Chiloe, la Bretagne du Chili
22 mars 2014, par
, Provincia de Chiloé, X Región de Los Lagos, ChileDes petits ports, des collines verdoyantes, des pommiers, des vaches, des moutons, du vent, de la pluie, du soleil, de la pluie, du soleil... Pas de doute, vous êtes en Bretagne.
Ou pas.
Parce que c’est comme ça que ça se passe aussi au Sud du Chili et plus précisément sur l’île de Chiloe !
Bon bien sûr c’est beaucoup plus dépaysant que notre chère Bretagne, et heureusement parce que se taper 12000 km pour manger des galettes et des kouing aman, merci bien !
Alors déjà Chiloe c’est une ILE, c’est à dire que pour s’y rendre il faut monter dans un BATEAU. Et pour aller jusqu’au BATEAU il faut monter dans un BUS. Ensuite le BUS monte dans le BATEAU qui monte sur la mer et qui arrive jusqu’à l’île. Listo.
Sur cette île, c’est la mode du bois. Les maisons sont en bois, les bâteaux sont en bois (normal) et les églises aussi sont en bois. C’est très très très joli. Ca donne tout le temps envie de faire des petites photos avec son téléphone et de les mettre sur Instagram. Hihi.
Niveau gastro, là bas on mange surtout du poisson et des fruits de mer pour notre plus grand bonheur puisqu’après 1 an passé dans le pays de la VIANDE BOVINE on commençait à être en manque de poissecaille.
La spécialité du coin c’est le curanto. Une grosse marmitte qui déborde de moules géantes, autres coquillages non identifiés, saucisses fumées, jarret et poitrine de porc, poulet, pomme de terre et pain de pomme de terre. Avec du bon jus au fond et du pain pour saucer. C’est un peu comme une choucroute de la mer sans choux. Un vrai régal.
Alors on sait pas trop si c’est le bon air marin, la bouse de vache ou un excès de curanto mais on a trouvé que l’ail sur cette île avait une taille impressionante. Disons qu’une gousse d’ail locale à la taille d’une tête entière d’ail chez nous.
On a gouté, c’est un peu plus doux que l’ail en général mais sinon franchement c’est pareil. Comme quoi c’est pas la taille qui compte.
Ce que vous voyez là ce sont des algues sechées (appellées "luche"). Pour être honnête on a pas gouté donc je ne vais pas trop en parler plus mais apparement la façon de les cuisiner c’est de les réhydrater dans de l’eau et après de les faire frire. Il parait que ce n’est pas incroyablement bon mais que c’est très riche en protéines.
Pour conclure ce paragraphe culinaire, si jamais un jour vous passez par la ville de Castro (haha), arrêtez vous au Mercadito, petit resto super mignon et surtout super super bon. Commandez en apéro un pisco sour gelé (slurp) et ensuite vous pouvez cacher vos yeux avec votre main et pointer du doigt un plat au pif sur la carte ce sera bon de toute façon (miam).
Alors on a pas fait que se rouler de restau en restau hein. On a fait des trucs de maboules comme planter une tente ou même faire du feu avec du bois. Et même faire du feu avec du bois mouillé. Et même faire du feu avec du bois mouillé sous la pluie !
Chiloe c’est plutôt tranquille pour ne pas dire parfois désert donc il est possible de faire du camping disons "sauvage" wild, grrraou, un peu partout. On se réveille parfois avec des voisines de chambre qui sortent de l’ordinaire,
Ou avec des vues plutôt pas mal.
On tente de nouvelles expériences gastronomiques,
On se la joue man vs wild...
Et surtout le camping hors camping offre une grande liberté de déplacement et créé de très bons souvenirs. Ca fait du bien de sortir de son petit confort et d’être en symbiose avec la nature, faire pipi dans les bois et ne plus se laver. On se sent crado, fatigué, boueux, on se sent VIVANT ! HA !
On avait prévu de rester 3 jours à Chiloe, au final on y a passé une semaine, je crois que ça nous a bien plu :-)
Vos commentaires
# Le 23 mars 2014 à 11:00, par pascal En réponse à : Chiloe, la Bretagne du Chili
Je trouve tout cela fascinant et l’aventure qui tu fait vivre a ta compagne n’est qu’honorable et courageux , un lover des bois ….
bisous a vous
# Le 27 mars 2014 à 01:44, par Evita En réponse à : Chiloe, la Bretagne du Chili
J’adore l’église : on dirait une coque de bateau !