Dernier ajout : 21 juin.
Vous êtes impatient de pouvoir transférer vos Pokémon de première génération de Pokémon Go à votre tout nouveau jeu Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli ? Je vous explique comment en détail et en vidéo !
Article publié sur Puissance-Nintendo
Avancer dans l’aventure Let’s GO
Tout d’abord, sachez qu’il n’est possible de transférer ses Pokémon de l’application Pokémon Go au jeu Nintendo Switch qu’une fois que vous aurez accès au GO Park (ancien Parc Safari) qui se trouve dans la ville de Parmanie dans le jeu Pokémon Let’s Go Pikachu / Evoli. Cela intervient à peu près aux deux-tiers du jeu.
Important : tout Pokémon de GO importé dans Let’s Go ne pourra plus retourner dans GO. On parle bien de transfert, et non de copie : le Pokémon ne sera plus dans GO. D’autre part les transferts ne concernent que des Pokémon de première génération. Enfin, aucun Pokémon de Let’s Go ne peut faire le voyage vers GO.
Avant toute chose, il fut donc progresser dans l’aventure ! Cela ne vous empêche néanmoins pas de procéder aux réglages pré-requis dans Pokémon Go et dans Pokémon Let’s Go.
Réglages dans Pokémon Go
Plusieurs paramètres sont à régler avant de pouvoir échanger ses Pokémon de Pokémon Go à Pokémon Let’s Go.
Très important, il faut activer la fonction Bluetooth de votre téléphone mobile.
Dans Pokémon Go, il faut tout d’abord connecter sa Nintendo Switch à Pokémon Go. Pour cela il faut se rendre dans les options.
Vous devez ensuite lier votre console à votre application. Dans l’onglet "Nintendo Switch", il suffit d’appuyer sur le symbole de la Switch et attendre que la connexion soit reconnue.
Votre Switch est désormais reconnue par l’application !
Réglages dans Pokémon Let’s Go
Sur votre jeu Nintendo Switch, vous devez établir la connexion avec Pokémon Go.
Pour cela, soit vous allez dans ce menu disponible dès le menu de lancement du jeu, soit dans les paramètres du jeu à n’importe quel moment depuis le menu.
Si votre jeu Pokémon Go est allumé et votre téléphone branché en Bluetooth, vous deviez voir votre compte Pokémon Go reconnu par votre Nintendo Switch.
Retour au Go Park
Passons aux choses sérieuses. Vous avez atteint Parmanie ? Le GO Park est désormais effectif. A vous les échanges de Pokémon !
Parlez au gérant et demandez-lui de procéder à des échanges Pokémon.
Il faudra ensuite faire les actions en parallèle entre Pokémon Go et Pokémon Let’s Go.
Lorsque le jeu Switch lance la recherche de connexion avec Pokémon Go, allez dans votre liste de Pokémon (sinon vous pourriez attendre longtemps sans que rien ne se passe).
Appuyez sur l’icône Nintendo Switch en haut à droite de la liste.
L’écran devient alors rouge et vous pouvez sélectionner des Pokémon (de première génération uniquement).
Fait très important : vous ne pouvez pas sélectionner des Pokémon qui sont des favoris : ceux qui ont une étoile ne peuvent pas être transférés. Enlevez les étoiles de ceux que vous souhaitez importer.
Appuyez sur "Transfert vers la Nintendo Switch", et en quelques secondes l’opération est faite !
Voici ce qui apparait sur Nintendo Switch :
Voici ce qui apparait dans Pokémon Go pendant le transfert :
Les Pokémon ont été importés dans le parc que vous avez choisi. Il ne vous reste plus qu’à vous y rendre en demandant une nouvelle fois au gérant.
Les Pokémon vous attendent tranquillement dans le parc.
Parlez au Pokémon que vous souhaitez intégrer dans votre Pokédex de Let’s Go : la séquence de capture se lance. A vous de les capturer pour les intégrer au jeu. Notez que si le Pokémon s’enfuit du combat, il reste dans le parc, et vous pouvez réessayer immédiatement après.
Nous vous laissons découvrir les jeux du parc, et ce qu’il se passe lorsqu’on y recueille vingt-cinq Pokémon d’une même espèce.
Je vous propose également de découvrir comment capturer Meltan dans Pokémon Go et Let’s Go !
Découverte des nouveaux jeux du Nintendo Switch Online avec Gradius en version "EXTRA", Mighty Bomb Jack, Twinbee et Metroid !
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Nintendo et Game Freak auront su faire attendre les fans avant de leur offrir un remake en 3D des tout premiers épisodes de la saga. Plutôt que les 20 ans de la série en 2016, c’est le succès de la Switch qui a sans doute concrétisé les choses. Dans un soucis de proposer cette carte maîtresse au plus grand nombre, les développeurs ont ratissé large pour que tous les types de joueurs puissent s’adonner à la chasse au Pokémon... quitte à faire quelques faux pas ?
Test publié sur Puissance-Nintendo
Retour à Kanto
Prêt pour repartir à Kanto ? Dans la peau d’un jeune dresseur de Pokémon, vous arpentez de nouveau les régions tant connues de cette première aventure de la saga. C’est toujours auprès du Professeur Chen que vous choisissez votre Pokémon de départ... qui tout compte fait sera ici quoi qu’il arrive Pikachu ou Evoli, selon le jeu que vous avez choisi. Un Pokémon très attachant qui grimpera vite sur votre épaule pour vous suivre partout et développer une relation très proche avec vous.
