Dernier ajout : 31 octobre.
Dans la foulée de la vidéo des jeux de l’année 2012, voici une petite émission qui résume les sorties majeures à venir cette année sur consoles Nintendo. Par rapport à la vidéo précédente il y a deux évolutions majeures que je vous laisse découvrir ! Merci pour vos retours !
Jeux cités (avec liens vers les articles rédigés) :
– Luigi’s Mansion 2 (3DS)
– Castlevania Lords of Shadow - Mirror of fate (3DS)
– Fire Emblem Awakening (3DS)
– Monster Hunter 3 Ultimate (Wii U & 3DS)
– Rayman Legends (Wii U)
– Pikmin 3 (Wii U)
– Animal Crossing : New Leaf (3DS)
– Pokémon X & Y (3DS)
– Bravely Default (3DS)
– Bayonetta 2 (Wii U)
– Monster Hunter 4 (3DS)
– Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge (Wii U)
Depuis quelques semaines un fringuant duo est apparu dans les colonnes de Puissance-Nintendo avec un nouveau format d’émission, le PN Cast ! Menée tambour-battant par Dimitri et Krayo, cette émission radiophonique hebdomadaire revient sur l’actualité de Nintendo.




La cinquième revenait sur l’annonce de Pokémon X & Y sur 3DS.
Dans le genre "nouveau portage de jeu HD déjà sorti il y a quelques mois sur les consoles concurrentes", je veux le bon beat’em all Ninja Gaiden 3 et son héros Ryu Hayabusa ! Est-ce une bonne pioche ? Le test vous dit tout !

