, par RYoGA
Ce matin je prenais ma douche, et, l’esprit embrumé par le sommeil, voilà que quelques pensées vidéoludiques se mirent à trotter dans ma tête. Sans doute rejouer à ce jeu ds abandonné m’a t-il inspiré une nouvelle lucidité sur le média... En effet Yoshi’s Island 2, nommé ici-même à sa sortie comme "jeu frisant l’excellence" et gage d’une "grande qualité", n’avait pas décollé des tiroirs où il avait été placé quelques niveaux après l’avoir commencé. Comment un jeu excellent avait-il pu tomber aux oubliettes ainsi ?
Peut-être n’avait-on pas dit alors qu’il s’agissait d’une reprise littérale du premier épisode ? Peut-être les apports de cette suite n’étaient-ils pas suffisant pour masquer l’ennui que le titre inspirait ? Peut-être son étonnante difficulté l’handicappait-il sournoisement ?
Oui, Yoshi’s Island DS combine toutes ces ambiguités. Décalcomanie d’un premier épisode culte, le jeu reprend toutes les qualités de son ainé, mais sans en apporter la touche de folie qui s’était emparé de la conception originale. Le jeu serait-il alors destiné aux nouveaux joueurs ne connaissant pas la mécanique du jeu ? Sans doute. Mais là, alors que le savon lavait mes impurétés toutes relatives, une grande question m’assaillait. Le concept de jeu de Yoshi’s Island, à défaut d’être vieillot (comment dire ça d’un jeu qui réinventa le genre !) ne serait-il pas tout simplement inadapté aujourd’hui ? Quels sont les joueurs qui prendraient plaisir à faire évoluer un personnage tel que notre dinosaure multicolore dans un monde où plus rien ne correspond à cette façon de mouvoir un tel pachiderne ?
New Mario Bros dépoussière le mythe. Princesse Peach émeut par son côté oldies basique qui s’allie aux techniques du moment (le tactile au service d’émotions). Mais que vient faire Yoshi’s Island à notre époque ? Une grande déconcertation me prend à la gorge et je referme le robinet...
Mario Bros est éternel. Pourquoi ? Une grande énigme qui ne répond qu’à un étrange mélange chimique et algorythmique. Mais Yoshi’s Island, aussi réussit soit-il, n’en reste pas moins un jeu anti-daté. Ou si vous préférez "à consommer avant date de péremption... Ah mais c’est trop tard c’était avant 1996 !..."
Il est fini le temps, des yoshis des champs...
J’ai un syndrome incomprehensible aussi avec ce jeu.
On me l’a offert peu de temps avant noel 2006, je l’ai trouvé extremement sympa, meme si je dois dire qu’a la base, le premier yoshi island a tres peu tourné (je l’ai pas vraiment eu a moi par le fait) mais impossible d’y jouer "serieusement", comme si la lassitude s’installais au bout de deux niveaux :-(.
J’ai eu un peu le meme souci avec new super mario bros qui a du mal a m’amuser d’ailleurs, je dois etre devenu allergique a la plateforme.