Dernier ajout : 20 décembre 2023.
En 2013, The Last of Us m’avait beaucoup plu. Avec les années, le jeu a su marquer profondément le joueur que je suis, même sans avoir à le refaire. Son histoire vous marque au fer rouge, et ses deux protagonistes principaux restent avec vous même le rideau fermé.
Même si le jeu se termine sur un moment choc, je le trouvais suffisamment puissant tel quel. Je n’en attendais pas particulièrement une suite. Tout était dit, la symbolique était parfaite.
C’est pourquoi, lorsque The Last of Us II a été annoncé, j’étais très méfiant. D’une part parce que je ne voyais pas l’intérêt dramatique d’une suite, et d’autre part parce que les premiers extraits présentés étaient extrêmement violents. Le premier jeu est certes violent, mais là on montait un stade au dessus, avec une représentation frontale de torture.
Le jeu est donc automatiquement sorti de mon esprit, et ne s’est rappelé à mon bon souvenir que lors de sa présentation à l’E3 2019 (jolie cinématique de bisou, et survie très sale entre deux voitures rouillées)... puis jusqu’à sa sortie.
C’est en regardant entre amis un live du premier épisode que j’ai commencé à me poser des questions sur la "suite" de l’histoire : et si Ellie découvrait la vérité ? Cela a commencé à me hanter.
Bref, le jeu sort, et avec son aura prononcée de mystère, je me dois d’en avoir le cœur net. Me voilà parti dans TLOU2.
Voyage au bout de l’horreur
Nous retrouvons tout ce beau monde quatre ans après les événements du premier épisode. Il y a une réelle tension entre Joël et Ellie. Nous découvrons d’autres personnages, alors que la vie dans un camp de résistants nous est présentée. Très vite nous incarnons même un autre personnage qu’Ellie, et c’est très mystérieux. Techniquement le jeu tabasse. Donc la sauce prend.
Un événement majeur survient, je ne spoilerais pas. Et l’aventure commence vraiment. C’est à ce moment que j’ai capturé un bout de ma partie, pour ceux que ça intéresse. On n’y voit pas grand chose, c’est même pas très vendeur pour le jeu qui n’a déjà pas manqué de nous en faire voir des vertes et des pas mûres.
Le jeu suit un rythme d’exploration pépère, fusillades/embuscades, cinématiques/temps fort qui a déjà fait ses preuves dans le premier épisode. Ici nous avons un monde ouvert en la ville de Seattle, et un découpage narratif à la journée, qui prend tout son sens par la suite.
La quête d’Ellie que l’on incarne est incroyable de fureur. Nous ne parlons plus ici de survie comme c’était le cas dans le premier épisode. Elle est ici complètement aveuglée par son objectif, et même nous en temps que joueur qui l’incarnons, nous avons des doutes quant à nos actes.
Spoil de structure à défaut d’histoire
La pression monte, jusqu’à un ultime cliffhanger qui retourne complètement la situation. On est alors un peu sidéré, frustré et curieux à la fois.
Le jeu explose complètement la timeline, entre flashback de la vie d’Ellie, et ceux d’autres personnages dont on a apprend à connaître le passé. C’est intéressant, perturbant assurément. On comprend bien les intentions des réalisateurs. Un peu trop peut-être même. La structure en journées prend sens, et on est fasciné par cette relecture qui nous est proposée.
Les séquences qui s’enchaînent alors sont toutes aussi impressionnantes les unes que les autres, changeant même totalement le style ou l’ambiance du jeu. Mais à ce stade, quelque chose chez moi ne fonctionne plus.
Le jeu m’a perdu lors du cliffhanger que je pensais être la fin du jeu. La deuxième partie est intéressante, mais beaucoup trop longue à mon sens. Et elle pèse d’autant plus que lorsqu’on rejoint le cliffhanger (et là spoil +), ce n’est toujours pas fini. C’est même fini, avec épilogue apaisé en surface, mais en fait non, on est reparti pour encore quelques temps. Le dénouement n’est même pas tranché, et certains y verront une leçon de vie. Je n’y ai vu qu’une absence de prise de risque pour les scénaristes qui n’ont tout simplement pas osé mettre un point final tranché à leur histoire. Toute cette fin manque cruellement de sel alors que toute la sauce avait été levée pour faire un plat explosif, et non une soupe tiédasse difficilement défendable.