Let’s Go Pikachu/Evoli est un pur remake en 3D de Pokémon Bleu/Rouge/Jaune. On y retrouve ainsi l’intégralité du monde 2D original adapté "case par case", sans ajouts au niveau de l’environnement de jeu. Il s’agit toujours de traverser les routes et les différentes villes de la région, explorer des cavernes et, un peu plus loin dans l’aventure, surfer sur les flots. De Bourg Palette à la Ligue Pokémon sur le Plateau Indigo, le déroulé du jeu s’avère donc exactement le même et ne surprendra pas les connaisseurs.
Quelques petites cinématiques viennent habiller les moments forts de l’histoire, que ce soit avec le moteur du jeu ou en images de synthèse. Un petit effort de mise en scène qui rend l’ensemble agréable. Jamais un jeu Pokémon n’a été aussi beau, des graphismes chatoyants aux musiques réorchestrées.
Si les dresseurs sont toujours plantés comme des piquets et qu’ils ont tendance à se cloner un peu trop facilement, leurs apparences sont on ne peut plus réussies. Les combats au tour par tour sont également fort bien mis en scène avec de nombreux plans et mouvements de caméra dynamiques.
C’est donc un réel plaisir de regarder des combats où les attaques ne manquent pas de déclencher des effets spéciaux de toute sorte, dans le pur style de la série. Les menus restent à la fois simples et clairs, également une marque de fabrique de la saga, qui s’est toujours voulue accessible au plus grand nombre.
Néophytes comme grands tacticiens (re)découvriront les joies des joutes Pokémon où les créatures disposent de leurs forces et leurs faiblesses, gagnent des points d’expérience et des techniques de combat à leur assigner ou non.
Les échanges de Pokémon sont bien sûr toujours de la partie, que ce soit dans le jeu avec certains PNJ qui se feront le plaisir de vous échanger des Pokémon contre leur forme d’Aloha, ou contre d’autres joueurs, en local ou en ligne. Un code sous forme de trois pictogrammes représentant des Pokémon est à échanger avant de pouvoir procéder à la transaction. Des combats Solo ou Duo sont présents de la même manière. N’ayant pas encore pu essayer les fonctionnalités en ligne, nous reviendrons sur cet aspect une fois les serveurs ouverts.
Le changement, c’est maintenant ?
Sur une base originelle indémodable, la saga Pokémon est connue pour avoir toujours effectué de légers changements de son gameplay au fil de ses épisodes. Let’s Go ne s’encombre d’aucun des ajouts trop spécifiques des derniers épisodes pour ne se concentrer que sur ce qui fait l’essence même de la saga. De ce retour aux sources, le jeu prend alors quelques décisions intéressantes pour faire avancer la formule.
La première, et pour laquelle on se demande pourquoi Game Freak aura mis tant de temps à l’appliquer, c’est l’apparition des Pokémon sauvages sur le terrain. Fini le temps où il fallait fouiller les hautes herbes pour trouver des Pokémon ! Représentées à leur bonne taille, les créatures se baladent ou même courent sous vos yeux, ce qui rend évidemment l’univers beaucoup plus vivant.
Comme ces Pokémon sauvages ne sont pas agressifs (nous n’en avons étonnamment pas rencontré qui vous fonce dessus volontairement), c’est à vous d’aller à leur rencontre pour lancer la phase de capture. Le fait de voir les Pokémon sur l’écran vous donne évidemment la possibilité de choisir qui vous voulez rencontrer. Vous pouvez ainsi tout simplement passer votre chemin si vous n’êtes pas intéressé. Les chasseurs de Pokémon Shiny seront ravi de savoir que l’apparition de ces Pokémon aux couleurs alternatives peut intervenir si l’on capture plusieurs fois de suite la même créature.
La deuxième, et pas des moindres, concerne la capture. Dans tous les jeux Pokémon jusque là, il s’agissait d’affaiblir un Pokémon en lui lançant des attaques afin de faire baisser sa barre de vie jusqu’au minimum. C’était alors le bon moment pour lancer une Pokéball et avoir plus de chances de le capturer.
Dans Pokémon Let’s Go, tout cela est terminé ! La rencontre avec un Pokémon entraîne directement une phase de capture inspirée de Pokémon Go qui consiste simplement à envoyer la Pokéball sur la cible. Il s’agit d’envoyer sa balle au moment où le cercle est le plus réduit pour avoir le plus de chance de l’emporter. Il est également possible d’utiliser des baies pour augmenter le taux de réussite (si tant est que cela marche vraiment).
C’est bien tout ce que cette phase reprend de Pokémon Go : en mode portable il n’est pas possible d’utiliser son doigt pour lancer la balle, il faudra revenir aux boutons. En mode salon, il faut utiliser les fonctions gyroscopiques des Joy-Con ou de la Pokéball Plus pour singer un mouvement de jet.
Les menus du jeu ont également été revus dans une volonté de simplifier les choses. Le Pokédex, le sac d’objets (dont des vêtements pour vous et votre partenaire) et l’équipe sont bien mieux organisés et organisables qu’avant.
