Dernier ajout : 28 décembre 2024.
En ces temps moroses où les jeux vidéo se prennent parfois trop au sérieux, qu’il est bon de tomber dans l’ambiance ingénu d’un jeu comme Princesse Peach. Un jeu de plateformes qui a le parfum d’antan, parfait pour une petite partie de fin de journée après un emploi du temps chargé, un jeu fondamentalement bon enfant mais qui a le mérite de renouer avec un plaisir de jeu certain.
coup de coeur de mai
Ce qui ne m’empêche pas, en parallèle, d’avoir adoré le MGS3 (la fin est dantesque), et me lancer dans Metal Gear Solid 2 ! Ah là là ce Snake !
Le truc extraordinaire avec les Metal Gear c’est la faculté étourdissante qu’ont les gardes à vous oublier aussi sec qu’ils vous ont repéré ! Bref, soldat, c’est un métier à haut risque de maladie d’alzheimer !...
God of War est un jeu à la très bonne réalisation et au gameplay jouissif, à la fois bourrin et varié. L’aventure, soignée au petits oignons, vous met dans la peau tourmentée de Kratos, âme damnée du Dieu de la guerre Arès. Mais Kratos, dont les pouvoirs et la soif de mort sont gigantesques, se rebelle contre celui en qui il ne croit plus. Un beau voyage dans les archétypes de la mythologie grecque, décors, créatures... Tout est fait pour le plaisir du joueur.
Tetris. Un gros gameboy gris. Deux mélodies d’enfer. C’est sans doute ça qui m’a donné une confiance totale en prenant Tetris DS. Et là, c’est la surprise, ce nouvel opus qui utilise le double écran, l’écran tactile et le wifi de la DS est tout simplement phénoménal. Les nombreux modes de jeu créés pour cette version sont tous intéressants, le jeu est "intégralement bien foutu" et le mode multijoueur, comme le monde wifi monde, sont épatant. Je pense que le bouche à oreille va bien marcher. C’est avec Tetris que Nintendo va continuer à vendre des DS. C’est dingue ça !
{{}}Coup de coeur d’avril{{}}
Shadow of the colossus est mon gros coup de coeur de la Playstation 2. Il m’a suffit d’en voir quelques extraits pour avoir envie d’y jouer. Cavalier solitaire parcourant une plaine déserte à la recherche de colosses d’autres temps pour sauver celle qu’il aime de la mort, Shadow of the colossus plonge le joueur dans une ambiance à la fois désenchantée et terriblement épique. Car c’est bien l’atmosphère du jeu, alliée à un concept génial (trouver les points faibles et escalader les colosses, se débattre face à eux) qui en fait un jeu d’exception. La technique est un peu à la ramasse sur PS2, mais la technique ne fait pas tout, et ce nouveau chef d’oeuvre en est bien la preuve.
Quelques années plus tard...
Véritable réussite artistique, Shadow of the colossus fait partie de ces classiques que l’on rebranche ne serait-ce que pour parcourir quelques kilomètres à pied ou à cheval pour le plaisir. L’univers gigantesque, quoique vide de toute humanité, fourmille de détails typographiques sublimes ou de petites bestioles à traquer. Découvrant un nouveau lieu dans un des confins de la carte, me voilà en train de gripper des murailles, prendre le temps d’observer ce qui m’entoure, m’extasier du vent qui souffle dans la lande...
Le jeu lui-même, quête mystique et affrontements titanesques contre des géants, offre un challenge lyrique, épique, d’un dynamisme à couper le souffle.
Ico, sorti en 2002, était le seul jeu dont j’avais envie de faire l’aventure sur PS2. Or un jeu, ça ne suffit pas pour l’achat d’une console, mais deux oui ! (copyright ryoga) Avec la sortie de Shadow of the colossus en février 2006, j’avais mon deuxième jeu ! Or comme ces deux titres sont des mêmes créateurs, quelque chose me disait qu’il fallait que je fasse Ico au préalable. Me voilà ainsi dans la peau de Ico, jeune garçon cornu (ahah) enfermé dans un donjon dont il va devoir sortir. Il rencontre une jeune fille mystérieuse, et va prendre la main tout au long de l’aventure.
Ico, outre sa réalisation exemplaire, apporte, par sa mise en scène et sa philosophie, le supplément d’âme qui fait de ce jeu un chef d’oeuvre du dixième art...
Resident Evil 4 était grandement attendu. Et il ne déçu pas. Remettant totalement en cause le gameplay propre aux précédents épisodes de la série, ce nouvel opus est à présent intégralement en 3D, personnages comme décors. Et c’est ici fait avec brio, les différents univers que l’on traverse rivalisant de beauté et de richesse. C’est à présent une course contre des zombies et autres monstres à travers les bâtiments que vous devrez faire pour survivre et déjouer un complot dans lequel, un peu à la manière d’un blockbuster américain, tout le monde est impliqué. Tout ici est parfait et majestueux. Un mastodonte du jeux-vidéo.
Edit : Le jeu ressortira sur de nombreux supports, notamment PS2, perdant alors son statut d’exclusivité. Il sera adapté sur Wii, avec les contrôles gyroscopiques. C’est cette version que l’on retrouve sur Wii U. Une version HD est disponible depuis sur de nombreuses plateformes.
Voyons ici la version Wii (sur Wii U) :
Jeu multiplateformes développé par Ubisoft sous la direction de Michel Ancel (Rayman), Beyond Good and Evil est un jeu d’aventure plateformes vraiment réussi, et ce à tous niveaux. Il vous entraine dans une histoire mis en scène à la manière d’un long-métrage d’animation et vous met dans la peau d’une belle et jeune orpheline (interprétée dans la VF par Emma de Caunes) qui cherche à démasquer le gouvernement fasciste de son pays. Somptueusement réalisé, varié et très divertissant, BG&E dispose d’une âme propre à laquelle on accroche jusqu’à la fin. En espérant que la suite, souhaitée par son réalisateur mais irréalisable pour le moment, puisse bientôt voir le jour.