Alors oui, plus la fin de la deuxième partie approchait plus je commençais à m’ennuyer. La résolution du cliffhanger m’a déçu. Et tout ce qui a suivi s’est tellement éternisé que je n’en pouvais plus.
C’est difficile d’en parler car quelque part le jeu est bon, voire très bon. Mais comme pour Red Dead Redemption 2, j’ai trouvé que l’histoire aurait largement pu être raccourcie, et que même si la structure narrative est intéressante, elle ne marche pas aussi bien que prévue. The Last of Us premier du nom marche du tonnerre car le propos est clair et la fin percutante. Avec cette Part II, ils vont encore plus loin, mais presque trop loin, ils veulent tout faire, tout essayer, et en font finalement trop.
Il y a quelque chose de peu logique dans cette histoire, et selon moi, ça sent le DLC ou le TLOU 3 à plein nez. L’avenir nous le dira ! En attendant, TLOU 2 m’a - et ça me fait un peu mal de le dire vu la qualité - déçu. J’ai laissé passer le temps depuis que j’y ai joué, mais mon avis n’a pas changé depuis, et je suis passé à autre chose. A priori.
La conférence de présentation de la PlayStation 5 était pas trop mal !
Rien qui me rende particulièrement fou car on va vu très peu de gameplay. Le Zelda/BGE-like Kena Bridge of Spirit m’intrigue.
Bugsmax m’a fait un peu rire. Resident Evil 8 et Horizon 2 ne sont à priori pas trop pour moi. Bref, c’est pas tout de suite que je vais sauter le pas. D’autant qu’à l’heure actuelle, on ne connait ni la date de sortie ni le prix de la machine.
Machine qui se décline d’ailleurs en deux modèles : un avec lecteur de disque et un sans.
Rappelons-nous nos débats houleux sur la montée du dématérialisé ! Et ne nous leurrons pas : les arguments contre le démat sont toujours valables ! Seulement l’habitude a fait son chemin (on a pour beaucoup acheté Animal Crossing New Horizons en démat pendant le confinement), et les mœurs ont finalement changé. Le pratique et le gain de place sont de nouvelles valeurs qui comptent plus que la possession et le partage.
Bref, c’est gentil à Sony d’avoir pensé (une dernière fois ?) à nous, pauvres dinosaures de l’ancienne ère des objets polluant !
Révélé ce 10 juin, Alex Kidd in Miracle World DX sortira en 2021 sur tous les supports !
Alex Kidd in Miracle World sur SEGA Master System est l’un de mes tous premiers jeux sur console (si on ne compte pas l’Atari 2600 ou la Game Boy), et même si le jeu est ressorti tel quel en 2019 sur Switch dans la série SEGA Ages, cela fait toujours plaisir d’avoir de ses nouvelles.
Il s’agit ici d’un remake, à priori fidèle dans son gameplay et level-design. Le jeu est développé par un fan, qui a eu l’autorisation de SEGA de continuer son travail de manière officielle. C’est amusant de voir qu’après Wonder Boy, Sonic Mania ou encore Streets of Rage 4, SEGA n’hésite plus à confier ses licences fétiches à des fans développeurs, qui visiblement ont l’air de plus savoir ce qu’ils font que SEGA eux-même !
C’est en 1980 que Namco publie le jeu Pac-Man dans les salles d’arcade. Après celui de Space Invaders un an auparavant, c’est un incroyable succès.
Le jeu est d’ailleurs devant Space Invaders en terme de ventes, mais il faut dire que le jeu a été publié sur tous les supports possibles et imaginables au fil des années.