Fini l’ordinateur PC des centres Pokémon qu’il fallait consulter pour gérer ses boites ! La Boite Pokémon est désormais consultable à même l’équipe, ce qui permet de faire des transferts de façon beaucoup plus instinctive.
De même, la Boite Pokémon nous permet de renommer directement les créatures (plus besoin des Messieurs "L’Effaceur de noms" ou même de "l’Efflaceur de capacités", on vous laisse découvrir leur sort). Elle offre surtout de les transférer au Professeur pour d’avoir des bonbons en échange.
Dans Let’s Go, les bonbons augmentent les statistiques des Pokémon. Très utiles, nous vous conseillons de les utiliser dès que vous en obtenez suite à des échanges, voir à en créer exprès, de sorte à renforcer vos Pokémon.
Enfin, la fonctionnalité majeure ajoutée à cet épisode est la possibilité de faire l’aventure à deux joueurs sur l’écran de télévision, chacun armé d’un Joy-Con. Il suffit au deuxième joueur de secouer son Joy-Con pour apparaitre et disparaître de l’écran à tout moment. Le deuxième joueur n’a pas de réel impact sur le jeu en mode exploration : il ne peut pas déclencher de capture de Pokémon ni même parler aux gens.
En mode combat, il intervient au même titre que le premier joueur, avec lequel il fait bien entendu équipe. Le Pokémon qu’il utilise en premier est issu de l’équipe du joueur principal, et c’est lui qui décide quelle attaque lancer ou quel objet utiliser et sur qui.
C’est un ajout vraiment sympathique qui permet à deux joueurs de partager l’aventure de façon simple et directe, sans que le deuxième joueur n’ait non plus besoin de s’impliquer de façon définitive pour autant. Un joueur solo peut également faire appel à ce "dresseur de soutien" s’il souhaite disposer de deux Pokémon par tour face à l’adversaire, ce qui est un peu tricher on en conviendra. Attention également à ne pas secouer de façon même légère votre autre Joy-Con, sous peine de voir débarquer le soutien de manière intempestive.
Un manque d’ergonomie des contrôles qui fait tâche
Autant vous le dire, votre premier contact avec Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli en mode salon risque de ne pas être tendre. En cause, les contrôles choisis par Nintendo pour vous faire jouer au jeu.
En effet, voici les seules configurations possibles à l’heure actuelle : avec un Joy-Con tenu verticalement (celui de gauche ou de droite), avec la Pokéball Plus, ou en mode portable.
On s’étonne de ne pas croiser le duo de Joy-Con ou le contrôleur Pro. La séquence qui va suivre risque fort de se retrouver entre toutes les bouches de ceux qui se seront essayé au jeu après quelques minutes de pratique.
En mode solo, vous vous retrouvez à priori avec le Joy-Con droit dans la main (si vous êtes droitier). Premier point évident : jouer avec un seul Joy-Con dans une seule main n’est à vrai dire pas très naturel. Même le Joy-Con en mode horizontal l’aurait été plus.
N’essayez pas de prendre un deuxième Joy-Con dans l’autre main pour combler le vide : vous activeriez le mode deux joueurs de façon involontaire. Rien ne nous permet en effet de le désactiver !
Qu’à cela ne tienne, essayer donc de contrôler le joueur principal au pad droit et le second au pad gauche est tout sauf intuitif. Une rapide gymnastique d’esprit nous fait comprendre qu’il ne suffit pas d’inverser les pad pour autant... (ce n’était même pas le but de départ !)
Deuxièmement, les fans de la fonction capture d’image (qui si vous êtes droitier se trouve sur l’autre Joy-Con, celui qui fait venir le joueur de soutien à tout bout de champ) pourront se sentir orphelin.
Troisièmement, en mode Joy-Con (gauche ou droite), le gyroscope est nécessaire pour la capture de Pokémon.
Pour lancer une Pokéball de façon réussie, vous devez impérativement faire un mouvement sec et parfaitement droit vers l’avant. Peu importe que le Pokémon soit parti à gauche ou à droite, vous ne pouvez pas envoyer de façon dirigée votre Pokéball vers la cible. Faire un mouvement un tant soit peu orienté vous assure la perte de la balle en fond d’écran ou sur un côté de façon tout à fait aléatoire. Et autant vous dire qu’en mode gyroscopique, on en perd des Pokéball, et pour rien (un peu comme dans Pokémon Go finalement)... Non, il faut juste faire un bref mouvement de poignet. C’est contre intuitif.
Quatrièmement enfin, le confort de jeu, comme déjà suggéré est problématique. Que ce soit de tenir le Joy-Con pour explorer et le balancer pour lancer des Pokéball, tout cela s’avère très rapidement fatiguant pour le poignet et loin de ce que l’on attend pour un type de jeu qui implique normalement de relatives longues séances. On concède que les jeunes à qui pourrait s’adresser la fonctionnalité joueront pendant de plus courtes séances, et seront peut-être moins gênés.
