Dernier ajout : 31 octobre.
Nintendo m’a convié dans ses locaux à une présentation de Gear.Club Unlimited, le jeu de course développé par les studios Eden Games. L’occasion d’en apprendre plus sur le 1er jeu de course automobile "sérieux" de la Switch, un genre qui connait beaucoup d’amateurs, malheureusement peu servis sur consoles Nintendo. S’en est suivie une longue prise en main et beaucoup de questions pour s’assurer de la qualité de ce jeu attendu au tournant !

Preview publiée sur Puissance-Nintendo
L’amour des belles voitures
Gear.Club Unlimited est développé par Eden Games, un studio de développement lyonnais qui s’est déjà brillamment illustré dans des jeux de courses comme V-Rally sur la première PlayStation (2000), Need for Speed : Porsche avec Electronic Arts également sur PS1 également (2000) ou encore Test Drive Unlimited sur PS2/Xbox 360 (2006).

Pour Gear.Club Unlimited sur Switch, la volonté était de reprendre les bases de Test Drive Unlimited pour proposer un jeu de course réaliste sur la machine.
Le mode "Campagne" est la base du jeu. Il nous met dans la peau d’un pilote en devenir qui grâce à un mécène va pouvoir démarrer sa carrière. Après avoir choisi notre nom, notre personnage (représenté par notre avatar Switch) est coatché par un chef d’écurie et aidé par une mécanicienne qui nous refile des infos.
Le garage, ma maison !
Comme dans Test Drive Unlimited, vous disposez d’un garage où entreposer, admirer et améliorer vos véhicules. Avec la caméra, vous survolez l’ensemble de votre entrepôt. Au début, tous les stands sont bâchés. Ils se débloqueront au fur et à mesure de votre progression dans le mode Campagne. Plusieurs apparences sont également disponibles pour le garage, pour que vous vous sentiez comme à la maison !
Le jeu propose de base une trentaine de véhicules parmi seize marques officielles, parmi lesquelles BMW, Alfa Romeo, Mc Laren, Mercedes. Dans le garage, vous pouvez visionner toutes les voitures et les tester sur le terrain pour vous faire une idée, avant de les acheter.
Les amoureux de belles carrosseries et les grands enfants seront donc ravis de pouvoir tourner autour des véhicules, d’ouvrir le capot ou le coffre. C’est également le moment de consulter toutes les statistiques des voitures, de l’accélération au freinage à la maniabilité. Les fans de simulation automobile s’arrêteront avec minutie sur des données comme l’understeering/oversteering, soit la capacité du véhicule à virer ou sous-virer lorsque l’on tourne d’un coup.

Le jeu se veut une simulation réaliste, avec de nombreuses informations pointues, mais également accessible. Réaliste mais fun, avec la possibilité d’afficher de nombreux conseils pour ceux qui auraient besoin d’éclaircissements.

Sept stands sont là pour customiser vos véhicules. L’atelier mécanique vous permet de modifier le moteur, la boite de vitesse. La pneumatique pour gérer les pneus et donc la distance de freinage et l’adhérence. L’atelier rallye permet de changer les suspensions (pratique quand il faut faire face à des terrains accidentés). L’atelier soufflerie pour l’aérodynamique, soit la vitesse maximum du véhicule. L’atelier carrosserie est l’occasion de gérer le poids de votre véhicule. L’atelier peinture et stickers pour l’apparence (attention, vos créations sont surveillées en ligne !) Enfin, l’atelier cosmétique customise l’apparence comme les ailerons ou les pare-chocs, dans la limite des autorisations des constructeurs partenaires !
Prenez soin de votre garage : d’autres joueurs pourraient très bien venir le visiter en ligne. Vous-même aurez la possibilité de voir les lieux d’autres joueurs pour leur piquer des idées !
Une map à la Zelda ?!

Une carte affiche l’ère de jeu. Elle est limitée au début, et les alentours sont masqués par des nuages. Il faut parcourir les premières courses pour débloquer les suivantes. Un petit détail que l’on retrouve d’habitude dans les jeux d’aventure, et une idée bienvenue pour motiver les joueurs à progresser.
Les objectifs sont variés : courses contre huit concurrents, championnats d’au moins quatre courses, contre la montre, affrontements de fantômes. Au total, plus de quatre cents courses et deux cents circuits sont proposées, pour environ soixante-dix heures de jeu.

