Dernier ajout : 27 avril.
L’un de mes jeux préférés est de ressortie ! On se fait une bonne vidéo de redécouverte !
J’en ai profité pour écrire un test sur Puissance-Nintendo ! Et depuis la vidéo j’ai fini le jeu, la preuve sur Miiverse !
Revenons sur ce jeu sorti il y a maintenant 20 ans, un jeu qui se voulait relancer la Super Nintendo alors en perte de vitesse. Donkey Kong Country a alors épaté tout le monde, voyons comment !
Vade Retro publié sur Puissance-Nintendo
Le contexte avant la sortie du jeu
1993 a été une belle année pour la Super Nintendo. Le Super FX a montré que la console pouvait afficher de la 3D avec Starwing. La DBZ mania bat son plein. Street Fighter 2 Turbo et Super Mario All Stars font un carton. Nintendo, en pleine concurrence avec la Megadrive de SEGA, est au top.
Toutefois, en 1994, l’ombre des 32 bits fraîchement annoncées par les concurrents plane : la PlayStation et la Saturn vont bientôt sortir. Nintendo qui, contrairement à SEGA avec le Mega-CD et la 32-X, n’a pas pu développer son extension CD-ROM, redoute le moment où elle va être dépassée. En prévision de cela est développé un jeu techniquement incroyable et censé en mettre plein la vue pour inciter les joueurs à rester sur Super Nintendo.
Ce jeu, ce sera Donkey Kong Country. Développé par Rareware, une société créée en 1983 qui œuvre alors exclusivement sur NES depuis sept ans, le jeu de plateformes en 2D utilisera des personnages modélisés en 3D sur les fameuses stations Silicon Graphics (celles qui ont permis la création des modèles 3D de block-busters américains comme Jurassic Park ou Terminator 2).
On ne sait pas forcément qui a choisi de ressusciter et surtout moderniser la licence Donkey Kong. Il reste que peu de temps après sa présentation un énorme hype a entouré le titre. Une vidéo de présentation du jeu a circulé au moyen d’une VHS offerte dans un magazine vidéoludique de l’époque (Consoles + pour ne pas le citer).
La vidéo joue justement le mystère et attend plusieurs minutes avant de dévoiler de nombreux extraits du jeu, qui s’avère alors véritablement bluffant. On nous y explique très grossièrement comment cela a été rendu possible en nous montrant les modélisations 3D. La vidéo vend du rêve. Le jeu n’est pas seulement beau, il a l’air aussi véritablement passionnant alors que nous découvrons des astuces révélées par les bêta-testeurs.
Donkey Kong Country a l’air d’une bombe. Les tests des magazines de l’époque sont unanimes : c’est un grand jeu. Consoles + lui accorde même la note plus qu’ultime de 101%, à l’image du score qu’il est possible de faire dans le jeu lorsqu’on le termine intégralement.
Un jeu absolument magnifique
Le jeu impressionne. Les personnages sont merveilleusement bien animés. Les décors sont riches et variés. Les effets spéciaux (pluie, éclairs, neige, etc.) abondent. La bande sonore explose les tympans de bonheur.
Mais c’est surtout son gameplay et son level design qui réjouissent. Donkey peut sauter sur ses ennemis, leur rouler dessus ou leur envoyer des tonneaux. Il peut frapper au sol, ce qui pourra révéler des régimes de bananes cachés dans les palmiers. Le joueur peut intervertir Donkey avec Diddy Kong si ce dernier a été libéré d’un tonneau. Diddy est plus rapide et agile mais aussi plus faible : il ne pourra pas faire sa roulade sur certains ennemis.
Parfois on rencontre quelques montures : Rambi le rhinocéros défonce tout sur son passage, Winky la grenouille saute très haut, Expresso l’autruche a de grandes jambes pour éviter certains ennemis et peut surtout planer. Enguarde l’espadon permet de nager plus facilement dans les (merveilleux) niveaux aquatiques et d’embrocher la poiscaille.
Les niveaux regorgent d’astuces à débusquer, entre les lettres "KONG", les bananes ou les zones bonus. Au nombre de 100, ces zones particulièrement bien cachées renferment un mini-jeu ou des bonus à foison. Elles font le sel du jeu et sont à trouver toutes pour prétendre obtenir le fameux 101%. Une question d’entraînement car une fois fait vous pourrez essayer de le faire le plus vite possible !
Nous vous laissons découvrir le jeu au moyen de cette vidéo maison qui dévoile les deux premiers mondes du jeu :
Donkey Kong Country est alors un énorme succès pour Nintendo. Le jeu vient directement concurrencer le Super Mario World de Shigeru Miyamoto qui n’aura alors pour but que de faire de son Yoshi’s Island un titre à la fois rodé techniquement et au gameplay racé.
