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Trois mois de Switch 2

et puis s’en va ?

, par RYoGA

Trois mois après la sortie de la Switch 2 (le 5 juin dernier), après avoir fini Donkey Kong Bananza et regardé le Nintendo Direct du 12 septembre, je me sens obligé de faire un bilan sur la console. Et même ma relation au média, eh oui, carrément.

Revenons tout d’abord sur la console elle-même. On a beaucoup parlé du prix, mais il est vrai que trois mois après, et avec désormais une visibilité de plus de six mois sur ce qui va être proposé sur la machine, je ne suis pas satisfait de l’investissement que j’ai du faire pour être là à la première heure. On est loin de l’offre proposée par la Switch première du nom lors de sa première année.

C’est pas la banane

La console est trop grosse et lourde pour moi pour que j’ai envie d’y jouer en mode portable. Conséquence : j’y joue uniquement sur la télé. Mario Kart World a un mode balade sympa mais des courses que je n’ai absolument pas envie de refaire ni en local ni en ligne (en ligne c’est vraiment trop violent). Donkey Kong Bananza m’a globalement ennuyé avec ses mondes illisibles où l’on passe son temps à détruire et collecter, les énigmes et mécanismes devenant rares et les transformations sous-exploitées.

Je me suis donc vu plus jouer sur ma Switch 1, légère et confortable, que sur ma nouvelle Switch 2. Du jamais vu. La Switch 1 continue de vivre aujourd’hui parce que Nintendo n’a pas signé son arrêt de mort avec le nouveau modèle, les deux coexistent parfaitement avec leurs logithèques et systèmes communs. On a enfin compris le système des Cartes de jeu virtuelles qui permettent de jouer à ses titres compatibles sur l’un ou l’autre système avec une relative facilité.

Quoi dans les cartons ?

Le planning de la fin d’année 2025 ne m’enchantait déjà guère avec des Kirby Air Riders, des Octopath Traveler, Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau, mais le Nintendo Direct du 12 septembre a enterré mon intérêt pour la machine pour les six prochains mois. Je n’ai à peu près rien à faire de Mario Tennis Fever, Yoshi and the Mysterious Book, Monster Hunter Stories 3... Pokémon Pokopia, une sorte de Minecraft/Animal Crossing, sortira en 2026. Un nouveau Fire Emblem : Fortune’s Weave est présenté.

Ah oui, Super Mario Galaxy + Super Mario Galaxy 2 sortent sur Switch et Switch 2 le 2 octobre, à un tarif indécent. Super Mario 3D All-Stars se retourne dans sa tombe.

Plus Légendes Pokémon Z-A m’en montre et moins j’ai envie d’y jouer. Metroid Prime 4 Beyond, qui sort finalement le 4 décembre, se dévoile un peu plus (la moto dans un open world) et ne m’emballe pas. Qui plus est ces deux jeux sortiront sur Switch 1. Le seul jeu qui m’a fait un peu sourire c’est Tomodachi Life : Une vie de rêve... qui sort lui aussi sur Switch 1 au printemps 2026. Il n’y avait vraiment aucune raison de se presser.

Pas de nouvelles de Splatoon Raiders, dommage.

Une profonde remise en question ludique

Mais d’où vient ce sentiment on ne peut plus mitigé sur la Switch 2 ? De la console elle-même ? De ses titres de lancement en deçà ? De son planning annoncé peu engageant ? Clairement oui, mais pas seulement. Voilà quelques années que quasiment toutes les licences chez Nintendo ont pris un tournant qui ne me plait plus autant qu’avant.

Donkey Kong Bananza, Tears of the Kingdom, Super Mario Bros. Wonder, Xenoblade Chronicles 3, Splatoon 3, Hyrule Warriors : l’ère du fléau, Yoshi’s Crafted World et même Animal Crossing : New Horizons, chacun de ces jeux m’ont déçu et m’invitent à ne plus donner de crédits à ceux qui sont aux commandes de ces licences.

