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C’est Xavier de Puissance-Nintendo qui dans ses forums propose aux lecteurs d’établir une liste des meilleurs jeux Nintendo des dix dernières années. Plus que les coups de cœurs, qui pourraient faire le sujet d’une autre liste, il s’agit d’établir une liste des jeux les plus marquants de la décennie. Et comme j’adore faire des listes, vous pensez bien, je me suis jeté à corps perdu dans l’aventure !
PS : attention vous risquez souvent de croiser le mot "excellence" !...
Sorti en France le 17 décembre 1999, Super Smash Bros sur Nintendo 64 mérite sa place comme premier jeu de la décennie, tant par son excellence que par l’impact qu’auront eu ses deux suites dans le cœur des joueurs des années 2000. En effet on ne présente plus le jeu de baston made in Nintendo qui réinventa le genre et une nouvelle façon d’aborder la castagne.
Du même niveau d’excellence que Goldeneye, Perfect Dark sort le 30 juin 2000 sur Nintendo 64. Fort d’un mode solo particulièrement riche, Perfect Dark propulse son héroïne Johanna Dark au rang des personnalités les plus en vues du jeux-vidéo.
The Legend of Zelda : Majora’s Mask, sorti le 17 novembre 2000, offre l’un des plus riches épisode de la saga de la Légende de Zelda. Comme tout ou presque avait été fait avec Ocarina of Time dont il reprend le moteur graphique, Majora’s Mask va chercher son originalité dans son ambiance, plus sombre, et dans son mécanisme de jeu, qui amène le joueur à revivre un même espace-temps. Il introduit ainsi un système d’emploi du temps des personnages de l’espace de jeu, avec lequel on est amené à se familiariser pour découvrir de nouvelles quêtes.
Conker’s Bad Fur Day, sorti le 5 mars 2001, est le dernier jeu de Rare sur Nintendo 64. Rare, qui nous avait habitué à de très bons jeux de plateformes dont les deux volets de Banjo-Kazooie, change totalement l’esprit bon enfant de son titre en développement ayant pour héros le gentil écureuil Conker pour en faire un titre lorgnant plus vers Tex Avery et South Park. En résulte un jeu de plateformes irrévérencieux et bourré d’humour, où les références cinématographiques décomplexées fusent à tout va. L’exemple même du jeu culte.
Le 3 mai 2002 sort le gamecube, et Luigi’s Mansion, vitrine technologique de la console, offre un joli challenge, court mais intense. Le pad gamecube propose un gameplay inédit : on contrôle le personnage avec le stick analogique et l’aspirateur que porte Luigi avec le stick analogique secondaire.
Le 14 juin sort en France la nouvelle création de Miyamoto, Pikmin. Nouveau genre de jeu d’aventure et stratégie, Pikmin vous met aux commandes du cosmonaute Olimar et de son armée de petites créatures mignonnes mais néanmoins guerrières !
Ce n’est qu’un remake, mais quel remake ! Sorti le 13 septembre, Resident Evil Rebirth permet aux joueurs sur consoles Nintendo de découvrir pour la première fois le premier opus de la saga dans une version remastérisée de toute beauté. Transcendant le jeu d’origine, Resident Evil Rebirth offre un challenge à la hauteur.
Eternal Darkness sort le jour des morts, le 1er novembre, et c’est une bonne date pour le premier jeu d’aventure horrifique créé par Nintendo au sein des studios Silicon Knight. Nous entrainant dans une conspiration mondiale à travers les siècles, Eternal Darkness nous permet d’incarner plusieurs personnages au fil du temps. Jolie idée du titre : nos avatars sont sujets à des hallucinations dès lors que leur jauge d’effroi se remplit suite à des rencontres monstrueuses... De quoi nous faire perdre la tête !
Le 22 novembre Metroïd Fusion sur Gameboy Advance marque le grand retour de Samus Aran, l’héroïne de la saga Metroïd, que l’on avait pas vue depuis Super Metroïd sur Super Nintendo ! Cette version GBA renoue tout à fait avec l’excellence de la version 16 bits. Un véritable petit bijou.
C’est le jour du Printemps 2003 que Samus revient de nouveau, mais cette fois sur Gamecube, dans Metroïd Prime. La saga, qui n’était pas encore passée à la 3D, fait sa mue de la plus belle manière et offre un jeu de plateformes-aventure à la première personne marqué par le sceau de l’excellence et qui verra même la création d’une nouvelle appellation : le FPA pour First Person Adventure !
Le 3 mai 2003, The Legend of Zelda : The Wind Waker vient donner un gros coup de pied dans la fourmilière de la saga avec son aspect graphique qui tranche totalement avec les précédents épisodes 3D. Le jeu adopte l’aspect d’un dessin-animé, ce qui confère à cet épisode un design tout à fait attachant, à défaut d’un challenge à la hauteur de Majora’s Mask.
Multi-console, Beyond Good and Evil, sorti sur gamecube le 26 février 2004 est une création de Michel Ancel, le papa de Rayman. BGE est un superbe jeu d’aventure-action où l’on incarne Jade, une jeune reporter, amenée à enquêter sur les organisations obscures qui régulent le pays. L’univers magnifique et plein de rebondissements a marqué les esprits de la plupart des joueurs, et nombreux sont ceux qui attendent la suite du jeu que beaucoup appellent "le Zelda français".
Pendant un temps exclusivité gamecube, Resident Evil 4 est sorti le 18 mars 2005. Mettant à jour le gameplay de la série pour un jeu d’aventure en pleine 3D, RE4 est un jeu d’ambition mené de main de maître du début à la fin. L’action mêlée à l’horreur donne un résultat passionnant... et éprouvant !
Sorti le 8 décembre 2006, Twilight Princess sur Nintendo Wii et gamecube (le 15 décembre) reste l’un des derniers gros jeux ambitieux réalisés par Nintendo. Gros best-of des épisodes de la saga, Twilight Princess introduit Midona, un tout nouveau personnage tout à fait charismatique (si bien que pour moi c’est Legend of Midona !)
Le 16 novembre 2007 sort Mario Galaxy. La 3D est sublimée par le level-design axé sur la gravité et le fait de tourner autour des volumes. Le dernier bastion de l’excellence made in Nintendo.
Une liste non exhaustive (j’y parle très peu de portables), que j’aurai l’occasion d’enrichir prochainement... et de faire une nouvelle fournée avec les seconds couteaux !