Si la prise en main de la Pokéball Plus (en option) est un poil mieux de part la rondeur de l’objet, on se rend vite compte que cette manette spéciale ne dispose pas de tous les boutons nécessaires pour jouer pleinement ! Elle propose en effet l’équivalent du bouton "A" en appuyant sur le stick (qui résiste un peu, ce qui n’est pas non plus des plus agréable), du bouton "B" en appuyant sur le bouton caché sur la hauteur de la balle, et du bouton "Y" (qui permet de gérer toutes les options, l’inventaire ou la Boite Pokémon)... en secouant énergiquement la balle ! Rien ne nous indique d’ailleurs cette dernière manipulation : nous avons cru qu’une partie des menus étaient inaccessible. Quoi qu’il en soit, on a rarement vu aussi peu ergonomique pour gérer des sous-options !
En jeu, la Pokéball Plus a pour elle de reconnaître de façon un peu plus juste le lancer de Pokéball et de gérer les vibrations de manière plus réaliste. En plus d’offrir un Mew au joueur dès la première connexion, elle sert également à transporter un Pokémon en voyage dans la vraie vie, lequel reviendra avec quelques bonbons gagnés. Utilisable dans Pokémon Go, l’accessoire dispose enfin des mêmes caractéristiques qu’un bracelet Pokémon Go Plus, pour ceux qui n’en disposeraient pas d’un.
Si les contrôles aux Joy-Con sont clairement problématiques, tenir la console Switch portable en mains s’avère bien rassurant : le confort de jeu est bien là. Finis les bramements d’air, le joueur classique solo retrouve ses marques.
Le mode de capture s’avère d’ailleurs incroyablement meilleur. Là où l’écran était fixe en mode Joy-Con, l’angle de vue est désormais ajustable avec le gyroscope (ce qui est particulièrement intuitif), et même réajustable avec le stick gauche au besoin. Rien à dire, c’est parfait.
En voulant proposer différents gameplay susceptibles d’attirer certains types de joueurs, Game Freak s’est risqué au contrôles gyroscopiques avec un résultat douteux. L’absence de configurations de manettes supplémentaires est d’autant plus incompréhensible que rien n’empêchait techniquement de les ajouter (un Joy-Con horizontal aurait fait le même boulot, un contrôleur Pro disposant d’un gyroscope pouvait tout aussi bien faire que les contrôles portables sur une télévision), si ce n’est la peur de perdre certains joueurs dans trop d’explications.
Du Tamagotchi au Pokémon Go
La quasi intégralité du test du jeu a donc été réalisé en monde portable, dans des conditions parfaitement confortables. Contrairement aux épisodes DS ou 3DS, l’écran du jeu n’est pas tactile pour la sélection des menus ou des attaques. Le jeu propose néanmoins, et de manière surprenante, une section tactile : "Jouer avec Pikachu/Evoli" est la section Tamagotchi de votre Pokémon de coeur puisqu’on y trouve Pikachu ou Evoli en train de vivre sa vie et vous faire part de ses émotions.
Ce mode "Récréation" vous permet en effet de toucher le Pokémon et de lui faire des caresses. Il est également possible de lui offrir des baies pour qu’il les mange. Les connaisseurs de Pokémon Soleil & Lune savent que cet aspect du jeu n’est pas forcément à négliger car il renforce le lien avec votre Pokémon. En combat, votre Pikachu ou votre Evoli (qu’il est possible d’enlever de l’équipe, mais ce serait dommage tant le Pokémon et ses capacités exclusives peut s’avérer puissant) ira jusqu’à se soigner tout seul ou résister à des attaques fulgurantes envers et contre tout, uniquement par amour pour vous !
C’est également dans ce menu que l’on trouve les Techniques Spéciales (anciennes CS) puisqu’il s’avère que c’est votre compagnon qui va les apprendre toutes ! Vous n’aurez normalement pas à y revenir car quelle qu’elle soit, la technique se déclenchera à votre demande dans chaque situation, que ce soit devant un buisson à couper, une pierre à pousser ou un cour d’eau à emprunter. La TS vol peut s’activer automatiquement depuis la carte lorsque vous choisissez votre destination.
Vers la fin du jeu, un personnage vous donnera quelques Gemmes Sésame. Issues de Pokémon X & Y, ces pierres spéciales transforment certains Pokémon (de première génération jusqu’à présent) en une forme de combat spéciale qui leur donne plus de puissance. Nous n’avons obtenu que quelques pierres et on imagine qu’il faut fouiller le jeu pour en avoir d’autres, ou même que Nintendo pourra en distribuer en ligne par la suite.
Une des modifications les plus visibles du jeu original est la transformation du Parc Safari en Go Park. Le Parc Safari et ses excursions limitées cèdent leur place à une interaction avec Pokémon Go que nous n’avons pas pu pour l’heure essayer. Il serait possible d’importer jusqu’à 1000 Pokémon de l’application smartphone vers le jeu Switch dans un parc dédié. Pour intégrer un Pokémon de Go dans son équipe, il faudrait ensuite le recapturer de manière traditionnelle. Dans le parc, des mini-jeux du genre "raccompagner des Pokémon à la porte" permettraient d’obtenir des bonbons supplémentaires.
On a ainsi hâte de pouvoir récupérer le Pokémon Meltan, récemment présenté par Nintendo, depuis Go jusque dans Let’s Go !
Et pour ceux qui se demanderaient quelles sont les différences entre les versions Pikachu et Evoli, il n’y en a qu’une : la présence de trois Pokémon spécifiques à chaque version. Pas de quoi fouetter un Miaouss !