Pour ma part je n’ai découvert le jeu que sur Atari 2600 bien des années plus tard. La version n’était pas très bonne, mais je n’en savais rien et j’y ai bien joué à l’époque !
Avant ça, Pac-Man, c’était surtout le dessin-animé qui fut diffusé à la télévision pendant plusieurs années (avec le générique interprété par William Lenergie). J’en avais fait des dessins !
Notez que j’avais déjà fêté les 35 ans de Pac-Man en 2015, avec le test du jeu NES sur la console virtuelle de la Nintendo 3DS !
Je vous laisse avec une petite vidéo de la version NES de Pac-Man (disponible sur NES Mini) !
Tiens j’ai une histoire à raconter sur le jeu Taz Mania sur Megadrive !
Pour un magazine (sûrement Megaforce), j’avais voulu faire un "Highscore", soit un nombre de points le plus important possible sur le jeu. Le magazine spécifiait qu’il fallait réaliser la photo du score lors du dernier boss.
Oui oui on réalisait une photo argentique de son écran. Et c’était flou une fois sur deux... voire plus. Bref.
J’avais repéré qu’il était possible à un certain stade du jeu de faire grimper les points en réalisant l’attaque tornade de ce cher Taz face à une souris pygmée qui balance des flèches à l’infini sans bouger. Je pose une altère sur le bouton de la manette et je laisse faire.
Je laisse tourner la Megadrive toute une nuit. Le lendemain le transformateur de la console est bien chaud, mais le jeu est toujours branché et Taz continue d’engranger les points qui ont atteint un score pharaonique. Mais ce n’est pas fini. Il faut maintenant finir le jeu.
Et pour ceux qui connaissent Taz Mania, il y a ce satané niveau des mines de l’enfer, avec le chariot. Un niveau où tu joues tout puisqu’il est très facile d’y perdre toutes ses vies et de faire Game Over. Autant dire que c’est hors de question.
Je passe le niveau des mines.
Il ne reste "plus" qu’à finir le jeu et se présenter devant le boss final, faire pause et prendre une photo. Il n’était même pas obligé de battre le boss pour le challenge, mais j’imagine bien que je l’ai eu une énième fois.
J’ai envoyé ma photo au magazine mais je n’ai pas gagné le concours. Quelqu’un a réussi à faire encore plus ! (Mais comment ?!)
Pas grave, mais c’était rigolo comme challenge ! Rigolo aussi de retrouver ces photos et ce souvenir !
PS : Il parait que cette anecdote est nulle parce que j’ai perdu. Triste je suis !
Bonus : une photo (encore floue) de ce cher Sparkster que j’ai réalisé sous l’antique logiciel de retouche Kid Pix !
Lors de son annonce officielle à l’E3 2019, j’étais tout content à l’idée de retrouver ce cher Panzer Dragoon dans une version refaite sur Switch. Prévu pour la fin 2019, le jeu ne donne plus de nouvelles jusqu’à l’annonce de sa sortie immédiate lors d’un Nintendo Direct Mini surprise le 26 mars 2020.
Je me jette donc sur la bête. L’essentiel est là : il s’agit toujours d’un shoot’em up 3D avec une ambiance "atmosphérique". Le remake est plutôt bon, même si inégal : on perd totalement le charme du premier niveau, tandis que certains sont plus réussis en terme d’ambiance que les originaux.
Au final c’est un bon jeu, forcément marqué par les années même si il y a eu une mise au goût du jour. Je ne sais pas si il pourra plaire à d’autres personnes en dehors des fans de base. J’espère que oui !
Je vous propose de découvrir le début du jeu avec moi !
Nous sommes dix jours avant la sortie de Animal Crossing New Horizons, le jeu qui risque (sans doute) de m’accaparer ces prochains mois ! J’ai néanmoins pu atteindre mon objectif de finir Final Fantasy IX avant la sortie du mastodonte de Nintendo.