Une version GameBoy est entreprise dans la foulée : Donkey Kong Land impressionne techniquement pour une portable 8 bits mais ne fait pas de miracles avec un gameplay plus nerveux et une visibilité délicate.
Donkey Kong Country sur Super Nintendo est aujourd’hui disponible sur la Console Virtuelle de la Wii U dans sa version 50 Hz. Dommage que du coup le jeu ne soit disponible qu’en version américaine car les dialogues traduits en français étaient particulièrement savoureux. Les noms des niveaux comportaient de nombreux jeux de mots et les conseils et remontrances du vieux Cranky Kong étaient délicieuses !
Toujours aussi accessible, Donkey Kong Country semble passer les âges sans perdre de sa superbe. Il reste aujourd’hui un challenge très intéressant que nous vous conseillons fortement d’entreprendre !
La 3ème saison du PN Cast continue avec son troisième épisode (sur cinq) !
Nous vous y parlons de Bayonetta 2, de Pokémon ROSA, et nous débattons sur l’évolution de la communication de Nintendo. Pour retrouver Jumpman, Dimitri et moi-même, ça se passe sur Puissance-Nintendo !
J’ai eu le plaisir d’y développer et réaliser "la SAGA", une série que vous pourrez retrouver tout le long des cinq épisodes. Dites-nous ce que vous en pensez sur les réseaux sociaux !
Puisance Nintendo organise une PN Party sur Lyon fin Novembre ! En accord avec Nintendo, le Ludopole accueillera les joueurs qui pourront essayer les dernières nouveautés ! Cliquez ici pour toutes les infos !
Sur mon dessin j’ai dessiné (de gauche à droite) Xavier, Boris, Valentin, Jumpman, RYoGA, Dimitri, Mustapha, le chapeau de Laurent, Thomas et Zenit !
Après les sentiments esthétiques liés aux beaux jeux, revenons sur ces jeux Nintendo qui ont su me mettre une baffe dans la gueule et me faire décrocher la mâchoire ! Un sentiment né de l’alliance d’une technique et d’un gameplay innovant !
Donkey Kong Country, 1994
Il y a 20 ans, je découvre chez un ami DKC, qui vient de sortir. Il me montre le niveau sous la pluie avec des éclairs, et là, je me revois ouvrir la bouche et sortir un rire d’incrédulité ! C’est possible de faire quelque chose d’aussi vivant et bien animé ?
Super Mario 64, 1997
Mes premiers pas dans l’environnement 3D du jeu sont jubilatoires. On peut vraiment aller partout ? Oui !
Resident Evil 4, 2005
Beaucoup de jeux sur Gamecube impressionnent. Et pourtant, il faut attendre la fin de vie de la machine pour que la grosse baffe technique et ludique arrive avec l’exclu temporaire de RE4. L’exploration et les possibilités d’interaction sont nombreuses et fait tout le sel de ce titre où il faut fuir pour éviter des hordes d’ennemis terrifiants.
Super Mario Galaxy, 2007
Après un Super Mario Sunshine décevant, je n’attendais pas plus que ça le nouveau Mario sur la Wii. Et pourtant, manettes en mains c’est la claque ! Le gameplay des Mario 3D s’adapte parfaitement aux niveaux sphériques et la sensation d’apesanteur avec laquelle on peut jouer est impressionnante !
Donkey Kong Country : Tropical Freeze, 2014
20 ans après le premier DKC, Tropical Freeze s’avère être un émerveillement de bout en bout. Graphiquement, musicalement, et surtout ludiquement puisque les situations se renouvellent en permanence tout au long du jeu.
Quel sera ma prochaine claque sur consoles Nintendo ? Et vous, quelles ont été les vôtres ?
Pour rester avec DKC, le premier jeu est sorti le 24 novembre 1994. Ce ser adonc mais bientôt les 20 ans du jeu ! Rappelez-vous (ou découvrez) la VHS qui assura la promotion du jeu à l’époque !
J’ai refait une énième fois Zelda Link’s Awakening, cette fois via la Console Virtuelle de la 3DS ! C’est la version DX que je n’avais jamais faite jusqu’ici ! Elle comprend des couleurs et un donjon supplémentaire... que je n’ai d’ailleurs pas trouvé !
Faire le jeu sur 3DS permet d’immortaliser certains passages sur Miiverse en faisant des screenshots et des dessins ! Voici ces moments publiés sur la communauté du jeu ! Cliquez sur un dessin pour afficher sa page dans Miiverse !
Le pire c’est que je n’ai sauvegardé tout au long du jeu qu’avec le système de sauvegarde de la Console Virtuelle... et après être entré dans le Poisson-rêve ! Du coup, bloqué par l’écran de fin, j’ai du réinitialiser le jeu... Aucun sauvegarde sur la "cartouche" donc je me retrouve au point de départ. Ah la la. Cela me fera une excuse pour le refaire !