Test publié sur Puissance-Nintendo
Ninja Gaiden : L’essence du beat’em all
En bon beat’em all, Ninja Gaiden 3 va vous faire rencontrer une multitude d’ennemis à occire. Si dans un premier temps on rencontre surtout des ninjas, l’évolution que prend le jeu va progressivement vous faire affronter des créatures de différentes natures. Comme dans chaque niveau vous ne croisez que peu de types d’ennemis différents, autant dire que la lassitude risque de rapidement vous guetter.
A part quelques rares objets bonus cachés, on ne fait qu’avancer, avec impossibilité de revenir en arrière une fois certains checkpoints passés. Pour pallier cet "effet couloir", les parcours offrent des situations variées. On troque par exemple quelques instants son katana et ses shurikens pour faire du tir à l’arc sur des cibles mouvantes, on emprunte des véhicules comme poste de tir et on évite des situations dangereuses à grand renfort de QTE.
Un gameplay bien rodé
Ninja Gaiden 3 se joue au gamepad. Le stick gauche vous permet de déplacer le ninja, le stick droit la caméra. X ou Y permettent d’attaquer, B de sauter et A de lancer des shurikens. Quant aux gâchettes, si ZR et ZL permettent de parer, R recentre la caméra et L permet de faire une esquive par glissade. Vous utiliserez beaucoup cette dernière.
En plus de rebonds le longs des murs étroits, le Ninja grimpe les façades en y accrochant ses armes. Les gâchettes L et R servent alors à planter successivement ses petits poings armés dans le crépis. La caméra se place sous le ninja et nous donne à voir au-dessus de lui. Il faudra justement éviter des attaques ou projectiles qui viennent de là-haut. Ces séquences, pas particulièrement fun, reviennent souvent tout au long du jeu. Ryu Hayabusa semble particulièrement apprécier la varappe. Étonnant quand on sait qu’il est tout à fait capable de faire des sauts gigantesques. Les cinématiques le prouvent.
En actionnant X et A en même temps, le ninja lance un sort dévastateur (à choisir parmi plusieurs éléments) qui au passage restaure votre barre de vie. Il est du coup à utiliser au moment opportun car non, les ennemis ne vous permettent pas de récupérer de la vie une fois tués ! Les salves d’ennemis sont nombreuses et vous obligent à combattre longtemps sans pouvoir vous régénérer. Ce n’est qu’une fois la zone nettoyée que vous verrez votre barre de vie restaurée. De temps en temps un faucon apparaît : il est temps de sauvegarder ou d’obtenir un pouvoir spécial.
Sur le gamepad une pression sur l’icône "sens ninja" permet de savoir dans quelle direction se joue la suite de l’aventure. Cela se révèle très pratique tant les décors chargés sont parfois peu lisibles.
Chaque ennemi tué rapporte des points d’expérience dits de "karma" qui seront dépensés dans un tableau de compétences à débloquer au fur et à mesure. Sur le gamepad sont affichés les combos que vous pouvez réaliser. Les figures réalisées par le ninja, attaques, contre-attaques, sont nombreuses et spectaculaires au corps à corps, en plus d’être particulièrement violentes. Le sang gicle à flots. Les cris et les insultes grossières fusent. Les ennemis se font démembrer, mais c’est bien connu : l’art du ninja est de dépasser toute souffrance physique. Même avec un bras en moins ils continueront à vous attaquer, comme si de rien n’était ! Certains sont de vrais kamikazes et n’hésitent pas à servir de bombe humaine. D’autres vous surprendront en réalisant quelques combos dont vous ne les auriez pas cru capables.
Plusieurs niveaux de difficulté
Dès le début du jeu, vous pouvez choisir votre niveau de difficulté. Le mode normal est, disons le clairement, vraiment difficile et correspondrait au mode hard de n’importe quel autre jeu. Ne parlons pas du mode difficile qui s’adresse aux véritables ninjas (ou à ceux qui auront déjà fini le jeu et débloqué les compétences de niveau plus élevées afin de faire une nouvelle partie).
Le cas du mode facile, le mode "héros", porte à discussion. En effet dans ce mode, le héros que vous êtes alors ne peut pas mourir, avec une barre de vie qui n’atteint jamais zéro. Une sorte de mode invincible que les puristes éviteront d’activer. Et pourtant, il vous sera proposé à chaque gameover de modifier le mode de difficulté.
L’univers de Ninja Gaiden
On vous a parlé de l’histoire ? Sérieusement, qui cela intéresse t-il ? Il s’agit d’un beat’em all où vous aller trucider des tonnes d’ennemis génériques. Tout au plus vous dirai-je que notre ninja rempile pour sauver des gens, se sauver lui-même et finalement sauver le monde entier, affrontant par la même occasion des ennemis en costumes cabotins qui se prennent pour le centre du monde. Rajoutons à cela toute la panoplie d’acolytes qui vous trahiront à la première occasion et sans raison véritable à part apporter un ressort dramatique temporaire et inutile, et nous conclurons en disant que l’histoire de Ninja Gaiden 3 est un navet intergalactique comme on en fait plus. Ou trop souvent.