Final Fantasy IX m’a beaucoup plu, que ce soit son univers, ses personnages, ou encore sa réalisation et sa mise en scène ambitieuse. C’est le dernier épisode avec des décors en 2D (et personnages 3D) d’une classe absolue avant le passage au tout 3D et tout doublé de Final Fantasy X (ce qui est bien aussi, mais différent).
On y retrouve tout ce qui fait la magie de la série Final Fantasy, sans aucune fausse note. On atteint alors avec cet épisode un certain summum de la série (peut enfin dire le gars qui a désormais fait les 6,7,9,10 et 12... le 8 est plus ou moins en cours).
Pour rester chez Square (Enix), j’ai également, et ce pour la première fois depuis au moins 25 ans, reterminé Secret of Mana. Le jeu était ressorti sur Console Virtuelle Wii fin 2007, puis sur SNES Mini en 2017, et je l’avais à chaque fois recommencé, mais jamais fini. C’est finalement via la compilation Collection of Mana sur Switch que le miracle a eu lieu. Il faut dire que la Switch Lite est parfaite pour ce genre de jeu (c’est là aussi que j’y ai fait FF9).
Secret of Mana est déjà bien placé dans mon top 50 des jeux Nintendo, mais je crois qu’avec cette nouvelle partie il grimpe facilement encore plus haut.
Non, pas encore de nouvelle édition de mon Hit-Parade perso, le dernier datant de 2018. Mais si le top avait lieu aujourd’hui, je peux affirmer deux-trois exclues pour les impatients.
– Fortnite sur Switch y figurerait en bonne place.
– Luigi’s Mansion 3 remplacerait facilement le premier épisode tant il le surclasse.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening sur Switch ne remplacerait pas l’épisode Gameboy dans mon cœur, mais intègrerait le classement.
– Pokémon Épée / Bouclier est le bienvenu.
– Il y aurait un débat monstrueux pour savoir quel épisode de Xenoblade tirerait son épingle dans le top (X ? 2 ? Torna ?... à moins que la Definive Edition du premier prévue pour 2020 ne mette tout le monde d’accord).
– Après avoir tâté le firmament puis être redescendu dans les limbes, Resident Evil 4 ferait un retour fracassant : pour cause ma partie sur Switch en ce début d’année, qui m’a rappelé à quel point le jeu était bon. J’ai refini le jeu, et même recommencé derrière dans la foulée !
– Par contre, Resident Evil (la version dite "Rebirth", ici en HD sur Switch) n’a pas déclenché chez moi le même engouement. Ça sent bon la sortie pour la prochaine édition du top !
– Et enfin Hyrule Warriors dont la Definitive Edition sur Switch s’est gentiment invitée pour un petit coup de reviens-y, figurerait sans soucis en bonne place.
Pour l’instant, en 2020, seul un petit Doom en promo s’est invité sur ma console depuis le début d’année. Bientôt Animal Crossing, l’attente touche à sa fin !
La Nintendo Switch, sortie le 3 mars 2017, fête donc ses trois ans ! Une année 2019 satisfaisante, et en attendant Animal Crossing, le prochain Zelda et d’autres surprises !
2018 avait été une grosse année, Switch et PS4 oblige. Je pensais alors même nécessaire de mettre un peu le holà. Mais rien à faire, le combo nouveautés, eShop, rattrapages et remasters a encore frappé.
Il y a tout d’abord les jeux commencés fin 2018 que j’ai terminés début 2019 : A Way Out et Detroit : Become Humain sur PS4, GRIS et Monster Boy sur Switch. Tous excellents. J’ai fait également d’autres jeux PS4 sortis les années précédentes.
Il faut dire que le début d’année fut plutôt calme sur Switch entre l’indémodable New Super Mario Bros U Deluxe, le très moyen Travis Strikes Again et le sympathoche ToeJam & Earl Back in the Groove.