Vous pouvez voir mes précédents dessins via les articles Miiverse 1 et Miiverse 2 !
La 3ème saison du PN Cast continue sur sa lancée avec son deuxième épisode !
Pour retrouver Jumpman, Dimitri et moi-même, ça se passe sur Puissance-Nintendo !
J’ai eu le plaisir d’y développer et réaliser "la SAGA", une série que vous pourrez retrouver tout le long des cinq épisodes. Dites-nous ce que vous en pensez sur les réseaux sociaux !
Avec sa mise à jour 5.2, la Wii U se dote notamment de la possibilité de créer des dossiers ! Ce n’est pas trop tôt ! On peut leur mettre des couleurs mais il ne faudrait pas que ça jure trop ! Voilà comment ça rend chez moi !
Ma preview vidéo de Bayonetta 2 !
Mon vidéo-test de Hyrule Warriors !
Fans de Zelda, calmez-vous ! Si Hyrule Warriors n’est pas un épisode de la saga à proprement parler, il est fort à parier qu’il comblera les adeptes de jeux d’action. En tous cas, moi, à la fois fan de Zelda et de beat’em all, je suis aux anges !
Zelda est connu pour être une saga presque "intello", avec ses quêtes, énigmes et casses-tête à résoudre dans des donjons. C’est donc sans doute dans une volonté de dynamiser un peu tout ça que Nintendo s’est rapprochée du genre Musou, plus complexe et élaboré qu’un simple beat’em all, qui permet au joueur de s’immerger dans de grandes batailles.
Link, chevalier d’Hyrule
Link est ici un simple chevalier de l’armée d’Hyrule. Il ignore être le héros de la Légende et va vite le découvrir alors qu’il rejoint la Princesse Zelda et sa garde protégée Impa sur le terrain. Vous incarnez d’abord Link et assistez vos compagnons d’armes dispatchés sur le champ de bataille.
Une map vous montre les lieux, ouverts ou fermés selon les besoins du scénario. Chaque mission est jouable en temps limité mais dépend surtout de la bonne réussite de différents objectifs. Vos troupes gardent la base et se déploient au fur et à mesure que vous reprenez des points de contrôle aux ennemis.
Les forts, gardés entre quatre murs par des soldats, disposent d’une barre de vie à vider en éliminant les fantassins. Les troupes deviennent de plus en plus actives mais peuvent tout à fait perdre le contrôle si d’autres troupes ennemies viennent attaquer pendant votre absence. C’est ainsi un habile jeu de massacre et de stratégie qui vous oblige à rester constamment attentif à ce qui se déroule sur le terrain. Des messages vous informent en permanence lorsqu’un fort allié est en difficulté. Plus les missions passent plus vous vous retrouvez confronté à différentes stratégies ennemies, qui ont le mérite de vous en faire voir de toutes les couleurs.
Avec son arme, Link dispose de deux boutons pour les attaques. Il convient de les alterner pour trouver des combos dévastateurs. Il est possible, comme dans les Zelda 3D, de locker les ennemis plus importants, de tourner autour et de les frapper. Vu le nombre d’ennemis, il y aura de toute manière des dommages collatéraux ! Alors oui, genre oblige, c’est forcément bourrin. Vos personnages gagnent de l’expérience et des niveaux, et deviennent donc de plus en plus fort. De quoi vous inciter à faire un vrai carnage.
En plus des coups normaux, vous pouvez délivrer une puissante attaque physique avec le bouton X.Elle s’obtient en remplissant une jauge de couleur jaune qui se remplit au fur et à mesure que vous frappez des ennemis. Même chose pour les fioles de potions vertes, qui remplissent une jauge de magie qui rend votre héros beaucoup plus fort. C’est le moment d’abattre un maximum d’ennemis, d’autant que des bonus de compétence vous sont accordés.
Après la battaille
On ramasse aussi beaucoup de rubis et de matériaux rares qui servent hors des batailles. Après chaque victoire, vous obtenez des armes spéciales aux compétences comme le gain d’expérience, de rubis ou d’objets rares renforcés). Il est possible de les crafter dans un menu appelé "le marché". Cela se passe chez le ferrailleur où vous confectionnez vos armes préférées, quitte à en combiner plusieurs. Il faudra pour cela qu’une arme dispose de slots en nombre suffisant.
Le centre d’entraînement permet de faire monter les niveaux d’expérience de vos personnages. Attention cela coûte très cher ! Il est d’ailleurs impossible de dépasser le plafond d’expérience de votre personnage qui a le level le plus élevé.
L’apothicaire sera l’endroit où confectionner des potions de tout type avec les objets spéciaux ramassés en combat.