On ne s’étonnera donc pas de voyager d’un pays à un autre sans aucune raison valable sinon celles d’un scénario écrit sur le coin d’une table et desservie par des dialogues convenus au possible. Jungle, métropole, laboratoire d’expériences, Japon médiéval, le dépaysement est garanti. Le jeu multiplie les séquences références à d’autres titres du jeu-vidéo, ce qui donne parfois l’impression d’assister à un best-of des meilleurs moments vidéoludiques, l’originalité et la surprise en moins. Un peu de Prince of Persia Sand of time pour quelques parcours acrobatiques, un soupçon de Shadow of Colossus pour un boss, Bayonetta, Castlevania ou Metal Gear Solid pour l’ambiance (pour les plus flagrantes) et de nombreuses autres citations de films dont on vous laisse la surprise et qui ne manquent pas d’amuser.
Quelques déceptions majeures
Une déception vient peut-être du fait que l’on ne peut à aucun moment détruire des décors, ce qui laisse les environnements sans véritables intéractions. Les parcours se résument ainsi à des couloirs qui heureusement varient dans leurs architectures. Tout est fait pour le spectacle, à défaut d’apporter un gameplay original. On enchaîne les combats plus que de raison. La lobotomie (ou l’extase, au choix) n’est pas loin.
Ninja Gaiden ne manque pas de variété et de séquences à la réalisation ambitieuse. Malheureusement la réalisation ne suit pas toujours et notamment quand il s’agit de QTE (Quick Time Event). Si la précision nécessaire pour leur réussite dépend du niveau de difficulté en cours, force est de constater que ces actions ne sont pas toujours très claires. On se retrouve souvent dans des situations où la marche à suivre n’est pas indiquée et où la logique ne suffit pas pour s’en sortir. Autant dire que cela est véritablement frustrant.
Au cours de son parcours, Ryu Hayabusa va subir les effets d’une malédiction. En plein niveau il se voit projeté dans une dimension parallèle où il doit affronter une nouvelle salve d’ennemis. Ce genre de séquence assez pesante tant ludiquement que dans sa réalisation cauchemardesque revient bien trop souvent au cours du jeu, occasionnant très rapidement un rejet de la part du joueur ("oh non encore le bad trip !.."). Ce beat’em all est par nature déjà assez bourrin, et voilà une solution facile pour rallonger la durée de vie et surtout booster considérablement le gain de points de karma à peu de frais.
Les ajouts de cette version Wii U
Sans revenir sur le confort des informations indiquées avec le Gamepad, qu’apporte cette version Wii U par rapport aux versions PS3 et XBox 360 ? Les développeurs avouent avoir sorti le jeu trop tôt, d’où les problèmes techniques et le manque de contenu à l’époque. À part certains défauts de réalisation, tout cela est réparé dans cette version. On a le choix entre plusieurs armes aux styles différents et d’autres personnages prendront part à l’aventure. Un autre va même être disponible en téléchargement gratuit. Ceux qui voudront savoir à quel point se réjouir n’auront qu’à se spoiler en regardant les news portant sur le jeu !
Enfin les options du jeu permettent de débloquer au fur et à mesure de la progression du jeu quelques modes supplémentaires, comme les défis aux points ou au temps pour chaque niveau, ou encore les "Contrées ténébreuses". Ce mode permet de jouer des épreuves avec un deuxième joueur en ligne. Un mode "combat de clans" permet d’affronter en ligne jusqu’à huit joueurs en même temps pour des mises à mort à foison. Dans tous ces mode il est possible de personnaliser tout son équipement et son apparence. C’est le moment de chercher à débloquer tous les items !
Premier jeu ambitieux du genre sur Wii U, Ninja Gaiden 3 surprendra certains joueurs peu habitués aux jeux HD, satisfera les autres à condition de ne pas être trop exigeant. Il pourrait en effet ne pas avoir sa chance auprès des joueurs élevés aux blockbusters sortis ailleurs. Bon jeu avec quelques défauts chagrin, il permet incontestablement de passer de bons moments. Nous vous le recommandons !
Pour la deuxième année consécutive, je vous propose une émission spéciale rétrospective sur les jeux qui, pour diverses raisons, m’ont marqué cette année. Des jeux sortis cette année ou bien avant d’ailleurs. The Game is not over !
Jeux cités (avec liens vers les articles rédigés) :
– The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D (3DS, 2011)
– Kid Icarus Uprising (3DS, 2012)
– Resident Evil Revelations (3DS, 2012)
– Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance (3DS, 2012)
– Theatrhythm Final Fantasy (3DS, 2012)
– New Super Mario Bros. 2 (3DS, 2012)
– Disney Epic Mickey : Power of Illusion (3DS, 2012)
– Pandora’s Tower (Wii, 2012)
– The Last Story (Wii, 2012)
– Poképark 2 : Le monde des vœux (Wii, 2012)
– Pokémon Noir & Blanc 2 (DS, 2012)
– Megaman X 2 (VC, 1994)
– Phantasy Star (SMS, 1988)
– Shining Force 2 (MD, 1995)
Quand j’étais ado j’adorais faire des tops de mes jeux préférés. C’est un hobby idiot que j’ai conservé aujourd’hui et il m’arrive de le faire de temps à autre. Aujourd’hui la passion est ranimée via un article de Nintendo Power qui établit une liste des 285 meilleurs jeux Nintendo.
La dernière fois que je l’ai fait ici c’était peu de temps après la sortie de la Wii, début 2007. Twilight Princess (Wii/GC) se plaçait dans ce top 50 composé uniquement de jeux Nintendo. Cinq ans après allons-nous retrouver ces jeux ? Quels nouveau titres rentrent dans le club très fermé de l’élite ? (ils sont en gras) (et entre parenthèses le classement précédent)

