Dernier ajout : 31 octobre.
Passons une heure dans Aladdin version Capcom ! (c’est le temps pour le finir !)
Vous pouvez également visionner une vidéo de la version Megadrive. Sinon on ranime le débat sur la meilleure version ? Je vous invite enfin à (re)lire le petit article que j’avais fait sur les jeux Disney sur Megadrive !

Parce que je n’y jouais que de temps en temps, j’ai mis trèèèès longtemps à finir Shenmue. Je n’avais pas ma Dreamcast sous le coude, ce qui rendait la chose plus difficile. Mais il est vrai que le jeu m’a accompagné pendant ces quelques trois années, comme une nouvelle petite bulle de plaisir que je savourais lentement. La joie et la tristesse de finir ce jeu exceptionnel.
Monument de la Dreamcast, la dernière console de SEGA, Shenmue est un jeu d’exploration/aventure qui se déroule dans le Japon contemporain en 1986. On y incarne Ryo Hazuki, un jeune disciple en arts-martiaux dont le père est tué au début de l’aventure par un mystérieux ennemi qu’il n’aura cesse de poursuivre. Pour retrouver sa trace, Ryo va questionner tout son voisinage et remonter la piste petit à petit.

Le jeu est entièrement en 3D, ce qui, vu le degré réaliste des environnements est, encore aujourd’hui, exceptionnel. Le jeu n’est composé que de quelques localités mais on prend un plaisir fou à visiter les centres résidentiels, la rue principale, les entrepôts et les quelques surprises, d’autant plus que tout est en temps réel et que les habitants, nombreux, vaquent chacun à leurs occupations. Les personnages sont tous animés et doublés avec un soin particulier. La mise en scène est excellente : le choix des angles de caméra est certes scolaire mais judicieux et d’une qualité assez rare pour le souligner !

Beaucoup de choses sont interactives, on peut rentrer dans beaucoup de maisons, sonner aux portes, ouvrir des placards, prendre des boissons dans les distributeurs. L’intrigue et les dialogues des personnages évoluent au fur et à mesure que l’on découvre les bons indices. Avec Majora’s Mask, Shenmue est le seul jeu que je connaisse à créer une ambiance de jeu supérieure qui soit autant immersive. D’ailleurs question immersion, Shenmue se classe en haut du podium avec des dialogues réalistes variés et abondants, et sa galerie de personnages hauts en couleur. Pour nous occidentaux, ce n’est pas notre quotidien, c’est celui d’un jeune idéaliste japonais des années 80 dans un village typique : cela ne peut qu’être dépaysant.

Shenmue abonde de cinématiques, de cinématiques interactives (à dose de QTE, quick time event), de choses à faire en fonction du calendrier. Le seul défaut du jeu est la lourdeur de Ryo qui est un peu raide et délicat à manœuvrer (les chariots que l’on conduit un peu plus tard dans le jeu le seraient presque plus !). Comme on passe son temps à courir dans les ruelles avec la gâchette gauche de la manette Dreamcast, on en sort avec quelques crampes ! L’histoire est joliment écrite, les séquences variées et la contemplation jamais bien loin.

Un remake HD est attendu depuis belle lurette... en vain. J’ai donc eu le temps de le finir dans sa version d’origine. Et je pense enchaîner avec la suite qui réserve visiblement beaucoup de surprises !

(le dessin issu de mon livre Game & Draw !)
Edit 2018 : J’ai réalisé une vidéo du début du jeu (version HD) !

20 ans déjà ! Secret of Mana, tu me prends un peu de cours, mais je t’aime tant !

Allez, on se prévu un petit RYoGA World d’ici la semaine prochaine !

Un an et demi après, j’en ai fait une vidéo dans "Excuuuuse-me, Princess !"
C’est bon je suis le Maître de la Ligue de ROSA ! Découvrez mon test du jeu publié sur Puissance Nintendo !
Sortis en 2003 sur Game Boy Advance, Pokémon Rubis et Saphir étaient alors très attendus. Premier épisode sur un nouveau hardware, RS avait finalement autant ravi que déçu. Plus de dix ans après, la nostalgie aidant, nombreux sont ceux qui finalement attendaient un remake. Sa principale caractéristique : revêtir l’habillage 3D créé pour Pokémon X & Y. Alors au final, ROSA, ça vaut le coup ou pas ?
Retour à la nature
2003. Après deux épisodes fondateurs, Pokémon Rubis et Saphir amène alors son lot de nouveautés. Parmi les plus marquantes, citons une troisième génération de Pokémon, les premiers combats en duo, les Pokéblocs à fabriquer à partir des baies, les centres de beauté qui nous amènent à se pavaner pour remporter des prix ou encore les planques qui nous permettent de créer et décorer notre repaire.
Dans la peau d’un jeune dresseur dont l’ambition est (toujours) de compléter l’index de tous les Pokémon et de devenir le nouveau Maitre de la Ligue, nous croisons le chemin de deux organisations ennemies : la Team Magma et la Team Aqua veulent réveiller des Pokémon légendaires capables de détruire le monde.