On passera enfin beaucoup de temps dans la confection de badges, meilleur moyen d’apporter des statistiques et possibilités de combos à vos personnages. Chaque badge nécessite plusieurs matériaux ramassés sur les cadavres des ennemis.
Certains ennemis étant rares, certains objets le seront aussi. La quête du 100% sera longue !
13 mercenaires
Même chose pour ce qui sera de débloquer tous les personnages jouables. Si certains sont obtenus rapidement, d’autres nécessitent plus d’efforts. Il faudra ainsi réussir certaines missions délicates ou accomplir certains exploits pour espérer pouvoir incarner ces personnages issus tous les épisodes de la saga. Le scénario original est d’ailleurs un sacré tour de force quand on pense qu’il réussi à intégrer Fay et Girhanim de Skyward Sword aux côtés de Darunia ou la Princesse Ruto de Ocarina of Time ou encore Midona, Xanto et même Machaon de Twilight Princess. La charmante magicienne Lana fait partie des nouveaux personnages spécialement créé pour et épisode. On espère la revoir dans le prochain Zelda sur Wii U ! Il reste que tous les personnages ont un style et des capacités différentes. Chacun trouvera son propre bonheur !
Chaque personnage dispose et débloque plusieurs armes qui changeront leur façon d’attaquer et de se défendre. Voir Link se défendre à l’épée, au bâton de feu ou avec l’épée de Légende a quelque chose d’exaltant. Dommage cependant qu’il ne soit pas possible de changer d’arme en cours de bataille.
Les différentes batailles se déroulent dans des environnements bien connus : Plaine d’Hyrule, Lac Hylia, Vallée Gerudo et quelques autres font voir du pays. On y retrouvera plein de clin d’œil. Le personnage pourra utiliser des bombes pour détruire des murs, un arc pour tuer les plantes Mojo, un grappin pour atteindre des corniches élevées. Parfois, ces armes sont présentes sous des fortes surpuissantes : la bombe géante permet de détruire des ennemis par dizaines d’un seul coup, et le grappin d’amener carrément la lune de Majora’s Mask s’écraser sur les ennemis. On trouve des coffres renfermant des quarts de coeur, des fontaines des fées, la cocotte perdue ou encore des skulltullas d’or.
Des monstres connus de la saga viennent rejoindre le champ de bataille. Il faudra le plus souvent utiliser contre eux l’objet magique récupéré récemment.
Les modes de jeu
Le Mode "Légende" propose un certain nombre de missions scénarisées qui se dévorent rapidement tant l’intrigue est palpitante. Il est possible de les refaire à loisir en utilisant des personnages assignés à cette partie de l’histoire.
Le mode "Libre" permet d’utiliser n’importe quel personnage dans n’importe quelle mission. C’est comme cela que l’on pourra utiliser Ganondorf en tant qu’allié de Zelda. Incarner les méchants de la saga est d’ailleurs un moment assez incroyable !
La mise à jour du jeu permet d’ajouter le Mode "Mission" avec des objectifs à atteindre en temps limité. C’est une version simple d’un autre mode, le Mode Aventure, qui offre de parcourir la map de Zelda 1 décomposée en cases, chacune proposant un défi aux règles distinctes. Les cases renferment des secrets à découvrir avec les objets comme des boussoles, bougies ou autres bombes. Les récompenses vont de quart de cœur à des matériaux rares.
Tous ces modes sont jouables en coop. Un joueur sur la télé et un sur le gamepad. On découvre alors avec horreur que le nombre de personnages affiché à l’écran est réduit drastiquement, que le tout rame méchamment et que le joueur au gamepad se voit livrer une bouillie de pixel infâme. S’il a le mérite d’exister, le mode deux joueur d’Hyrule Warriors nous renvoie aux pires moments de notre histoire (je veux bien sûr parler du mode deux joueurs de Sonic 2).
Notons par ailleurs que les menus sont bien organisés, complets, et qu’ils nous donnent envie de fouiller longuement, entre les soundtest, galeries de personnages ou d’images.
D’aucun diront que le jeu est redondant. Je leur répondrais qu’il est grisant. Suffisamment variée et motivante, l’histoire se consomme sans modération. C’est simple, après l’avoir terminé j’ai envie de les refaire avec tous les personnage. Les autres modes peuvent rester à faire quand tout le reste sera achevé. Le titre s’avère ainsi addictif, joli dans ses cinématiques et épique sur le terrain.
Ce n’est peut-être pas un vrai Zelda, mais après tout, qu’est-ce qu’on s’en fout du temps qu’on s’amuse ? Hyrule Warriors est pour moi une belle réussite de la part de Nintendo et ses alliés.
Pour ce premier vidéo-test, RYoGA vous propose de découvrir le jeu Hyrule Warriors sur Wii U !
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