Dernier ajout : 28 décembre 2024.
Aaaah Duke Nukem ! Voilà un nom qui me replonge plus de dix ans en arrière alors que je jouais à sa version 3D, sur mon premier PC il me semble !
Il s’agissait d’un Doom Like où l’on incarnait (en vue subjective, certes), un Rambo puissance mille dont le seul but était de défouirailler du cochon mutant, de l’alien basique, et de leur balancer moult répliques "bad ass" avant l’heure.
A l’heure où l’on apprend que sa suite, qui sera donc restée en développement pendant plus de dix ans, est finalement belle et bien annulée, laissant orphelins les fans privés de leur arlésienne, je prends un plaisir certain à redécouvrir les charmes de mon premier Doom Like...
Je parle de Duke Nukem, et forcément, me revient en tête l’autre grand jeu auquel j’ai joué sur ordinateur, sur Mac cette fois... Another World !
Ce jeu devenu culte était véritablement fascinant à sa sortie, entre ses cinématiques mises en scène comme au cinéma, la réalisation générale impressionnante en 3D surfaces pleines, son scénario, et sa difficulté, obligeant le joueur à tomber dans tous les pièges horribles pour apprendre à progresser.
En recherchant une vidéo pour Another World, je tombe sur l’émission Micro Kid’s consacrée au jeu ! Micro Kid’s, sur FR3 (France 3 à l’époque) était, il me semble une des premières (si ce n’est la première) émission de jeux-vidéo à la télévision (juste avant Télévisator 2 sur France 2 ou l’émission de Player One sur MCM... arf, il faudra que j’en parle un jour de ça aussi !). Elle était présentée par Jean-Michel Blottière, rédacteur en chef de Tilt, et parlait chaque semaine de l’actu des jeux-vidéo console et ordinateur. On retrouvait une pub pour Micro Kid’s dans les premiers Console + :-)
Donc avec cette vidéo on fait d’une pierre deux coups, Another Word, et Micro Kid’s !
Plus de dix ans après la sortie de l’opus originel sur Sega Saturn, la suite de Nights a su se faire attendre des fans. Annoncé sur Nintendo Wii début 2007, le jeu, et l’aura culte qui l’entoure, a rejoint la liste des jeux exclusifs à la console ayant pour mission d’enrichir la ludothèque du gamer.
Nights c’est donc l’histoire de deux enfants, un garçon et une fille, envoyés au plus profond de leurs rêves devenus cauchemars suite à leurs problèmes du quotidien. Lui a des problèmes à l’école avec ses camarades à cause de son manque de confiance en soi, et elle à se concentrer et réussir ce qu’elle entreprend. Dans leurs rêves ils rencontrent chacun de leur côté le dénommé Nights, un être saltimbanque androgyne qui les aide à faire leur parcours initiatique.
Le scénario, déjà en puissance dans l’épisode saturn bien que passé sous silence au profit des séquences de jeu, se révèle ici dans toute sa splendeur au moyen de cinématiques de toute beauté (intros) ou de toute laideur (in game). Elles sont en tout cas l’habillage des différentes sections de jeu, représentées par 5 missions pour chacun des mondes que l’on est amené à parcourir. La première mission consiste toujours à faire la ballade de chacun niveau. L’enfant prend alors la forme de Nights pour voler dans le niveau et faire péter les scores. Les suivantes sont des mini-jeux ou objectifs, rapides et amusant.
Car le principe de Nights, jeu simple et accessible, est de faire voler le personnage emblématique dans des couloirs latéraux (pas de 3d libre) pour trouver les clés des portes de sortie, faire des points en passant des anneaux en chaine, tout en virevoltant comme on le souhaite. Rien de bien compliqué, c’est tout simplement fun.
On a là affaire à un jeu plutôt old school, et pour cause, depuis dix ans le système de jeu n’a guère évolué. Ce n’est pas un mal en soit vu que le concept -daté- reste fun, et que la réalisation technique et surtout artistique est superbe. Les graphismes, loin d’être exceptionnels (il faut voir une cinématique in game pour être refroidi), surprennent toutefois par leur fraicheur ou leur audace (se retrouver dans l’esprit du niveau bonus de Sonic 1, avec les poissons les oiseaux sisi, a de quoi être particulièrement réjouissant). On commence donc très moyen pour aller vers du plus en plus beau. Le gros point fort artistique du jeu réside dans ses musiques qui à elles-seules créent une ambiance onirique du tonnerre. Les musiques restent en tête (même si le genre est assez particulier).
