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Valparaíso

13 mars 2014, par gasp, Valparaíso, V Región de Valparaíso, Chile

Quelque jours dans cette ville qui porte bien son nom, c’est un véritable petit coin de paradis !

Dans le bus de Santiago à Valparaíso, nous avons rencontré Orietta, une graphiste qui vit avec son mari Francisco et sa fille Sienna dans un immense appartement tout déglingué. Il sert d’appartement et d’atelier à Francisco Tarifeño, peintre surréaliste qui mélange architecture de sa ville natale et culture cyber-punk.

Cyber Punk

Comme on est au niveau zéro de l’organisation, on accepte et on la suit chez elle à quelques cuadras de la gare routière.

Son appartement est un vieil immeuble du XIXe qui donne sur le Parque Italia, haut sous plafond et peinturluré par ses occupants successifs.

Francisco connaît très bien la ville et on l’accompagne volontiers lors de ses promenades avec sa fille Sienna, c’est une ville portuaire tout à fait normale avec ses remblais, ses gros chantiers de malls en bord de mer qui financent le bien-être de ses politiques et ses lions de mer qui prennent le soleil sur les vestiges d’une voie rapide qui ne sera jamais terminée.

Des lions de mer se font bronzer le gras

Nous nous arrêtons au marché couvert où on se régale de poissons, on y vend des sushis, même dans la rue. Une fois qu’on a testé un resto Japonais avec des makis de saumon et d’Avocats, Domitille veut y retourner tout le temps.

La ville est tranquille, très belle, les plages y sont nombreuses, on y croise des musiciens dans les rues, voici un petit enregistrement.

Ce qui nous séduit avant tout, ce sont les points de vue à partir des monts qui poussent au milieu de la ville. On y monte pour 100 à 300 pesos en utilisant de vieux ascenceurs qui grincent et on y visite les très touristiques Cerro Alegre et Cerro Concepción, leurs petites rues étroites et leur style colonial.

Escaliers dans le Cerro Concepción