New Super Mario Bros U Deluxe (Switch)
No More Heroes : Travis Strikes Again (Switch)
ToeJam & Earl Back in the Groove (Switch)
En février, pour ne pas finir idiot, je tente l’aventure du cultissime Undertale sur Switch, mais sans en ressortir particulièrement convaincu. En mars j’enchaîne le mignon Kirby au fil de la grande aventure sur 3DS et Yoshi’s Crated World sur Switch, ce dernier m’ayant laissé plus froid que je ne l’aurais cru. Enfin Baba is You est l’ovni de ce début d’année, un très bon jeu même si je ne suis pas allé au bout.
Undertale (2015, Switch 2018)
Yoshi’s Crated World (Switch)
Baba is You (Switch)
Sur Switch, il y a aussi eu ces jeux en coopération dans lesquels je me suis lancé à deux joueurs : Deru the Art of Cooperation, Unravel 2 et Brothers a Tale of Two Sons. Trois bons moments !
Deru the Art of Cooperation (Switch)
Unravel 2 (Switch)
Brothers a Tale of Two Sons (Switch)
Alex Kidd in Miracle World, James Pond II, Castlevania Collection, Virtua Racing, Collection of Mana, Phoenix Wright Trilogy, les Resident Evil, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on en a bouffé de la compile rétro cette année sur Switch !
Mais mon grand chantier cette année aura été sans aucun doute d’attaquer les épisodes PlayStation de la saga Final Fantasy enfin disponibles sur Switch. Je commence en avril avec le mythique Final Fantasy VII, que j’avais déjà fait il y a dix ans sur PS1, mais sans l’avoir fini. Ce sera fait trois mois plus tard ! J’enchaîne avec Final Fantasy X, qui me déconcerte pour finalement conquérir mon cœur ! Je poursuis avec Final Fantasy XII, mais passé le système de combat plutôt prenant, ce fut l’ennui scénaristique. J’ai commencé Final Fantasy VIII mais ce n’est pas super bien parti pour l’instant.
Final Fantasy VII (Switch)
Final Fantasy X (Switch)
Final Fantasy XII (Switch)
Il y a ensuite ces jeux que j’ai essayé d’entreprendre, mais sans forcément aller jusqu’au bout, faute d’enthousiasme. C’est le cas de Team Sonic Racing et même Ghostbusters Remastered dont je me lasse vite. Les jeux SNES sortent sur le Nintendo Switch Online et ça c’est plutôt cool !
Team Sonic Racing (Switch)
Ghostbusters Remastered (Switch)
Nintendo Switch Online (Switch)
Je découvre un "petit" jeu, Kingdom New Lands, dispo pour un euro et des brouettes... Avec 100h de jeu en cette fin d’année, on peut parler d’un bon investissement ! Sorti en 2016 sur Steam, et 2017 sur Switch, je tombe totalement accro de ce tower defense qui vous met aux commandes d’un roi qui doit construire et défendre le royaume !
Kingdom New Lands (Switch)
Avec The Legend of Zelda : Link’s Awakening, c’était un vrai plaisir de reparcourir ce jeu que je connais par cœur (via l’original sur Game Boy) dans une version remastérisée de toute beauté.
The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
Quant à Luigi’s Mansion 3, c’était une grosse attente, et le jeu a fait mieux que de répondre à ces attentes, il les a dépassées ! Nintendo a vraiment soigné son titre tout en le rendant le plus ambitieux possible. Le jeu de l’année sur la console !
Fortnite a continué à me happer durant toute l’année 2019. J’ai trouvé incroyable de vour fonctionner cet univers en perpétuelle évolution, de pouvoir vivre en direct dans le jeu les événements de transition, notamment les fins de saison. En octobre, après un teasing de fou où le jeu se voit carrément arrêté, débarque la "Saison 2" avec une toute nouvelle carte. Le changement m’a plutôt déconcerté et j’y joue beaucoup moins depuis.
Fortnite Chapitre 2 (Switch)
Jeu d’aventure sportif étonnant et très bien conçu, Ring Fit Adventure m’a vite fatigué physiquement, ce qui malheureusement m’a amené à arrêter l’expérience. À charge de revanche !
