Dernier ajout : 10 février 2021.
La saga Phantasy Star tient une place importante dans mon cœur de gamer, et j’ai finalement bouclé les quatre épisodes RPG sur Master System et Megadrive en une petite décennie.
L’horrible jaquette européenne à gauche. La japonaise à droite.
Phantasy Star IV est l’épisode qui chez moi a eu le parcours le plus accidenté puisque je l’ai à chaque fois commencé et abandonné, que ce soit sur la cartouche d’origine sur Megadrive ou bien la version Virtual Console Wii. Je l’ai recommencé sur Switch fin 2018 dans la compilation SEGA Megadrive Classics, et c’est en y jouant quelques fois par an que j’en suis finalement venu à bout.
Tout comme ses prédécesseurs, Phantasy Star IV propose une vue de haut de ses personnages-bâton, que ce soit dans les intérieurs/extérieurs ou sur la carte du monde.
Les combats sont également présentés exactement de la même façon. Différence cette fois : il est possible de programmer plusieurs séries d’attaques de nos personnages pour les alterner selon l’envie. J’avoue avoir peu utilisé cette fonctionnalité, n’étant pas un grand stratège. Mais au moins, cela permet d’envoyer des attaques de base plus rapidement.
La grand nouveauté de cette épisode c’est la représentation des cinématiques. Dans les précédents épisodes, il y avait de temps en temps une jolie image fixe pour illustrer un moment fort de l’aventure. Dans Phantasy Star IV, il y a de très nombreuses cinématiques, et des images fixes se superposent pour présenter les personnages, leurs émotions ou leurs actions.
Le jeu est ainsi beaucoup plus narratif, et par conséquent linéaire, puisque l’histoire est un véritable fil conducteur difficile à éviter. Il est même possible de savoir à tout moment quelle est la marche à suivre en lisant une ligne de dialogue à activer dans les menus. On est loin des errances absolues que nous imposaient les deux précédents épisodes sur Megadrive, qui étaient particulièrement arides de ce point de vue. Mais bizarrement, de cette errance est née chez moi un sentiment d’aventure absolue que je n’ai pas retrouvée ici.
Comme tout bon Phantasy Star, le jeu alterne des environnements en milieux naturels et robotiques, tout comme la cohabitation d’humains, de cyborgs et d’extra-terrestres. J’apprécie particulièrement le moment dans l’aventure où nos héros partent en vaisseau spatial pour découvrir d’autres planètes. Les véhicules pour évoluer sur la carte du monde sont également de la partie.
L’histoire ne manque pas de temps forts, avec ses personnages attachants. C’est aussi l’épisode final, qui réussi à réunir tous les fans en faisant de nombreuses références aux précédents épisodes, liant la saga de manière efficace et même émouvante.
Maintenant que j’ai fini la quadrilogie RPG, que faire ? La saga avait enchaîné en l’an 2000 avec le mmo-rpg Phantasy Star Online. Et Phantasy Star Online 2 sorti en 2012 au Japon a du mal à débarquer sur notre territoire. Une version Switch japonaise version "Cloud" est sortie en 2018.
Phantasy Star - Phantasy Star II - Phantasy Star III - Phantasy Star Online
Après l’article sur les différents épisodes de la saga Pokémon, en voilà un que je voulais absolument écrire depuis des années concernant les fameux monstres de poche. Génération après génération, j’ai passé un temps incroyable à transférer mes créatures d’une cartouche à l’autre. A l’heure où le service Pokémon Home, nous permettant de rapatrier toutes nos créatures online, est enfin disponible, je voulais faire le point sur ces différentes étapes de transfert. Accrochez-vous !
Cet article parlera aussi bien des méthodes pratiques (adaptateurs physiques ou logiciels) que des méthodes en jeu (procédures intégrées à l’aventure) pour pouvoir transférer les Pokémon. Je vais essayer d’être le plus complet possible, même s’il ne sera pas évident de se rappeler toutes les nuances (et souvent contrariétés) que chaque transfert a impliqué !
Premier cas : les versions Gameboy et le câble Link
Si le câble Link a d’abord servi à faire des parties de Tetris à deux, il a surtout été le salut de Nintendo en permettant d’échanger des Pokémon dans les premières versions. Un câble qui servira pour les différents modèles de Gameboy, que ce soit le modèle gris d’origine, les versions Pocket ou encore Color.
En se rendant à un bureau dédié dans le Centre Pokémon, il était en effet possible d’échanger des créatures entre deux consoles dans les versions Rouge, Bleu et Jaune.
Dans la génération suivante, entre Or, Argent, Cristal c’est la même chose (on utilise le "Bloc Temporel" à l’étage du Centre Pokémon). Il est possible d’échanger des Pokémon entre les première et deuxième générations, mais il n’est évidemment pas possible de transférer ceux de la deuxième vers les premiers jeux, où ils n’existent pas (et à vrai dire, quel intérêt, toute la première aventure étant disponible à la suite des jeux de la seconde génération) !
Une manipulation assez simple à effectuer permettait d’ailleurs de cloner ses Pokémon (et des objets leur étant attachés). C’est sans doute pourquoi, pour la troisième génération sur Game Boy Advance, le développeur Game Freak n’a pas permis que l’on importe les Pokémon des jeux sus-cités vers les Pokémon Rubis et Saphir. On trouvait d’ailleurs dans cet épisode des Pokémon des anciennes générations. Mais il fallut attendre Pokémon Vert-Feuille et Rouge-Feu, les remake des premiers épisodes, pour pouvoir remettre la main sur les premiers Pokémon.
Deuxième cas : les versions GBA et le câble Link / adaptateur sans fil
Entre Pokémon Rubis/Saphir/Émeraude et Vert-Feuille/Rouge-Feu, aucun problème de transfert via le nouveau câble Link (dont l’embout est un poil différent que celui d’origine). Les remakes Vert/Rouge proposent même d’effectuer pour la première fois des transferts via un adaptateur sans fil utilisant les infrarouges. Tous les modèles de GBA sont compatibles : la version de base de 2001, la GBA SP de 2003, et même la GBA Micro (qui en link nécessite apparemment un câble spécifique, le "Câble Game Boy Micro Link").
