Dernier ajout : 28 décembre 2024.
À l’occasion des ennuyantes conférences Microsoft et Sony lors de la Gamescom à Cologne, deux titres sont parvenus à retenir mon attention. Deux jeux à venir sur PlayStation 4 :
Tout d’abord Rime :
Et Wild, créé par la nouvelle boite de Michel Ancel !
À suivre donc ! Je me souviens comment j’avais repéré Journey plusieurs mois avant sa sortie (Ninokuni aussi, mais jamais joué lui par contre !). Guettons !
Edit : Trois ans plus tard, RiME est sorti !
Après avoir terminé le réjouissant Phantasy Star sur SEGA Master System, j’avais enchaîné avec sa suite sur Megadrive.
Plus d’un an et demi après, j’ai enfin terminé Phantasy Star II, reconnu comme l’un des plus cultes mais aussi difficile RPG des années 80 (et de l’univers connu) !
Cette fois pas de plans à la Mega Force, à peine un walkthrough, histoire de m’y retrouver quand je quittais le jeu plusieurs semaines. C’est un jeu dans lequel on peut tourner des heures et des heures, perdus dans des steppes et couloirs pourtant déjà traversés des dizaines et des dizaines de fois.
L’introduction a donc accompagné quelques unes de mes débuts de nuits. Et j’avoue elle va me manquer !
Bon, je crois que je vais attendre un peu avant de commencer Phantasy Star III. D’ailleurs, PSIII ou PSIV ? Le 4 est visiblement bien plus dans la continuité.
Edit : Et ce sera Phantasy Star III !
Choisir une image pour illustrer Beyond Two Souls est difficile. En effet, on incarne Jodie enfant, ado, jeune adulte à des moments forts de sa vie. Jodie n’est pas une jeune fille normale : elle est accompagnée par Aiden, une entité qui la protège. Le cas de Jodie intéresse beaucoup de monde, les scientifiques et l’armée. Dur de vivre une vie normale avec ça.
Beyond Two Souls est une création de David Cage, déjà controversé du temps de Heavy Rain (2010 sur PlayStation 3) pour réaliser des jeux qui tendent plus vers la longue cinématique (plus ou moins) interactive. Beyond Two Souls pousse le principe de QTE minimalistes plus loin en réduisant les choix possibles et en choisissant de tout miser sur la réalisation et l’ambiance.
Et de ce point de vue là on est servi : l’histoire est prenante, la réalisation sublime. On suit l’intrigue en déplaçant son personnage dans un environnement balisé, en interagissant avec les personnages ou éléments du décors par de simples pressions du stick ou d’un bouton, lesquels proposent plusieurs possibilités de comportement (qui en changent au final pas grand chose). Seul la manipulation d’Aiden, entité flottante et agressive, permet d’aller un peu plus loin dans les environnements (et encore, il est rattaché à Jodie et ne peut pas trop s’éloigner).
J’ai été assez touché par le développement de l’histoire qui, s’il n’évite pas certains clichés, permet de développer des situations totalement différentes et surprenantes. Chaque chapitre (pèle-mèle) propose de comprendre les sentiments de la jeune fille, forcément tourmentée. Enfermement, crises, premières sorties, fuites, missions, errements, les propositions sont toujours fascinantes. Beyond Two Soul un jeu vidéo ? Oui bien sûr, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, chaque situation implique de faire soi-même des choix de comportement, qui à défaut de changer complètement la donne (sauf sur la fin où vos actions sont décisives), intrigue. Une belle expérience.
The Legend of Zelda : Link’s Awakening sur GameBoy est sorti il y a 20 ans en France ! L’un des meilleurs Zelda, où Link est perdu sur l’île Cocolint, à la poursuite du Poisson-Rêve et en prenant le temps d’écouter la belle chanson de Marine !
Que d’heures passées sur ce jeu, que je refaisais chaque année quand j’étais ado ! Un de mes jeux préférés et je lui consacre une pleine page dans Game & Draw, mon histoire du JV dessinée !