Le gameplay enfin. Toutes les combinaisons sont possibles (wiimote, wiimote+nunchuk, manette classique, gamecube). Pour dire que le jeu n’exploite pas les contrôles de la manette wii, et que la combinaison l’utilisant n’est pas la meilleure (ne mâchons pas nos mots : à la wiimote seule c’est injouable !). Personnellement j’ai choisi wiimote+nunchuk pour une question de confort, là où le bon vieux paddle à stick directionnel suffit pour assurer le concept du jeu. On gagne donc en confort, mais à deux trois détails près on reste dans un gameplay d’époque.
En conclusion une suite qui reprend son concept d’origine, un concept daté certes mais qui marche toujours, tant il est agréable et simple. Cette nouvelle version est en quelque sorte une version améliorée qui rend hommage à l’original. Un jeu donc un peu hors normes par rapport à son époque, mais un jeu qui saura ravir les fans d’antan, et laisser circonspects les nouveaux joueurs branchés.
Objection votre honneur ! Je ne peux pas avoir fini Phoenix Wright 2 ! C’est impossible ! Vous allez bien me trouver un moyen de faire ressurgir une pièce à conviction ou de trouver un dernier témoignage contradictoire pour prolonger l’aventure !! Comment votre Honneur ? Si j’ai une dernière chose à dire avant votre verdict ? Mais oui votre Honneur ! Continuons à remuer ciel et terre voyons ! Comment ? C’est fini ? Il va falloir attendre novembre pour la suite ? Grumpft...
Si je prends le temps de faire aujourd’hui un léger topo sur ce qu’est la Légende de Zelda, c’est qu’il est dans mon entourage des personnes qui n’ont jamais joué à aucun des jeux de la saga, et qui la découvrent avec Twilight Princess (et qui forcément le trouvent bon :O)) ! Alors hop on pallie on pallie !
Alors ben tout à commencé sur la NES, la première console de salon de Nintendo, avec un premier titre sobrement intitulé The Legend of Zelda (1986). On y incarne l’elfe Link qui doit porter secours à la Princesse Zelda (jusque là, ça va).
L’aventure est longue, ardue (pas de carte, peu ou pas d’indices). Heureusement une pile de sauvegarde permet de ne pas tout recommencer depuis le début à chaque fois (et ça c’est une première pour l’époque !).
Assez rapidement après le premier épisode sort une suite, The Adventure of Link (1987), qui change dans la forme puisque l’on suit cette fois Link vu de profil dans les niveaux. Il se balade toutefois sur la carte comme dans le premier, mais c’est uniquement pour passer d’un donjon à l’autre. Il y est ajouté aussi des points d’expériences et de magie. Pas de grosses nouveautés, mais un jeu de grande qualité.
The Legend of Zelda : a link to the past (1991) accompagne les premiers jours de la Super Nintendo et offre un pur chef-d’œuvre, que beaucoup considèrent comme le meilleur (avec un certain Ocarina of time...). Le jeu reprend l’interface du premier épisode et l’enrichit considérablement à tous niveaux. Link doit sauver la contrée d’Hyrule du terrible Ganondorf qui l’a plongée dans les ténèbres. grâce à un miroir, Link peut à tout moment passer du monde de la lumière à celle des ténèbres (deux versions de l’univers, avec leurs subtiles différences). Aux ambiances et atmosphères épatantes on peut mettre en avant les donjons parmi les meilleurs jamais réalisés. Un jeu mythique dont la conversion sur GBA en 2003 n’a toujours pas pris une seule ride !
Mon coup de coeur c’est l’ambiance unique qui se dégage du premier Zelda sur la Gameboy ! Link’s Awakening (1993) raconte une aventure à part de Link qui se retrouve échoué sur une île dont le sommet est dominé par un œuf géant... Ce Zelda est à mon goût le plus poétique de tous. Il se révèle d’autre part particulièrement passionnant et extrêmement riche... et on est sur la petite gameboy ! A noter qu’une version couleur (dont est issue la photo ci-contre) parait quelques années après avec deux trois modifs comme un donjon qui utilise les couleurs ou la possibilité de trouver et imprimer des photos via l’accessoire gameboy caméra !
