Dernier ajout : 28 novembre.

Un voyage en avion est une excellente excuse pour s’acheter un jeu DS. C’est Phoenix Wright qui fut l’élu. Phoenix Wright, jeu sorti en mars dernier si je ne m’abuse qui malgré les échos favorables, était passé au travers de ma sélection impitoyable, bien que restant dans l’angle mort de mon regard oblique (eh oui, un décalage horaire - même faible - ça vous donne une autre bonne excuse pour raconter n’importe quoi et s’en contenter grandement).
Donc c’est avec grand plaisir que j’ai pu m’immerger dans l’univers de ce jeu d’avocat. "Jeu d’avocat", apparemment ça fait lever les sourcils de bon nombre d’entre vous à l’énonciation d’un tel genre. Et je suis sûr que "passionnant comme un sitcom" ça va en rebuter d’autant plus. Et pourtant, bien réalisé, Phoenix Wright se révèle absolument captivant et utilise de façon particulièrement subtile les capacités de la DS.
Bref, encore une surprise et une réussite pour la DS ! (même à retardement)

En ces temps moroses où les jeux vidéo se prennent parfois trop au sérieux, qu’il est bon de tomber dans l’ambiance ingénu d’un jeu comme Princesse Peach. Un jeu de plateformes qui a le parfum d’antan, parfait pour une petite partie de fin de journée après un emploi du temps chargé, un jeu fondamentalement bon enfant mais qui a le mérite de renouer avec un plaisir de jeu certain.
coup de coeur de mai
Ce qui ne m’empêche pas, en parallèle, d’avoir adoré le MGS3 (la fin est dantesque), et me lancer dans Metal Gear Solid 2 ! Ah là là ce Snake !

Le truc extraordinaire avec les Metal Gear c’est la faculté étourdissante qu’ont les gardes à vous oublier aussi sec qu’ils vous ont repéré ! Bref, soldat, c’est un métier à haut risque de maladie d’alzheimer !...
God of War est un jeu à la très bonne réalisation et au gameplay jouissif, à la fois bourrin et varié. L’aventure, soignée au petits oignons, vous met dans la peau tourmentée de Kratos, âme damnée du Dieu de la guerre Arès. Mais Kratos, dont les pouvoirs et la soif de mort sont gigantesques, se rebelle contre celui en qui il ne croit plus. Un beau voyage dans les archétypes de la mythologie grecque, décors, créatures... Tout est fait pour le plaisir du joueur.

Tetris. Un gros gameboy gris. Deux mélodies d’enfer. C’est sans doute ça qui m’a donné une confiance totale en prenant Tetris DS. Et là, c’est la surprise, ce nouvel opus qui utilise le double écran, l’écran tactile et le wifi de la DS est tout simplement phénoménal. Les nombreux modes de jeu créés pour cette version sont tous intéressants, le jeu est "intégralement bien foutu" et le mode multijoueur, comme le monde wifi monde, sont épatant. Je pense que le bouche à oreille va bien marcher. C’est avec Tetris que Nintendo va continuer à vendre des DS. C’est dingue ça !
{{}}Coup de coeur d’avril{{}}

Shadow of the colossus est mon gros coup de coeur de la Playstation 2. Il m’a suffit d’en voir quelques extraits pour avoir envie d’y jouer. Cavalier solitaire parcourant une plaine déserte à la recherche de colosses d’autres temps pour sauver celle qu’il aime de la mort, Shadow of the colossus plonge le joueur dans une ambiance à la fois désenchantée et terriblement épique. Car c’est bien l’atmosphère du jeu, alliée à un concept génial (trouver les points faibles et escalader les colosses, se débattre face à eux) qui en fait un jeu d’exception. La technique est un peu à la ramasse sur PS2, mais la technique ne fait pas tout, et ce nouveau chef d’oeuvre en est bien la preuve.

Quelques années plus tard...
Véritable réussite artistique, Shadow of the colossus fait partie de ces classiques que l’on rebranche ne serait-ce que pour parcourir quelques kilomètres à pied ou à cheval pour le plaisir. L’univers gigantesque, quoique vide de toute humanité, fourmille de détails typographiques sublimes ou de petites bestioles à traquer. Découvrant un nouveau lieu dans un des confins de la carte, me voilà en train de gripper des murailles, prendre le temps d’observer ce qui m’entoure, m’extasier du vent qui souffle dans la lande...
Le jeu lui-même, quête mystique et affrontements titanesques contre des géants, offre un challenge lyrique, épique, d’un dynamisme à couper le souffle.

Ico, sorti en 2002, était le seul jeu dont j’avais envie de faire l’aventure sur PS2. Or un jeu, ça ne suffit pas pour l’achat d’une console, mais deux oui ! (copyright ryoga) Avec la sortie de Shadow of the colossus en février 2006, j’avais mon deuxième jeu ! Or comme ces deux titres sont des mêmes créateurs, quelque chose me disait qu’il fallait que je fasse Ico au préalable. Me voilà ainsi dans la peau de Ico, jeune garçon cornu (ahah) enfermé dans un donjon dont il va devoir sortir. Il rencontre une jeune fille mystérieuse, et va prendre la main tout au long de l’aventure.
Ico, outre sa réalisation exemplaire, apporte, par sa mise en scène et sa philosophie, le supplément d’âme qui fait de ce jeu un chef d’oeuvre du dixième art...

Resident Evil 4 était grandement attendu. Et il ne déçu pas. Remettant totalement en cause le gameplay propre aux précédents épisodes de la série, ce nouvel opus est à présent intégralement en 3D, personnages comme décors. Et c’est ici fait avec brio, les différents univers que l’on traverse rivalisant de beauté et de richesse. C’est à présent une course contre des zombies et autres monstres à travers les bâtiments que vous devrez faire pour survivre et déjouer un complot dans lequel, un peu à la manière d’un blockbuster américain, tout le monde est impliqué. Tout ici est parfait et majestueux. Un mastodonte du jeux-vidéo.
Edit : Le jeu ressortira sur de nombreux supports, notamment PS2, perdant alors son statut d’exclusivité. Il sera adapté sur Wii, avec les contrôles gyroscopiques. C’est cette version que l’on retrouve sur Wii U. Une version HD est disponible depuis sur de nombreuses plateformes.
Voyons ici la version Wii (sur Wii U) :

Jeu multiplateformes développé par Ubisoft sous la direction de Michel Ancel (Rayman), Beyond Good and Evil est un jeu d’aventure plateformes vraiment réussi, et ce à tous niveaux. Il vous entraine dans une histoire mis en scène à la manière d’un long-métrage d’animation et vous met dans la peau d’une belle et jeune orpheline (interprétée dans la VF par Emma de Caunes) qui cherche à démasquer le gouvernement fasciste de son pays. Somptueusement réalisé, varié et très divertissant, BG&E dispose d’une âme propre à laquelle on accroche jusqu’à la fin. En espérant que la suite, souhaitée par son réalisateur mais irréalisable pour le moment, puisse bientôt voir le jour.