Maintenant qu’on m’a prêté une PS3, et après avoir fait Journey, j’avais très envie de faire The Last of us, sorti en juin dernier. Il ne m’a fallut que trois jours pour terminer cette aventure absolument prenante. Un survival plus réaliste qu’horrifique qui nous met dans la peau de Joël et Ellie, obligés de survivre dans un monde dévasté et dépeuplé... ou presque. S’il a fallut que je m’accroche pour supporter la tension procurée par le jeu (je me serai presque fait pipi dessus) - ce qui m’a rappelé mes meilleurs moments de la saga Resident Evil - c’est surtout la narration superbe, le scénario prenant et très mature qui m’ont accroché. Les dialogues sont excellents, les personnages vraiment réalistes. Impossible de décrocher dans ce jeu qui ne dispose de quasiment aucun temps de chargement, enchaînant les phases de jeu et les cinématiques avec un naturel déconcertant.
The Last of us, jeu de la génération ? Peut-être pas, mais assurément un grand titre. À ne pas mettre entre toutes les mains. Une expérience brute, réfléchie. Une histoire qui n’a rien à envier au cinéma et qui le dépasse en qualité très souvent.
Edit 2020 : Enfin une vidéo du jeu !
J’ai enfin fait (et fini dans la foulée, obligé) Journey. La plus belle expérience vidéoludique que j’ai faite depuis bien longtemps. Inutile de chercher à comparer. Journey fait parti de ces rares jeux qui devraient être sacrés par un oscar, un césar, un temple, enfermés dans une capsule temporelle envoyée dans l’espace et surtout partagée avec le plus grand nombre.
J’hésite à en dire plus, tant je suis bluffé par tant de sensibilité et de justesse. Je déconseille même à quiconque d’en regarder quoi que ce soit. Est-ce que cette image vous parle, c’est tout ce qu’il faut savoir. Une aventure à vivre, tout simplement.
Quelques années après, je vous présente le jeu sur PlayStation 4 (c’est le même jeu) :
La SEGA Megadrive est sortie le 29 octobre 1988 au Japon !
La console 16 bits de SEGA a deux ans d’avance sur la Super Nintendo et sera surtout un succès en occident (Europe et Amérique). La saga Sonic la mettant même au niveau de Nintendo pendant quelques années. Je vous invite à lire le dossier Megadrive que j’avais écrit un peu plus tôt dans l’année.
La Megadrive a bien sûr quelques pages qui lui sont consacrées dans Game & Draw, mon histoire du JV dessinée !
Il faudra attendre deux ans et un mois pour fêter les 25 ans de la Megadrive en Europe (30 novembre 1990) !
Non, pas d’article sur la Game Gear, la console portable de SEGA, vu que je n’ai jamais possédé la machine et que je n’en ai jamais eu l’intention. Il faut rappeler que la console avait un écran couleur qui était difficilement lisible, consommait des piles à la chaine et était proposée à un prix assez élevé. C’est sans compter que si on avait une Master System elle ne servait pas à grand chose car, à part de rares exclues, elle disposait de jeux tout droits tirés du catalogue de la machine de salon.
SEGA avait sorti l’année dernière sur l’eshop de la 3DS quelques titres à la qualité discutable, proposant les médiocres Sonic Blast et Sonic Labyrinth au lieu des Sonic "canoniques". Erreur réparée aujourd’hui avec le premier Sonic the Hedgehog, mais surtout les RPG de la machine, qui étaient pour ainsi dire les seules exclues qui me faisaient de l’oeil à l’époque.
Est donc sorti Shining Force : The Sword of Hajya et cette semaine on aura Defenders of Oasis !
Shining Force : The Sword of Hajya est dans la veine des deux Shining Force sortis sur Megadrive. Il s’agit d’un tactical RPG (comme Fire Emblem). Il est vraiment excellent.