A ce stade-là, il est à peu près possible d’avoir l’intégralité des trois premières générations sur ses jeux GBA. Pour Rubis/Saphir, il faut rétro-activement rapatrier les Pokémon de Vert/Rouge. Ou aller de l’avant et transférer Rubis/Saphir vers Vert/Rouge, avant de pouvoir passer à la suite. Quelques Pokémon fabuleux sont alors encore inaccessibles, mais ça, c’est une habitude que les joueurs de Pokémon devront prendre, Nintendo ne les distribuant que lors d’événements spéciaux.
Troisième cas : des consoles portables aux consoles de salon
Petit aparté pour rappeler que des jeux console de salon pouvaient bénéficier de nos Pokémon capturés sur Game Boy.
C’est le cas de la Nintendo 64 qui via un adaptateur nommé "Transfer Pack" permettait d’importer des Pokémon de Rouge/Bleu vers Pokémon Stadium puis de Rouge/Bleu/Jaune/Or/Argent vers Pokémon Stadium 2. Il nous était alors possible de combattre avec nos Pokémon dans la section combat, ou encore d’utiliser notre jeu pour simplement y jouer sur la télévision. Attention néanmoins à ne pas supprimer sa sauvegarde du jeu portable, sous peine de voir les créatures perdues à jamais dans le stade.
Plus tard sortent quatre jeux Pokémon sur Gamecube, avec différentes interactions avec les cartouches Game Boy Boy Advance. Mais ils ont tous en commun d’utiliser un AUTRE câble (ça commence à en faire beaucoup) ! Un câble qui sera réutilisé pour quelques autres jeux Gamecube, comme Final Fantasy Crystal Chronicles ou encore Zelda Four Swords, pour ne citer qu’eux.
Les deux premiers sont des jeux d’aventure 3D, Pokémon Colosseum (2003) et Pokémon HD : le Souffle des Ténèbres (2005) qui, contrairement aux Pokémon Stadium, ne permettent pas de jouer avec nos créatures des jeux portables. Il n’est même pas possible de les importer. En revanche il est possible d’exporter du jeu Gamecube vers les jeux GBA les Pokémon du mode histoire. C’est ainsi que vous pouvez entre autre récupérer les deux légendaires Ho-Oh (Colosseum) et Lugia (XD), qu’il était impossible d’avoir dans les jeux GBA jusqu’à présent. Dans mon souvenir les obtenir est particulièrement fastidieux, mais quelle récompense alors !
Le troisième jeu Gamecube, Pokémon Channel, permettait d’obtenir le Pokémon Fabuleux Jirachi, à transférer sur GBA. A l’époque je ne l’ai pas pris, parce que 60 euros le Pokémon, tout fabuleux qu’il soit, ça faisait beaucoup ! D’autant que Pokémon Channel n’était pas vraiment un jeu, mais plus un centre média où l’on regardait des contenus et interagissait avec un Pikachu.
Le quatrième jeu Gamecube est Pokémon Box, ni plus ni moins qu’un utilitaire de stockage Pokémon. Très bien fait et pratique, on peut transférer toute une boite d’un coup et même effacer la sauvegarde du jeu d’origine sans que les Pokémon transférés ne disparaissent : on peut donc refaire le jeu GBA pour obtenir de nouveaux Pokémon et les transférer à loisir sur sa sauvegarde, qui se trouve ni plus ni moins sur une Memory Card Gamecube.
Quatrième cas : de la GBA à la Nintendo DS
Tous les Pokémon des versions GBA peuvent être ensuite transférés sur les premiers jeux Nintendo DS, à savoir Pokémon Diamant/Perle/Platine, puis Or Heartgold/Argent Soulsilver (les remakes des deuxièmes épisodes). On parle ici bien de transfert définitif, les Pokémon ne pouvant plus jamais retourner sur les cartouches GBA une fois l’opération faite.
Si en jeu les échanges s’effectuent par Wifi local ou en ligne (la GTS apparait pour la première fois ; les services DS en ligne ont d’ailleurs fermé en 2014), le transfert s’effectue de manière physique puisqu’il est possible d’insérer les cartouches GBA dans le port dédié des premiers modèles de Nintendo DS (DS "tank" et Lite).
L’opération ne peut se faire qu’une fois que l’on a terminé le jeu DS et obtenu le Pokédex National. Depuis le menu du jeu, l’option "importer depuis jeu GBA" est disponible. On choisit alors les six Pokémon que l’on souhaite transférer. Seulement 6 Pokémon PAR JOUR. Il faut alors se rendre dans le bureau de la zone du "Parc des amis", où l’on pourra transférer ces Pokémon, Pokémon qu’il faut ensuite recapturer dans le parc en question, bien heureusement avec six Pokéball qui font mouche du premier coup.
Quand on pense aux centaines de Pokémon que l’on possède déjà alors sur nos cartouches GBA, cette procédure est alors tout simplement abominable. Il est impossible de changer la date de sa console pour aller plus vite, le jeu repérant l’arnaque et nous bloquant les transferts pendant 24H. Je me souviens que j’avais trouvé une astuce qui consistait en gros à switcher de Nintendo DS une fois sur deux pour pouvoir enchaîner les transferts. Mais même avec ça, j’y ai passé des jours et des jours. Je viens de vérifier mon temps de jeu sur ma cartouche Diamant : 386 heures de jeu (alors qu’il ne m’avait fallu que 24h de de jeu pour boucler l’aventure) !!! En plus à l’époque (à l’exception de Pokémon Box), il fallait encore déplacer les Pokémon UN à UN dans les boites.
Autant dire qu’à cette époque, je n’ai pas transféré tous mes Pokémon des cartouches GBA sur lesquelles il en reste encore beaucoup ! Je viens même d’essayer de rapatrier d’ultimes Pokémon d’une cartouche GBA d’occasion que j’ai récupérée plus récemment. Mais la procédure est tellement pénible que je préfère abandonner. J’avais du courage à l’époque ! La restriction journalière a heureusement sauté lors de la sortie des Pokémon Or Heartgold/Argent Soulsilver.
A noter que c’est la dernière fois que l’on peut transférer des objets avec les Pokémon, ce qui était bien pratique pour migrer le contenu de son inventaire. Par la suite ce ne sera plus possible, les objets attachés restant dans l’inventaire du jeu d’origine.