01 - The Legend of Zelda : Ocarina of Time (04)
Mon autre Zelda préféré prend la tête du classement. La réédition du jeu sur 3DS et le fait que je l’ai encore terminé y est sûrement pour quelque chose !

02 - The Legend of Zelda : A link to the past (01)
J’ai refait A Link to the past cette année, ou l’année dernière. Même après toutes ces années je le connais par cœur !

03 - The Legend of Zelda : Link’s Awakening (=)

04 - Super Mario World (09)
Super Mario World, que je refais régulièrement sur différents supports, damne le pion à Super Mario Bros.

05 - Super Mario Bros. (2)

06 - Pokémon Bleu/Vert Feuille et Rouge (24)
L’épisode fondateur de la série grimpe à fond les ballons ! Pourquoi ? D’une part parce qu’année après année, chaque nouveau volet de Pokémon continue de rythmer ma vie (et mes nuits). Mais aussi parce que j’ai récemment repris ce premier épisode, en l’occurrence le volet "jaune", et que je me suis rendu compte à quel point dès le départ tout était là et formait une alchimie parfaite.

07 - Tetris (15)
Autre alchimie, celle de Tetris, qui ne cesse de faire ses preuves. On sent que les fondamentaux gagnent du galon dans ce classement.

08 - Super Smash Bros 64 (5)
Les combats Ness contre Pikachu se font rares. Mais il n’y a pas de raison !

09 - Super Mario Kart (6)
Autre jeu multi-joueurs qui ne veut pas se se laisser emporter par les ans, qu’importe les déclinaisons, Super Mario Kart est toujours là. Il est sorti depuis sur Console Virtuelle.

10 - Super Mario Galaxy (E)
Première entrée dans le classement depuis la dernière fois ! Grosse grosse impression que m’a fait Mario Galaxy lors de sa sortie fin 2007. Il rejoint les hautes sphères !

11 - Secret of Mana (13)

12 - Chrono Trigger (E)
Entrée directe de Chrono Trigger en douzième place, suite à ma découverte du jeu via l’adaptation DS sortie début 2009. Juste derrière Secret of Mana quand même.

13 - Donkey Kong Country (12)

14 - Super Mario Land 2 : The 6 Golden Coins (=)

15 - Starwing (10)

16 - Super Mario World 2 : Yoshi’s Island (=)

17 - Sim City (18)
Il est toujours aussi bon de relancer une petite partie du Sim City avec le Docteur Wright !

18 - Super Mario 64 (11)
Mario Galaxy éprouve un peu Mario 64. Mais je suis sûr que si je rebranche ce dernier la sensation de liberté propre à cet épisode n’a pas vieilli d’un poil !

19 - Metroid Prime (7)
Même chose pour Metroïd Prime, dont la formule a été maintes fois reprises depuis dix ans.

20 - Super Metroid (26)
L’écart entre les deux opus préférés des joueurs se resserre. Il s’était creusé car à l’époque j’étais encore sous le choc de Prime. Il ne faut pas oublier l’excellence de cet épisode Super Nintendo. Et un certain Other M est venu depuis nous le rappeler.

21 - The Legend of Zelda : Majora’s Mask (17)
Majora’s Mask n’attend plus aujourd’hui qu’un remake sur 3DS !

22 - Xenoblade Chronicles (E)
Un an après sa sortie Xenoblade dispose encore d’un énorme capital sympathie !

23 - Skies of Arcadia (E)
En 2007 je n’avais pas encore fini le légendaire Skies or Arcadia...

24 - Street Fighter II (47)
Aucune raison de laisser SF2 dans la fin du classement, il remonte fièrement.

25 - Super Castlevania IV (19)

26 - Mega Man X (20)
Cette année j’ai donc redécouvert le Megaman X2. Il est tout aussi bon !

