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Preview : Super Mario Odyssey

, par RYoGA

Après Link dans le grandiose The Legend of Zelda : Breath of the Wild, c’est au tour de Mario de faire ses preuves sur Nintendo Switch avec Super Mario Odyssey ! Le plombier devenu Freelance saura t-il renouer avec la magie de ses meilleures aventures 3D ? C’est ce que nous allons essayer de voir au travers de trois niveaux du jeu, joycons en mains !

Preview publiée sur Puissance-Nintendo

La session de jeu chez Nintendo se faisait effectivement Joy-Cons en mains, et ce afin de profiter des fonctions gyroscopiques et de vibration des contrôleurs. Super Mario Odyssey est également jouable en mode portable, avec le contrôleur Grip ou avec une manette classique, configurations que nous n’avons pas pu tester lors de cette preview. Recommandations d’usage à l’attention de ceux qui ne souhaitent pas se faire gâcher des surprises : l’article détaille le gameplay mais évoque aussi trois environnements de jeu. Si les vidéos montrent quelques moments choisis de deux d’entre eux, j’ai décidé de ne pas dévoiler le début du jeu.

Les deux font la paire !

Après quelques péripéties, Mario débarque dans un monde mystérieux au clair de lune. Nous sommes au pays des chapeaux et faisons la rencontre de Cappy, un chapeau volant dont la soeur Tiara a été enlevée par Bowser. Et comme l’ennemi juré de Mario vient juste de kidnapper une nouvelle fois la Princesse Peach, l’affaire est entendue : Cappy devient la nouvelle casquette de Mario pour le guider dans son aventure !

Ce premier niveau fait office de tutoriel. On y retrouve avec bonheur tous les mouvements de Mario des épisodes 3D, des salto retournés aux projections en avant jusqu’à l’attaque rodéo.

La grosse nouveauté de cet épisode est le fameux "lancer de chapeau" qui va nous permettre d’attaquer et d’interagir avec de nombreux éléments du décor. Cappy peut être lancé avec le bouton "Y" de la manette mais également en secouant le Joy-Con droit.

Nous voilà donc à balancer le chapeau dans tous les sens, au sol ou en l’air pour ici éclairer une lanterne, là déterrer un piton de bois ! Le chapeau peut être également envoyé de manière maintenue quelques secondes dans les airs, et ce afin de faire un maximum de dommages à l’ennemi ou encore récupérer toutes les pièces d’or cachées dans un même bloc.

Mais la toute puissance de Cappy se révèle alors que nous croisons notre premier ennemi. En lançant le chapeau sur une grenouille, Mario se transforme lui-même en grenouille… à chapeau et moustache Mario ! Le pouvoir de la « chapimorphose » lui permet ainsi de récupérer les caractéristiques de la créature, ici la capacité de sauter très haut. La plupart des transformations peuvent sauter avec « B », piquer un turbo ou utiliser une arme avec « Y ».

Les premiers ressentis sont excellents. Mario se dirige au doigt et à l’œil avec un plaisir d’autant plus grand que le petit bonhomme est animé avec beaucoup de facétie, avec son nez ballotté dans tous les sens et ses grands yeux rieurs. Tout dans les décors incite à l’exploration pour y dénicher des pièces ou des items cachés. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

Entre deux coulées de lave

Le premier monde à part entière que nous pouvons explorer est le pays de la cuisine. Des collines de cristaux fluo sont traversées par de la lave rose en fusion. On prendra donc garde à ne pas tomber dedans, sous peine de se faire rôtir les fesses. Au milieu des goombas, des tomates menacent de nous exploser à la figure. C’est dans ce climat culinaire hostile que l’on apprend à se transformer en boule de feu à casquette, seule façon de passer les zones de chewing-gum liquide.

C’est un peu plus loin sur la place « Miam-Miam » que Mario rencontre un peuple de fourchettes siciliennes dans l’embarras : un oiseau géant s’accapare leur chaudron au sommet du volcan. Prêt à aider son prochain, surtout quand de précieuses « Lunes » - les nouveaux Sunshine - sont à la clef, Mario se fraye un chemin jusqu’au sommet, prêt à en découdre.

