avais raté. J’ai pu mettre la main dessus en 2009 et apprécier sa magnificence !
28 - The Last Story (E)
Mon jeu de l’année 2012 se fraye une bonne voie dans ce classement !
29 - Beyond Good And Evil (22)
30 - Aladdin (33)
L’épisode mésestimé d’Aladdin me ravit toujours autant !
31 - Animal Crossing Wild World (37)
Il m’arrive de le rebrancher pour arracher des herbes pendant des heures. Il est certain que la version 3DS sonnera la fin des folles heures sur cette version.
32 - Muramasa (E)
Un beat’em all/aventure de toute beauté. Une belle entrée !
33 - Super Tiny Toons : Buster Bust Lose (29)
34 - The Legend of Zelda : Twilight Princess (23)
35 - The Legend of Zelda : the Wind Waker (40)
Un Zelda monte, un autre descend. Pour se retrouver côte à côte.
36 - Pikmin (44)
37 - Luigi’s Mansion (43)
38 - Pandora’s Tower (E)
Le coup de cœur de 2012 vient se loger en bonne place.
39 - Metroïd Other M (E)
Samus revient en forme dans une aventure pleine de surprises !
40 - Metroïd 2 (E)
Redécouvert dans la foulée de Other M, ce Metroïd est une pierre angulaire de la saga.
41 - Monster Hunter 3 (E)
MH3 doit sa place à d’excellentes parties en ligne. La chasse au poulet est ouverte !
42 - Earthworm Jim (30)
43 - Resident Evil Rebirth (25)
44 - Super Mario Land 3 : Wario Land (50)
45 - Donkey Kong Country 2 (E)
Le second épisode n’était pas dans le top précédent. Erreur réparée !
46 - Resident Evil 4 (08)
Grosse chute pour le mastodonte RE4. A ne pas imputer à la qualité même du jeu mais plutôt à son aura !
47 - Mario Kart 64 (27)
48 - Goldeneye (28)
49 - Super Bomberman (=)
50 - Phoenix Wright (E)
Phoenix devait quand même figurer dans le top !
Sortent donc du Top 50 (mais restent aux portes de ce dernier !) :
Eternal Darkness (21), Mega Man 2 (31), Super Mario All-Stars (32), Magical Quest starring Mickey Mouse (34), Conker Bad fur Day (35), Phantasy Star Online Episode I & II (36), Metroid Fusion, (38) Lylat Wars (39), Pokémon Rubis and Saphir (41), Mario Tennis (42), Super Princess Peach (45), Secret of Evermore (46), Super Star Wars (48)
La rédaction de ce top m’a entraîné une tendinite du bras droit !!!
Voir le top 50 suivant (2018)
Certains articles et certains des commentaires qu’ils m’inspirent valent parfois la peine d’un billet !
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En réponse à "Crise", donc.
Ton article a quelque chose qui me fascine car il exprime quelque chose que l’on n’entend pas tant que ça. Une vérité que beaucoup auront caché ou n’aurons même pas exprimé, trop occupés à revendre au fur et à mesure ce que l’on pourrait appeler le nouveau loisir de masse.
Est-ce que c’est notre background, notre âge, notre génération qui nous fait penser cela ? Est-ce que quelque part un passionné de jeux hd de cette génération vante les louanges d’une réalisation et d’un gameplay qui le fait frémir autant que nous devant un Super Star Wars ou un Super Tiny Toons ?
Sans doute, j’en suis sûr, je l’espère.
Est-ce que c’est un adepte de Shadow of the Colossus ou de Call of Duty ? En même temps, je viens de rencontrer un jeune joueur adepte du dernier, ayant apprécié le premier, et qui du haut de sa jeune vingtaine avoue revendre ses biens au bout de quelques semaines, pour passer à la (toujours décevante selon ses dires) machine suivante (la VITA ? Elle a tenu deux jours. Raison : il n’y a pas de jeux dessus ! Comment peut-on parler d’amour d’une machine si c’est pour la jeter ainsi ?)
Est-ce que "c’était mieux avant ?" Est-ce que cette ribambelle de jeux HD multi-supports que j’ai soigneusement évités (à part RE5 - parce que la fibre RE4 était encore là - fibre que je n’ai pas retrouvée pour RE6 que j’oublie pour l’instant ; ou Red Dead, l’excellent, mais y rejouerais-je un jour finalement ?) n’est-elle pas effectivement vouée aux couloirs de l’oubli ?
N’ont-ils pas montré leur même moteur 3D à toutes les sauces, ce moteur repérable entre mille, parfaitement huilé et parfaitement inintéressant pour l’esthète, l’amoureux, le poète du pixel et du moteur 3D coupé à la serpe ? (moteur 3D 32 bits que j’ai aussi d’ailleurs pas mal critiqué en son temps, comme quoi rien que ça apporte un peu de relatif à la présente critique et oriente vers le sentiment du "vieux con" :-D)
L’énergumène que je suis a donc consciemment évité d’avoir une ludothèque verte fluo ou noire plastoc. Est-ce pour éviter d’avoir un jour à ressentir ton humeur exprimée dans ce billet ? Ce pourrait être le cas mais ce serait peut-être un peu facile à dire a posteriori. D’où ma fascination pour ton sentiment, qui me fait entrevoir une certaine dimension parallèle à laquelle j’ai échappée en faisant mes propres choix il y a de ça quelques années.
Pour la Wii, c’est à présent clairement une console que j’aime, et dont les jeux et les souvenirs se placent à côté de ceux des précédentes générations Nintendo.
Alors n’ayons pas trop peur pour la Wii-U. Laissons la débarquer avec les portages de ces jeux que nous avions (pour ma part) évité. Il y aura de quoi se laisser tenter.
Nous pourrions avoir peur, peur de voir les jeux Nintendo se noyer dans la masse, peur de voir la WiiU devenir une "troisième console de trop", là où elle s’était toujours démarquée et singularisée, même si beaucoup (de gens pas toujours très fins) se moquaient d’elle.
Nous sommes à une période charnière. Et comme pour toute période de transition l’excitation mais aussi l’incertitude se mêlent pour créer notre futur (celui de gamer).
Game is not over.
L’actualité des jeux-vidéo sélective !
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