Avec Ocarina of Time (1998) sur Nintendo 64 vient l’ère de la 3D ! La 3D débarque à peine avec Mario 64 et playstationneries et Zelda en 3D est attendu au tournant ! Et pourtant c’est un véritable coup de maître : tout l’univers de Zelda 3 transposé avec maestria en trois dimensions ! On peut ainsi parcourir à cheval la plaine d’Hyrule, de jour, de nuit (puisqu’il y a un cycle jour/nuit ; la nuit les goules sortent de terre et vous attaquent ! :-D). Le scénario on ne peut plus épique vous permet d’incarner Link enfant et adulte, de rencontrer de nombreuses peuplades, de traverser le temps... Non c’est mythique ! Le stick du pad de la 64 permet de déplacer Link dans l’espace (ben oui avant c’était des croix à 4/8 directions !) et de vibrer avec l’action (grâce au fameux kit vibrations qu’apporta la 64 !). Un jeu à la hauteur de la Légende !
Le succès incroyable de Ocarina of time amène Nintendo à faire rapidement une suite à son chef-d’oeuvre. Comme tout a déjà été fait ou presque avec OOT, Majora’s Mask (2000), qui reprend l’exacte forme de son prédécesseur, va chercher son originalité dans son histoire (il n’est plus question de Zelda ou de royaume d’Hyrule), ses objets à collecter (des masques).
Ainsi Link atterrit-il dans la Plaine Termina et se lance t-il à la poursuite d’un nabot qui a volé un masque lui conférant des pouvoirs de destruction. Une lune au sourire démoniaque se rapproche de la terre et va s’y écraser. Link a 36 heures pour rétablir l’équilibre. Or 36 heures de jeu c’est bien trop court pour une aventure de Zelda, et Link aura la possibilité de remonter le temps à sa guise pour accomplir les différentes étapes de son périple. Il peut aussi revêtir des masques qui changeront son apparence, ses pouvoirs et leurs effets sur les peuples qui l’entourent. L’interaction avec les personnages qui peuplent l’univers sont très nombreuses et passionnantes. Le système de 36 heures avant la fin du monde est stressant mais apporte justement toute l’essence de cet opus exigeant mais magistral.
Développés par Capcom et non plus Nintendo, les deux opus Oracle of Seasons et Oracle of Age (2001) sont pour la vieillissante Gameboy Color. Ils reprennent la forme de Link’s Awakening et offrent deux aventures différentes ayant des corrélations entre elles. Pour avoir fait l’un des deux jeux je ne peux que dire mon manque d’intérêt pour le titre, sorte de Zelda chirurgical sans âme... qui me le fit vite oublier...
Avec l’annonce de la nouvelle console de salon de Nintendo, le Gamecube, on pouvait espérer une nouvelle aventure passionnante de Zelda de la veine de Ocarina of Time et Majora’s Mask. C’est pourquoi une première vidéo diffusée lors du Spaceworld en 2000 fit grand bruit : un combat à l’arme blanche entre un Link adulte et Ganondorf majestueux laissait rêveur... Or, l’année suivante, nouvelle vidéo, et changement total de cap : le prochain Zelda opterait pour un style cartoon proche d’un dessin-animé. L’attente fut longue jusqu’à la sortie du jeu mais force fut de constater que ce nouveau Zelda, tranchant totalement avec ce qui avait été fait jusque là, était de grand intérêt. Hyrule n’est plus, enfouie sous la mer que Link parcourt à bateau, voyageant d’îles en îles... Est-ce encore la Légende de Zelda ? Wind Waker (2003) est en tout cas un excellent jeu, qui a vraiment une âme, et ce malgré des défauts pour pinailleurs (dont je suis).
Minish Cap (2004) sur Gameboy Advance est un nouvel épisode développé par Capcom. Encore une fois parfaitement réalisé, plein d’idées, mais manquant considérablement de saveur. Une opinion personnelle, et de se poser la question "qu’est-ce qui fait l’âme d’un Zelda ?"...
