, par RYoGA
Majora’s Mask est un Zelda, qui comme Zelda 2 sur NES en son temps, divise les joueurs. La principale chose qui lui est reprochée est son système de sauvegarde qui oblige le joueur à terminer une section du jeu (aller vers le donjon, donjon, retour du donjon) avant de pouvoir sauvegarder... et remonter le temps des trois jours sur lesquels se passe l’histoire. On perd alors rubis et franfreluches mais pas armes et pouvoirs acquis. De fait, Majora’s Mask est un jeu exigeant. Oui il exige que le joueur y soit concentré et se plonge dans l’aventure. On ne joue pas à MM pour se détendre en jouant dix minutes ! En effet, et c’est là que le titre révèle sa grandeur, c’est qu’il vous immerge dans un univers comme rarement un jeu ne l’a fait.
MM vous oblige à observer cet univers sous toutes ses coutures pendant les 72 heures qui se déroulent inlassablement jusqu’à ce que vous en ayez résolu tous les mystères. La grande force de Majora’s Mask tient dans son ambiance superbe, mélange époustoufflant de naiveté et de glauquitude(tm), dans le caractère de ses personnages, et dans la montée d’adrénaline qui vous prend alors que vous vous rendez compte que ce qui vous attend à la fin de ces 72 heures n’est autre que... la fin du monde ! Une lune démoniaque s’approchant de plus en plus de vous ! Pour l’ensemble, mais aussi pour ces heures sublimes, Majora’s Mask n’est rien d’autre qu’un chef-d’oeuvre !
- Voir ma vidéo de Zelda Majora’s Mask (2016)