Tout est là pour faire de ce Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli une excellente entrée en matière dans les monde des Pokémon à destination des tout petits : un jeu coloré, simple et plein de bonne humeur. La possibilité de le faire à deux (si possible parent et enfant) est également une excellente chose. On regrettera le manque de confort du Joy-Con ou de la Pokéball Plus sur de longues parties et le peu de réussite du gyroscope en mode capture, mais rien qui ne pourra entacher la joie de vivre des plus enthousiastes pas forcément rivés à leur télévision.
Pour les anciens, gamers ou allergiques au motion gaming, le constat est plus nuancé et la réponse sera en fonction de chacun : votre passion de Pokémon ou votre nostalgie vous entraînera t-elle une nouvelle fois dans cette aventure que l’on connait par coeur, sachant que la cible en a été légèrement modifiée, mais que l’essence reste inchangée ?
Lire également :
– Comment obtenir Meltan ?
– Comment transférer ses Pokémon de Pokémon Go à Pokémon Let’s Go ?
Sorti en 2010 sur PlayStation 3, Heavy Rain est le premier jeu du studio français Quantic Dream. Il s’agit d’un jeu d’aventure en 3D où l’on incarne différents personnages chargés de résoudre une affaire d’enlèvement par un tueur en série, le "tueur aux origamis".
Chaque chapitre, consacré à l’avancement de l’enquête par un seul et même personnage - lesquels ne se connaissent d’ailleurs pas forcément - invite à suivre les cinématiques, à fouiller dans les décors, mais aussi à réagir par QTE (Quick Time Event) aux événements.
Le jeu, poussant encore plus loin le concept de cinématique interactive développée dans Shenmue (réduisant presque le jeu à des longues cinématiques où l’on interagit de temps à autre), souffla le chaud et le froid lors de sa sortie. Certains furent séduits par l’ambiance (lourde et sombre), d’autres rebutés par cette nouvelle approche plus cinématographique que vidéoludique.
Le jeu commence par une scène de vie familiale, où l’on peut discuter avec sa femme, ses enfants, les aider, jouer avec eux, vaquer à ses occupations. Tout le jeu met l’accent sur le réalisme avec des actions du quotidien à réaliser en appuyant sur une ou plusieurs touches. Même quand le rythme s’envole et que l’action prend le dessus, on ne reste jamais longtemps d’actions réalistes qui crédibilisent beaucoup l’univers.
Le personnages, modélisés en 2010, tiennent toujours la dragée haute aux personnages de 2018 (disons Red Dead Redemption II pour citer le plus récent) et sont particulièrement réalistes et touchants.
Mais l’aspect le plus important de Heavy Rain, et celui qui le rend complètement dingue, c’est que vous aurez souvent des choix de dialogues ou de situation à faire. De celui qui oriente une conversation pour obtenir un certain type de réponse à un choix crucial qui va influencer le reste de l’aventure voir le sort de vos personnages, Heavy Rain gagne immédiatement en puissance. Chaque aventure sera différente. A vous de voir si vous êtes curieux et refaire l’aventure (qui dure environ dix heures) pour tenter des choix différents et observer les conséquences.
En ce sens, Heavy Rain semble plus réussi que Beyond Two Souls (2013), qui m’avait déjà beaucoup plu, mais qui rétro-activement ne propose pas autant de choix impactant durablement l’aventure.
J’ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire, les interactions possibles, certaines amenant à des choix cornéliens, et qui permettent de vraiment refléter la psyché des joueurs. Je pense refaire le jeu et tester d’autres choix. Et/ou passer au troisième jeu du studio, Detroit, sorti sur PlayStation 4 cette année.
Heavy Rain est également dispo sur PS4 en boite en duo avec Beyond Two Souls, et ça c’est très bien !
Save me Mr. Tako ! est un jeu de plateformes/aventure qui rend hommage aux meilleurs titres de la Game Boy ! Que ce soit les graphismes, dans la veine du pixel art de l’époque, aux musiques et bruitages immédiatement reconnaissables par leur joyeuseté, ou encore le gameplay qui reprend les nombreux mécanismes du genre, les nostalgiques seront servis !
Test publié sur Puissance-Nintendo.com
Vous aimez Super Mario Land 2, Wario Land, The Legend of Zelda : Link’s Awakening ou encore Kirby’s Dream Land sur Game Boy ? Tout dans Mister Tako ravit le fan de jeux Game Boy que nous sommes : des graphismes monochromes pixelisés, des sonorités aiguës si particulières, une progression simple et agréable, un esprit bon enfant du scénario aux dialogues.
Le jeu pousse même le plaisir jusqu’à singer différents affichages colorés propres à la Game Boy Color ou au Super Game Boy. Dans les menus, différents habillages colorés peuvent être sélectionnés, tout comme plusieurs formats d’écran.
Dans ma preview vidéo, j’étais plutôt aux anges. L’histoire de notre poulpe innocent plongé au sein d’une guerre fratricide entre poulpes et humains est racontée de manière dynamique, tout en conservant les codes graphiques et de mise en scène des jeux Game Boy que l’on connait. La suite de l’aventure s’est en revanche montrée moins agréable à parcourir...
Un poulpe dans la ville
Après avoir échappé à une bataille qui le force à aller à la rencontre des humains, Mister Tako tombe surune fée qui lui confère le pouvoir d’évoluer hors de l’eau. C’est ainsi que notre personnage quitte le monde sous-marin pour la terre ferme.