27 - Demon’s Crest (E)
Autre jeu de Capcom, Demon’s Crest est sorti à la fin de vie de la Super Nintendo et je l’avais raté. J’ai pu mettre la main dessus en 2009 et apprécier sa magnificence !

28 - The Last Story (E)
Mon jeu de l’année 2012 se fraye une bonne voie dans ce classement !

29 - Beyond Good And Evil (22)

30 - Aladdin (33)
L’épisode mésestimé d’Aladdin me ravit toujours autant !

31 - Animal Crossing Wild World (37)
Il m’arrive de le rebrancher pour arracher des herbes pendant des heures. Il est certain que la version 3DS sonnera la fin des folles heures sur cette version.

32 - Muramasa (E)
Un beat’em all/aventure de toute beauté. Une belle entrée !

33 - Super Tiny Toons : Buster Bust Lose (29)

34 - The Legend of Zelda : Twilight Princess (23)

35 - The Legend of Zelda : the Wind Waker (40)
Un Zelda monte, un autre descend. Pour se retrouver côte à côte.

36 - Pikmin (44)

37 - Luigi’s Mansion (43)

38 - Pandora’s Tower (E)
Le coup de cœur de 2012 vient se loger en bonne place.

39 - Metroïd Other M (E)
Samus revient en forme dans une aventure pleine de surprises !

40 - Metroïd 2 (E)
Redécouvert dans la foulée de Other M, ce Metroïd est une pierre angulaire de la saga.

41 - Monster Hunter 3 (E)
MH3 doit sa place à d’excellentes parties en ligne. La chasse au poulet est ouverte !

42 - Earthworm Jim (30)

43 - Resident Evil Rebirth (25)

44 - Super Mario Land 3 : Wario Land (50)

45 - Donkey Kong Country 2 (E)
Le second épisode n’était pas dans le top précédent. Erreur réparée !

46 - Resident Evil 4 (08)
Grosse chute pour le mastodonte RE4. A ne pas imputer à la qualité même du jeu mais plutôt à son aura !

47 - Mario Kart 64 (27)

48 - Goldeneye (28)

49 - Super Bomberman (=)

50 - Phoenix Wright (E)
Phoenix devait quand même figurer dans le top !
Sortent donc du Top 50 (mais restent aux portes de ce dernier !) :
Eternal Darkness (21), Mega Man 2 (31), Super Mario All-Stars (32), Magical Quest starring Mickey Mouse (34), Conker Bad fur Day (35), Phantasy Star Online Episode I & II (36), Metroid Fusion, (38) Lylat Wars (39), Pokémon Rubis and Saphir (41), Mario Tennis (42), Super Princess Peach (45), Secret of Evermore (46), Super Star Wars (48)
La rédaction de ce top m’a entraîné une tendinite du bras droit !!!
Voir le top 50 suivant (2018)
Le 20 décembre 1987 sortait au Japon (1988 chez nous) le premier épisode de la saga appelée à devenir culte Phantasy Star. Cette saga de rpg (puis mmorpg) est en quelque sorte le Final Fantasy de SEGA, avec son univers cyberpunk caractéristique.
Le premier épisode est donc sorti sur Master System. Suivront trois épisodes sur Megadrive. Je me retiendrais de vous en faire le descriptif aujourd’hui car je n’ai pas joué à ces jeux à l’époque. J’étais plutôt orienté jeux de plateformes sur mes consoles SEGA. Je n’ai en fait découvert la série qu’avec Phantasy Star Online sur Gamecube en 2003, conversion de la version Dreamcast sortie originellement en 2000. C’est à partir de cet épisode que la série a pris la tournure mmorpg qu’elle conserve encore aujourd’hui.
Après plusieurs années de recherche j’ai finalement réussi à mettre la mettre sur les quatre premiers volets rpg. D’ici quelques années on pourra donc tabler sur un récapitulatif de la série à ses débuts ! J’avais ainsi dernièrement commencé le premier opus sur Master System !
En ce 25ème anniversaire je vous en propose le tour d’horizon des toutes premières heures :