Frustrés par la tournure que prend la Légende de Zelda avec Wind Waker, nombreux sont les joueurs qui réclament le retour du bon gros Zelda moyenâgeux. Nintendo écoute et revient au style plus connu des joueurs avec Twilight Princess (2006). Prévu pour sortir sur Gamecube dès 2005, le jeu est repoussé d’une année pour accompagner le lancement de la nouvelle console de salon, la Wii. On se retrouve alors avec deux versions identiques techniquement, à la différence prêt que le gameplay de la version wii utilise les fonctionnalités de reconnaissance de mouvements de la wiimote (en gros on agite la télécommande pour donner des coups d’épée). Ici on retrouve le royaume d’Hyrule dans de bien tristes conditions et Link est transformé en loup et accompagné par une étrange créature nommée Midona... Twilight Princess se voulait d’après ses concepteurs comme le meilleur Zelda de tous les temps. Force est de constater qu’il est très (très) bon, reprenant les meilleurs éléments de la saga, faisant office de "best-of zelda". Un excellent Zelda pour commencer en quelque sorte, même si il a laissé les fidèles comme moi un peu déçu vis-à-vis de son manque de prise de risques...
J’ai passé sous silence quelques versions de la saga comme les extensions, les remakes, les moindre-d’importance (oui y’en a) ou les horreurs (oui y’en a, au hasard sur cdi).
Longue vie à la légende. Qui, si elle prend différents chemins, restera, grâce à ses débuts, toujours vivace dans nos cœurs...
Mises à jour de l’article :
Phantom Hourglass (2007, Nintendo DS) est une suite directe de Wind Waker ! Entièrement jouable à l’écran tactile pour déplacer le personnage (un peu fatiguant) ou tracer des chemins et indications sur la carte. Pas mémorable.
Une suite sort en 2009 sur DS : Spirit Tracks. Sur le même moule que Phantom Hourglass, on contrôle hors donjons cette fois-ci non plus un bateau, mais un train. Pas mémorable non plus.
Skyward Sword (Wii, 2011) propose un bel univers et de belles situations mais se ramasse plein de problèmes de rythme, de cohésion du monde et de gameplay.
Pour combler le manque de Zelda sur Wii U, Nintendo sort The Wind Waker HD (2013).
A Link Between Worlds sur Nintendo 3DS (2013) est une suite spirituelle de Zelda 3. Il revisite le monde de A Link to the Past mais ajoute du relief (fort bien utilisé), la possibilité de se coller aux murs comme une estampe et naviguer sur les surfaces. Les donjons sont excellents. Le meilleur Zelda depuis dix ans !
Hyrule Warriors (Wii U, 2014) n’est pas un Zelda classique : c’est un beat’em all à la Dynasty Warriors. J’ai adoré.
The Legend of Zelda : Tri Force Heroes (3DS, 2015) reprend le moteur de A Link between Worlds et en fait un titre multijoueurs sympathique.
En attendant le Zelda de la Wii U, Nintendo propose un remake HD de Twilight Princess (mars 2016).
The Legend of Zelda Breath of Wild est présenté en grandes pompes à l’E3 2016. Il sort sur Wii U et Switch en mars 2017.
Le remake de l’épisode Gameboy, The Legend of Zelda : Link’s Awakening, sort sur Switch en octobre 2019.
Attention cet article relate mes sentiments sur Zelda Twlight Princess alors que j’ai terminé le jeu, ne le lisez pas si vous n’en avez pas fait de même !
Je vais pas cracher dans la soupe de ce Zelda puisqu’il m’a tenu en haleine pendant près de trois semaines de jeu qui furent très agréables.
Mais maintenant qu’il est fini, c’est l’heure du verdict, du retour en arrière sur ce que j’ai aimé, moins aimé, ce qui m’a déçu...
J’ai beaucoup aimé l’ambiance de la première partie du jeu (quête des morceaux de casque), où entre chaque donjon il se passe toujours quelque chose de fort, moments bien mis en valeur par les cinématiques...
Par contre, et là attention au spoiler pour ceux qui lisent ces lignes, mais je trouve que la transition entre les deux parties étouffe complètement ce qui avait été amorcé, et pire, la deuxième partie (la quête des morceaux de miroirs) manque totalement de punch. C’est bien simple, il ne se passe alors plus rien ! C’est une succession de donjons, et là on étouffe, on va chercher en dehors de l’aventure principale si il y a quelque chose à faire, mais à part glaner quelques coeurs ou insectes, rien, c’est le désert (à partir du désert d’ailleurs).