Nous découvrons un poulpe capable de sauter très haut et surtout de cracher de l’encre pour immobiliser les créatures lui voulant du mal, principalement des animaux belliqueux. Mister Tako dispose d’une barre d’encre qui se vide au fur et à mesure que l’on envoie nos projectiles. Il est possible de la régénérer en ramassant des réserves d’encre qui se trouvent la plupart du temps dans des pots. Immobiliser un ennemi s’avère également un bon moyen de profiter de plateformes supplémentaires pour progresser, un aspect du jeu qui s’avère amusant mais souvent frustrant, l’immobilité étant temporaire.
Même monochromes, les environnements sont "colorés". L’ensemble correspond vraiment à une joyeuse balade à la Kirby’s Dream Land avec un level-design simple. Il est possible de finir les niveaux très rapidement sans se prendre la tête, passant même à côté des quelques trésors posés ça et là sans que cela ne soit préjudiciable.
Des boss viennent régulièrement ponctuer la fin de certains niveaux, mais très vite, on va se rendre compte que la progression est beaucoup plus variée que ce l’on aurait pu croire.
Avez-vous d’ailleurs remarqué les couleurs différentes de cette image ? C’est l’une des teintes disponibles qu’il est possible d’obtenir en appuyant sur les gâchettes. Le changement s’effectue en temps réel. Libre à vous de choisir celle qui vous convient.
Des niveaux et des chapeaux
La première variante du gameplay se matérialise sous la forme de pouvoirs que Tako peut acquérir dans certaines zones cachées des niveaux. Ces pouvoirs sont symbolisés par des chapeaux qu’il est possible de porter après les avoir sélectionnés auprès de notre amie la loutre. Elle se trouve dans certains villages, mais surtout à la borne de mi-parcours du niveau, ce qui fait que l’on peut choisir un pouvoir en fonction des éléments rencontrés dans le niveau.
Les pouvoirs sont très nombreux mais tous ne serviront pas tout le temps. Celui que l’on prend le plus souvent est le premier que l’on acquiert, le coeur, qui nous donne une chance supplémentaire de survivre. En effet, dans la plus pure tradition des jeux de plateformes de cette époque, Mr. Tako meurt au premier contact avec l’ennemi. Une chance supplémentaire n’est pas de trop.
On trouvera également des chapeaux permettant de tirer des flèches au lieu de l’encre, de jeter des bombes, de se protéger avec un bouclier ou avec un parapluie. Certains sont cosmétiques, ne serviront qu’à un point du scénario et sont une manière de parler plus facilement avec d’autres personnages. Mais tous ont un inconvénient : ils disparaissent si vous vous faites toucher. Dur.
Différents mondes sont proposés, et tout comme Kirby’s Dream Land, chaque carte propose une succession de niveaux dont les portes d’accès se débloquent les unes après les autres.
Plus le jeu avance et plus la progression se complexifie, certaines portes correspondant à des villages remplis de PNJ qui sont autant de dialogues à consulter pour faire progresser l’intrigue. L’histoire de Mr. Tako fait en effet intervenir de très nombreux personnages pour autant de situations et destins entremêlés, à tel point que l’on peut s’y perdre rapidement.
Nous n’incarnons d’ailleurs pas que Mr. Tako : à plusieurs moments de l’aventure nous sommes amené à incarner différents protagonistes qui ont aussi leur mot à dire dans cette aventure.
Leurs attaques sont différentes et entraînent des niveaux aux règles quelques peu changées. Il arrive parfois même que l’on ait à alterner les personnages au cours de séquences successives.
Mais tout n’est pas rose
Faisant bien évidemment de multiples références aux jeux dont il s’inspire, Save Me Mr. Tako montre rapidement ses limites. Passée la découverte, le jeu s’enlise dans différents travers.
On enchaîne par exemple des niveaux dont la plupart sont absolument sans intérêt. En dehors de ceux cités plus haut qui font illusion un temps, les niveaux s’avèrent désespérément vides et remplis d’ennemis aux comportements simplistes.
Déjà évoqué, la progression du scénario devient inutilement complexe avec son lot de personnages hétéroclites. On perd le fil de l’aventure d’autant rapidement qu’il y a trop de villages remplis de PNJ bavards. Sachant que passé un certain stade du jeu il faut retourner dans d’anciens niveaux pour lier les intrigues, on perd totalement la simplicité originale du jeu qui était satisfaisante.
Ce que l’on peut également reprocher à Save Me Mr. Tako, c’est la difficulté aléatoire de la progression. Certains niveaux très faciles côtoient des niveaux à la difficulté particulièrement frustrante, et le tout sans aucune hiérarchie. Le jeu se sauvegarde automatiquement à la fin d’un niveau, mais ce n’est pas toujours le cas. Il faut parfois enchaîner plusieurs séquences, que ce soit de dialogues ou d’action, avant d’accéder à la sauvegarde. Et comme le jeu peut s’avérer particulièrement retors, on peste d’avoir à refaire encore et encore certains niveaux avant de pouvoir passer à la suite. On est certes dans du rétro, mais un peu plus d’assouplissement de la difficulté ou de la sauvegarde n’aurait pas été de refus.