Narrativement parlant, Pokémon Rubis et Saphir est certes plus développé que les deux premiers jeux, mais peine à renouer avec l’enthousiasme des jeux originaux. L’histoire est plus sombre, plus sérieuse. Même l’aspect visuel des Pokémon, sans parler des choix de créatures fait, semble plus terne, loin de la bonhommie des personnages précédents. Nous ne sommes pas encore au niveau de l’assez tiède Diamant et Perle, mais la série commence à perdre un peu de sa superbe. La métamorphose s’opère progressivement, entre remake et épisodes suivants.
Puis Pokémon X & Y passent par là...
Sortis l’année dernière, Pokémon X & Y ont quant à eux apporté de toutes nouvelles choses, à commencer par un habillage entièrement 3D pour les décors et les Pokémon. L’interface tactile refait peau neuve et inclut toutes les fonctionnalités online. Même les mini-jeux comme la Poké Récré, l’entraînement ou le jeu en ligne s’y trouvent.
Quelques maladresses de réalisation et une histoire très enfantine nous faisaient espérer une suite un peu moins sage, aussi bien visuellement que dans sa narration. Le contenu fut aussi pointé du doigt : moins de quêtes annexes, peu ou prou de Pokémon légendaires à traquer dans des cavernes éloignées.
Reprendre le meilleur des deux
Nos premières impressions passées et la Ligue bouclée, nous pouvons immédiatement conclure : Pokémon ROSA sait tirer le meilleur de Rubis/Saphir et le meilleur de Pokémon X & Y.
Le moteur 3D de X & Y a été optimisé. Plus à l’aise, les développeurs se sont permis de varier la distance focale ou les angles de vue des lieux que l’on explore. Mise à part la vision de l’intérieur du centre Pokémon (qui change de cadrage de façon tout à fait aléatoire lorsque l’on parle à l’infirmière) on a toujours des angles de vue agréables qui mettent en valeur les panoramas très bucoliques de la région de Hoenn.

Comme pour reprendre le gigantisme de la ville de Illumis de X & Y, c’est ici Lavandia qui a été choisie pour être développée et proposer une vue utilisant de nombreux angles 3D. Heureusement, cette fois-ci, pas de caméra qui part dans tous les sens, les développeurs ayant minimisé les situations à risque.
On sera donc ravi de voir des cut-scenes aux moments importants de l’histoire. Bien senties, pas envahissantes, elles rendent clairement hommage au titre d’origine qui ne se voit jamais dénaturé. Les nouvelles mimiques animées des personnages (certes à la modélisation parfois encore un peu rude) sont absolument charmantes. Les artworks qui représentent les adversaires sont toujours aussi frais et classes.

De même, si l’on pouvait trouver les décors d’inspiration française de X & Y un peu tape-à-l’œil (finies les cabines d’essayage des magasins de fringues !), le retour de la nature majestueuse de Pokémon Rubis et Saphir fait du bien ! Hoenn n’est quasiment composé que de forêts et de zones maritimes, ce qui, il faut l’avouer, fait un bien fou. Des cabanes côtières de Pacifiville aux arbres de Cimetronelle, on prend un certain plaisir à arpenter des environnements qui respirent le grand air.
La deuxième partie du jeu nous propose d’explorer l’Est d’Hoenn, qui n’est composé quasiment que d’îles. C’est là que le scénario s’accélère et que vous débloquez de nouvelles capacités très intéressantes, notamment le fait de plonger sous l’eau pour explorer des zones sous-marines ou encore de remonter des cascades.

On peut aussi citer les Méga-évolutions, qui font leur retour, mais de manière assez discrète. En effet, elles n’existaient pas du temps de Rubis et Saphir et s’introduisent dans le jeu sans chercher à en faire un point crucial du scénario. Des gemmes de méga-évolution sont dispersées un peu partout dans Hoen, dévoilant les créatures de cette génération aptes à bénéficier d’une nouvelle forme exclusive.
Notez qu’un Pokémon Méga-Évolué est toujours aussi "cheaté", comprenez qu’il devient alors vraiment très fort et qu’il vient facilement à bout de nombreux adversaires. Couplée au Multi-ex (qui fait augmenter l’expérience de tous les Pokémon de l’équipe), la Méga-Evolution facilite grandement le jeu, déjà largement abordable. Les deux légendaires de ces épisodes auront eux-aussi droit à une évolution - la Primo-Résurgence de son petit nom - histoire de rendre cela plus mystérieux. Dans les faits, c’est la même chose.
Multi Navi, il fait le maximum !
Pour vous aider et aiguiller dans votre quête, le Multi-Navi d’origine affiche de nombreuses informations sur l’écran tactile. Il suffit de passer de l’un à l’autre d’une simple pression du stylet. La chaîne Navi-Show et ses informations locales est de retour, de même que le Navi-Fun de X & Y, qui comprend la Poké Récré, l’entraînement Pokémon et le Player Search System et ses fonctionnalités de jeu en ligne.