Chaque course est disponible en mode "novice", "normal" et "expert". De quoi proposer une bonne durée de vie pour les aficionados de complétion ultime !
C’est bien évidemment au cours de ces courses que vous remportez de l’argent, à dépenser ensuite dans votre garage.
Que ce soit pour le solo ou le multi, vous pouvez amener votre voiture tunée avec amour. Quant aux fantômes à affronter, ce sont d’abord des performances enregistrées par les développeurs dans le jeu, qui vont ensuite laisser leur place à des ghosts de joueurs en ligne.
Progresser dans le mode Campagne débloque des espaces où acheter de nouvelles voitures (les "Car dealers"), de nouveaux championnats, mais également d’autres modes de jeu comme le Rally.
Auto Moto (sans motos)
Gear.Drive Unlimited propose deux vues possibles : la vue arrière et la vue capot. Le jeu, fluide au demeurant, l’est un peu moins en mode capot, ce qui n’est pas gênant pour autant.

Jeu réaliste oblige, tout se passe sur la route. Impossible de faire du hors piste, et on ne peut pas se crasher de façon irréaliste. Il n’y a pas de dégâts occasionnés sur notre voiture ou celles des concurrents.
Un mode "magnétoscope" est possible : en pressant la touche "X", vous pouvez revenir en arrière de quelques dizaines de secondes afin par exemple de mieux gérer un virage. Si l’utilisation est illimitée, on gagne en revanche moins d’argent pour cette course.

Nous avons réalisé ce banc d’essai avec un contrôler pro dans les mains. "L" sert à freiner, "R" à accélérer, "ZL" à changer de vue. Un gameplay gyroscopique avec les JoycCon est possible, mais nous n’avons pas pu l’essayer lors de cette session.
Le débat sur l’absence de gâchettes analogiques sur Switch a déjà eu lieu dans nos colonnes. Ici il faudra appuyer plus ou moins longtemps pour simuler la pression mécanique. Le tactile n’est pas utilisé dans le jeu.
Côté technique, il y a un peu d’aliasing sur la voiture, et très peu de clipping sur les décors. Les sensations de vitesse sont bonnes. Du Motion Blur a été ajouté afin d’accentuer l’impression de rapidité. Sur la télé le rendu est propre. Sur l’écran de Switch en mode portable, c’est juste parfait. La résolution en mode "dock" est de 1080p, et de 720p en mode portable. Le tout tourne à 30 i/s, que ce soit en solo ou en multi.
Des succès ont été ajouté dans le jeu. Il y en a même un quand on quitte une course de rage après avoir raté sa performance (ce qui ne nous est pas arrivé on tient à le dire) !
Parmi les courses testées, un terrain large pour nous faire la main sur de nombreux virages ou encore une piste où tout est étudié pour aller le plus vite possible et avoir à réagir au quart de tour. Les environnements diffèrent, avec des pistes dans des villes ou des zones plus naturelles comme les abords d’un volcan. Des conditions climatiques variées sont proposées, de même que des moments différents de la journée, mais tout est pré-défini pour chaque course. Ne vous attendez pas à des changements climatiques ou la nuit qui tombe en cours de partie.
Vé, v’là le Mode Rally !
Le mode Rally se débloque au bout d’environ dix heures de jeu. Les courses ne sont toujours pas hors-piste mais le sol est beaucoup plus glissant, si bien qu’il faut anticiper ses dérapages.

Une variante dans les courses à même de passionner certains, qui chercheront à customiser au maximum leurs bolides.
Les championnats en ligne
En ligne, vous pouvez choisir d’entrée toutes les voitures disponibles dans le jeu. Elles ne seront en revanche pas customisées.