Cinquième cas : de la Nintendo DS à la Nintendo DS
Au sein d’une même console, la Nintendo DS, on assiste à la coexistence de deux générations de Pokémon, la quatrième et la cinquième. Il n’est malheureusement pas possible de faire directement des échanges entre les versions de différentes générations. Il va falloir une nouvelle fois passer par un système de transfert des anciennes versions vers les nouvelles, sans retour possible.
Pour faire ce transfert, il faut cette fois carrément deux Nintendo DS, l’un avec une cartouche Pokémon Diamant/Perle/Platine/Or Heartgold/Argent Soulsilver (source) et l’autre Pokémon Noir/Blanc/Noir 2/ Blanc 2 (cible).
Une fois encore, il faut avoir terminé le jeu et obtenu le Pokédex National. Le Laboratoire "Poké Fret" nous permet de choisir six Pokémon à transférer et qu’il faut récupérer dans la foulée à l’occasion d’un mini-jeu ignoble où l’on doit envoyer des Pokéball en visant bien. On rate beaucoup, les Pokémon sortent des balls... comme si on avait que ça à faire ! Heureusement on peut faire autant de sessions de six Pokémon que l’on veut, mais c’est une véritable torture si l’on a à transférer tous les Pokémon de toutes ses précédentes versions. PLUS JAMAIS ÇA !
Sixième cas : de la Wii aux versions DS
Je fais rapidement mention du fait qu’il était possible d’exporter des Pokémon spéciaux de Pokémon Battle Revolution sur Wii vers les jeux DS Diamant/Perle/Platine/Or HeartGold/Argent SoulSilver, ce qui en faisait quasiment son seul intérêt vu comme le jeu de combat était très mauvais. On pouvait ainsi récupérer un Pikachu surfeur, mais aussi des Elekable et Maganon.
Sur WiiWare on trouvera le sympathique Pokémon Ranch, un parc pour stocker les Pokémon venus de Diamant / Perle. ll est possible d’y déposer jusqu’à 1 000 Pokémon (provenant au maximum de 8 cartes DS Pokémon). Déposer 1 000 Pokémon permet d’ailleurs d’obtenir un Mew, ce qui n’est pas négligeable alors (je crois que c’était mon premier Mew !). Tout ce qui y est déposé n’est pas lié aux sauvegardes des jeux DS, nous pouvons donc relancer des parties de zéro si on le souhaite. La connexion entre la Wii et la DS se fait par Wifi.
Septième cas : de la Nintendo DS à la Nintendo 3DS
Pour transférer (sans retour possible encore une fois) tous ses Pokémon des jeux DS Pokémon Noir/Blanc/Noir 2/Blanc 2 aux jeux 3DS Pokémon X/Y puis Pokémon Rubis Oméga/Saphir Alpha, il faut une Nintendo DS et une Nintendo 3DS.
Avec la PokéBank, application de stockage qui sort le 4 février 2014 en Europe sur Nintendo 3DS, sort également l’application complémentaire Poké Transfert, qui va servir à faire migrer les Pokémon DS vers la Banque Pokémon. Ce service servira également à transférer deux ans plus tard les Pokémon issus des jeux de la Virtual Console : Pokémon Rouge/Bleu/Jaune/Or/Argent/Cristal.
Il devient possible de faire migrer toute une boite de Pokémon DS d’un coup vers une boite de la PokéBank... et ENFIN, BON SANG, c’est super pratique. Ces systèmes utilisent Internet et la PokéBank est un service payant (4,99 euros l’année) : Poké Transfert étant un service gratuit qui ne fonctionne pas sans la Banque. Entre début février et le 14 mars 2014, le service est gratuit, ce qui est largement suffisant pour transférer tous ses Pokémon vers les jeux X/Y sans avoir à payer un centime. En tous cas, moi, ça m’a largement suffit.
La Pokébank sert à stocker jusqu’à 3000 Pokémon (en ligne), ou de passerelle vers les différents jeux Pokémon 3DS.
Les sorties de Pokémon Soleil/Lune puis Pokémon Ultra-Soleil/Ultra-Lune ne changeront pas trop la donne. Tous utilisent la PokéBank et Poké Transfert, qui se mettent à jour pour autoriser les échanges et les transferts, dans les limites logiques employées jusqu’ici.
Huitième cas : de la Nintendo 3DS à la Switch
Le 12 Février 2020 sort Pokémon Home, la nouvelle application sur Nintendo Switch et mobile qui prend le relai de la Pokémon Bank, avec quasiment les mêmes fonctionnalités, à savoir gérer, échanger et conserver ses Pokémon. La Pokémon Bank est toujours disponible en parallèle et aide même à transférer les Pokémon des versions 3DS vers Pokémon Home. Cette chaîne fonctionne grâce à Internet et utilise le principe du Cloud de données pour nous permettre de stocker en ligne les Pokémon et d’y avoir accès à tout moment, que ce soit sur Switch ou sur son mobile.
Les deux versions, console et mobile, sont sur le même moule mais légèrement différentes : la version mobile permet par exemple de faire des échanges, ce que la version console ne permet pas. Les jeux Pokémon Épée et Bouclier ayant les habituels systèmes d’échanges internes, qui peuvent maintenant se réaliser en nous sollicitant à même l’aventure.
Pokémon Bank est un service payant (sur l’eshop : 2,99€ pour un mois, 4,99€ pour trois mois, et 15,99€ pour une année entière, renouvelables ; un peu plus cher sur mobile mais on a la version mobile d’office si on prend la version eshop, bizarre).
Pendant un mois à partir de la sortie de Pokémon Home, la PokéBank (et donc Poké Transfert) a été gratuite, ce qui m’a permis de transférer TOUS mes Pokémon stockés sur mes cartouches 3DS vers Pokémon Home. J’avoue que ça m’a fait bizarre d’enlever des cartouches et de les savoir comme ça quelque part dans les "nuages", mais je me suis fait une raison. A noter que cette fois, de Bank sur 3DS à Home sur Switch, TOUTES LES BOITES peuvent se faire d’un coup, il y a juste un code à rentrer dans les deux minutes pour valider le transfert.