On commence donc dans un village tout moche où l’on va parler à tous les habitants et rentrer dans toutes les maisons.
Des gardes aux allures de Boba Fett barrent certaines portes de la ville. Que cela est mystérieux ! Là les graphismes sont tout de suite plus impressionnants pour de la Master System !
Dans les maisons il y a déjà des petits donjons ! Sur l’image ça ne paie pas de mine mais l’effet de profondeur est saisissant quand on s’avance. C’est même mieux réalisé que dans Shining in the Darkness, pourtant sorti deux ans plus tard sur Megadrive !
On sort de la ville et là les ennuis commencent ! Un simple araignée devient dès le départ un ennemi de taille ! Il est vivement conseillé de retourner au village et de sauvegarder après chaque combat car chaque coup peut-être mortel ! C’est un peu fastidieux mais ce n’est pas avant plusieurs niveaux d’expérience supplémentaires que vous serez hors de danger. Un leveling assez exigeant d’entrée de jeu !
Mais l’ambiance est chouette, à l’image des images fixes du jeu, et on a envie d’en voir plus !
L’aventure s’annonce passionnante !
Cela me donne aussi l’occasion, vingt ans après, de ressortir mon Megaforce d’avril 1992 (celui avec Astérix en couverture !) pour consulter la belle soluce qui avait été réalisée alors !
Heureux hasard donc que j’ai trouvé et commencé ce jeu cette année. Joyeux anniversaire Phantasy Star !
La suite : Phantasy Star II (Megadrive)
A l’image du débat fratricide qui régnait dans les années 90 entre la Super Nintendo et la Megadrive, le duel qui opposa fin 1993 les versions d’Aladdin sur les 16 bits rivales fut de loin celui qui divisa le plus les joueurs, jusque dans les cours de récré !

La raison principale : les deux titres ne sont pas les mêmes. Il n’est donc pas question ici de savoir si une des deux versions est techniquement supérieure à une autre, mais bien de déterminer laquelle est ludiquement la meilleure.
L’histoire commence au CES de Las Vegas, le grand salon américain du jeu-vidéo (l’E3 n’apparaitra qu’en 1995). Capcom, qui s’est déjà illustré avec Mickey’s Magical Quest sur Super Nintendo est en charge de la version de Aladdin sur cette même console. On découvre un jeu coloré, typique de la société qui a créé Ghouls’n Ghosts.
La surprise va venir du côté de l’éditeur Virgin Games qui présente sa propre version d’Aladdin. Le jeune David Perry, un programmeur qui monte dans la société, et qui a déjà sorti Global Gladiators et Cool Spot la même année, a planché d’arrache-pied pendant plusieurs semaines pour livrer la version présentée. Une étroite collaboration avec Disney a été entretenue dans le développement du jeu et cela se sent : les décors, la musique comme l’animation du jeu sont remarquables. Aladdin version Megadrive impressionne et, selon la rumeur, oblige même Capcom a revoir sa copie. Mais le timing est trop juste et les jeux sont faits : dans quelques semaines c’est noël et les deux versions d’Aladdin sont lancées sur le marché.
De là naîtra la supériorité proclamée de la version Megadrive sur la version Super Nintendo. Mais qu’en est-il vraiment ? Fin 1993 j’ai eu la chance d’avoir les deux versions. D’abord la version Megadrive, sortie fin octobre/courant novembre, puis la version SNIN, sortie courant décembre.

Aladdin sur Megadrive se présente comme un jeu de plateformes 2D classique. Il faut progresser dans les niveaux (souvent vers la droite, parfois sur la gauche ou sur différents étages) et collecter des morceaux de scarabés qui débloquent des mini-jeux bonus entre les scènes. Ramasser des diamants permettra d’acheter des objets au stand du colporteur que l’on trouve une fois par niveau.