On a donc plus qu’une seule envie c’est de finir la quête que ce pauvre Link s’est vu attribuée totalement malgré lui et même semble t-il contre ses propres envies si ce ne sont celles d’un sauvetage de pays bien incompréhensible...
En contrepartie la fin arrive beaucoup trop rapidement et ne permet pas cette respiration nécessaire pour le jeu. On se retrouve ainsi rapidement avec les protagonistes concernés, et la boucle est bouclée, après certes un final assez épique.
Mais je ne peux m’empêcher de penser, le générique se déroulant, que j’aurais voulu que l’aventure se prolonge dans des séquences telles que celles présentées dans la présentation E3 2004 : des hordes de gobelins dans le soleil couchant (je les ais espérés jusqu’à la fin ceux là !), des affrontements en sous-bois, des combats à cheval un peu plus acharnés...
Reste ainsi un sentiment d’inachevé : tout avait été créé pour mais n’a pas été exploité jusqu’au bout. Toute cette carte d’Hyrule se révèle assez vide parce qu’elle n’est justement pas vraiment habitée... Tous les personnages sont cloitrés dans quelques endroits et se cachent, quel dommage qu’ils ne sortent pas plus !...
C’est l’effet pervers de Wind Waker : le monde était trop grand en comparaison avec sa superficie épique. Ici le monde est moins grand, plus maîtrisable à traverser, mais trouve le moyen d’avoir moins de choses à proposer !
Et là je me demande pourquoi Nintendo ne s’est pas rendu compte que son jeu était sans âme, vidé de son essence passé la deuxième partie ! Ce qui n’est pas normal car ils ont eu le temps. Bref, où sont passées les quêtes secondaires, celles qui enrichissent la saga, et rallongent le temps de jeu de la quête principale en la sublimant ? Pourquoi n’a t-on besoin de rien d’autre pour avancer que d’aller droit au but ? Il y a là un certain savoir-faire qui s’est perdu dans les Zelda. Dans Wind Waker ils avaient rallongé artificiellement le jeu avec des quêtes secondaires (la quête soporiphique des morceaux de la triforce)... Là de peur de créer l’ennui, on sucre des moments de jeu qui sont les fondements de l’âme d’un Zelda.
Je vais refaire ce Zelda pour essayer de comprendre... mais semblerait-il que j’ai déjà compris que ce Zelda malgré ses immenses qualités soit un épisode à part. Un épisode "revival" puisqu’il n’est rien d’autre qu’une reprise de l’univers de Ocarina of Time, sans en avoir la maestria. Une sorte d’aventure annexe dans la saga des Zelda, celle d’une princesse de l’ombre qui vient s’immiscer dans le combat éternel des détenteurs du pouvoir d’or... Un cauchemar éveillé où l’on n’apprend rien de plus sur la Légende...
En ce sens, Twilight Princess est un très bon jeu. Mais il ne peut prétendre rejoindre la lignée des Zelda ayant marqué la saga de leur écrin comme ont pu le faire Legend of Zelda, Adventure of Link, A Link to the past ou Ocarina of Time. Twilight Princess n’est donc pas "le meilleur de tous les Zelda" annoncé, ce serait réduire l’impact du mythe...
Il n’empêche qu’elle est belle cette princesse, et qu’on souhaiterait, pour changer un peu d’univers, d’une Legend of Midona...
Bon alors que voulez-vous que je vous dise, un bon jeu ça se reconnait au plaisir immédiat que l’on a de prendre la manette et l’oublier immédiatement. Parfois j’ai l’impression qu’avec tous les boutons que l’on trouve sur les manettes on oublie le plaisir que c’est de s’immerger dans un jeu.
Cette petite introduction pour vous dire qu’en ce moment j’ai le plaisir de jouer à quelques jeux qui appartiennent à cette catégorie. Pour rester dans l’actualité, Yoshi’s Island DS est une suite on ne peut plus digne du jeu du premier jeu mythique sorti en 1996 sur Super Nintendo. J’ai pu lire "resucée" ça et là, et en effet dès le départ on retrouve toutes les sensations merveilleuses qu’avait procuré le gameplay et les mécanismes du jeu dix ans auparavant (et que finalement on avait rarement, voir jamais, retrouvées).