Ring Fit Adventure (Switch)
Impossible de résumer What Remains of Edith Finch en une phrase, et pourtant il va bien falloir que je présente ce jeu incroyable. Walking simulator, le jeu nous met dans la peau de la jeune Edith Finch qui revient sur les pas de son enfance alors qu’elle vivait avec toute sa famille dans ce qui n’est plus qu’aujourd’hui qu’une maison abandonnée.
What Remains of Edith Finch (Switch)
Chaque pièce de la maison est propice à revivre certains moments de cette famille via des petits contes décalés absolument hors-normes qui réussissent à nous faire vivre des émotions contrastées tout en proposant des phases de gameplay aussi différentes qu’hallucinantes. J’y ai joué sur PS4 en début d’année, et j’ai rempilé sur Switch cet hiver après qu’il soit sorti cet été sur l’eShop. Mon coup de cœur de l’année !
Shenmue 1 et 2 sur la SEGA Dreamcast étaient des jeux d’aventure incroyables lors de leurs sorties en 1999-2000. Cela m’a pris plusieurs années en dilettante pour finir le premier sur Dreamcast, et enchainer alors avec le deuxième épisode dans la foulée. En 2018 les jeux sont ressortis dans une compile HD sur PS4 et j’ai refini les deux épisodes, le deuxième à peine une semaine avant la sortie du 3 !
Shenmue III (PS4)
Largement décrié depuis plusieurs mois, ce Shenmue 3 est en effet largement perfectible. Un mélange de joie de retrouver l’univers et de malaise devant une réalisation à la fois ambitieuse techniquement mais quand même à la ramasse sur de nombreux points. Il faut donc du temps pour passer les premières impressions et rentrer dans l’histoire proprement dite. En nous faisant vivre bloqué dans un village de haute montagne chinois, nous apprenons petit à petit à nous intégrer à cette communauté... quitte à subir un léger syndrome de Stockholm. A l’heure actuelle je suis toujours bloqué dans ce village. On verra ce que l’avenir réserve à notre cher Ryo !
Je me suis laissé tenter par Atelier Ryza (voir mon test complet), un RPG très classique sur fond de collecte et de craft d’objets. Plein de rudesses de gameplay, manquant clairement de moyens, et à la limite du soporifique d’un point de vue narratif, le jeu ne manque néanmoins pas de charme et pourrait convenir aux fans hardcore de RPG qui n’ont pas peur de plonger dans un univers joyeux et ultra bavard en japonais où ses héros au grand cœur expriment tous leurs sentiments à grand renfort de cinématiques.
Atelier Ryza Ever Darkness And The Secret Hideout (Switch)
Et enfin, Pokémon Épée m’a bien occupé pour toute la fin d’année. Le jeu est dynamique et joyeux, il perfectionne une formule déjà bien rodée et apporte plein de petites nouveautés comme de grands chantiers : les Terres Sauvages, un premier monde-ouvert Pokémon, les stades et le Dynamaxing. Beaucoup ont craché sur ses imperfections (avec une immense mauvaise foi) ou son Pokédex de "seulement" 400 créatures (dont 80 nouvelles), amené sans doute à être complété d’une manière ou d’une autre à l’avenir. Mais rien de tout ça n’a pu empêcher ma joie de vivre face à un épisode que j’ai trouvé particulièrement réussi et agréable à jouer, du début à la fin.
Pokémon Épée et Bouclier (Switch)
En voilà encore une grosse année... Si l’avenir de la PS4 semble planifié (et ne m’intéresse pas vraiment), 2020 garde encore des surprises sous la main pour la Switch ! Mais pour l’heure une seule date, un seul jeu m’importe : celle du 20 mars prochain pour Animal Crossing New Horizons !
Voir également :
– Les jeux Nintendo oubliés de 2019
– Les jeux mobile de Nintendo 2018-2019
– Mes jeux de la décennie
La suite : En attendant de nouveaux horizons
Après les jeux Switch, petit retour sur les jeux mobile de 2019 développés par la Pokémon Company et DeNA. L’occasion de faire le point sur ces jeux différents du catalogue de Nintendo.