Home vient d’être lancé, et tous les transferts ne sont pas encore effectifs, comme par exemple la possibilité de transférer directement les Pokémon de Pokémon Go à l’application. Ensuite, tous les Pokémon ne peuvent pas encore être balancés dans Pokémon Épée/Bouclier, ce le sera sans doute à terme.
Neuvième cas : de l’appli mobile à la Switch
Un mot rapide sur Pokémon Let’s Go Pikachu/Evoli sur Switch, qui n’a pas attendu Pokémon Home pour permettre des échanges avec Pokémon Go. C’était un peu fastidieux, et je vous ai même raconté tout ça dans une vidéo explicative. Ce transfert sera d’ailleurs quasiment inutile lorsque Pokémon Go sera directement compatible Pokémon Home.
Attrapez-les tous !
La capture et les transferts dans les jeux Pokémon ont pour moi presque été plus importants que les aventures eux-même. Je fais donc parti de ces mordus qui, génération après génération, ont consciencieusement transféré leurs créatures. Je ne saurais dire si c’est très utile en soit, on retrouve la plupart des créatures années après années dans les différents épisodes ou remake.
Mais ce qui fait mon plaisir et en quelque sort ma fierté, c’est de me dire que parmi mes créatures figurent des Pokémon datant de la plus ancienne version du jeu compatible : les versions Rubis et Saphir, sorties en 2003 sur Game Boy Advance. J’aurais même eu des Pokémon datant de 1999 et des premiers jeux si Game Freak avait réussi à faire le pont entre la Game Boy et la GBA à l’époque.
Alors maintenant que j’ai tout réuni dans Pokémon Home, que j’y ai DEUX FOIS le Pokédex complet (si si), des boites nommées et bien rangées... je n’ai plus qu’à attendre que le Cloud implose !! Blague à part, il est certain qu’il faudra un but prochain, et j’avoue que j’aimerais bien faire le point sur le degré d’ancienneté des Pokémon, et retracer via les numéros d’ID (identité) les différentes provenances de tous ces Pokémon. En écrivant cet article je me suis ainsi rappelé qu’il y avait eu des distributions spéciales de Pokémon dont j’avais pu profiter.
On trouve sur Internet de nombreux schémas qui récapitulent tout ce que je viens de détailler. Je les trouve plutôt drôle, et je n’ose imaginer la torpeur d’un joueur qui souhaiterait aujourd’hui transférer des Pokémon d’une cartouche Game Boy Advance à Pokémon Home ! Je lui souhaite bien du courage !
Edit 2022 : en mai, Pokémon Home se met à jour pour intégrer les jeux Pokémon Diamant Perle Switch et Légendes Pokémon : Arceus
Certes la fin de la décade aura lieu dans un an, au 31 décembre 2020. Mais comme tout le monde j’ai plus de plaisir à la compter de cette manière. Retour donc sur les jeux sortis entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019.
Cet article ne retient des jeux sortis cette décennie que ceux auxquels j’ai joué et qui se sont avéré les plus marquants pour moi. Chaque année, un ou plusieurs titres ressortent malgré tout du lot, et je les ai mis en gras. Ce sont les jeux de la décennie.
– Heavy Rain (PS3)
– Final Fantasy Crystal Bearers (Wii)
– Pokémon Or Heartgold et Argent Soulsilver (DS)
– No More Heroes 2 (Wii)
– Monster Hunter 3 (Wii)
– Red Dead Redemption (XB360/PS3)
– Sin & Punishment 2 (Wii)
– Super Mario Galaxy 2 (Wii)
– Dragon Ball Z Attack of the Saiyans (DS)
– Metroïd Other M (Wii)
– Donkey Kong Country Returns (Wii)
Red Dead Redemption est mon premier jeu "bac à sable" sur console HD, et une claque monumentale. Je suis plus sensible aux aventures de cowboys de John Marston qu’à celles des banlieusards d’un GTA.
– Kirby au fil de l’aventure (Wii)
– Pokémon Noir & Blanc (DS)
– Xenoblade Chronicles (Wii)
– Sonic Generations (XB360/PS3)
– Super Mario 3D Land (3DS)
– Zelda Skyward Sword (Wii)
– Skyrim (PS3)
– Minecraft (PC, puis multi)
Xenoblade Chronicles renoue avec le sens de la grande aventure, avec ses héros au grand cœur qui remontent le corps d’un titan de pierre déchu. J’attendais énormément The Legend of Zelda : Skyward Sword mais il m’aura finalement laissé plutôt mitigé. Vivement un remaster HD plus jouable !
– Resident Evil Revelations (3DS)
– Pandora’s Tower (Wii)
– The Last Story (Wii)
– Pokémon Noir & Blanc 2 (DS)
– Nintendo Land (Wii U)
The Last Story est une belle aventure pleine de sensibilité et de charme, chant du signe de la Wii avec Pandora’s Tower (un autre coup de cœur sur Wii). Nintendo Land sur Wii U s’inscrira sur la durée avec de nombreuses soirées entre potes.
– Monster Hunter 3 Ultimate (Wii U)
– Fire Emblem Awakening (3DS)
– Animal Crossing New Leaf (3DS)
– Pikmin 3 (Wii U)
– The Wonderful 101 (Wii U)
– Rayman Legends (Multi)
– The Legend of Zelda : Wind Waker HD (Wii U)
– The Legend of Zelda : A Link between Worlds (3DS)
– Super Mario 3D World (Wii U)
– Journey (PS3)
– The Last of Us (PS3)
– Beyond Two Souls (PS3)
Une année 2013 de qualité avec ici pas moins de quatre jeux qui rejoignent mon panthéon de la décennie. Animal Crossing New Leaf sur 3DS reprend le flambeau de l’épisode DS avec un jeu qui ne quitte plus la console. Pikmin 3 sur Wii U est un excellent titre d’aventure-réflexion. The Last of Us est un choc visuel et narratif. Quant à Journey, véritable ode à la contemplation, il s’agit ni plus ni moins de mon jeu de la décennie.