Mais ça ne s’arrête pas là, le jeu apporte de nouvelles joyeusetés niveau gameplay puisque que notre Yoshi peut porter de nouveaux bébés sur son dos, et tous se comportent et ont des pouvoirs particuliers. Et c’est une nouvelle fois une réussite. Bref, de loin l’un des meilleurs jeux disponibles pour cette fin d’année. Et ça quand même c’est fortiche.
Sinon pour dire que je me suis procuré deux jeux oldies. Tout d’abord Rolo to the rescue sur Megadrive, un jeu qui m’avait fait envie à l’adolescence sans jamais avoir pu tomber dessus... et en fait c’est bien mignon, jouable comme un Bubsy ou un Mister Nutz, avec une carte du monde qui se dévoile morceau de puzzle après morceau, et qui jouit d’un système de multi-personnages à utiliser selon les moments (comme The lost Vikings, Psycho Fox ou encore... Yoshi’s Island DS !).
Ensuite et là c’est le coup de cœur, Megaman 2 sur NES. Je n’avais joué qu’à la première version gameboy avant de passer à la saga X sur Super Nintendo ou plus récemment celle des Zero sur GBA. Eh bien quelle claque mes amis ! Super gameplay, challenge prenant et réalisation d’enfer me donnent bel et bien envie de le boucler ce oldies. Je ne le lâcherai pas avant de l’avoir fini. C’est à ça, et à plus forte raison si c’est un oldies, qu’on reconnait un bon jeu !
Edit : dix ans plus tard, une vidéo de ce fameux Mega Man 2 !
On veut nous faire jouer au tour par tour !
En effet sont récemment sortis deux jeux pour Nintendo DS qui ont attisé ma curiosité. Il faut dire aussi que ce sont deux grosses licenses. A la base, Age of Empire et Pokémon n’ont pas grand chose en commun. Et pourtant on les retrouve aujourd’hui sur Nintendo DS dans des jeux de stratégie tour par tour.
Etrange pour Pokémon puisque c’est déjà un peu le principe sur les jeux d’aventure qui ont fait la renommée de la série, sauf qu’ici il s’agit d’un "donjon-like". La différence n’est pas énorme si ce n’est que vous dirigez le pokémon et que les combat tout par tour se font direct sur la map au lieu des séquences de face à face mise en scène dans les jeux de rôle/aventure. C’est un peu déroutant au début mais finalement on s’y fait et le jeu est assez frais et un minimum tactique pour que l’on s’y intéresse. Bon l’attrait au Pokémon y fait beaucoup. Hein.
Déroutant de prime abord aussi pour Age of Empire sur DS puisque le temps réel des jeux pc est abandonné sur la version portable. Le tour par tour nous "oblige" ici à reconsidérer nos actions chaque jour (équivalent à un tour) pour accomplir les missions ou progresser correctement. Passé le long dictaticiel on retrouve tout ce qui fait le plaisir d’un Age of Empire.
A noter que ces deux jeux utilisent pleinement les fonctions tactiles de la DS... mais qu’à mon goût ça se rèvele totalement pas pratique (ou alors c’est mon écran qui fatigue) si bien que j’utilise les boutons... Cocasse non ?
Un voyage en avion est une excellente excuse pour s’acheter un jeu DS. C’est Phoenix Wright qui fut l’élu. Phoenix Wright, jeu sorti en mars dernier si je ne m’abuse qui malgré les échos favorables, était passé au travers de ma sélection impitoyable, bien que restant dans l’angle mort de mon regard oblique (eh oui, un décalage horaire - même faible - ça vous donne une autre bonne excuse pour raconter n’importe quoi et s’en contenter grandement).
Donc c’est avec grand plaisir que j’ai pu m’immerger dans l’univers de ce jeu d’avocat. "Jeu d’avocat", apparemment ça fait lever les sourcils de bon nombre d’entre vous à l’énonciation d’un tel genre. Et je suis sûr que "passionnant comme un sitcom" ça va en rebuter d’autant plus. Et pourtant, bien réalisé, Phoenix Wright se révèle absolument captivant et utilise de façon particulièrement subtile les capacités de la DS.
Bref, encore une surprise et une réussite pour la DS ! (même à retardement)