Les championnats fonctionnent par un sytème de calendrier : quelques jours sont consacrés à un événement au cour duquel les adversaires vont chercher à faire les meilleurs temps. Tous les deux jours, le meilleur tiers sera qualifié pour la ligue suivante et ainsi de suite. Si les performances sont moins bonnes ou moins suivies, il y a risque de rétrogradation. Un classement mondial sera établi par saisons.
Ce sont les serveurs du studio Eden Games qui hébergent les parties. Ils seront disponibles indépendamment du service online de Nintendo, ce qui veut dire que vous pourrez y avoir accès même si vous ne souscrivez pas au service de Nintendo en 2018.
Les premiers DLC seront gratuits. Des DLC payants arriveront par la suite pour proposer plus de contenu au jeu, notamment de nouveaux véhicules. Aucune micro-transaction n’est demandée en jeu, ni maintenant ni plus tard.
Le mode multi jusqu’à quatre, un classique
Enfin, le mode multijoueurs est disponible jusqu’à quatre en écran splitté, sur la même console en même portable ou sur la télé. Il est dommage que l’on ne puisse pas jouer à plusieurs chacun sur sa machine pour profiter du plein écran. En mode table il faut vraiment de bons yeux pour profiter de la course (Comme nous avons de bons yeux, nous avons fini premier !).

Inutile de rappeler que ce mode de jeu est très amusant, et ce même si l’on n’est pas dans un Mario Kart ! Les véhicules adverses peuvent être traversés, ce qui accentue l’envie de maîtrise et de vitesse pure.
Gear.Club Unlimited sort le 1er décembre en boite et sur l’eShop sur Switch !
A la fois pointue et accessible, Gear.Club Unlimited est une simulation de course plus que complète. Agréable à prendre en mains, que ce soit avec un Contrôler Pro ou sur l’écran portable de la Switch, elle satisfait aussi bien les pros de jeux de courses que les novices en la matière. Beaucoup plus chaleureux que d’autres jeux du même genre, Gear.Club Unlimited s’avère être un très bon jeu de course. Les joueurs Switch peuvent être soulagés que le premier titre qui leur soit proposé soit de cette qualité.
Vous pouvez également lire mon test du jeu !
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En 1993, Star Fox (alias Star Wing dans nos contrées) sort dans le monde entier et devient un des beaux succès de la Super Nintendo. Une suite quasiment terminée est présentée en 1995 mais Nintendo n’ose pas la sortir face à la concurrence et ses jeux en 3D beaucoup plus aboutie. Le jeu est annulé et reste dans les cartons pendant plus de douze ans... jusqu’à revenir comme jeu exclusif parmi ceux de la SNES Mini. Une aubaine pour les fans ?

Test publié sur Puissance-Nintendo.com
Pendant toutes ces années, Star Fox 2 n’était pas totalement invisible. Des roms circulant sur la toile permettait pour les plus curieux de se faire un avis sur ce jeu rendu mythique par la force des choses. Le jeu se voulait être terminé à 90%.
C’est dans une version totalement terminée et validée par Nintendo que Star Fox 2 nous revient aujourd’hui sur la Nintendo Classic Mini : Super Nintendo. Dans le menu de la mini console, l’icône du jeu est enveloppée dans du papier cadeau. Pour débloquer le jeu, il faut impérativement finir le premier niveau de Star Wing.
Andross strikes back
Le vil Andross est de retour ! Il incombe à la Star Fox team d’affronter une nouvelle fois le despote. L’équipe est toujours composée de Fox, Falco, Peppy, Splipy, ainsi que deux nouvelles recrues, Miyu la lynx et Fay la golden retriever.

Dès le début du jeu, il est nous est proposé de choisir deux équipiers, l’un venant servir de deuxième chance si le premier venait à tomber au combat. Les véhicules sont visuellement différents, mais disposent également de caractéristiques qui varient, de la facilité de déplacement, de tir, d’attaque ou de défense. Certains ont moins de points de vie (jusqu’à huit pour les plus fournis) mais bénéficient d’un item de régénération bienvenu. Ils font en revanche l’impasse sur les grosses bombes qui dévastent tout l’écran.
Star Fox Command avant l’heure

Les équipes de développement ont visiblement planché sur un jeu dans l’esprit de la jeune licence d’alors, mais n’ont pas voulu se reposer sur leurs lauriers. Finis les trois chemins qui dans Star Wing représentaient autant de niveaux de difficulté, finies les warp-zones bonus, place à un espace de combat en temps réel où vos déplacements sur la carte définissent l’avancée de missiles ennemis. A vous de les intercepter sur la carte pour lancer la phase de shoot’em up qui vous permet de les détruire.

