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Kid Chameleon

, par RYoGA

Si il y a bien une affiche de jeux-vidéo qui m’a fait rêver, c’est celle-ci ! Et pourtant, quoi de plus normal qu’un jeune ado en blouson et lunettes noires ? Un ado dont la passion est de jouer aux "videogames" dans des salles d’arcade et qui se retrouve enfermé dans une borne. Pour en sortir il devra en battre le boss de fin en personne !

Voilà un jeu que j’ai découvert à sa sortie, en 1992. C’était un de mes premier jeux Megadrive. J’ai donc su l’apprécier en son temps, avant que ne sortent des jeux qui pouvaient sembler bien meilleur que lui. Kid Chameleon conserve aujourd’hui son statut de jeu de plateformes culte pour les uns, archaïque et incompris pour les autres. Les premiers auront adoré sa grande difficulté et son challenge.

On commence donc sous l’apparence du Kid, et très vite, on trouve des costumes qui vont changer notre apparence et nos facultés, à l’instar des costumes de Mario Bros 3.

Le gameplay est particulier, et Kid a l’inertie d’une pierre mais cette pesanteur se révèle beaucoup plus maniable. Le fait qu’il puisse s’accrocher aux rebords des murs ou blocs de pierre est particulièrement jouissif.

Chaque costume apporte un gameplay différent. La plupart sont caractérisés par cette inertie : le samouraï saute haut et retombe rapidement, le chevalier grimpe à certains murs comme Knuckles, le rhinocéros défonce tout à condition d’être parfaitement lancé sinon c’est l’échec...

Les costumes suivants sont encore plus jouissifs : Jason lance des hache à distance, stable et puissant, le tank est super bourrin et fun, le cyclope balance de puissants rayons...

Les derniers costumes sont les plus fun : la mouche plane et se colle comme de la glu dégoulinante à tous les murs, on vole carrément avec le costume des airs, et le skateboard est très étrange (il peut changer la gravité sol/plafond). C’est quand même plus élaboré qu’un Mario 3 non ?

Ces nuances de gameplay permettent de passer plus facilement les zones que l’on traverse, et surtout de découvrir les nombreuses zones cachées qui abondent dans le jeu. Il y a aussi beaucoup de warp zones. Le jeu peut être fait dans l’ordre des niveaux, ou un peu dans tous les sens en empruntant ces passages.

Le jeu est très difficile... parce qu’il est très long. Comme il n’y avait pas de sauvegarde, il fallait s’accrocher. Passé l’expérience de chacun des neufs costumes, et des déclinaisons de niveaux qui vont avec, le challenge se corse et il faut vraiment lutter pour avancer !

C’est le temps limité qui est souvent traitre. A un moment tout n’est que pics, bumpers, et pièges vicieux. Les blocs à piques qui s’élancent dans tous les sens après que tu en ai activé un sont un cauchemar !

Exemple de niveau qui aura fait couler beaucoup de larmes, de sueur et de sang (avec la musique bien stressante) :

Le boss final que l’on rencontre plusieurs fois au cours du jeu.

A noter la jaquette "japonisée" pour coller plus avec le public nippon :

Bizarrement cette version me fait moins rêver !

Et pour finir un speed run du jeu. Le joueur va à toute allure et emprunte soit les drapeaux de fin de niveau pour passer au suivant, soit les warpzones pour accéder à un autre endroit d’un autre niveau. Attention c’est vertigineux !

Kid Chameleon est une des valeurs sûres de la SEGA Megadrive. Un univers qui n’a étrangement pas donné de suite. Qu’importe, le titre reste un des challenges les plus élevés de la console. Chaussez vos lunettes les kids !

(oui j’ai toujours ma paires de lunettes noires "Kid Chameleon" offertes dans le magazine Megaforce !!)