Defenders of Oasis est un pur RPG aventure exclusif à la machine. J’ai hâte de voir de quoi il en retourne.
À noter que les jeux rendent vraiment bien sur la 3DS et que pour rien au monde je ne retournerais sur la machine d’origine pour y jouer ! Je suis contre le dématérialisé, mais quand il s’agit de "vieux" jeux à tout petit prix sur des machines que je ne possède pas, dans ce cas je ne dis pas non !
Comme nous l’avons vu dans l’article qui retrace sa génèse, la Nintendo 64 est déjà sur le marché depuis un an et demi (sortie japonaise) lorsqu’elle débarque en France en septembre 1997. Nintendo a alors plusieurs cartouches successives à livrer.
Les hostilités commencent quelques semaines auparavant avec Turok : Dinosaur Hunter, un FPS impressionnant pour l’époque, malgré le fameux "brouillard" que l’on retrouvera dans pas mal de mauvais jeux de la console. Bourrin et sanglant, cette chasse aux dinosaures a toutefois un prix, 549 francs, ce qui n’empêchera pas son succès et des suites multiples dont seul le deuxième épisode vaudra vraiment le coup (Turok 2 – Seed of Evil, un an plus tard). La sortie "en avance" en France vient du fait que la console était sortie dans tous les autres pays d’Europe depuis le mois de mars.
La fin d’année d’année 1997 est donc bercée par Super Mario 64, Mario Kart 64, Lylat Wars, Goldeneye 64, Wave Race 64, Pilotwings 64 et Diddy Kong Racing. Des jeux fabuleux pour lesquels la console méritait amplement d’être achetée. On pouvait aussi trouver Star Wars : Shadows of the Empire, Doom 64, ISS 64, Killer Instinct Gold, et quelques autres.
En 1998 la N64 sort de nombreuses daubes. Il est du coup plus simple d’identifier les bons titres qui seront cette année-là Banjo-Kazooie, une nouvelle licence de RareWare qui vient marcher sur les plates-bandes de Super Mario 64, Yoshi’s Story, 1080° Snowboarding, F-Zero X, Mario Party pour la toute première fois et bien sûr l’incommensurable The Legend of Zelda : Ocarina of time. En gros, quand on a acheté deux jeux dans l’année on est largement comblé. C’est à ce moment-là que j’achète la console et il y a déjà de quoi faire !
En 1999, il n’y a pas grand chose non plus à se mettre sous la dent. Le premier Castlevania en 3D déçoit. Sortent des jeux aussi variés que Mystical Ninja 2 Starring Goemon, F1 World Grand Prix, Star Wars Episode I : Racer, Superman (LA daube de la console), Shadow Man, Jet Force Gemini, Rayman 2 : the great Escape (Rayman passe lui aussi à la 3D), Mario Golf. Les deux jeux de l’année sont chez Nintendo : Super Smash Bros 64 m’électrise et Donkey Kong 64 est livré avec l’expansion pack, une sorte de barrette de mémoire supplémentaire.
An 2000. Resident Evil 2 sort sur N64 deux ans après la version d’origine sur Playstation. Castlevania : Legacy of Darkness rectifie le tir en offrant un jeu d’aventure en 3D de bien meilleure facture que son ainé. Pokémon Stadium surprend par la qualité de sa réalisation : la modélisation des créatures de poche est excellente, la voix-off mémorable et les mini-jeux amusants. Perfect Dark surprend tout le monde en offrant une suite spirituelle à Goldeneye de très haute qualité. Pokémon Snap, Mario Party 2 et Mario Tennis sont très bons. RareWare tente un Mickey Speedway USA surprise. Le jeu de fin d’année est bien sûr The Legend of Zelda : Majora’s Mask, sublime aventure qui joue avec le temps et une ambiance apocalyptique superbe.
La prochaine génération de console arrive bientôt : la Playstation 2, la X-Box et le Gamecube sont sur les rails.