Il y a eu heureusement quelques titres qui ont réussi à me transporter de bonheur comme Pikmin 4, Luigi’s Mansion 3, Metroid Dread, Kirby et le monde oublié, on encore les Pokémon des deux dernières générations (Épée/Bouclier et Écarlate/Violet). Ceux là ont encore ma confiance pour de futurs nouveaux épisodes.

Mais je ne suis pas sûr que ce soit suffisant. Si c’est la crise chez Nintendo, les autres constructeurs ou éditeurs ne me donnent pas plus envie qu’avant. Me voilà donc à jouer à de petits titres glanés ça et là à l’affinité (je vous en reparlerai en fin d’année) sur une Switch 1 au catalogue bien rempli.

Le lancement de la Switch 2 était-il plus basé sur la hype qu’autre chose ?

3 commentaires

  • #
    14 septembre  22:37

    Pour te répondre un peu plus amplement qu’en direct, donc oui vraiment ça me fait de la peine que tu n’y trouves pas ton compte pour l’heure, et je te souhaite une découverte miracle , un peu comme je l’ai eu à propos de cette Switch 2.

    Pour être honnête, une fois passé l’adrénaline de la découverte, au moment où ma belle famille m’a fait la surprise de me l’offrir , j’ai eu un petit moment de creux assez désagréable aussi. Je trouvais alors la machine un peu tiède, je n’avais "que" Mario Kart World et bien sur l’accès à l’énorme bibliothèque de jeux Switch construite ces huit dernières années. Qui plus est, en tant que gros joueur Xbox, si la Switch 2 m’a agréablement surpris technologiquement, je la trouvais quand même relativement moyenne face à la Xbox Series X qui est en feu chez moi depuis deux ans.

    Puis vint le duo Kunitsu Gami et Wild Hearts S, deux jeux que j’avais un peu snobé bêtement lors de leurs sorties sur les autres supports et qui ont absolument DYNAMITé mon activité sur la machine de Nintendo, tant ils sont parfaits à pratiquer sur la bête, que ce soit en docké ou posé sur les cuissots.

    Depuis, c’est le shift total , la machine me parait pleine de promesses, nous a même pondu quelques portages miraculeux (Madden, WWE 2K, Star Wars Outlaws, certes des jeux pas forcément universels mais que j’adore à titre perso), sans compter ce qui va arriver par la suite.

    Vraiment l’ami , tout ça pour dire que je te souhaite vraiment du positif pour la suite et que tout pourrait changer avec peut être un ou deux jeux. Cela fait près de vingt ans que l’on discute de Nintendo, et c’est la première fois que je te vois aussi peu convaincu.

    Et j’aime pas :D

  • #
    15 septembre  10:04

    Il y a eu la grosse crise de 1996 avec la Nintendo 64 qui n’arrivait pas (et une envie de faire quelque chose d’autre de ma vie). Puis celle de 2006 où Zelda : Twilight Princess prenait beaucoup trop son temps (accompagné de désillusions personnelles certaines).

    J’aimerais dire que c’est cyclique en brandissant 2016, mais finalement la dernière année de la Wii U, tout aussi rachitique qu’elle fut, n’était pas si dramatique tant on avait été bien sur la machine.

    Nous sommes en 2025, rien n’est facile et la Switch 2 monte ses prix tout en offrant un lancement en deçà de celui de la Switch. C’est pas la banane. Et des envies d’ailleurs.

    Merci pour ton commentaire

  • #
    17 septembre  12:55

    Ah effectivement, je n’avais plus souvenir de ces phases te concernant.

    Je te souhaite tout de même que ce ne soit qu’un épisode et que tu y trouvés ton compte à un moment 😃

    ( Et sans vouloir être indiscret , les envies d’ailleurs, c’est à dire dans le jeux vidéo ou plus largement ?)