– Donkey Kong Country : Tropical Freeze (Wii U, Switch)
– Kirby : Triple Deluxe (3DS)
– Child of Light (Multi)
– Mario Kart 8 (Wii U, Switch)
– Hyrule Warriors (Wii U, Switch)
– Bayonetta 2 (Wii U, Switch)
– Pokémon Rubis Oméga / Saphir Alpha (3DS)
J’ai adoré Donkey Kong Country : Tropical Freeze, jeu de plateformes 2D qui n’invente rien mais relève la sauce avec une alchimie parfaite. Quant à Mario Kart 8, il s’agit du meilleur épisode de la série, à tel point qu’on continue d’y jouer encore aujourd’hui sur Switch cinq ans après !
– Captain Toad (Wii U)
– Shantae and the Pirate’s Curse (Wii U / 3DS)
– Splatoon (Wii U)
– Xenoblade Chronicles X (Wii U)
Carton plein pour Nintendo qui réussi à imposer sa nouvelle licence Splatoon dès son premier jeu sur Wii U ! Qu’est-ce que j’ai pu jouer au rouleau ! Quant à Xenoblade Chronicles X, qui n’a plus grand chose à voir avec le premier Xenoblade, c’est une œuvre de science-fiction remarquable !
– Uncharted 4 : A Thief End (PS4)
– Inside (PS4, Switch)
– Shovel Knight (multi)
– Pokémon Go (mobile)
– The Last Guardian (PS4)
– Kingdom New Lands (PC, PS4, Switch)
2016 n’est pas une année dont on se souviendra particulièrement (Nintendo y est totalement absent), si ce n’est pour Pokémon Go et la sortie de l’arlésienne The Last Guardian. Mais c’est en 2016 qu’est sorti Inside, l’œuvre fondamentale des créateurs de Limbo. À noter que je ne découvre Kingdom New Lands qu’en 2019 sur Switch, et j’adore !
– The Legend of Zelda : Breath of the Wild (Wii U / Switch)
– Splatoon 2 (Switch)
– Super Mario Odyssey (Switch)
– Thimbleweed Park (Multi)
– What Remains of Edith Finch (Multi)
2017 est bien sûr l’année de la Switch, et l’année de Zelda : Breath of the Wild.
– Detroit : Become Human (PS4)
– Fortnite (Multi)
– Xenoblade Chronicles 2 : Torna (Switch)
– Shenmue I & II HD (PS4)
– Gris (Multi)
C’est à la fois un certain étonnement mais aussi une évidence quand je vois que Fortnite est mon jeu de l’année 2018. Rallié, décrié, Fortnite a pourtant réussi à créer chez moi une envie de jouer rarement atteinte, et une fascination quant à son univers en perpétuel changement.
– The Legend of Zelda : Link’s Awakening (Switch)
– Luigi’s Mansion 3 (Switch)
– Pokémon Épée et Bouclier (Switch)
– Shenmue III (PS4)
J’ai énormément joué en 2019, sur Switch, PS4, la plupart du temps séances de rattrapage de jeu sortis il y a quelques années ou sur d’autres supports. Luigi’s Mansion 3 est un excellent titre, et mon jeu préféré de 2019. Quant à savoir s’il est un jeu de la décennie, c’est peut-être un peu trop tôt !
Réflexion faite, mes trois jeux de la décennie sont :
– Journey (chef d’œuvre intemporel)
– The Legend of Zelda : Breath of the Wild (si intense la première fois)
– Mario Kart 8 Deluxe (inusable)
Bonne fin d’année à tous !
Edit : On rajoute 2020 ?
– Animal Crossing New Horizons (Switch)
– Final Fantasy VII Remake (PS4)
– Kingdom Two Crowns (multi)
2021
– Xenoblade Chronicles Definitive Edition (Switch)
– Super Mario 3D World + Bowser’s Fury (Switch)
– Miitopia (Switch)
– Metroid Dread (Switch)
– Story of Seasons : Pioneers of Olive Town (Switch)
2022
– Légendes Pokémon : Arceus
– Kirby et le monde oublié
– Sonic Frontiers
– Pokémon Violet/Écarlate
2023
– Metroid Prime Remastered
– The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom
– Pikmin 4
– Super Mario Wonder
Joyeux Noël avec Kingdom New Lands !
Je vous reparle du jeu très vite !
Edit : Quelques mois plus tard sort enfin la version boite de Kingdom New Lands, qui regroupe également sa suite, Kingdom Two Crowns, dans une compilation appelée Kingdom Majestic !
On fait le point en vidéo !
Animal Crossing est une série qui ne m’a pas convaincu à ses débuts. C’est pourtant devenu une incontournable aujourd’hui. Mais par quelle magie ?
Déambuler dans les champs, ramasser des fruits ou des coquillages, parler à ses voisins, faire de l’argent pour rembourser son emprunt immobilier. Voilà un drôle de concept pour une série qui a su au fil des épisodes attirer de plus en plus de joueurs.
Une saga qui a pris son temps
Animal Crossing, un jeu originellement sorti au Japon sur Nintendo 64 sous le nom de Animal Forest début 2001. Il est porté sur Gamecube fin 2001 au Japon sous le nom de Animal Crossing et sort en Europe à la rentrée 2004.
Nintendo a pris son temps pour adapter cette nouvelle série qui comporte énormément de dialogues. J’aimais bien le jeu mais sans plus. Les personnages qui parlent en yaourt ne m’attiraient pas particulièrement.
Ma vidéo d’Animal Crossing sur Gamecube :
Le succès vient à point à celui qui sait attendre
Mais le vrai renouveau et succès de la série c’est Animal Crossing : Wild World sur Nintendo DS en 2006, pour cette première version portable.
En ce qui me concerne je n’ai pas lâché le jeu pendant bien deux ans ! L’ambiance y est bien plus sympathique, les personnages plus attachants, et c’est une seconde vie que l’on peut mener en parallèle une fois accro !
Ma vidéo d’Animal Crossing Wild World sur Nintendo DS :
L’épisode oublié
2008 sur Wii n’est pas une période facile à cause du manque cruel de jeux, et Nintendo fait une erreur en essayant d’imposer sa version d’Animal Crossing comme un jeu majeur. J’ai totalement fait l’impasse sur Animal Crossing : Let’s Go the City qui ne donnait pas suffisamment envie, en plus de ne pas apporter assez de nouveautés à mon goût.