Ces séquences sont très courtes et peuvent durer quelques secondes. Rien à voir donc avec les longs niveaux du premier épisode. Quand vous ne videz pas l’espace des missiles à destination de Corneria, vous affrontez les membres de la Star Wolf Team en combat singulier ou encore l’arme secrète de Andross, un dragon bien récalcitrant !

Ces courses-poursuites pour le bien de la mère patrie ne doivent pas vous faire oublier vos objectifs : détruire les frégates spatiales et les bases ennemies qui ont colonisé certaines planètes bien connues du système Lylat.
Switch ou Zero ?
Les frégates spatiales avancent jusqu’à Cornéria, menaçant de la faire exploser. Ces phases de jeu vous font affronter quelques pauvres ennemis perdus avant de vous laisser entrer dans le vaisseau.
A l’intérieur, vous avez le choix entre continuer en Arwing ou bien utiliser la forme au sol de votre vaisseau, un magnifique bipède que ceux qui ont fait Star Fox Zero sur Wii U ont rapidement appelé "le poulet". Eh oui, cette forme étonnante que l’on croyait avoir découverte il y a peu existait déjà il y a plus de vingt ans ! S’il est possible d’alterner entre les deux formes à tout moment en appuyant sur le bouton select, la forme au sol est bien plus efficace pour arpenter les couloirs étroits.

Alors que l’on se souvient des difficultés de gameplay que cette transformation impliquait sur Wii U, ici rien de tout cela. Le bipède est plutôt maniable, le viseur de tir se réajuste de lui-même sur les ennemis proches. Les gâchettes L et R permettent de placer le visueur à gauche ou à droite de notre position, ce qui s’avère pratique lorsqu’on veut éviter un projectile ennemi tout en continuant à le canarder.

Quant aux phases de jeu sur les différentes planètes, elles sont un peu plus longues. En effet, nous atterrissons à la surface avec pour objectif d’ouvrir l’accès à la base ennemie. Pour ce faire, vous devez soit détruire deux colonnes d’énergie soit actionner deux switchs. Les cibles sont clairement indiquées dans le viseur et il ne vous faut pas plus de quelques secondes pour les détruire. Ce qui s’avère presque dommage vu que les environnements sont en 3D intégrale et que vous pouvez vous y balader à loisir, tout en évitant les assauts des quelques ennemis présents. Si vous choisissez l’efficacité, à vous la base dont l’intérieur est à peu de choses près le contenu des frégates.
La difficulté en question
En mode normal, Star Fox 2 ne pose pas de grosses difficultés. Passée une phase d’apprentissage et quelques ennemis plus retors, le nettoyage de la galaxie peut être fait en une demi-heure, ce qui ne pourra que vous laisser un "Quoi déjà ?!" de surprise en travers de la bouche.
Avec quelques éléments procéduraux, plusieurs vaisseaux, des médailles dorées cachées ça et là et une bonne course au score, le jeu est heureusement propice à une bonne rejouabilité. Les bases ennemies sur les planètes sont disposées aléatoirement. Certaines bases proposent plusieurs embranchements. Les modes de difficultés supérieurs voient les forces d’Andross plus nombreuses et plus offensives.
Je vous proposons une partie de Star Fox 2 en vidéo :
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S’il était sorti un ou deux ans après Star Wing, Star Fox 2 aurait largement fait honneur à la série. Mais sa sortie tardive en 1996 a contraint Nintendo à annuler purement et simplement le jeu. Toutes ses idées ont été recyclées au fil des épisodes (Star Fox 64, Star Fox Command, Star Fox Hero), preuve que le titre en avait à revendre ! La sortie de Star Fox 2 est aujourd’hui une revanche pour une saga fort malmenée.
Pour les possesseurs d’une SNES Mini, Star Fox 2 est un bon titre pour lequel de courtes parties peuvent être effectuées, histoire de contrebalancer avec les interminables RPG disponibles sur la mini console.
Après Metroid Prime ou encore Starfox Adventures, voici un nouveau RYoGA World sur un jeu Gamecube avec Phantasy Star Online !
Ce MMO-RPG sorti sur Dreamcast en 2000 en plusieurs épisodes s’est vu porté sur la Nintendo Gamecube en 2003, utilisant le modem de la console.
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Et voilà un nouveau jeu Gamecube avec le phénoménal Metroid Prime sorti en 2003 ! Le premier "FPA" (First Person Adventure) qui a sublimé la licence Metroid.
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Après Link dans le grandiose The Legend of Zelda : Breath of the Wild, c’est au tour de Mario de faire ses preuves sur Nintendo Switch avec Super Mario Odyssey ! Le plombier devenu Freelance saura t-il renouer avec la magie de ses meilleures aventures 3D ? C’est ce que nous allons essayer de voir au travers de trois niveaux du jeu, joycons en mains !