2001. La Nintendo 64 livre ses ultimes cartouches, et quels titres : Banjo-Tooie, Conker’s Bad Fur Day, Excitebike 64, Kirby 64 - the Crystal Shards, Paper Mario, Pokémon Stadium 2 et Mario Party 3 qui scelle en novembre 2001 le riche destin de cette console.
La Nintendo 64 est une console dont les jeux sont profondément marquants.
Allez, un p’tit top perso pour finir !
1) Smash Bros 64, le jeu que je n’attendais pas. Grosse surprise et grosse claque. J’y ai joué des heures avec mes potes.
2) The Legend of Zelda : Ocarina of time. Celui-là on peut dire qu’on l’a attendu ! Un momument du jeu-vidéo.
3) Super Mario 64, une sensation de liberté immense, que de découvertes !
4) The Legend of Zelda : Majora’s Mask, on continue le plaisir. Un jeu tout simplement extraordinaire.
5) Conker’s Bad Fur Day, une énorme surprise ! Un jeu ambitieux, délirant et réussi !
6) Goldeneye 007, première fois que j’accroche à un FPS. Unique en solo comme en multi !
7) Mariokart 64, très différent de la version Super Nintendo, mais j’ai bien accroché !
8) ISS 64, mon péché mignon de la console, j’adore l’ambiance de ce jeu de foot !!
9) Mario Tennis, vraiment très agréable à jouer, même avec les pieds !
10) Lylat Wars, très chouette, mais moins impressionnant que Starwing (quoique la scène contre Star Wolf !...)
Mario Tennis
International Superstar Soccer 64, dans la veine de ISS 64 !
Star Wars Racer Episode 1
Super Metroïd est le seul épisode à être sorti sur Super Nintendo. C’est le troisième épisode d’une saga mythique qui s’est déclinée en deux branches : les versions 2D et les versions 3D. Pour en savoir plus sur le sujet je vous renvoie à mon historique de la série.
Super Metroïd reprend la structure du tout premier épisode et en magnifie l’ambiance grâce à de nombreux détails graphiques qui renforcent l’impression de vie dans cet univers, et ses musiques absolument délicieuses. Le jeu utilise subtilement les effets spéciaux que proposait la Super Nintendo comme des effets de transparence ou les rotations et zoom du fameux Mode 7.
Super Metroïd c’est surtout un gameplay évolutif où notre personnage gagne en puissance et en capacités au fil des objets trouvés dans l’aventure. À ces pouvoirs on rajoute ici deux mouvements spéciaux que sont ceux le saut en hauteur par rebonds ou projection.
C’est enfin une recherche de tous les instants des capsules d’énergie ou des recharges de missiles, disséminées dans les murs qui regorgent de nombreux passages secrets. Une quête vraiment jubilatoire ! Sans parler du final du jeu, qui est un des plus stressant et émouvant qui soit !
Le jeu ressort ces jours-ci sur la Console Virtuelle de la Wii U (pour 30 cents pendant un mois !) Y jouer au casque sur le gamepad est un pur régal. Le jeu est compatible avec Miiverse et la communauté permet d’échanger ses questions et ses images sur la chaîne. Les photos issues de cet article viennent d’ailleurs de Miiverse !
Si vous voulez en savoir plus sur le jeu je vous invite à lire le test que j’en avais fait en 2002 !
Test de Super Metroïd par RYoGA (2002)
On parle du jeu dans la rubrique "l’Expérience" en fin d’émission du PN Cast n°22, l’émission de l’actualité de Puissance-Nintendo, avec Krayo, Jumpman et moi-même !
Enfin, l’original en boite et avec le livret, une des pièces préférées de ma collection ! Aujourd’hui le guide est en quelque sorte remplacé par Miiverse !...
Edit 2019 : J’ai enfin tourné une vidéo du jeu dans RYoGA World ! \o/