La Map vous permet de repérer et d’afficher en détails les chemins et ville de Hoenn, mais aussi d’afficher la localisation des espèces Pokémon par zones, de savoir si vos adversaires veulent une revanche, de situer vos bases-secrètes ou encore de vérifier l’avancement de la culture des baies. Notons que les bases-secrètes, décorées par vos soins, pourront être le lieux de rencontres et de combats online à même de former des communautés de joueurs.

Le Navi-Dex vous indique combien d’espèces restantes sont à attraper dans la zone mais surtout si un Pokémon est caché dans les hautes herbes. Une queue de Pokémon dépasse des fourrés ? Cliquez sur la cible de l’écran tactile pour savoir de quelle créature il s’agit ! Si elle vous intéresse, approchez-vous délicatement en marchant sur la pointe des pieds (il faut incliner doucement le stick gauche) pour lui tomber dessus ! Le système s’améliore avec l’expérience et vous révèle les caractéristiques des Pokémon dévoilés.

Les petites icônes en bas de l’écran tactile correspondent au menu de base du jeu, accessible de manière plus classique avec le bouton X. On y trouve le Pokédex de Hoenn présenté de façon bien plus que pratique : la liste sur l’écran du bas et les visuels de tous les Pokémon en un coup sur l’écran du haut ! Le Pokédex national se débloque une fois la Ligue terminée. Des Pokémon de toutes les générations débarqueront alors dans Hoenn !
Vole, vole, mon Latios !
Mais la plus grosse nouveauté a été largement présentée par Nintendo : la possibilité de voler librement au dessus de l’île de Hoenn. Elle arrive de fait quasiment à la fin de l’aventure, alors qu’on l’avait presque oubliée, la Capacité Spéciale "Vol" étant elle toujours de la partie. Comme d’habitude, votre personnage file d’une maison Pokémon à une autre par l’utilisation de cette capacité.

Ce n’est qu’après l’obtention d’un Latios ou d’un Latias, mais surtout de la flûte Éon, que vous pourrez véritablement vous envoler dans les airs. Méga-transformé, le Pokémon survole l’île représentée en 3D. Les lieux d’atterrissage sont indiqués lorsqu’on passe au dessus, de même que la carte sur l’écran tactile qui évite de se perdre trop vite. Les quatre boutons de droite permettent d’accélérer, de descendre et de faire des pirouettes que l’Arwing de Fox Mc CLoud n’aurait pas reniées. En l’air, pas grand chose à faire mis à part quelques combats contre des Pokémon volants. On repère des îles secrètes dont quelques unes d’entre elles abritent aléatoirement des Pokémon légendaires issus d’autres épisodes. Les amoureux des vols à dos de Flammy de Secret of Mana seront ravis.
Les jeux Pokémon sont connus pour proposer du contenu très complet et ce même passé le générique de fin. Pokémon ROSA ne déroge pas à la règle. Avec sa réalisation plus soignée, le jeu sait tirer le meilleur des épisodes passés et bénéficie de l’extrême variété de son environnement. ROSA peut très bien être le titre qui vous fera aimer Pokémon, tout comme il est capable de réunir à la fois les anciens et les nouveaux joueurs autour d’un titre très agréable à parcourir et à approfondir.
Et voici le tout dernier épisode du PN Cast, l’ultime ! S3E5 !
On y parle de l’actualité, du dernier Nintendo Direct, de Shovel Knight et de Smash Bros for Wii U, sans bien sûr oublier de célébrer la fin du programme, avec tous vos mots d’au revoir !
La SAGA trouve aussi sa conclusion ! N’hésitez pas à réagir à tout ça sur les réseaux sociaux et notamment Twitter #PNCast !
Comme je le disais dans mon article résumant l’évolution du dématérialisé sur consoles Nintendo, il n’y a jamais eu autant de contenu de qualité exclusif en téléchargement, en parallèle des sorties boite.

– L’eShop est en effet le seul moyen de se procurer Shovel Knight. 14 euros 50.
– Le 13 novembre c’est la sortie du premier DLC de Mario Kart 8, avec ni plus moins quatre circuits dont F-Zero, Zelda. 12 euros le pack des deux DLC (et je parle pas des DLC Hyrule Warriors).
– La Console Virtuelle se réveille avec la sortie successive de jeux Super Nintendo exclusifs : la trilogie DKC, les Megaman 3 et 7, Castlevania Vampire’s Kiss (8 euros chaque).
Hé ho ! Stop !
Dessin : après Luigi’s Mansion, voici Luigi’s Stock Options !
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