L’épisode propose en effet comme principale nouveauté de pouvoir aller dans une petite ville en périphérie de notre voisinage. C’est bien maigre et peu intéressant. Son autre erreur est de compter sur les capacités de pointage de la Wiimote pour jouer, ce qui rend le titre très peu ergonomique.
Ma vidéo d’Animal Crossing Let’s Go to the City sur Nintendo DS :
Le retour du Roi
Parce qu’il était déjà très bon sur Nintendo DS, Animal Crossing New Leaf sur 3DS est fortement attendu. J’ai d’ailleurs à l’époque le privilège d’avoir le jeu en avance et de pouvoir en proposer une preview sur PN. Une fois sorti le 14 juin 2013, c’est l’extase : le jeu est beau, extraordinairement riche, et d’une longévité à toute épreuve (j’y joue encore en 2019, c’est dire) !
La Wii U est alors déjà sortie et c’est peu dire que l’on attend un épisode digne de ce nom. Seulement il n’arrivera jamais.
Nintendo nous fait lambiner avec une place Animal Crossing qui montre les personnages en HD déambuler (et c’est bien tout). Elle sera active de août 2013 à fin décembre 2014. Du gâchis.
La valse des spin-off et la course à l’accessoire
Le 30 juillet 2015 sort sur 3DS Animal Crossing : Happy Home Designer, un épisode à part où l’on est chargé de décorer des maisons. Jusqu’à plus soif. Si le titre améliore l’ergonomie de l’interface, l’intérêt s’épuise comme neige au soleil si l’on est pas fan pur et dur de déco.
Le jeu a également pour intérêt d’être vendu en pack avec un lecteur de cartes capable de scanner des cartes Animal Crossing vendues au même moment dans le commerce. Quatre album d’une centaine de cartes chacun sortent au fil des mois suivant. Elle serviront également dans les différents jeux suivant.
Fin 2015 sort le spin-off ultime, celui qui dès sa présentation en juin lors de l’E3 avait été perçu comme une trahison : Animal Crossing : amiibo Festival. Un troll de compétition qui nous fait miroiter un tout nouvel épisode de la saga pour finalement s’avérer être un party game.
Dès lors le sort du jeu est scellé, et même si j’arrive franchement à m’amuser avec (voir mon test), le jeu se trimballe trop de casseroles. Les packs du jeu et les vagues d’amiibo qui sortent avec restent dans les étalages pendant des années, c’est un échec cuisant.
Les fans d’Animal Crossing n’ont plus que leur jeu 3DS New Leaf pour pleurer. Et l’on ne sait pas trop pourquoi Nintendo a choisi le 2 novembre 2016 de présenter et proposer dans la foulée une mise à jour de Animal Crossing New Leaf, trois ans après la sortie du jeu !
Elle renomme le jeu en "Welcome amiibo", ajoute donc la fonctionnalité amiibo (parce qu’il fallait bien les écouler, ces figurines !), l’agencement des meubles à la Happy Home Designer, un terrain de camping, un système de missions, et deux mini-jeux dont un rescapé de amiibo Festival (l’excellent jeu où on doit s’échapper d’une île). Vous pouvez voir tout le détail de cette énorme mise à jour dans mon article enthousiaste de l’époque.
C’est à cette époque que la licence Animal Crossing est au plus fort : goodies et consoles collector pleuvent.
Avec l’annonce de la création d’un jeu mobile sur la licence Animal Crossing, puis de sa nouvelle console, la Switch, l’avenir de la série semble tracé. Mais l’attente sera encore longue.
Le placebo
Le jeu pour mobiles Animal Crossing Pocket Camp sort finalement le 25 octobre 2017. Il s’agit plus d’une introduction à l’univers Animal Crossing qu’un véritable jeu au sens classique. C’est très joli, mais tout y est simplifié et orienté pour nous faire remplir des quêtes jusqu’à plus soif. La douceur propre à la série disparait totalement pour laisser place à une pure et simple aliénation qui est bien loin de la détente que pouvait nous procurer l’expérience Animal Crossing.
Malgré le fait que je reconnaisse que le jeu trahisse les valeurs profondes de la série, cela ne m’empêche pas d’y jouer énormément tout au long de l’année 2018, aussi dans l’espoir que, comme pour Pokémon Go et Pokémon Let’s Go, une interaction avec un futur jeu sur Switch ait lieu.
L’attente du sauveur ?
L’attente du jeu Switch est interminable. L’E3 2018 n’annonce rien en ce sens. La délivrance aura lieu le 14 septembre 2018 lors d’un Nintendo Direct mémorable. Nintendo ne nous a pas épargné un nouveau troll, en annonçant d’abord le personnage de Marie comme combattant de Smash Bros (ce qui prêtait à confusion), avant de finalement annoncer le développement d’un jeu Animal Crossing "canonique" sur Switch.
C’est à l’E3 2019 que Animal Crossing New Horizons est enfin présenté. Excitation, craintes, espoirs, il est encore trop tôt pour juger sur pièces, mais j’ai bien entendu hâte de poser les mains sur le jeu, dont la sortie est prévue pour le 20 mars 2020 !
C’est principalement ses deux épisodes portables qui m’ont le plus plu en tant que joueur. A cela s’est progressivement construit mon attitude de fan, à mesure que les visuels de l’univers s’amélioraient. J’attends dès lors de pied ferme cet opus Switch mi-portable mi-salon, et si possible une Switch Lite collector qui irait bien avec !
Edit : Découverte de Animal Crossing New Horizons en vidéo !
Sorti en 2010 sur PlayStation 3, Heavy Rain est le premier jeu du studio français Quantic Dream. Il s’agit d’un jeu d’aventure en 3D où l’on incarne différents personnages chargés de résoudre une affaire d’enlèvement par un tueur en série, le "tueur aux origamis".
Chaque chapitre, consacré à l’avancement de l’enquête par un seul et même personnage - lesquels ne se connaissent d’ailleurs pas forcément - invite à suivre les cinématiques, à fouiller dans les décors, mais aussi à réagir par QTE (Quick Time Event) aux événements.
Le jeu, poussant encore plus loin le concept de cinématique interactive développée dans Shenmue (réduisant presque le jeu à des longues cinématiques où l’on interagit de temps à autre), souffla le chaud et le froid lors de sa sortie. Certains furent séduits par l’ambiance (lourde et sombre), d’autres rebutés par cette nouvelle approche plus cinématographique que vidéoludique.