Preview publiée sur Puissance-Nintendo
La session de jeu chez Nintendo se faisait effectivement Joy-Cons en mains, et ce afin de profiter des fonctions gyroscopiques et de vibration des contrôleurs. Super Mario Odyssey est également jouable en mode portable, avec le contrôleur Grip ou avec une manette classique, configurations que nous n’avons pas pu tester lors de cette preview. Recommandations d’usage à l’attention de ceux qui ne souhaitent pas se faire gâcher des surprises : l’article détaille le gameplay mais évoque aussi trois environnements de jeu. Si les vidéos montrent quelques moments choisis de deux d’entre eux, j’ai décidé de ne pas dévoiler le début du jeu.
Les deux font la paire !
Après quelques péripéties, Mario débarque dans un monde mystérieux au clair de lune. Nous sommes au pays des chapeaux et faisons la rencontre de Cappy, un chapeau volant dont la soeur Tiara a été enlevée par Bowser. Et comme l’ennemi juré de Mario vient juste de kidnapper une nouvelle fois la Princesse Peach, l’affaire est entendue : Cappy devient la nouvelle casquette de Mario pour le guider dans son aventure !
Ce premier niveau fait office de tutoriel. On y retrouve avec bonheur tous les mouvements de Mario des épisodes 3D, des salto retournés aux projections en avant jusqu’à l’attaque rodéo.

La grosse nouveauté de cet épisode est le fameux "lancer de chapeau" qui va nous permettre d’attaquer et d’interagir avec de nombreux éléments du décor. Cappy peut être lancé avec le bouton "Y" de la manette mais également en secouant le Joy-Con droit.
Nous voilà donc à balancer le chapeau dans tous les sens, au sol ou en l’air pour ici éclairer une lanterne, là déterrer un piton de bois ! Le chapeau peut être également envoyé de manière maintenue quelques secondes dans les airs, et ce afin de faire un maximum de dommages à l’ennemi ou encore récupérer toutes les pièces d’or cachées dans un même bloc.

Mais la toute puissance de Cappy se révèle alors que nous croisons notre premier ennemi. En lançant le chapeau sur une grenouille, Mario se transforme lui-même en grenouille… à chapeau et moustache Mario ! Le pouvoir de la « chapimorphose » lui permet ainsi de récupérer les caractéristiques de la créature, ici la capacité de sauter très haut. La plupart des transformations peuvent sauter avec « B », piquer un turbo ou utiliser une arme avec « Y ».
Les premiers ressentis sont excellents. Mario se dirige au doigt et à l’œil avec un plaisir d’autant plus grand que le petit bonhomme est animé avec beaucoup de facétie, avec son nez ballotté dans tous les sens et ses grands yeux rieurs. Tout dans les décors incite à l’exploration pour y dénicher des pièces ou des items cachés. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
Entre deux coulées de lave
Le premier monde à part entière que nous pouvons explorer est le pays de la cuisine. Des collines de cristaux fluo sont traversées par de la lave rose en fusion. On prendra donc garde à ne pas tomber dedans, sous peine de se faire rôtir les fesses. Au milieu des goombas, des tomates menacent de nous exploser à la figure. C’est dans ce climat culinaire hostile que l’on apprend à se transformer en boule de feu à casquette, seule façon de passer les zones de chewing-gum liquide.
C’est un peu plus loin sur la place « Miam-Miam » que Mario rencontre un peuple de fourchettes siciliennes dans l’embarras : un oiseau géant s’accapare leur chaudron au sommet du volcan. Prêt à aider son prochain, surtout quand de précieuses « Lunes » - les nouveaux Sunshine - sont à la clef, Mario se fraye un chemin jusqu’au sommet, prêt à en découdre.