Le jeune Aladdin ne saute pas sur ses ennemis pour les assommer. Il combat à l’épée, ce qui donne parfois quelques joutes dignes de Prince of Persia contre les gardes du palais. On bourrine beaucoup, et parfois un coup vient à être bloqué, ce qui génère un petit flash lumineux accompagné d’un son distinctif, le tout apportant beaucoup de dynamisme à l’action. Aladdin peut balancer des pommes pour étourdir les gardes. Certains en perdront même leur culotte ! A part ça Aladdin saute de plateforme en plateforme, et grimpe à des cordes. Il est possible d’incarner Abu dans certains mini-jeux, ce qui est follement amusant.
Le gameplay est de bonne facture. Aladdin glisse sur l’écran avec élégance et les collisions avec les ennemis sont parfois approximatives. De même, marcher sur les plateformes n’est pas toujours lisible tant les décors sont chargés. Cela n’est pas très gênant en soi (on n’est pas dans Fantasia !) et apporte un certain cachet au jeu.

La réalisation est évidemment le gros point fort de cet épisode. Les graphismes ont une envergure rarement atteinte à l’époque, l’animation est détaillée avec minutie chez tous les personnages et les musiques sont fidèles à l’animé et impressionnent sur Megadrive.

Le jeu est d’une difficulté raisonnable, et devient difficile sur la fin, notamment à partir de la séquence en tapis volant dans la caverne des merveilles en éruption. Un passage sur lequel je me serais bien pris la tête et qui m’avait occasionné quelques migraines !
Au final Aladdin sur Megadrive est un excellent jeu de plateformes de la console, et l’un des meilleurs Disney aux côtés de Castle of Illusion et Quackshot et le Roi Lion.

La version Super Nintendo, bien qu’à nouveau un jeu de plateformes en 2D, est donc tout à fait différente. Aladdin ne se bat pas à l’épée mais revient aux classiques : il saute ses ennemis les deux pieds en avant et rebondit sur eux en faisant un joli salto !
Il est ainsi possible de sauter d’ennemi en ennemi en calculant bien l’envergure de ses mouvements. La même chose sur des corniches. Aladdin peut ici s’accrocher à tous les rebords qu’il croise et les utiliser pour se hisser. Il peut aussi utiliser un drap comme parachute. Bref, dans cette version, Al est un véritable acrobate ! Ces facultés sont de loin le plus gros point fort du jeu qui devient très agréable à pratiquer.

Dès le début Aladdin est suivi par le petit singe Abu. Cela ne sert absolument à rien, à part d’être mignon. Dommage qu’un mode deux joueurs n’ait pas été inclus. Il est possible qu’il est été pensé mais finalement pas intégré à temps.

Le jeu est extrêmement coloré. L’ambiance est parfois bon enfant, comme avec le niveau du génie, mais parfois plus intense passé les premiers niveaux. Les musiques sont moins fidèles au film mais correspondent bien à ce que l’on attend d’une bonne musique de jeu à l’époque. Le jeu est très facile et peut se faire d’une traite sans forcer. Il prend quelques liberté avec le scénario du film en nous emmenant dans une pyramide où Abu s’est perdu après être tombé du tapis magique ! La quête des diamants roses, dont il faut mémoriser les emplacements pour certains, est une excellente occasion de refaire le jeu.
J’avoue, j’ai un coup de cœur pour cette version !
Beaucoup s’accordent pour dire que la version Megadrive est la meilleure... Il est vrai que cette version en impose, là où la plupart des déclinaisons de jeux SEGA souffraient de la comparaison avec leurs versions Super Nintendo. Le level-design me semble beaucoup plus intéressant sur SNIN, du fait de toutes les intéractions possibles d’Aladdin avec les décors. On est aussi plus dans une expérience de jeu classique, là où la version Megadrive arrive à nous projeter à la fois dans un jeu et dans une sorte d’immersion directe avec le film (du moins c’est ce que l’on ressent à l’époque).

Quoi qu’il en soit les deux jeux sont excellents et il serait dommage de passer à côté de l’un ou de l’autre !
A noter qu’il y a eu des versions 8 bits Nintendo qui reprennent... la version Megadrive ! Et une version Sega Master System encore différente ! Cette version alterne niveaux de courses poursuite et de plateformes et se finit... en une heure ! En dehors de sa durée de vie ridicule, il s’agit d’un bon jeu !
Et vous, quelle version préférez-vous ?
Je vous invite également à (re)lire le petit article que j’avais fait sur les jeux Disney sur Megadrive !
RYoGA – ryogasp 2025 | Mentions légales