Les adeptes de la maîtrise de soi seront donc ravis d’avoir un challenge à leur niveau.
Save Me Mr. Tako part d’une très bonne intention en offrant une vraie madeleine de Proust aux fans de Game Boy de la première heure. Le jeu respecte le cahier des charges d’époque à la perfection, de la réalisation hommage à la difficulté inégale, souvent facile mais également hardcore. Le jeu procure de bons moments mais risque de laisser de nombreux joueurs sur le carreau. Vu la concurrence sur le support, on ne recommande Save Me Mr. Tako qu’à un public plus qu’averti.
Sorti en 2000 sur SEGA Dreamcast, Shenmue (et sa suite) sont devenus deux jeux légendaires de part leur univers et leur narration.
Les deux jeux sont ressorti cet été sur PS4 et Xbox One sur un même disque, avec un léger filtre "HD", les doublages japonais et des sous-titres français.
J’ai fait les deux jeux sur Dreamcast il y a quelques années et j’ai été bluffé. Redécouvrons tout ça !
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Découvrons ensemble le tout nouveau Starlink - Battle for Atlas sur Switch !
Dix jours après après j’ai fini le jeu, voici mon avis !
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Je me suis replongé avec délice dans l’aventure palpitante de notre cher Luigi perdu dans un manoir hanté. J’avais presque oublié à quel point le jeu d’origine était bon. Quelques heures après l’avoir terminé, me voilà encore à fredonner le thème principal, le sourire aux lèvres.
Test publié sur Puissance-Nintendo
Il est plus que temps de réhabiliter l’extraordinaire travail effectué par Nintendo sur ce Luigi’s Mansion. Quelque peu déprécié à sa sortie en 2002 sur Gamecube à cause de sa durée de vie de quelques heures, Luigi’s Mansion n’en reste pas moins une incroyable aventure.
Mettant pour la première fois Luigi sur le devant de la scène, le jeu nous permet de redécouvrir le personnage. Caractérisé comme un héros peureux et plutôt facétieux, Luigi est un personnage que l’on prend plaisir à incarner et à suivre, ne serait-ce que parce qu’il a peur avec nous.
Manoir, mon beau Manoir, qui est le plus Boo ?
Invité dans un manoir dont il semblerait avoir hérité, Luigi fait la connaissance du Professeur K. Tastroff, un savant fou plutôt décalé. Il lui apprend à chasser les fantômes qui infestent les lieux au moyen d’un superbe aspirateur de spectres appelé l’EctoPlast 3000.
Luigi va donc être amené à explorer toutes les salles du manoir pour débusquer les fantômes. En chemin, il apprend que Mario l’a devancé et s’est fait kidnapper par les Boo. Au détour d’une salle, Luigi libère malencontreusement une cinquantaine de Boo qu’il va falloir poursuivre tout au long de l’aventure.
Le jeu se découpe en quatre actes, lesquels nous laissent tout le temps d’explorer librement une partie du manoir. Au début toutes les pièces sont fermées à clef. Il faut donc trouver la clé pour pouvoir accéder à la prochaine salle et ainsi de suite.
Un des grandes réussite de Luigi’s Mansion est de nous faire parcourir les différentes pièces à vivre d’une maison toute équipée. De la salle à manger à la chambre à coucher, en passant par la salle de billard ou de projection, rien ne manque. Chaque pièce est habitée par un ou plusieurs fantômes, dont certains sont les habitants originels du manoir. Monsieur, Madame, les enfants, le cousin bouffi, la vieille tante, toute la famille y passe. Si les fantômes de base requièrent chacun une technique particulière pour pouvoir les surprendre et les aspirer, les fantômes de la famille sont mis en scène de manière plus subtile et vous demanderont d’observer l’environnement pour trouver leur faille. Des boss plus imposants viennent également finir les différents actes sur une note un peu plus épique.
Le jeu n’est pas qu’une simple succession de portes à ouvrir et de captures. Que ce soit par la progression non linéaire dans un manoir rempli de salles cachées, la quête des cinquante Boo, ou encore les mille et une astuces pour récupérer de l’argent, pièces, billets, lingots, diamants dans toutes les meubles de la maison, Luigi’s Mansion est particulièrement riche en occupations. Aspirer c’est bien, arroser, brûler ou geler avec les éléments correspondant c’est encore mieux. Avez-vous pensé à arroser la fleur du jardin à chaque acte du jeu ?
Refaire Luigi’s Mansion nous montre à quel point le jeu d’origine était travaillé. La bande-son de Luigi’s Mansion est particulièrement travaillée. Du thème devenu culte, aux sifflements, murmures et appels de Luigi jusqu’aux petits détails que l’on entend qu’avec un casque sur les oreilles, c’est un délice. Pas étonnant qu’il soit devenu culte et qu’après un deuxième épisode différent mais également réussi les fans soient impatient de découvrir une suite.
L’art de la prise en mains
Balayer l’obscurité de sa lampe torche et aspirer les moindres recoins vont devenir vos nouvelles manies. Mais réussirez-vous à capturer tous les fantômes en les éclairant avec la lampe au moment importun et en les aspirant juste derrière ?
Dès le début du jeu (et modifiable dans les options à n’importe quel moment), il vous est proposé de changer plusieurs paramètres de jouabilité en ce qui concerne les déplacements et la manipulation de la lampe de poche.