Mais peut-être aurez-vous envie de prendre votre temps, le chemin n’étant pas direct. L’espace de jeu étendu vous fait perdre de vue vos objectifs. Ici une boutique pour acheter des items ou des habits, là une marmite dont la recette manque d’un ingrédient, là encore un oiseau criard qui vous donne un indice pour trouver d’autres trésors.
De grandes étendues de lave à traverser sont le terrain d’exploration de plusieurs secrets bien cachés, dont des sous-niveaux avec un concept de plateformes pure propre à l’univers. Entre la sensation d’être parti flâner en vacances, les tâches d’encre projetées par certains mini-boss et ces zones annexes façons petites escapades, on n’a jamais été aussi proche de l’esprit d’un Super Mario Sunshine.

Reprenant son ascension vers le sommet, Mario utilise la chapimorphose tour à tour sur des Goombas, des Koopas lanceurs de casseroles puis… thème de la nourriture aidant, sur un énorme morceau de… Non, nous vous laissons la surprise dans la vidéo ! Rarement un épisode de Mario était parti aussi loin sur les idées absurdes, et cela fait un bien fou !
La structure du niveau est assez décousue, plus minérale, ce qui renforce l’envie de découverte mais aussi de flâner ça et là, pour notre plus grand plaisir.
Chaque monde est conditionné par une trame générale. Dans le pays de la cuisine, on commence avec l’histoire de la marmite. Une fois terminée, le jeu nous en propose une autre, et ainsi de suite. A chaque fois, des sous-missions viennent s’intégrer et récompenser les aventuriers. Une structure très proche des Super Mario 64 et Super Mario Sunshine.
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Gloups ! Je suis un poisson
Le deuxième monde que nous explorons est encore plus vaste que le précédent. Le pays de la mer est une plage où des escargots se plaignent que leur fontaine de nectar ait été bouchée par un poulpe peu scrupuleux. Qu’à cela ne tienne, Mario en tenue de safari part restaurer plusieurs jets d’eau et déloger la crapule.

Ce n’est évidemment pas la première chose que l’on fera. Avant de passer aux choses sérieuses, on ira écouter le bruit de l’eau qui pétille comme un soda, participer à un petit jeu de cache-cache utilisant les vibrations pour déterrer une lune, prendre le contrôle d’une pile de Goombas pour séduire une Goombette en quête de grands sentiments ou encore explorer les fonds marins.
Car c’est bien la possibilité d’utiliser la chapimorphose sur un poisson qui a retenu notre attention. En prenant le contrôle d’un Cheep-Cheep, nous pouvons plonger dans les profondeurs, de sauter hors de l’eau ou encore de se la jouer bateau à moteur à la surface. « Y » sert à plonger, « B » à remonter. Deux boutons pas toujours très précis pour naviguer dans un environnement en 3D, là où le stick directionnel aurait peut-être été pus efficace. Agiter les Joy-Con permet au Cheep-Cheep de se secouer pour attaquer les ennemis.

C’est un véritable plaisir de fureter partout à la recherche du moindre trésor, comme la centaine d’items violets (ici des coquillages, auparavant des tomates) ou encore un bien étrange sphinx au fond de l’eau. L’envergure 3D géniale à la Nintendo est de retour ! Cela n’empêche pas le petit clin d’œil aux opus 2D avec un passage « à plat » dans l’un des fameux sous-niveaux.
Dans une zone où le magma est roi, Mario a la possibilité de se transformer en poulpe d’eau pour sécuriser la zone. Le poulpe peut en effet se secouer pour projeter de l’eau alentours. Il peut également surfer à grand vitesse sur les eaux et se propulser en hauteur, tel le J.E.T. de Mario Sunshine. Une fois la fontaine débouchée, le boss de fin de niveau vient nous chercher des noises lors d’un affrontement particulièrement épique.
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Ces trois environnements nous ont vraiment mis l’eau à la bouche. Super Mario Odyssey regorge des surprises, tant au niveau du gameplay qu’au niveau de ses univers et situations. Le jeu ravira les fans des ambiances « vacances et découvertes » à la Super Mario 64/Sunshine dont Odyssey s’inspire beaucoup. Nous vous donnons rendez-vous pour le test afin de voir si l’excellence de ces premiers mondes se confirme sur l’ensemble du jeu.
Nouvelle vidéo avec Starfox Adventures, sorti sur Gamecube en novembre 2002 ! Un jeu qui a partagé les foules et les fans de Starfox !
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