Mais peut-être aurez-vous envie de prendre votre temps, le chemin n’étant pas direct. L’espace de jeu étendu vous fait perdre de vue vos objectifs. Ici une boutique pour acheter des items ou des habits, là une marmite dont la recette manque d’un ingrédient, là encore un oiseau criard qui vous donne un indice pour trouver d’autres trésors.

De grandes étendues de lave à traverser sont le terrain d’exploration de plusieurs secrets bien cachés, dont des sous-niveaux avec un concept de plateformes pure propre à l’univers. Entre la sensation d’être parti flâner en vacances, les tâches d’encre projetées par certains mini-boss et ces zones annexes façons petites escapades, on n’a jamais été aussi proche de l’esprit d’un Super Mario Sunshine.

Reprenant son ascension vers le sommet, Mario utilise la chapimorphose tour à tour sur des Goombas, des Koopas lanceurs de casseroles puis… thème de la nourriture aidant, sur un énorme morceau de… Non, nous vous laissons la surprise dans la vidéo ! Rarement un épisode de Mario était parti aussi loin sur les idées absurdes, et cela fait un bien fou !

La structure du niveau est assez décousue, plus minérale, ce qui renforce l’envie de découverte mais aussi de flâner ça et là, pour notre plus grand plaisir.

Chaque monde est conditionné par une trame générale. Dans le pays de la cuisine, on commence avec l’histoire de la marmite. Une fois terminée, le jeu nous en propose une autre, et ainsi de suite. A chaque fois, des sous-missions viennent s’intégrer et récompenser les aventuriers. Une structure très proche des Super Mario 64 et Super Mario Sunshine.

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Gloups ! Je suis un poisson

Le deuxième monde que nous explorons est encore plus vaste que le précédent. Le pays de la mer est une plage où des escargots se plaignent que leur fontaine de nectar ait été bouchée par un poulpe peu scrupuleux. Qu’à cela ne tienne, Mario en tenue de safari part restaurer plusieurs jets d’eau et déloger la crapule.

Ce n’est évidemment pas la première chose que l’on fera. Avant de passer aux choses sérieuses, on ira écouter le bruit de l’eau qui pétille comme un soda, participer à un petit jeu de cache-cache utilisant les vibrations pour déterrer une lune, prendre le contrôle d’une pile de Goombas pour séduire une Goombette en quête de grands sentiments ou encore explorer les fonds marins.

Car c’est bien la possibilité d’utiliser la chapimorphose sur un poisson qui a retenu notre attention. En prenant le contrôle d’un Cheep-Cheep, nous pouvons plonger dans les profondeurs, de sauter hors de l’eau ou encore de se la jouer bateau à moteur à la surface. « Y » sert à plonger, « B » à remonter. Deux boutons pas toujours très précis pour naviguer dans un environnement en 3D, là où le stick directionnel aurait peut-être été pus efficace. Agiter les Joy-Con permet au Cheep-Cheep de se secouer pour attaquer les ennemis.

C’est un véritable plaisir de fureter partout à la recherche du moindre trésor, comme la centaine d’items violets (ici des coquillages, auparavant des tomates) ou encore un bien étrange sphinx au fond de l’eau. L’envergure 3D géniale à la Nintendo est de retour ! Cela n’empêche pas le petit clin d’œil aux opus 2D avec un passage « à plat » dans l’un des fameux sous-niveaux.

Dans une zone où le magma est roi, Mario a la possibilité de se transformer en poulpe d’eau pour sécuriser la zone. Le poulpe peut en effet se secouer pour projeter de l’eau alentours. Il peut également surfer à grand vitesse sur les eaux et se propulser en hauteur, tel le J.E.T. de Mario Sunshine. Une fois la fontaine débouchée, le boss de fin de niveau vient nous chercher des noises lors d’un affrontement particulièrement épique.

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Ces trois environnements nous ont vraiment mis l’eau à la bouche. Super Mario Odyssey regorge des surprises, tant au niveau du gameplay qu’au niveau de ses univers et situations. Le jeu ravira les fans des ambiances « vacances et découvertes » à la Super Mario 64/Sunshine dont Odyssey s’inspire beaucoup. Nous vous donnons rendez-vous pour le test afin de voir si l’excellence de ces premiers mondes se confirme sur l’ensemble du jeu.