Hormis Miitomo qui n’existe plus, et Super Mario Run il me semble, tous les autres titres sortis jusqu’à présent sur mobile continuent à être régulièrement mis à jour. Tous ne sont pas des succès en terme de rentabilité, mais il semblerait que Nintendo ne souhaite pas abandonner ce nouveau public qu’il cherche à conquérir (et si possible ramener vers la Switch).
C’est ainsi que Fire Emblem Heroes continue d’être alimenté en histoires régulièrement. Pour ma part cela fait longtemps que je l’ai abandonné, passée la première vague de contenus.
Même chose pour Animal Crossing Pocket Camp, qui ne cesse de s’améliorer d’un point de vue contenu mais aussi gameplay, ce qui est aussi rare qu’étonnant. J’ai continué d’y jouer beaucoup en 2018, puis j’ai commencé à lâcher en 2019, le jeu s’avérant particulièrement chronophage sans véritablement apporter de véritable plaisir. Le coup de poignard a été l’annonce de sa non compatibilité avec le futur Animal Crossing New Horizons sur Switch.
Quant à Pokémon Go, j’ai arrêté depuis que je n’arrive plus à accéder à mon compte et que j’en ai eu marre des démarches à faire pour le réactiver. Mon tour d’honneur a été de transférer mes Pokémon de Go vers le jeu Let’s Go Pikachu sur Switch.
Les nouveautés 2018-2019
Dragalia Lost est un RPG sorti fin 2018 au Japon et aux États-Unis et a été un très gros succès. Il est sorti en février 2019 au Royaume-Unis, en Irlande et au Canada... mais toujours pas chez nous ! Si ceux qui le veulent vraiment peuvent trouver un moyen d’y jouer, j’avoue ne pas avoir particulièrement cherché à le faire.
Et de fait, c’est un peu ce qui est arrivé à tous les jeux mobile proposés par la suite : que ce soit Pokémon Rumble Rush, Pokémon Masters ou même Mario Kart Tour, je les ai gentiment snobbés.
J’avais même oublié l’existence de Dr. Mario World, sorti en juillet 2019 ! Quant à Mario Kart Tour, il est sorti en septembre, après une phase de beta.
Cela pourrait paraître étonnant surtout avec Mario Kart Tour, mais passé un essai rapide sur le téléphone d’un ami, je n’ai vraiment pas eu envie de m’embarquer là dedans. Pour le coup, jouer à Mario Kart avec les contrôles et les règles classiques me suffit amplement. J’ai bien saisi que l’objectif à présent était de faire le meilleur score tout au long de différentes saisons thématiques. Mais non, pas envie, j’ai donné avec Pocket Camp.
Je pense qu’avant la sortie de la Switch, j’avais un certain attrait pour jouer sur les écrans bonne définition des mobiles (comparé à la 3DS). Une fois la Switch sortie, cet attrait s’est vite estompé face à la qualité de l’écran de la Switch. Mais aussi, les titres en questions se sont à mon goût avérés moins intéressants que prévu. Sans parler de la philosophie propre aux jeux mobile avec leurs systèmes d’achats intégrés et cette volonté de fidélisation avec des contenus renouvelés et souvent addictifs (mais sans véritable plaisir comme dit précédemment). On est mieux sur Switch donc !
Chiffres
En terme de revenus, c’est Fire Emblem Heroes qui décroche le pompon (chiffres août 2019, avant Mario Kart Tour).
Je ne crois pas que l’on ait encore les chiffres de Mario Kart Tour, mais il s’est illustré avec un démarrage record en terme de téléchargements au premier jour (même moi je l’ai téléchargé mais pas lancé) !
Aucun nouveau jeu mobile n’a été annoncé pour le moment.
L’actualité des jeux-vidéo sélective !
RYoGAMEOVER, le blog de RYoGA sur les jeux vidéo !