Le jeu commence par une scène de vie familiale, où l’on peut discuter avec sa femme, ses enfants, les aider, jouer avec eux, vaquer à ses occupations. Tout le jeu met l’accent sur le réalisme avec des actions du quotidien à réaliser en appuyant sur une ou plusieurs touches. Même quand le rythme s’envole et que l’action prend le dessus, on ne reste jamais longtemps d’actions réalistes qui crédibilisent beaucoup l’univers.
Le personnages, modélisés en 2010, tiennent toujours la dragée haute aux personnages de 2018 (disons Red Dead Redemption II pour citer le plus récent) et sont particulièrement réalistes et touchants.
Mais l’aspect le plus important de Heavy Rain, et celui qui le rend complètement dingue, c’est que vous aurez souvent des choix de dialogues ou de situation à faire. De celui qui oriente une conversation pour obtenir un certain type de réponse à un choix crucial qui va influencer le reste de l’aventure voir le sort de vos personnages, Heavy Rain gagne immédiatement en puissance. Chaque aventure sera différente. A vous de voir si vous êtes curieux et refaire l’aventure (qui dure environ dix heures) pour tenter des choix différents et observer les conséquences.
En ce sens, Heavy Rain semble plus réussi que Beyond Two Souls (2013), qui m’avait déjà beaucoup plu, mais qui rétro-activement ne propose pas autant de choix impactant durablement l’aventure.
J’ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire, les interactions possibles, certaines amenant à des choix cornéliens, et qui permettent de vraiment refléter la psyché des joueurs. Je pense refaire le jeu et tester d’autres choix. Et/ou passer au troisième jeu du studio, Detroit, sorti sur PlayStation 4 cette année.
Heavy Rain est également dispo sur PS4 en boite en duo avec Beyond Two Souls, et ça c’est très bien !
Ce mois-ci j’ai parcouru l’aventure incroyable de Thimbleweed Park ! Disponible sur à peu près toutes les plateformes en mars 2017, le jeu est sorti en septembre 2017 sur Nintendo Switch ! N’ayant jamais fait de point and click, je ne savais pas si le genre allait me plaire. J’ai finalement craqué lors d’une réduction sur l’eShop à -50%.
Ron Gilbert est un créateur de jeu connu pour avoir réalisé quelques uns des point and click de l’âge d’or des studios Lucas Art comme Maniac Mansion (1987) ou les deux premiers The Secret of Monkey Island. Le bonhomme a continué dans le jeu vidéo (il a notamment travaillé sur The Cave), mais voulait depuis longtemps renouer avec les point and click, genre en désuétude. C’est ainsi qu’il a lancé en 2014 un Kickstarter qui a dépassé toutes les espérances.
Nous sommes en 1987 (ambiance rétro assurée !!). Au début du jeu, nous voilà dans la peau de deux agents fédéraux venus enquêter sur un meurtre dans la petite ville de Thimbleweed Park. Dans ce patelin à l’abandon, nous allons faire la rencontre de très étranges habitants. Entre des plombiers déguisés en pigeons très sensibles à des ondes, un clown acariâtre ou un maire plein de tics de langage, nos deux enquêteurs n’en ont pas fini. Ces "Scully et Mulder" ne s’entendent par ailleurs pas très bien et il va falloir démêler les fils de cette sombre affaire.
Comme tout bon point and click qui se respecte, il faut guider les personnages au travers des ruelles de la ville, dans les différents magasins, et bien plus loin encore. Il est possible de switcher entre les personnages, qui peuvent ainsi se séparer pour mener l’enquête chacun de son côté. Des action textuelles sont à sélectionner en bas de l’écran à gauche pour pouvoir interagir avec les décors ou les personnages. Un inventaire en bas à droite contient tous les objets ramassés. Il est possible de les utiliser sur tout ce qui passe, mais il n’y aura pas d’effet avec tout. Si le jeu découpé en chapitres suit un script précis, vous pouvez très bien chercher/trouver des réponses ça et là dans le désordre, ce qui donne un grand sentiment de liberté.
L’ambiance est follement drôle. Les situations sont complètement décalées et arrivent à nous immerger dans un véritable feuilleton... tout en brisant régulièrement le quatrième mur. Un véritable tour de force ! Les énigmes sont parfois bien retorses, quelques unes pas toujours évidentes. Heureusement il est possible d’appeler un numéro via un téléphone vintage pour se voir donner des indices. On suit au final avec passion les destins des différents personnages de cette histoire.
Thimbleweed Park est mon gros coup de coeur de ce début d’année... et j’hésite entre le refaire ou trouver un moyen de jouer à The Secret of Monkey Island !
Après The Last of Us, Journey et Beyond Two Souls, voilà un nouveau coup de coeur sur PlayStation 3. Certes, je découvre Uncharted : Drake’s Fortune plus de dix ans après sa sortie, mais c’est un jeu d’aventure/action palpitant et rondement mené qui tient toujours la route !
Drake part à la recherche d’un trésor, l’Eldorado, qui est forcément convoité par beaucoup de monde une fois que sa trace est mise au goût du jour. Sorte de Tomb Raider au masculin, Uncharted propose un parcours intéressant, plein de rebondissements, servi par des cinématiques aux dialogues drôles et parfaitement bien joués (en tous cas en français). On alterne entre phases d’exploration et séquences de tirs (avec beaucoup de morts sur la conscience)...
Après des années de jeu Nintendo, je redécouvre à retardement les block-busters de la génération PlayStation. Il est intéressant de voir la direction totalement différente de ces jeux axés sur l’exploration en fil continu, sans intérêt de retour en arrière. Pas ou peu de mécanismes faisant marcher les neurones, il s’agit ici plutôt de profiter du voyage et du fun... quand les séquences s’enchaînent bien, en dépits de morts un peu brutales ou frustrantes. Pour l’avoir terminé, j’aurais juste un bémol sur une séquence vers la fin, qui dénote un peu de l’esprit "aventure". Enfin bon, content de l’avoir fait, et à bientôt pour le second épisode, considéré comme plus réussi et le meilleur de la série !
La saga fête ses 30 ans ! Le premier jeu Metroïd sur NES est sorti en effet le 6 août 1986 !