Il sera en effet possible de gérer les déplacements soit en mode "standard" (Luigi marche dans la direction vers laquelle le pad circulaire est déplacé), soit en mode "latéraux" (le pad circulaire dirige les pas de côté et Luigi se déplace en faisant face à la même direction).
La lampe de poche peut également être paramétrée. Le mode original est on/off et les fantômes réagissent à la lumière. Le mode Spectroflash permet de charger la lumière pour faire exploser un puissant rayon avec une meilleure envergure.
Lors de ma session de preview du jeu, je m’inquiétais de savoir si la jouabilité sur (New) Nintendo 3DS n’allait pas être fatigante à la longue.
Le petit stick droit peut être utilisé pour orienter l’aspirateur de Luigi, et l’on sait qu’il n’est pas facile d’accès. Il reste la possibilité d’utiliser la croix directionnelle sous le stick gauche, afin de réajuster l’aspirateur de temps en temps. Évidemment dans le feu de l’action et sous l’assaut de plusieurs fantômes, cela peut s’avérer délicat. On préfèrera stopper toute action, se réajuster devant l’objectif, puis relancer l’aspirateur.
N’oublions pas qu’il est aussi possible d’utiliser la fonctionnalité gyroscopique de la console pour lever ou baisser l’aspirateur et la lampe torche de Luigi. Un ajout de gameplay qui devient rapidement intuitif, même si la nécessité de bouger la console et donc l’écran peut déplaire.
Les nouveautés de cette version 3DS
Quatre amiibo sont compatibles avec le jeu : Luigi, Mario, Toad et Boo. Pour Luigi et Mario, vous pouvez utiliser un amiibo de n’importe quelle série. Celui de Luigi nous offre l’équivalent d’une vie supplémentaire lorsque l’on vient à perdre toute notre énergie (synonyme de Game Over). Celui de Mario transforme tous les champignons poison en super champignons qui nous redonnent de la vie. Celui de Toad permet de restaurer toute son énergie quand on parle à l’un des représentants de Toadstool.
Celui de Boo enfin est de loin le plus pratique sur le terrain en nous permettant d’afficher sur la carte les Boo à chasser une fois qu’ils ont été découverts. En effet, les Boo ont tendance à s’échapper dans les différentes pièces du manoir si vous n’arrivez pas à les capturer du premier coup. Les repérer en un clin d’œil sur la carte vous épargnera d’avoir à les chercher uniquement avec la petite diode clignotante disponible sur votre écran. Notez que cette fonctionnalité amiibo n’affiche pas les emplacements des Boo avant que vous ne les ayez débusqués de leur cachette.
Outre le léger lifting graphique bienvenue opéré sur cette version 3DS, l’ajout du relief et les nouveaux contrôles gyroscopiques, l’amélioration la plus notable est le double écran tactile. L’écran du bas affiche le Game Boy Horror, l’interface qui était auparavant dans le menu pause du jeu. La carte du manoir était en 3D, elle devient en 2D et est beaucoup plus lisible, avec des couleurs selon les salles que l’on a découvertes et les objectifs remplis. Un petit Luigi se déplace sur la carte par tronçons.
On y découvre également des onglets pour voir les membres de la famille capturés, mais aussi tout le pactole amassé au fur et à mesure. A quoi servira cet argent en fin de partie ? On vous laisse le découvrir.
La galerie des portrait a été remaniée et il est désormais possible de s’y balader et d’y affronter de nouveau les fantômes capturés. C’est d’ailleurs là qu’on récupère une cartouche pour le Game Boy Horror qui booste la fonction subjective de votre appareil qui vous donne plein d’infos sur les éléments environnants.
Concernant les nouveautés, l’ajout majeur est la possibilité de parcourir le manoir à deux joueurs dans un mode coopération. Pour profiter de ce mode pour l’intégralité du manoir, il vous faudra deux jeux.
Avec un seul jeu, le mode téléchargement permet à un joueur d’en rejoindre un autre pour essayer la salle d’entraînement, une salle fixe où l’on affronte plusieurs fantômes à la suite. La galerie est également disponible, avec les affrontements de boss déjà débloqués.
Mais revenons au mode deux joueurs dans l’intégralité du manoir. Nous avions pu essayer ce mode lors de la preview, et il s’était avéré fort décevant. Le deuxième joueur, qui incarne une version spectrale vert-slime de Luigi, est en effet totalement dépendant du joueur principal qui incarne Luigi. C’est ce dernier qui mène la danse et peut ouvrir les portes du manoir. Où qu’il soit, le deuxième joueur est alors téléporté auprès du premier, nécessitant un long écran noir bien désagréable. Cela couplé à un frame rate aux fraises, et il n’en faut pas plus pour parler d’un ajout raté dont on saura se passer sans peine.
Luigi’s Mansion est un jeu culte, et on s’en rend compte d’autant plus aujourd’hui. Rares sont les jeux à nous proposer une aventure drôle et passionnante, remplis d’énigmes joliment mises en scène, sur un même thème parfaitement maîtrisé, des environnements aux musiques.
La version 3DS et ses contrôles doivent se prendre en main mais passée la phase d’adaptation, on en décroche plus jusqu’à en voir le bout. On zappera le mode joueurs ajouté sans brio.
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