"The Legend of Zelda", "The Adventure of Link", "A Link to the past", "Link’s awakening", "Ocarina of time", "Majora’s Mask", les titres d’une saga élevée au panthéon des jeux-vidéo !
The Wind Waker a fait polémique lorsque Shigeru Miyamoto son créateur a présenté le design cell-shading de ce premier épisode gamecube. Malgré les réticences des fans il a tenu bon et aujourd’hui tous ne peuvent être qu’émerveillés par l’excellence graphique de cet épisode.
"On raconte une légende, celle du royaume d’Hyrule et de sa princesse Zelda protégés par Link, l’elfe au costume vert. Armé de l’épée Excalibur, il terrassa le démon Ganondorf et put restaurer la paix." Cette histoire que nous connaissons bien s’est déroulée il y a 100 ans et c’est depuis celle racontée à chaque enfant. Toutes les légendes se répètent et il vient le jour où un nouvel enfant doit défendre son royaume... Le nouveau Link est un petit garçon aux cheveux blond comme les autres et il habite l’île d’Aurore avec sa sœur et sa grand-mère. Aujourd’hui est son anniversaire et pour ses 13 ans il reçoit comme le veut la coutume le traditionnel costume vert de l’elfe sauveur d’Hyrule. Link prend d’abord ça à la légère mais lorsque sa sœur se fait enlever par un aigle mystérieux, il part à sa poursuite et va sans s’en rendre compte vers son destin...
Si le jeu subit une refonte graphique genre dessin-animé (avec l’animation qui va avec), la forme reste la même que dans les Zelda 64. L’essence du moteur 3D est conservé (avec l’indispensable "remise devant vous") et le système de gestion et d’utilisation des objets est le même. En revanche ce qui change totalement c’est l’univers dans lequel évolue notre petit héros : si Hyrule était un monde médiéval-fantastique composé de plaines et de monts, ici nous explorons l’océan composé de nombreuses iles et ilots. Link prend la mer et part à la conquête de la terre ferme, historiquement on croirait passer du Moyen-Age à la Renaissance ! Du coup Link ne se déplace plus à pied ou à cheval, mais bel et bien en bateau !
Et là, ça y est, nous voilà en plein Zelda ! Exploration des iles où l’on trouvera soit des villes (en fait une seule), villages (très peu !), et leurs habitants ayant chacun un rôle et une histoire personnelle (de quoi alimenter les sous-quêtes, des monstres, des donjons, des cavernes, des événements et objets cachés... ! Le monde de Zelda a toujours été vaste, et ici cela prend une proportion hallucinante. Pour s’y repérer une carte maritime est indispensable. De plus Link devra prendre compte du souffle du vent pour pouvoir avancer et un bâton magique lui permettra de contrôler le vent (d’où le sous-titre du jeu). Manipuler le vent revient à effectuer la même manipulation qu’avec l’ocarina du temps du Zelda du même nom : en apprenant, retenant et jouant un air musical avec le paddle.
Le déroulement d’un Zelda est toujours le même : faire des rencontres capitales et parcourir les donjons où se trouvent les armes et objets à même de vous faire avancer. Autant un Zelda Ocarina of Time était à ce sujet parfaitement bien dosé, autant ici on note peu de donjons (peu vastes et très faciles), peu de villages en comparaison d’une surface d’exploration gigantesque (il se passe peu de choses au m² !).
Si de plus l’on prend en compte le nombre démesuré de quêtes secondaires (pour la plupart d’ailleurs totalement inutiles à la quête principale), on se retrouve au final avec un Zelda splendide graphiquement, extrêmement vivant de par son univers et les multitudes d’éléments qui s’y trouvent, mais aussi très court dans sa quête principale.
Il faut ainsi relever un certain manque de rythme qui fait que lorsque vous vous plongez dans une histoire, vous n’êtes pas à fond dedans à cause d’événements qui cassent le rythme (genre "je me suis perdu en mer, ah oui c’est vrai que je dois sauver Zelda en ramassant 12,4 objets qui - coup de pot - s’unissent pour faire tomber un oeuf à même de sauver Trifouillis les oies").
Mais c’est sans doute l’ambiance "nature et Découvertes" qui a ouvert la voie à une jeu plus axé sur la chasse aux trésors qu’à un huit-clos vaudevillesque chez la famille Triforce...
Toutes ces réserves émises, je peux malgré tout crier haut et fort : ce Zelda est superbe ! Ces quelques lourdeurs de conception ne sont... qu’une goutte d’eau à la mer tant le charme et la magie opèrent. Je pourrais ainsi continuer à vous parler du jeu pendant des heures avec la compatibilité GC-GBA étonnante (la gba sert de radar à tout faire !), les expressions faciales de Link ou encore des séquences absolument bluffantes à tout point de vue (qui a parlé d’Hyrule ?!), ect ect, que ça n’ajouterait rien à mon envie de vous dire "jouez à Zelda !" Ce n’est pas mon jeu préféré sur Gamecube mais il fait sans aucun doute parti des titres "coup de cœur" de la console !
A noter enfin que les premières versions de Zelda the Wind Waker (on va dire disponibles en 2003) portaient la mention "édition limitée" car il y avait un cd bonus comprenant ni plus ni moins le mythique "Zelda Ocarina of Time" et son extension inédite en Europe "Master Quest", ainsi que des vidéos des hits à venir.
RYoGA 19 septembre 2003