Le dernier épisode marquant en date est l’excellent Metroïd Other M sur Wii en 2010. J’en avais d’ailleurs profité pour faire un résumé de la saga.
Metroïd c’est une saga de jeux dans lesquels on incarne Samus Aran, une chasseuse de prime galactique à la poursuite des Metroïdes, entre autres. Le jeu se compose d’environnements couloirs dans lesquels on abat des monstres et récupère des items plus ou moins cachés. L’arsenal de Samus s’améliore au fil du temps et lui confère des pouvoirs de plus plus pratique à même d’arpenter des zones des niveaux inaccessibles jusqu’alors. Ce que j’aime le plus, en plus des ambiances, c’est l’aspect puzzle des niveaux qui mettent nos neurones à l’épreuve.
dessin de 2004 lors de la sortie de Metroïd Prime 2 : Echoes
Même si rétroactivement Metroïd sur NES et Metroïd 2 : Return of Samus sur Gameboy ont su me captiver, c’est bien avec Super Metroïd sur Super Nintendo que j’ai découvert la saga. Un excellent titre que je refais avec plaisir, en témoigne mon article passionné de 2013 à l’occasion de sa ressortie sur Virtual Console Wii U.
Si Super Metroïd est mon épisode préféré, il faut avouer que Metroïd Prime, sorti sur Gamecube en 2003, a fait très fort en transposant l’univers du jeu en 3D. Les deux suites, Prime 2 : Echoes et Prime 3 : Corruption m’ont profondément ennuyé, contrairement aux deux jeux GBA, Metroïd Fusion et Zero Mission, superbes. Passé un épisode DS ambitieux mais déconcertant, c’est bien Other M en 2010 qui ravivait ma flamme. Malgré ses qualités, le jeu a vu ses ventes décevantes et la saga mise en berne depuis.
En septembre sort Metroïd Prime Federation Force sur 3DS, mais le jeu, expérience multijoueur dans un univers SD et générique, n’a plus grand chose à voir avec ce que l’on aimait de la série.
Pour ses 30 ans, je me suis refait un petit run de ce premier Metroïd sur NES, à l’ambiance si singulière ! Bon anniversaire Samus !
Peu de temps après avoir terminé Phantasy Star II sur Megadrive il y a presque deux ans, j’avais enchaîné avec sa suite, Phantasy Star III : Generations of Doom.
De ce jeu, j’en avais un bon souvenir à partir du test que Console + avait rédigé dans l’un de ses premiers numéros.
Déjà, il faisait la couverture. Ensuite le test agrémenté de superbes images vantait les mérites d’un jeu gigantesque à la réalisation ambitieuse. Quelques défauts chagrins comme la musique, une animation lente, les combats trop fréquents ou un système de compétence un peu obscur ne viennent pas entacher l’enthousiasme des deux testeurs, Loulou et Doguy.
Mais bon, à l’époque je n’avais pas la Megadrive. ce genre de jeux était encore un peu trop obscur pour moi, préférant l’accessibilité des jeux de plateformes.
Il faudra donc attendre plus de vingt ans avant que je ne me plonge dans la saga. Après avoir fait les Shining Force, j’attaque les Phantasy Star. C’est la découverte du premier épisode dans une boutique d’oldies qui me lance dans l’aventure. Puis le deux. Et enfin le trois, que je possédais déjà depuis quelques temps sur Megadrive. Mais c’est cette fois sur Game Boy Advance que je débute l’aventure via la compilation regroupant les trois premiers épisodes disponibles sur la machine. L’aspect portable de la Game Boy Micro me permet d’en faire de petites parties un peu partout et n’importe quand.
Vingt ans après, ce Phantasy Star III ne laisse pas chez la grande majorité des joueurs les mêmes sentiments d’extase que celui ressenti par les testeurs de Console Plus d’alors. Le jeu est même plutôt considéré comme le vilain petit canard de la série (qui en compte quatre). Il est vrai que les graphismes ne sont pas si fous que ça. Que l’ambiance médiévale sobre tranche un peu avec le côté futuriste coloré auquel on était habitué. Et puis comparé aux deux autres épisodes, il n’y a rien de vraiment nouveau dans le système de jeu. Une seule grosse nouveauté vient susciter notre curiosité : la généalogie.
En effet, il est possible dès la fin d’un premier scénario de choisir son épouse parmi deux personnages féminin que l’on a côtoyé. Ce choix détermine l’identité de l’enfant qui va naître de cette union, et que l’on va incarner dix-huit ans après, pour continuer l’aventure. Le monde reste le même, mais d’autres histoires s’y déroulent. Deux cyborgs, Mei et Wren, nous accompagnent toujours au fil des trois aventures que l’on va vivre à travers le temps. Trois arcs scénaristiques mais en tout sept possibilités, selon vos choix.
Sur le papier c’est excitant, mais dans la pratique, hormis les contextes rien ne change vraiment dans le déroulé des aventures. Nos personnages n’ont pas de capacités spéciales marquantes. On peut donc choisir son épouse et constater le résultat de cette union mais c’est bien tout. Les plus curieux pourront refaire les scénarios pour notamment découvrir les quatre fins possibles. Celle que j’ai obtenue était particulièrement ridicule.
Au final, entre les errances dans les plaines et les donjons de Phantasy Star II et III (sans plans ni cartes), c’était peu ou prou la même chose. Ici on doit récupérer des pierres pour pouvoir passer des cavernes ou encore utiliser des temples de téléportation. On retrouve également les véhicules propres à la série. Ici c’est Wren qui joue le transformers en mutant en véhicules permettant d’aller sur mer, sous l’eau ou dans les airs. Si je n’y avais pas passé des heures et des heures par petites foulées sur cette année et demie, me perdant régulièrement, je dirais que le jeu semble proposer une bonne marge de progression en ouvrant ses accès les uns après les autres.
Voilà, je quitte l’univers de PSO III comme on sort d’un long rêve pénétrant, bercé par la musique de son écran titre. Et nous nous retrouvons dans un an ou deux une fois que j’aurais commencé et terminé le dernier épisode de la série, Phantasy Star 4 !
La suite : Phantasy Star IV : The End of the Millennium
Des zooms sur les coups de cœur de RYoGA
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